Le tournesol : une culture qui s’intègre à toutes les exploitations agricoles

Pourquoi insérer un tournesol dans les systèmes de culture d'une exploitation ?

Parce que c’est une culture simple qui bénéfice du progrès génétique. Le progrès génétique du tournesol a été réel au cours des trente dernières années. Tant au niveau du rendement, de la teneur en huile que du comportement aux maladies et parasite (Orobanche cumana).

Depuis 2006 au travers de l’exemple du sud de la France (1er bassin de production national), alors que les rendements au champ sont stables en tendance, ceux des essais variétaux de Terres Inovia ont progressé en tendance de + 0,1 q/ha/an. La teneur en huile a augmenté en tendance de près de + 0.2 point/an tant dans les parcelles agricoles que dans les essais.

rendement tournesol

Un des gros atouts du tournesol est la simplicité de son itinéraire cultural. Cependant, pour valoriser au mieux le potentiel des nouvelles variétés, il est essentiel de soigner l’ensemble de la conduite notamment l’implantation, le choix variétal, la fertilisation et le désherbage. C’est un levier de progrès majeur pour cette espèce trop souvent considérée comme secondaire.

De même, visiter les parcelles au cours de l’été est un moyen de diagnostiquer l’état sanitaire des tournesols et ainsi mettre en place les leviers de lutte adéquats, immédiatement (arrachage des tournesols sauvages…), à la récolte (récolter en dernier les parcelles avec de l’orobanche…) ou au retour du tournesol (choix variétal, VTH si flore difficile…).

 

Parce que c’est une culture qui permet de répartir la charge en travail sur l’exploitation

Le calendrier de travail du tournesol est complémentaire de celui des cultures d’hiver, ce qui facilite l’organisation au sein de l’exploitation et la répartition de la charge de travail au cours de l’année.

Par ailleurs, le temps de travail est concentré sur quelques périodes, avec un nombre de passages limité. Au total, une culture de tournesol ne nécessite que 7 à 8 passages de la préparation du sol à la récolte.

Les charges de mécanisation spécifiques à cette culture sont également limitées à l’adaptation de la coupe sur la moissonneuse-batteuse (aménagement de plateaux ou cueilleur spécifique tournesol). Pour le semis, l’utilisation d’un semoir monograine reste conseillée (qualité de semis et de levée ; maîtrise de la densité ; régularité de peuplement).

 

Parce que c’est une bonne tête de rotation et un bon précédent au blé

Le tournesol profite d’un cycle de culture court, il occupe donc peu de temps le sol et son interculture longue offre ainsi la possibilité de fragmenter le sol dans de bonnes conditions. Il permet également de contribuer à gérer les limaces avant semis par le déchaumage. Il offre la possibilité d’insérer des couverts végétaux dans l’interculture avant le tournesol, sous certaines conditions.

Lorsque son enracinement est correct, le système racinaire en pivot du tournesol concours à la bonne structure du sol.

Parmi les cultures de printemps et d’été, le tournesol a l'avantage de libérer tôt le sol en laissant des quantités limitées de résidus (cannes). Avec des sols le plus souvent secs lors de sa récolte, le risque de tassement est fortement réduit. Ces atouts offrent des conditions optimales d’implantation aux céréales d’hiver en non labour superficiel (< 15 cm), en semis direct ou à un couvert végétal dans l’attente d’un semis de fin d’hiver ou de printemps.

Il permet la lutte contre certaines graminées (ray-grass, vulpin notamment) dans la rotation et assure une rupture du cycle des maladies des céréales (fusariose, piétin, etc.). Il contribue ainsi à l’équilibre des rotations.

L’effet bénéfique d’un précédent tournesol se traduit par une hausse moyenne de rendement de 15 % du blé qui suit, par rapport à un blé de blé.

En double culture dans le sud de la France, il peut être cultivé en irrigué après une orge précoce par exemple.

 

Parce que c’est une culture adaptée à des systèmes de productions variés

Une culture qui valorise tous les types de sol, en sec et en irrigué

levée tournesol

Le tournesol valorise des milieux variés allant des sols superficiels à profonds. En sol superficiel, il fait partie des cultures de printemps et d’été les plus robustes, même conduit en sec. Pour les irrigants, cette culture est une opportunité car elle valorise très bien de faibles quantités d’eau, en échappant souvent aux restrictions puisque les besoins en eau sont précoces dans le cycle.

 

Une offre variétale pour s’adapter à chaque contexte de production

En fonction des enjeux principaux de la parcelle (gestion des flores difficiles, mildiou, vertillium, phomopsis, Orobanche cumana, sclérotinia du capitule), il existe une offre variétale en tournesol qui répond aux enjeux priorisés de la parcelle. La recherche variétale dynamique, qui permet cette offre variée, est un réel atout pour cette espèce.

Le soin apporté à la conduite culturale est un élément clé pour que le potentiel génétique s’exprime au mieux.

 

Une culture adaptée au désherbage mécanique et à l’agriculture biologique

herse étrille tournesol

Passage de herse étrille

Le tournesol convient parfaitement au mode de production biologique car il demande peu d’intrants, ne pose pas de problèmes techniques majeurs et est particulièrement adapté au désherbage mécanique. Les coûts de production relativement modérés en bio, la rémunération de la récolte et la faible variation des rendements d’une année à l’autre font du tournesol une culture de vente appréciée par de nombreux agriculteurs convertis ou en cours de conversion.

 

Une culture adaptable à l’agriculture de conservation

Le tournesol reste peu adapté au semis direct. Cependant réussir l’implantation en travail du sol simplifié est possible avec le strip till. La technique consiste à travailler le sol uniquement sur la future ligne de semis, ce qui permet au pivot de se développer correctement sans toucher l’inter-rang. Le bon usage de ce matériel demande des réglages précis.

Il est par ailleurs tout à fait possible d’implanter une céréale en semis direct après tournesol car cette culture laisse un sol bien structuré et peu de résidus gênants.

Enfin, l’interculture longue laissée par le tournesol permet d’intégrer des couverts dans la rotation.

 

Une culture pour diversifier les assolements

Dans des rotations à dominante de cultures d’hiver, insérer un tournesol, culture d’été, est un levier pour améliorer la maîtrise du désherbage, grâce à l’effet de rupture produit. Cette insertion permet en particulier d’améliorer la gestion des flores à dominante hivernale (dont vulpin, ray-grass, matricaires et géraniums) tout en maîtrisant les coûts herbicides.

Dans les bassins où le tournesol est peu présent, cette espèce peut s’avérer être une culture de diversification particulièrement compétitive, qui permet d’allonger les rotations, tout en apportant une rentabilité aux exploitations.

 

Dans les bassins « historiques », une culture à insérer parfois dans des rotations plus longues

Le tournesol garde toute sa compétitivité technico-économique dans les bassins de production qualifiés d’« historiques ». Cependant, afin de préserver son potentiel de rendement, il est préférable que le tournesol revienne dans les rotations avec un délai de retour ≥ trois ans. La gestion des maladies, mildiou en particulier, sera notamment facilitée.

 

Une culture qui contribue à la diversité des paysages

champ de tournesol

Même si ce critère n’est pas fondamental pour les producteurs, l’image très positive du tournesol auprès du grand public, la beauté des parcelles lors de la floraison et sa contribution à la production de miel participent à valoriser les paysages et le métier d’agriculteur auprès d’un large public. C’est un atout non négligeable de nos jours.

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Les atouts du pois

Le pois s’intègre aisément dans les rotations céréalières

  • Il est le plus souvent cultivé avant un blé, mais il peut être aussi associé au semis à d’autres cultures sur la même parcelle (pois d’hiver et blé, ou pois et triticale)
  • Il facilite l’implantation sans labour de la culture suivante car il laisse un sol bien structuré, du fait des pailles peu abondantes, d’une récolte précoce (pendant l’été), d’un système pivotant et d’une activation de la vie biologique des sols.
  • Le pois d’hiver peut faciliter le calendrier de travail car les périodes de son semis et de sa récolte sont décalées par rapport par rapport au blé, au colza et aux principales cultures de printemps ou d’été.

Gousse de pois

Gousses de pois

Il apporte des bénéfices au système de culture

  • Le pois est l’un des meilleurs précédents du blé et du colza. Un blé tendre après un pois produit 6 à 12 q/ha de plus qu’un blé de céréale (7,4q/ha en moyenne). Un colza après pois produit entre 0,5 et 3 q/ha de plus qu’un colza après paille (données d’essais sur 3 campagnes).
  • En faisant évoluer la composition des rotations à forte proportion de céréales ou de celles de type colza-blé-orge, le pois favorise la régulation des maladies des cultures dominantes (coupure des cycles des bio-agresseurs).
  • Le pois aide au contrôle des adventices à l’échelle de la rotation cultureale, car il permet notamment de diversifier les substances actives utilisées et les dates de semis des cultures.
  • Les légumineuses comme le pois sont capables de prélever l’azote de l’air grâce aux bactéries symbiotiques des nodosités de leurs racines. Elles ne demandent donc pas d’apport d’engrais azote. Les doses optimales d’azote sont, en outre, à réduire sur les cultures suivantes, soit de -20 à -60 kg/ha d'azote, selon les situations, sur les céréales à pailles ou le colza, pour un rendement similaire ou amélioré par rapport à un précédent de non-légumineuse.

Son intérêt économique se révèle à l’échelle de la rotation

L’intérêt économique du pois se perçoit à l’échelle de la rotation en intégrant les effets de précédent : une économie d’apport d’azote sur la culture suivante, un gain de rendement du blé suivant par rapport à un blé de paille, une possible réduction des phytosanitaires, et, à terme, une meilleure robustesse et productivité des cultures (efficience azotée voire activité biologique des sols). En tant que protéagineux, il bénéficie d’une aide couplée.

Exemples de marges indicatives comparées à l’échelle de la rotation

  Marge brute indicative* (€/ha/an)
Potentiel de sol élevé Rotation de référence 3 ans Colza Blé tendre Blé tendre / Sur la rotation
842 973 742   819
Rotation avec pois d'hiver 4 ans Colza Blé tendre Pois d'hiver Blé tendre Sur la rotation
Avec prix de vente du pois = 195 €/t 842 873 627 930 818
Avec prix de vente du pois = 222 €/t** 842 873 748 930 848
Potentiel de sol limité Rotation de référence 3 ans Colza Blé tendre Blé tendre / Sur la rotation
531 617 486   545
Rotation avec pois d'hiver 4 ans Colza Blé tendre Pois d'hiver Blé tendre Sur la rotation
Avec prix de vente du pois = 195 €/t 531 617 515 674 584
Avec prix de vente du pois = 222 €/t** 531 617 615 674 609

* marge brute = produit brut - charges opérationnelles (+ aide découplée pour le pois à 100 €/ha)

** prix moyen de vente du pois dans l'observatoire des résultats économiques à la production 2006-2016 ; départements n° 10, 14, 27, 76 et 89

Sources : projection de marges 2019 du CER Nord Est Ile de France ; observatoires et expertises de Terres Inovia

Hypothèse concernant le blé de pois Vs blé de blé : + 7,4 q/ha à 160 €/t ; - 40 kg Nmin/ha à 1 €/unité ; - 30 €/ha de désherbage

Des débouchés en alimentation animale et humaine

Le débouché principal du pois protéagineux cultivé en France est l’alimentation animale (environ 50 % au cours des dernières campagnes). Les débouchés en alimentation humaine et comme ingrédient sont en pleine croissance depuis quinze ans : le pois jaune est utilisé par l’industrie française des ingrédients agroalimentaires et non alimentaires, ou exporté vers l’Inde pour l’alimentation humaine ; le pois vert est destiné à la casserie ; le pois marbré à l’oisellerie. Ces débouchés sont mieux valorisés en termes de prix de vente que le débouché alimentation animale. Quant aux pailles de pois, elles sont reconnues pour leur valeur fourragère ou utilisées pour la litière (bovins allaitants, animaux à croissance lente).

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Le soja dans la rotation culturale

Le choix des successions culturales et de la fréquence de retour des cultures dans la rotation détermine les risques liés aux mauvaises herbes, aux ravageurs et aux maladies.

D’une façon générale, le soja s’intègre facilement dans les rotations, plus ou moins longues (1 an sur 3 à 1 an sur 6) avec des céréales (blé, orge, maïs, riz), d’autres cultures type légumineuses (pois, lentilles, féverole, luzerne, …) et du tournesol.

parcelle de soja

  • Alterner cultures d’hiver et de printemps et ne pas cultiver plus de deux années consécutives des cultures de printemps (maïs, soja, …) sur la même parcelle.
  • Cultiver le soja au maximum deux années de suite sur la même parcelle afin de limiter les risques sanitaires (sclérotinia, maladies de fin de cycle) et la sélection d'adventices particulières.
  • Rester vigilant sur le contrôle des repousses en cas d'un soja après un tournesol. Dans les parcelles de soja conventionnel, l'utilisation de Pulsar 40 pour contrôler les repousses de tournesol pourra s'envisager si les variétés de tournesol Clearfield ou ExpressSun ne figurent pas dans l'historique des précédents culturaux. En effet, pour assurer la durabilité de ces solutions il faut limiter les applications répétées de produits de cette famille dans la rotation. Les graines de tournesol sont à éviter dans les lots récoltés pour pouvoir accéder aux marchés des soyfoods.

Exemple de rotations pratiquées en agriculture bio

exemple de rotation avec du soja pratiquées en agriculture bio

Sources : Terres Inovia, Projet CASDAR Rot'AB

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Les atouts de la lentille

 

La lentille est une légumineuse qui s’intègre facilement dans les rotations céréalières. Culture de printemps à cycle court (150 jours), elle permet de diversifier les rotations et de rompre le cycle des bio agresseurs des autres cultures, qu’il s’agisse d’adventices difficiles à maitriser, de ravageurs ou de maladies des céréales, garantissant un système plus sain et un moindre apport de fongicides et d’herbicides sur le suivant.

atouts lentille

La rentabilité d’une culture de lentille doit ainsi se calculer à l’échelle de la rotation, et non uniquement annuellement.

Peu exigeante, la lentille est une culture valorisant bien les terres moyennes à superficielles. A l’inverse les sols profonds la rendent plus vulnérable à la verse et aux maladies. Par ailleurs, sa capacité à noduler lui permet de fixer l’azote atmosphérique, la rendant autonome pour sa nutrition azotée. La lentille est également faiblement exigeante en phosphore et potasse. Cette quasi-autosuffisance permet de réduire l’impact environnemental (consommation moindre d’énergies fossiles imputables au tracteur, moins d’émission de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants). La qualité de l’eau souterraine est ainsi préservée. De plus, l’introduction d’une lentille permet une restitution d’azote à la culture suivante, jusqu’à 30 unités dans les meilleurs cas.

Attention : la lentille est une culture intéressante à condition de contractualiser sa commercialisation (prendre contact avec un organisme avant d’engager des surfaces).

Article co-rédigé avec

 

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Le lupin en agriculture biologique

Avec son port dressé et sa bonne tenue de tige, le lupin est une plante qui se prête bien à l’agriculture biologique.

fleurs de lupin

Généralités

En tant que légumineuse, il trouve facilement sa place dans les rotations, apportant de l’azote au système. Culture adaptée aux sols acides, il permet de valoriser certaines parcelles où d’autres légumineuses seront moins adaptées.

Privilégier un lupin de printemps, dont le cycle plus court permet une meilleure gestion des adventices et le rend moins sensible aux maladies.

Bien que pouvant être mené en agriculture biologique, la culture du lupin d’hiver bio reste délicate : plus sensible à l’enherbement et aux maladies, mener cette culture à terme peut s’avérer difficile.

Semé à grand écartement, le lupin se prête bien au désherbage mécanique et la conduite en association (avec une céréale) peut aussi être un autre levier pour limiter la pression des adventices. Par ailleurs, c’est une culture peu sensible aux ravageurs.

Tableau comparatif du lupin d’hiver et de printemps

Agriculture biologique Lupin d’hiver Lupin de printemps
Avantages

Légumineuses = apport d’azote au système

Désherbage mécanique bien adapté

Faible risque ravageurs

Légumineuses = apport d’azote au système

Désherbage mécanique bien adapté

Faible risque ravageurs

Lupin bleu : risque maladies faible

Inconvénients

Risque maladies fort

Risque enherbement fort

Lupin blanc : risque maladies moyen

Risque enherbement moyen

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