Tournesol

Désherbage mécanique en tournesol

Tout ce qui peut contribuer à limiter l’usage des pesticides répond à des attentes environnementales et sociétales. Le désherbage mécanique présente une alternative ou un complément crédible aux herbicides et aux mesures agronomiques préventives.

herse étrille tournesol

Passage de herse étrille

La lutte mécanique se prépare dès le semis du tournesol (préparation du sol, compatibilité d'écartement entre semoir et bineuse, légère augmentation de la densité pour la herse, etc.)

 

Réaliser un désherbage mécanique

Périodes d'intervention

tableau périodes d

En amont :

Soigner la préparation du sol et augmenter la profondeur et la densité de semis.

Au moment du passage :

Choisir d’intervenir tôt afin de viser des adventices jeunes. La houe et la herse sont efficaces qu’à des stades très précoces (fil blanc – cotylédon – 2 feuilles). La bineuse peut être efficace sur des adventices jusqu’à 3-4 feuilles.

Intervenir par temps séchant (la météo ne doit pas annoncer de pluie dans les jours suivants) et toujours sur un sol ressuyé. Contrôler les relevées d’adventices 8-10 jours après le passage.

Tester préalablement les outils sur une distance courte mais suffisante pour que la vitesse de travail soit atteinte. Ajuster les réglages des outils pour détruire le maximum d’adventices sans endommager le tournesol : adapter la profondeur de travail, l’inclinaison des dents de la herse et le choix des socs de la bineuse au comportement du sol (dureté et présence de cailloux notamment).

Ne pas hésiter à renouveler les passages pour détruire petit à petit la majorité des mauvaises herbes, mais également gérer les nouvelles levées.

 

Efficacité des outils en fonction du stade des adventices

Stade adv Herse étrille Houe rotative Bineuse*
Fil blanc (germination) ++ ++ ++
Cotylédons ++ ++ ++
1F ++ ++ ++
2F + -  
3F - -  
4F à 6F 0 0 +
>6F 0 0 0

*efficacité de l'inter-rang pour la bineuse

++ Bonne efficacité
+ Efficacité moyenne ou irrégulière
- Efficacité insuffisante ou très aléatoire
0 Efficacité nulle

 

Efficacité des outils en fonction des espèces d'adventices

  Herse étrille Houe rotative Bineuse
Dicotylédones ++ ++ ++
Graminées - - +
Quelques adventices difficiles :      
Amarante réfléchie ++ ++ ++
Ambroisie + + ++
Coquelicot ++ ++ ++
Datura stramoine + + +
Xanthium (Lampourde) + + +
Ray grass - - +
Vulpin - - +
Folle avoine 0 0 +
Panic pied de coq + + +
Sétaires + + +
0 Inefficace
- Efficacité insuffisante ou très aléatoire
+ Efficacité moyenne à faible
++ Efficacité bonne à moyenne

 

Comparaison des outils de désherbage mécanique

Efficacités comparées des outils mécaniques (toutes situations pédoclimatiques confondues) :

Comparaison des outils de désherbage mécanique

La bineuse est légèrement plus efficace (rang et interrang confondus) que la herse étrille. La houe rotative a une efficacité décevante. Elle est cependant bien adaptée aux sols limoneux.

 

Comparaison des coûts

Comparaisons de coûts économiques, temps de travaux et IFT de différents outils de désherbage mécanique

Comparaisons de coûts économiques, temps de travaux et IFT de différents outils de désherbage mécanique

Il y a d'autres moyens de gérer les mauvaises herbes, pour cela il faut se renseigner sur les leviers et méthodes de lutte agronomiques disponibles.

Pour en savoir plus sur la lutte mécanique en tournesol avec le binage et sur la lutte mécanique avec herse étrille ou houe rotative

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Phase végétative Désherbage Tournesol Tournesol Tournesol adventices aléatoire bineuse désherbage du tournesol désherbage mécanique désherbage mécanique du tournesol efficacité herse herse etrille houe rotative préparation sol sol Fanny VUILLEMIN (f.vuillemin@terresinovia.fr)

Le tournesol : une culture qui s’intègre à toutes les exploitations agricoles

Pourquoi insérer un tournesol dans les systèmes de culture d'une exploitation ?

Parce que c’est une culture simple qui bénéfice du progrès génétique. Le progrès génétique du tournesol a été réel au cours des trente dernières années. Tant au niveau du rendement, de la teneur en huile que du comportement aux maladies et parasite (Orobanche cumana).

Depuis 2006 au travers de l’exemple du sud de la France (1er bassin de production national), alors que les rendements au champ sont stables en tendance, ceux des essais variétaux de Terres Inovia ont progressé en tendance de + 0,1 q/ha/an. La teneur en huile a augmenté en tendance de près de + 0.2 point/an tant dans les parcelles agricoles que dans les essais.

rendement tournesol

Un des gros atouts du tournesol est la simplicité de son itinéraire cultural. Cependant, pour valoriser au mieux le potentiel des nouvelles variétés, il est essentiel de soigner l’ensemble de la conduite notamment l’implantation, le choix variétal, la fertilisation et le désherbage. C’est un levier de progrès majeur pour cette espèce trop souvent considérée comme secondaire.

De même, visiter les parcelles au cours de l’été est un moyen de diagnostiquer l’état sanitaire des tournesols et ainsi mettre en place les leviers de lutte adéquats, immédiatement (arrachage des tournesols sauvages…), à la récolte (récolter en dernier les parcelles avec de l’orobanche…) ou au retour du tournesol (choix variétal, VTH si flore difficile…).

 

Parce que c’est une culture qui permet de répartir la charge en travail sur l’exploitation

Le calendrier de travail du tournesol est complémentaire de celui des cultures d’hiver, ce qui facilite l’organisation au sein de l’exploitation et la répartition de la charge de travail au cours de l’année.

Par ailleurs, le temps de travail est concentré sur quelques périodes, avec un nombre de passages limité. Au total, une culture de tournesol ne nécessite que 7 à 8 passages de la préparation du sol à la récolte.

Les charges de mécanisation spécifiques à cette culture sont également limitées à l’adaptation de la coupe sur la moissonneuse-batteuse (aménagement de plateaux ou cueilleur spécifique tournesol). Pour le semis, l’utilisation d’un semoir monograine reste conseillée (qualité de semis et de levée ; maîtrise de la densité ; régularité de peuplement).

 

Parce que c’est une bonne tête de rotation et un bon précédent au blé

Le tournesol profite d’un cycle de culture court, il occupe donc peu de temps le sol et son interculture longue offre ainsi la possibilité de fragmenter le sol dans de bonnes conditions. Il permet également de contribuer à gérer les limaces avant semis par le déchaumage. Il offre la possibilité d’insérer des couverts végétaux dans l’interculture avant le tournesol, sous certaines conditions.

Lorsque son enracinement est correct, le système racinaire en pivot du tournesol concours à la bonne structure du sol.

Parmi les cultures de printemps et d’été, le tournesol a l'avantage de libérer tôt le sol en laissant des quantités limitées de résidus (cannes). Avec des sols le plus souvent secs lors de sa récolte, le risque de tassement est fortement réduit. Ces atouts offrent des conditions optimales d’implantation aux céréales d’hiver en non labour superficiel (< 15 cm), en semis direct ou à un couvert végétal dans l’attente d’un semis de fin d’hiver ou de printemps.

Il permet la lutte contre certaines graminées (ray-grass, vulpin notamment) dans la rotation et assure une rupture du cycle des maladies des céréales (fusariose, piétin, etc.). Il contribue ainsi à l’équilibre des rotations.

L’effet bénéfique d’un précédent tournesol se traduit par une hausse moyenne de rendement de 15 % du blé qui suit, par rapport à un blé de blé.

En double culture dans le sud de la France, il peut être cultivé en irrigué après une orge précoce par exemple.

 

Parce que c’est une culture adaptée à des systèmes de productions variés

Une culture qui valorise tous les types de sol, en sec et en irrigué

levée tournesol

Le tournesol valorise des milieux variés allant des sols superficiels à profonds. En sol superficiel, il fait partie des cultures de printemps et d’été les plus robustes, même conduit en sec. Pour les irrigants, cette culture est une opportunité car elle valorise très bien de faibles quantités d’eau, en échappant souvent aux restrictions puisque les besoins en eau sont précoces dans le cycle.

 

Une offre variétale pour s’adapter à chaque contexte de production

En fonction des enjeux principaux de la parcelle (gestion des flores difficiles, mildiou, vertillium, phomopsis, Orobanche cumana, sclérotinia du capitule), il existe une offre variétale en tournesol qui répond aux enjeux priorisés de la parcelle. La recherche variétale dynamique, qui permet cette offre variée, est un réel atout pour cette espèce.

Le soin apporté à la conduite culturale est un élément clé pour que le potentiel génétique s’exprime au mieux.

 

Une culture adaptée au désherbage mécanique et à l’agriculture biologique

herse étrille tournesol

Passage de herse étrille

Le tournesol convient parfaitement au mode de production biologique car il demande peu d’intrants, ne pose pas de problèmes techniques majeurs et est particulièrement adapté au désherbage mécanique. Les coûts de production relativement modérés en bio, la rémunération de la récolte et la faible variation des rendements d’une année à l’autre font du tournesol une culture de vente appréciée par de nombreux agriculteurs convertis ou en cours de conversion.

 

Une culture adaptable à l’agriculture de conservation

Le tournesol reste peu adapté au semis direct. Cependant réussir l’implantation en travail du sol simplifié est possible avec le strip till. La technique consiste à travailler le sol uniquement sur la future ligne de semis, ce qui permet au pivot de se développer correctement sans toucher l’inter-rang. Le bon usage de ce matériel demande des réglages précis.

Il est par ailleurs tout à fait possible d’implanter une céréale en semis direct après tournesol car cette culture laisse un sol bien structuré et peu de résidus gênants.

Enfin, l’interculture longue laissée par le tournesol permet d’intégrer des couverts dans la rotation.

 

Une culture pour diversifier les assolements

Dans des rotations à dominante de cultures d’hiver, insérer un tournesol, culture d’été, est un levier pour améliorer la maîtrise du désherbage, grâce à l’effet de rupture produit. Cette insertion permet en particulier d’améliorer la gestion des flores à dominante hivernale (dont vulpin, ray-grass, matricaires et géraniums) tout en maîtrisant les coûts herbicides.

Dans les bassins où le tournesol est peu présent, cette espèce peut s’avérer être une culture de diversification particulièrement compétitive, qui permet d’allonger les rotations, tout en apportant une rentabilité aux exploitations.

 

Dans les bassins « historiques », une culture à insérer parfois dans des rotations plus longues

Le tournesol garde toute sa compétitivité technico-économique dans les bassins de production qualifiés d’« historiques ». Cependant, afin de préserver son potentiel de rendement, il est préférable que le tournesol revienne dans les rotations avec un délai de retour ≥ trois ans. La gestion des maladies, mildiou en particulier, sera notamment facilitée.

 

Une culture qui contribue à la diversité des paysages

champ de tournesol

Même si ce critère n’est pas fondamental pour les producteurs, l’image très positive du tournesol auprès du grand public, la beauté des parcelles lors de la floraison et sa contribution à la production de miel participent à valoriser les paysages et le métier d’agriculteur auprès d’un large public. C’est un atout non négligeable de nos jours.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Atouts de la culture Tournesol Tournesol atouts du tournesol diversification génétique tournesol levée tournesol moissonneuse batteuse rendement rotation tournesol Claire MARTIN-MONJARET (c.monjaret@terresinovia.fr)

Les clés de la conduite du tournesol en double culture (dérobé)

L'introduction d'une culture "dérobée" après une culture d'hiver est une pratique qui reste peu fréquente mais pratiquée de façon régulière et avec succès par des agriculteurs du Sud de la France disposant de l’irrigation.

Selon l'état du marché et l’opportunité laissée par le climat de l’année, elle offre un revenu complémentaire tout en assurant une couverture en interculture. Informez-vous du règlement de la Directive Nitrates en vigueur dans un département.

La réalisation d'un cycle normal de culture exige une somme de températures de 1570°C (base 6°C). En double culture, pour les mêmes variétés, les sommes requises sont plus faibles (de 1300°C à 1400°C). De ce fait, les Charentes et le sud des Deux-Sèvres, mais surtout le Sud-Ouest, la bordure méditerranéenne et la vallée du Rhône sont des aires potentielles pour essayer le tournesol en double culture. En revanche, cette pratique du dérobé n'est envisageable que si la parcelle est irriguée.

 

Choisir des variétés adaptées au dérobé et anticiper les commandes

La récolte du tournesol et l’implantation de la culture suivante seront sécurisées si le semis est réalisé dès la récolte du précédent et avant début juillet. Les frais de séchage seront également réduits.

Pour le dérobé, le premier critère de choix de la variété est la précocité : semer des variétés classées très précoces (TP) ou précoces (P), à charnière "précoces-très précoces" par les semenciers.

Au vu de la période de récolte, éviter les variétés sensibles au sclérotinia du capitule.

Concernant les autres maladies, choisir des variétés résistantes, très peu sensibles ou peu sensibles au phomopsis pour assurer une sécurité sanitaire minimale. Par ailleurs, raisonner le profil mildiou, la tolérance au verticillium et à l’orobanche cumana, en fonction de la parcelle et du secteur géographique.

Quelques recommandations :

  • Commander les variétés suffisamment tôt pour être sûr de disposer des variétés adaptées.
  • Eviter les variétés oléiques, car les températures basses en post-floraison ont un effet négatif sur la teneur en acide oléique de l'huile. La double culture de tournesol n'est donc pas adaptée à ce débouché, choisir donc un tournesol linoléique (« classique ») .

 

Semer au plus vite ! Avancer d’un jour le semis, c’est gagner 4 jours à la récolte

La préparation de semis doit être soignée mais limitée à 2 passages (semis compris) : préparer le sol sitôt la récolte du précédent, dans un minimum de temps. Une semaine gagnée au semis, c'est 4 semaines gagnées sur la date de récolte, qui devra également se faire tôt (voir ci-dessous). La levée sera sécurisée par l’irrigation si besoin.

Dans le Sud-Ouest et le sud de Rhône-Alpes, seuls les précédents récoltés tôt (ail, orge, pois et colza) permettent de réussir un tournesol en double culture.

En Poitou-Charentes, on visera des implantations derrière l'orge d'hiver, le pois ou le ray grass.
Cas de l’orge : l’implantation est plus aisée si les pailles sont exportées. Si elles sont restituées, le broyage avec éparpillage des pailles sur la moissonneuse-batteuse est incontournable.

 

Semer tôt, avec une densité de 65 à 70 000 graines/ha

  Charentes et Sud Deux-Sèvres

Sud-Ouest et Sud Rhône-Alpes

Bordure méditerranéenne
Semis conseillés jusqu'au
Variété précoce 20 juin 25 juin
Variété très précoce 25 juin 1er juillet
Semis possibles jusqu'au
Variété précoce 25 juin 1er juillet 5 juillet
Variété très précoce 1er juillet 5 juillet 10 juillet

 

Raisonner le désherbage selon le précédent : contrôler les repousses à risque

  • Précédent orge (particulièrement bien adapté à la double culture du tournesol) : le désherbage des repousses est incontournable en rattrapage ou en prélevée.
  • Précédent pois : le binage reste la meilleure solution pour contrôler les repousses.

 

Irriguer, un gage essentiel de réussite

irrigation du tournesol

La levée doit pouvoir être sécurisée par un tour d’eau dès qu’il ne pleut pas significativement (15 mm) dans les trois jours suivant le semis.
Par la suite, raisonner l’irrigation comme pour un tournesol en culture principale, cultivé sur sol superficiel et avec une faible croissance avant floraison.

Un tour d’eau est le plus souvent nécessaire juste avant début floraison.
Une conduite "type" en double culture nécessite, en général, 2 à 3 tours d’eau de 30 à 40 mm chacun dans le Sud-ouest et 2 à 4 tours d’eau en bordure méditerranéenne (hors irrigation pour la levée).

 

Fertilisation : vigilance sur le risque de carence en bore

  • Bore : en sol argilo-calcaire le risque de carence est accru en dérobé, surtout en cas de coup de chaud avant floraison. Un apport de bore en végétation est conseillé dans la majorité des situations.
  • Azote : l’apport d’azote est inutile derrière pois ou ail. Derrière une orge d'hiver à fort rendement (plus de 75 q/ha), un apport de 30 à 40 unités avant un tour d’eau prévu ou une pluie annoncée sera valorisé.

 

Récolter au plus tôt

A partir de la mi-octobre, n’attendez plus : récoltez à partir de 18 % d’humidité dans de bonnes conditions (sol bien ressuyé). En effet, les derniers points d’humidité sont alors très longs, voire impossibles à gagner, et il existe un risque de développement de maladies secondaires sur capitules (botrytis). Attendre des teneurs inférieures à 12 % risque de compromettre la qualité d’implantation de la culture suivante (tassement des sols, implantation retardée).

Il n'existe aucune homologation pour un usage de défanant.

 

Quelques éléments économiques

Marges brutes indicatives d'un tournesol en double culture selon différents contextes de prix de la graine

La comparaison complète des marges doit être réalisée sur la rotation complète (exemple : orge/tournesol en double culture/pois comparé à orge/pois). Les marges brutes indicatives ci-dessous concernent uniquement le tournesol en double culture, donc le supplément de marge dans la rotation qui est compris entre +300 et +500 €/ha, le plus souvent proche de + 400 €/ha.

Poste €/ha
Variété 100
Désherbage 90
Irrigation 105* (*base 70 mm à 0,15€/m³)
Fertilisation boratée 10
Séchage 35
Charges opérationnelles 340
Rendement indicatif (q/ha) 21

 

Prix de la graine (€/t) Marge brute indicative (€/ha) 
300 290
350 395
400 500
450 605
500 710

Le prix moyen de vente de la graine de tournesol de 2006 à 2016 est de 340 €/t (Terres Inovia, données CN CER France)

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Prendre le temps du choix variétal pour le tournesol: le jeu en vaut la chandelle

Choisir sa variété de tournesol est une démarche complexe qui doit être faite avec soin. Le choix variétal conditionne en grande partie la réussite de la culture et donc son bilan économique.

Une variété exprimera d’autant mieux son potentiel de rendement que ses caractéristiques agronomiques seront adaptées à la situation de la parcelle, au contexte sanitaire en particulier. Le choix de la variété influe également sur l’itinéraire technique et les cultures à venir dans la rotation.

En trois étapes, voici les critères clés à prendre en compte pour optimiser son choix variétal : profil d’acide gras, tolérance aux herbicides, précocité et profil sanitaire.

 

1 - Oléique ou Linoléique ?

La contractualisation proposée par un organisme économique et le débouché envisagé orienteront le choix d’une variété oléique ou linoléique. Le ratio linoléique/oléique est différent en fonction des territoires. Cependant la conduite culturale entre les deux types variétaux reste similaire.

 

2 - VTH[1] ou non VTH ?

La maîtrise de certaines mauvaises herbes difficiles peut motiver l’utilisation d’une variété VTH, mais il convient toutefois de raisonner l’usage de ces variétés dans une optique de durabilité. En effet les herbicides associés aux variétés VTH, PULSAR 40 / LISTEGO et EXPRESS SX, sont des inhibiteurs de l’ALS, au même titre que les sulfonylurées et les triazolopyrimidines (PRIMUS, ABAK, etc.) employées sur céréales. L’usage répété d’un même mode d’action exerçant une pression de sélection, le développement d’adventices résistantes n’est pas à exclure. L’utilisation de ce mode d’action doit donc être raisonné dans la rotation.

[1] VTH : Variété Tolérante aux Herbicides

 

En pratique

Choisir une variété tolérante aux herbicides, Clearfield® ou Express Sun®, uniquement sur les parcelles dominées par une flore difficile (xanthium, tournesols sauvages, ambroisies, datura, chardon, liseron des haies). Lorsque la flore adventice est « classique », les programmes de prélevée suffisent, il est alors inutile de choisir une variété VTH.

 

En complément : Zone à risque tournesol sauvage, soja après un tournesol Clearfield : vigilance !

Dans un contexte dominé par la présence de tournesols sauvages (en particulier Sud-Ouest et Poitou-Charentes), la réalisation du désherbage de postlevée devient indispensable avec l’usage d’une variété VTH. Cette intervention doit se faire dans les conditions d’application optimale :

  • stade optimal (4 feuilles du tournesol),
  • pleine dose (PULSAR 40 / LISTEGO 1.25l/ha, ou EXPRESS SX 45 g/ha),
  • aucune zone non désherbée et compléter si nécessaire par un binage (entre les stades 4 et 12/14 feuilles du tournesol)

Dans le cas contraire, cela peut conduire à des croisements entre l’hybride cultivé et les tournesols sauvages et donner lieu très rapidement à l’apparition de tournesols sauvages résistants qu’il sera alors impossible de détruire. Des cas avérés ont été identifiés dans le Sud-Ouest et en Poitou-Charentes.

Soja après un tournesol Clearfield : anticiper le programme désherbage avec des solutions autres que le Pulsar 40 pour éliminer les repousses de tournesol (bentazone).

 

3 – Comportement maladies et précocité : quelles sont les contraintes selon la situation ?

Ce sont les contraintes pédoclimatiques, la pression maladie régionale et/ou locale mais aussi le risque Orobanche cumana, qui vont dans un troisième temps, dicter les priorités pour le tri des variétés. On départagera en dernier lieu les variétés candidates en optant pour celles ayant eu les meilleures performances régionalement.

Rappelons que l’allongement de la rotation est un des leviers efficaces pour réduire la prolifération de certaines maladies.

 

Précocité : une adaptation de la variété au pédoclimat

Le choix d’une variété précoce est primordial pour récolter le tournesol avant le retour des pluies de fin d’été/automne, en particulier dans les zones plus humides et fraîches comme les régions du Nord, la bordure pyrénéenne ou la façade atlantique.

En pratique

Adapter la précocité de la variété à la région, au type de sol et à la date de semis. Une précocité adaptée permet de limiter le stress hydrique post floraison et le développement des maladies de fin de cycle (sclérotinia du capitule et botrytis), pour assurer de bonnes conditions de récolte.

 

Orobanche cumana : une vigilance dans les secteurs à risque

orobanche cumana dans tournesol

Cette plante parasite produit des milliers de graines par hampe, leur taille minuscule rend leur diffusion particulièrement aisée au sein de la parcelle mais également aux champs environnants. De ce fait, et vu sa capacité de dissémination, la gestion de l’orobanche doit se raisonner à l’échelle d’un secteur. Il faut ajouter que la nuisibilité de ce parasite est très forte puisqu’en fonction de son agressivité et de sa période d’émergence, elle peut aller jusqu’à détruire la plante de tournesol.

En pratique

La tolérance variétale est le premier des moyens de lutte disponibles à utiliser. Dans les secteurs à risque il est en effet essentiel d’implanter uniquement des variétés ayant un bon comportement vis-à-vis de l’orobanche. La classification Terres Inovia permet de discriminer les variétés.

 

Mildiou : un choix à la parcelle

présence de mildiou sur tournesol

Cette maladie, inféodée à la parcelle, se conserve jusqu’à 10 ans dans le sol. Même si une grande partie de l’inoculum ne se maintient qu’au cours des 3 à 4 premières années après une attaque, il est recommandé d’allonger la rotation pour limiter les risques : viser donc un retour du tournesol au plus tous les 3 ans sur une même parcelle. En parallèle le comportement variétal est primordial, et sans un choix variétal optimal, les pertes peuvent atteindre 1.5 à 2.5 q/ha par tranche de 10% de plantes atteintes.

 

Choisir le profil mildiou de la variété en fonction de sa parcelle

Un mot d’ordre : alterner les gènes de résistance ! Selon leur résistance génétique, les variétés permettent de contrôler tout ou partie des races de mildiou présentes sur notre territoire. Le principe d’une lutte durable contre le mildiou repose sur une utilisation raisonnée de ces résistances, pour maintenir leur efficacité dans le temps et limiter le risque d’apparition de nouvelles races. L'utilisation systématique et exclusive de variétés résistantes à toutes les races serait le meilleur moyen de créer de nouvelles races virulentes, contre lesquelles les sélectionneurs ne pourraient plus rien faire !

En 2019, la présence de mildiou est restée significative et les races 704 et 714 sont aujourd’hui largement répandues sur le territoire (voir carte). Dans la plupart des cas, ces races sont résistantes au traitement de semences à base de méfénoxam (Apron XL). Plusieurs cas d’attaque de mildiou sur des variétés RM9 dans des rotations courtes ont été observés cette année. Ils suggèrent une évolution de la virulence de la race 714virulence de la race 714, ce qui milite encore plus pour un raisonnement du choix variétal !

Les départements touchés par les races 704 et 714 depuis leur apparition (situation en 2019) :

Répartition race 704 et 714 mildiou tournesol

 

En pratique

Diversifier son choix variétal en alternant les profils de résistance d’une campagne à l’autre sur les différentes parcelles de votre exploitation.

Le traitement des semences n’est pas obligatoire. Pour les semis 2020, les semences peuvent être traitées à l’Apron XL en fonction du profil de résistance des variétés. Ce traitement n’apporte toutefois pas de garantie absolue : en cas de fortes pluies, il peut être lessivé et il existe au sein de toutes les races connues sur le territoire, des populations qui y sont partiellement résistantes.

Attention : quel que soit le type de variété choisi, une attaque de mildiou ne peut être exclue, compte-tenu de l’apparition potentielle de nouvelles races.

Enfin, ne pas oublier l’efficacité remarquable des quelques mesures agronomiques très simples !

Lutte contre le mildiou du tournesol

Maladies du tournesol : adapter les dates de semis au niveau de risque

Toutes ces recommandations sont aussi de mise pour le tournesol en dérobé ou en couvert.

 

En complément : Identifier le profil de résistance des variétés

Les variétés type RM8 (résistantes aux 9 races sauf à la 334) et RM9 (résistantes aux 9 races officiellement reconnues) permettent de gérer les races de mildiou présentes en France, dont la race 714. De nombreuses races existent en Europe, il faut être vigilant que la dénomination RM8/RM9 concerne bien les races reconnues officiellement en France (100, 304, 307, 314, 334, 703, 704, 710, 714.).

Où trouver l’information sur la résistance des variétés ?

Le profil de résistance des variétés inscrites au catalogue français face aux 9 races officiellement reconnues est disponible sur le site du GEVES et repris sur la fiche de description des variétés sur MyVar.
Attention, les profils de résistance de toutes les variétés inscrites en France ne sont pas toujours complets, leur détermination se faisant à la demande des semenciers : l'institut invite donc éventuellement les distributeurs et les agriculteurs à compléter ces informations auprès de leurs fournisseurs de semences.

 

 

Verticillium : une lutte essentiellement variétale

verticilium sur tournesol

Il n’existe à ce jour aucun produit fongicide pour lutter contre le verticillium, qui peut provoquer des pertes de rendement de 20 à 50% selon la gravité des attaques. De même, les effets des pratiques culturales (date de semis, fertilisation, …) sont peu connus. Quant à l’allongement de la rotation, il ne permet de réduire le risque qu’appliqué préventivement ; la durée de survie des microsclérotes (forme de conservation du champignon dans le sol) étant de 14 ans, une fois la maladie installée dans une parcelle, c’est trop tard !

La tolérance variétale reste donc le principal moyen de lutte contre cette maladie.

 

En pratique

Dans les zones de production touchées par la maladie (voir carte), opter pour des variétés très peu sensibles, voire peu sensibles, dans toutes les parcelles où la maladie s’est exprimée, même longtemps avant.

répartition régionale risque verticillium 2019

Dans les zones de production où la maladie n’a pas été détectée, choisir des variétés sans craindre leur comportement face au verticillium. Mais le risque zéro n’existant pas, ne pas hésiter à régulièrement observer les parcelles.

 

Phomopsis : optimiser l’usage d’un fongicide en fonction de la génétique

tige de tournesol touchée par phomopsis

Tige touchée par phomopsis

Le phomopsis, présent sur l’ensemble du territoire, peut engendrer des pertes importantes selon la précocité de l’attaque : 1 à 3 q/ha et 1 point d'huile pour 10 % de plantes avec tache encerclante sur tige.

 

 

En pratique

Quelle que soit votre région, éviter les variétés sensibles, elles font prendre trop de risques et peuvent être à l’origine de nouveaux foyers de contamination pour les secteurs alentours.

Les variétés résistantes peuvent être cultivées dans toutes les régions, sans traitement fongicide. Quant aux variétés peu sensibles et très peu sensibles, elles sont également utilisables dans toutes les régions, et pourront nécessiter un traitement fongicide en végétation, selon le risque régional de l’année et la situation de votre parcelle (sol profond, disponibilité en azote, densité…).

Phomopsis sur tournesol : ne traiter que si nécessaire

 

Sclérotinia capitule : combiner génétique et pratiques agronomiques

sclérotinia sur capitule

Le sclérotinia peut attaquer de nombreuses cultures et même s’il peut toucher toutes les zones de production du tournesol, il reste plus préjudiciable dans les zones humides en fin de cycle.

Ce champignon est à l’origine de symptômes sur tous les organes de la plante : collet, bouton, feuille/tige et capitule. Le choix variétal et des mesures agronomiques adaptées à chaque type d’attaque sont les deux moyens à associer pour mieux lutter contre cette maladie.

En pratique

Le tournesol ne dispose que de tolérances face à cette maladie et chaque organe a son propre niveau de résistance : ainsi, une même variété peut être sensible aux attaques au collet et peu sensible aux attaques sur capitule. Les attaques sur capitule sont souvent les plus dommageables et les pertes de rendement peuvent atteindre 50 %. De ce fait, Terres Inovia évalue les variétés vis-à-vis du sclerotinia capitule, ce qui donne lieu à une classification.

 

Pour aller plus loin


Quel est le contexte sanitaire de mon secteur ?

Terres Inovia vous accompagne dans le choix de vos variétés sur myVar.fr

 

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Myvar : l’outil incontournable pour réaliser son choix variétal

 

Myvar

Tout ce dont vous avez besoin pour choisir vos variétés d'oléagineux, protéagineux. Consultez les caractéristiques des variétés, choisissez vos variétés selon vos critères ou bien laissez vous guider par nos experts.

Aller sur myvar.fr

 

Consultez

Vous souhaitez vous renseigner sur une variété en particulier et connaitre toutes ses particularités ? 

Il vous suffit de  vous rendre sur l’onglet « consulter ». Renseignez votre culture ainsi que la variété désirée.

Vous pourrez ainsi visualiser les différentes caractéristiques comme la précocité, les résistances aux maladies et ravageurs  ou encore le rendement de celle-ci.

Vous pourrez ainsi conforter votre choix variétal pour vos prochains semis.

 

Choisissez

Vous souhaitez choisir une variété pour la prochaine campagne ?

Obtenez la liste des variétés évaluées par Terres Inovia en sélectionnant la culture qui vous intéresse ainsi que votre département dans l’onglet « choisir ».

Vous pourrez ensuite sélectionner certains critères pour filtrer les variétés par rapport à votre contexte parcellaire.

 

Outil d'aide au choix variétal

Selon votre contexte pédoclimatique, le rendement d'une variété variera plus ou moins fortement.

Par conséquent, la prise en compte des caractéristiques agronomiques d'une variété est à prendre en compte au même titre que le rendement.

Grâce à notre outil trouvez les variétés les mieux adaptées à votre situation !

*cet outil n'est disponible pour le moment que pour la culture du tournesol oléique et linoléique

 

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Tout au long de votre parcours, cliquez sur "comparer" pour ajouter des variétés au comparateur.

Accédez ensuite à la liste que vous avez créée pour visualiser plus facilement les différences entre chacune d'entre elles.

Actualités

Retrouvez les derniers résultats d'essais, variétés inscrites, activités, mais aussi la liste des variétés recommandées par espèce.

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Gestion en cours de campagne de noctuelles défoliatrices et vanesses

Les chenilles de noctuelles défoliatrices peuvent occasionner une dégradation poussée du feuillage. Leur nuisibilité est généralement faible sur tournesol, sauf ponctuellement en cas de pullulation.

noctuelle defoliatrice tournesol

Chenille de noctuelle de la tomate                      Chenille de vanesse

 

Biologie

Description

  Adulte Larve (chenille)
Noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) Papillon nocturne

3 à 3.5 cm de long en fin de développement

corps jaunâtre ou verdâtre, ligne blanche tout le long du flanc soulignée en dessous par une zone plus foncée

tête jaune-brunâtre

3 paires de pattes thoraciques et 10 fausses pattes abdominales

Vanesse du chardon
(Vanessa cardui)
envergure de 40 à 70 mm

ailes fauve orangé ponctuées de taches noires et blanches
longues épines beiges à extrémité noire

corps gris clair avec bandes noires dorsales et bande jaune ininterrompue sur les flancs

 

Cycle de vie

Les noctuelles et les vanesses pondent sur les feuilles. Les chenilles qui éclosent s’en nourrissent. Après plusieurs jours, les chenilles de noctuelles tombent au sol pour se nymphoser tandis que celles de vanesse restent sur les feuilles. Plusieurs générations se succèdent au cours de l’année.

Dégâts

Les adultes sont inoffensifs contrairement aux chenilles qui dévorent les limbes des feuilles les plus jeunes. Nervures, tiges, et apex sont attaqués exceptionnellement et en dernier.

Nuisibilité
La nuisibilité est généralement faible, sauf ponctuellement en cas de pullulation. 
 

 

Des solutions à base de bactéries ou virus contre Helicoverpa armigera

  • Les solutions à base de bactéries Bacillus thuringiensis (usage traitements généraux ou usage tournesol et traitement des parties aériennes de chenilles phytophages), utilisables en agriculture biologique, sont efficaces sur les jeunes chenilles d’ Helicoverpa armigera (stades larvaires 1 et 2) comme :
    • Dipel DF, Costar WG 1,0 kg/ha - 30 €/ha (Bacillus thuringiensis var. kurstaki) ;
    • XenTari 1,0 kg/ha - 33 €/ha (Bacillus thuringiensis var. aizawai).
  • Helicovex : cet insecticide à base de virus (baculovirus) est spécifique d’Helicoverpa armigera. Utilisable en agriculture biologique, il doit être positionné sur les œufs et jeunes larves (stade larvaire 1). Il s’utilise à 0,2 l/ha - 55 €/ha (usage tournesol traitement des parties aériennes chenilles phytophages).

 

Et contre les vanesses ?

Les solutions à base de Bacillus thuringiensis auront également une efficacité sur vanesses. Helicovex par contre à base de virus ne sera pas efficace.

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Pucerons : Gestion en cours de campagne

Une intervention contre les pucerons du tournesol est rare : les auxiliaires arrivent souvent à réguler les populations.

 

Pucerons verts sur tournesol
faible crispation pucerons verts tournesol
forte crispation pucerons verts tournesol

1. Colonie de pucerons - 2. Faible crispation - 3. Forte crispation

 

Biologie

Description

Les cultures de tournesol peuvent être colonisées principalement par deux espèces de pucerons : le puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi KALTENBACH) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae).

  Ailés Aptères
Puceron vert du prunier 1,1 à 2,2mm
Vert jaunâtre
Antennes courtes
Cornicules courtes
1.4 à 2mm
Vert pale
Tarses noires
Cornicules courts
Puceron noir de la fève Couleur sombre
Taille des antennes égale aux deux-tiers du corps
Cornicules courtes et noires
2mm
Trapu, noir mat à verdâtre

 

Cycle de développement

Le puceron vert du prunier évolue, pendant la saison froide, sur des hôtes primaires appartenant au genre Prunus (prunier, pêcher, abricotier) tandis que le puceron noir de la fève est principalement présent sur le fusain d’Europe. Ces pucerons passent principalement l’hiver sur ces plantes sous forme d’œufs.
Au printemps, ils se déplacent sur des hôtes secondaires appartenant aux astéracées (tournesol et autres plantes à fleurs) pour le puceron vert du prunier et différentes plantes hôtes dont le tournesol pour le puceron noir de la fève. 
Des pucerons ailés se portent sur les jeunes tournesol, plus ou moins précocement selon les années, entre mi-avril et mi-juin. Les premiers vols peuvent intervenir peu après la levée et se répéter par la suite en fonction des productions d'ailés sur les autres plantes-hôtes dans la région.
Les ailés donnent naissance à des aptères (pucerons sans ailes) qui forment des colonies. 
Les colonies de pucerons verts se repositionnent constamment vers le sommet de la plante en suivant sa croissance. Les infestations périclitent lorsque la plante atteint le stade bouton floral et devient un hôte peu favorable. L'évolution des populations s'oriente alors vers des productions d'individus ailés destinés à essaimer vers d'autres plantes-hôtes secondaires.
Le puceron noir de la fève est surtout abondant en fin de stade végétatif jusqu’à la formation du capitule. 

Dégâts

Puceron vert : La salive injectée lors de la prise alimentaire engendre une crispation du feuillage, qui peut se transformer ensuite en déformation (cloques). L'intensité des symptômes peut évoluer très vite, en cas de multiplication rapide des insectes.
Puceron noir : pas de crispation du feuillage.

Nuisibilité

Puceron vert du prunier : la nuisibilité est souvent modérée. Si les dégâts apparents du petit puceron vert du prunier peuvent être spectaculaires, la nuisibilité des attaques reste mesurée et d’autant plus faible que leur évolution est tardive. 
Ainsi, une crispation mesurée du feuillage, peu intense et réversible, ne porte pas à conséquence. Par contre, une déformation des feuilles, intense et difficilement réversible, peut handicaper sérieusement le fonctionnement de la plante, voire le bloquer, et rendre la culture plus vulnérable à d’autres attaques de bio-aggresseurs. Les crispations sont notamment favorables au maintien de l'humidité du feuillage et peuvent créer des sites favorables à la germination des spores de sclérotinia et aux attaques sur boutons, feuilles et tiges.

 

Gestion

Règles de décision

Observations : Surveiller la présence de pucerons et surtout de crispations sur le feuillage. Consulter le BSV pour suivre l’évolution du risque. 

Stade de sensibilité : de la levée à la formation du bouton floral.

Seuil indicatif de risque : 10 % de plantes crispées. 

 

Avant d’intervenir avec un insecticide, il est important de vérifier la présence d’auxiliaires. En limitant les traitements notamment les plus tardifs (au moment de la croissance forte des populations d’auxiliaires), on peut profiter au mieux de leur action régulatrice.

Régulation naturelle : attention à la présence d’auxiliaires ! 
Les coccinelles (adultes et larves) et les syrphes (larves) ont une efficacité potentielle importante pour réduire les populations de pucerons. Leur activité est souvent importante en mai et juin, ce qui correspond à la phase végétative du tournesol, période de colonisation et de développement des populations de pucerons. De nombreux autres prédateurs (chrysopes, hémérobes, punaises anthocorides et mirides, araignées, …) participent également à la régulation des populations de pucerons du tournesol. Les pucerons font aussi l'objet d'attaques par des insectes parasitoïdes, essentiellement des hyménoptères, souvent peu nombreux. Les pucerons momifiés sont visibles en fin d'attaque, à la formation de capitules.
Le décalage entre une population de phytophages et des auxiliaires est normal, les auxiliaires venant s'installer sur les populations de pucerons en développement.

En savoir plus sur les auxiliaires : Projet AuxiMore/ARENA

Documents à télécharger

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Noctuelles terricoles sur tournesol : observer le pied des plantes

Surveiller les chenilles de noctuelles terricoles (ou vers gris) dès la levée de la culture. Les larves de noctuelles sont actives la nuit et enfouies au pied des plantes le jour. S'assurer aussi de leur présence en grattant le sol !

noctuelle terricole sur tournesol

Larve de noctuelle terricole

 

Biologie

Description  

Deux espèces de noctuelles peuvent s’attaquer au tournesol : la noctuelle des moissons (Agrotis segetum) et la noctuelle ipsilon (Agrotis ipsilon).
Ces insectes sont de papillons nocturnes de couleur gris/brun/blanc. Les chenilles peuvent mesurer jusqu’à 45 mm à la fin de développement et sont de teinte plutôt grise. 

 

Cycle de vie

  • La noctuelle ipsilon est une espèce migratrice dont les adultes hivernent au sud du 40ème parallèle puis remontent au nord de mars à mai. Chaque femelle peut pondre 1 500 œufs sur le sol. Le développement larvaire dure 45 à 60 jours. 2 ou 3 générations se succèdent.
     
  • La noctuelle des moissons est une espèce sédentaire dont les chenilles hivernent dans le sol ou sur des débris végétaux. Le développement reprend en mars-avril, avec une 1ère génération de larves en juin et juillet, puis une 2ème génération en fin d’été et à l’automne.

 

Dégâts

Les dégâts sont engendrés par les chenilles qui se développent dans les premiers centimètres du sol. Elles rongent le collet des jeunes plantules, notamment de tournesol, engendrant des pertes à la levée. 

 

Nuisibilité

Les attaques graves sont peu fréquentes.

 

Gestion

Observer les dégâts dès la levée du tournesol. Les dégâts de noctuelles peuvent être confondus avec des attaques de limaces ou de lapins. Vérifier la présence de chenilles en grattant sur les premiers centimètres du sol. 

En cas d’attaque, intervenir rapidement avec une pulvérisation à base de cyperméthrine (uniquement Sherpa 100EW, Aphicar 100EW, Cyperfor 100EW, Scipio 100EW). Le volume de la bouillie est d’au moins 500 l/ha.

Traiter le soir car l’activité des larves est plutôt nocturne.

L’application au semis de microgranulés avec un diffuseur (Belem 0.8 MG/Daxol, à base de cyperméthrine) pour lutter contre les taupins apporte également une efficacité contre les attaques précoces de noctuelles terricoles.

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Limaces : estimation du risque

 

Pour évaluer le risque sur la parcelle, vérifier la présence des limaces le plus tôt possible et régulièrement jusqu’au semis, en particulier en période humide ou de pluie.

 

Couleur grise beige                        Couleur noire

Taille de 4 à 5cm                                     Taille de 2,5 à 4cm

 

Les limaces font preuve d'activité essentiellement nocturne. Pour identifier leur présence, plusieurs possibilités :

  • Par observation directe des limaces actives sur le sol humide en surface, avant qu’il ne fasse trop jour.
  • Par piégeage : disposer un abri sur la surface du sol (carton plastifié, tuile, soucoupe plastique, planche, etc.) ou, mieux, un véritable piège à limaces développé par l’INRAE et disponible auprès des sociétés phytosanitaires.

 

Protocole recommandé

  • Utiliser de préférence de vrais pièges limaces
  • si possible positionner 4 pièges (pour couvrir une surface d’1 mètre carré) à au moins 10 mètres les uns des autres et à au moins 10 m de la bordure.
  • avant la pose des pièges, les humidifier à saturation par un trempage préalable ;
  • ne pas arroser le sol au moment de la pose pour avoir une vision du risque tel qu'il est au moment de la pose du piège ;
  • poser les pièges la veille du relevé, de préférence en soirée pour éviter le dessèchement qui se produit dans la journée, face aluminium visible au-dessus du piège ;
  • ne pas déposer d’appâts ;
  • relever les pièges le lendemain matin avant la chaleur.
  • déplacer les pièges de quelques mètres et les réhumidifier avant chaque nouvelle estimation.
  • compter le nombre de limaces présentes. Il existe 2 espèces majoritaires nuisibles, la limace grise ou loche et la limace noire

 

 

 

Il est important de mesurer le risque limaces pour mettre en place des actions de prévention puis gérer les populations en cours de campagne.

 

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Limaces : gestion des populations en cours de campagne

 

Pour rappel, les premiers leviers à mobiliser avant même le semis sont des leviers agronomiques.

 

Dégâts sur tournesol

Fréquence : forte en conditions humides. La présence de limaces est très dépendante des conditions climatiques.

Nuisibilité : moyenne à forte
Les limaces peuvent sectionner les jeunes tiges, entrainant le flétrissement et la mort des plantules ou consommer les cotylédons ou les jeunes feuilles. Les prélèvements foliaires sont nuisibles jusqu’au stade 3-4 feuilles.

Les premiers dégâts sont les plus pénalisants, les plantes attaquées étant perdues ou définitivement handicapées et les cotylédons trop largement entamés pour permettre une bonne croissance. Inversement, les plantes développées deviennent rapidement de moins en moins sensibles aux prélèvements effectués par les limaces.

Surveillance et action en cours de campagne

Être particulièrement vigilant sur les parcelles à risque. Si les conditions climatiques sont favorables au maintien de la fraîcheur en surface et si vous observez des limaces, réaliser un épandage d’anti-limaces en plein sur le sol, au moment du semis. Le traitement préventif, qui vise la préservation de la levée, est actuellement la seule manière de protéger efficacement des attaques de limaces les cultures de colza.

En cas de sol sec ou de levée réalisée, poursuivre la surveillance jusqu’au stade 3-4 feuilles. Si les précipitations interviennent et déclenchent l’activité des limaces en surface, appliquer rapidement un anti-limaces pour éviter à la culture de prendre trop de retard.

La reprise d’activité des limaces peut être échelonnée en cas de réhumidification progressive du sol. Il ne faut pas attendre d’un traitement molluscicide une efficacité totale.

Le piégeage, une bonne méthode d'identification

Disposer un abri sur la surface du sol (carton plastifié, tuile, soucoupe plastique, planche, etc.) ou, mieux, un véritable piège à limaces développé par l’INRAE et disponible auprès des sociétés phytosanitaires.

Protocole recommandé

  • Utiliser de préférence de vrais pièges limaces
  • Si possible positionner 4 pièges (pour couvrir une surface d’1 mètre carré) à au moins 10 mètres les uns des autres et à au moins 10 m de la bordure.
  • Avant la pose des pièges, les humidifier à saturation par un trempage préalable ;
  • Ne pas arroser le sol au moment de la pose pour avoir une vision du risque tel qu'il est au moment de la pose du piège ;
  • Poser les pièges la veille du relevé, de préférence en soirée pour éviter le dessèchement qui se produit dans la journée, face aluminium visible au-dessus du piège ;
  • Ne pas déposer d’appâts ;
  • Relever les pièges le lendemain matin avant la chaleur.
  • Déplacer les pièges de quelques mètres et les réhumidifier avant chaque nouvelle estimation.
  • Compter le nombre de limaces présentes. Il existe 2 espèces majoritaires nuisibles, la limace grise ou loche et la limace noire

Préserver la faune auxiliaire

Les Coléoptères prédateurs, certains Carabidés et Staphylinidés par exemple, jouent un rôle dans la régulation des populations de limaces. L’activité des adultes et des larves de Carabidés s’exerce préférentiellement au niveau du sol, aux dépens des oeufs et des jeunes limaces. Les cycles biologiques des Staphylinidés restent souvent mal connus et très variables selon les espèces. Ces auxiliaires sont à protéger.

En savoir plus sur les auxiliaires : projet AuxiMore/ARENA.

Les produits utilisables pour lutter contre les limaces (télécharger le fichier en fin d'article).

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