Pratiques culturales : féverole 2024, les évolutions récentes à la loupe
Depuis 2018, Terres Inovia recense tous les trois ans les habitudes des producteurs dans la conduite de la légumineuse. La dernière consultation met en exergue les faits marquants de la dernière campagne.
Les féveroles peuvent être conduites avec peu de charges puisque
l’itinéraire technique repose sur peu de traitements,
ce qui contribue à une meilleure rentabilité de la culture. Crédit : Terres Inovia
Terres Inovia publie les résultats de sa 3e enquête sur les pratiques culturales en féverole. Les évolutions, par rapport aux précédentes campagnes, relèvent de l’itinéraire technique et des rendements… plus élevés.
En termes de pratiques, les parcelles de féverole d’hiver semées en semis direct progressent et présentent de bons résultats. En revanche, avant implantation d’une féverole de printemps, le labour reste majoritaire en Normandie et dans le nord de la France.
Plus de renouvellement variétal en féverole de printemps
L’utilisation de semences certifiées est particulièrement faible pour la féverole d’hiver, en diminution par rapport aux deux enquêtes précédentes. Cette dernière est sans doute liée au fait qu’en féverole d’hiver, il n’existe pas de variétés à faible teneur en vicine-convicine. A défaut, des variétés de printemps de ce type sont parfois semées à l’automne.
En féverole de printemps, où ces variétés sont disponibles, elles occupent une place majoritaire et permettent un renouvellement variétal et l’achat de semences certifiées. La féverole possède un taux d’allogamie non négligeable. De ce fait, les pollinisations croisées peuvent faire évoluer les variétés, contrairement aux espèces autogames pour lesquelles les variétés restent stables dans le temps.
Les points clefs en 2024 Nombre de répondants : 361 en 2024 contre 738 en 2021 et 496 en 2018. Leur répartition est homogène à l’échelle nationale (figure 1). Surface : la SAU médiane des exploitations est de 145 ha et la moyenne de 167 ha. Ces chiffres sont comparables dans les enquêtes précédentes. Semences : l’utilisation de semences certifiées est faible et en diminution par rapport aux enquêtes précédentes. Implantation : les parcelles semées en semis direct, technique adaptée à cette culture, ont progressé pour le type hiver. Cependant, des cas de surdensité ont été recensés en féverole d’hiver. Météo : en féverole d’hiver et de printemps, le climat 2024 a été propice à l’obtention de rendements plus élevés qu’en 2018 et 2021. |
Un ITK adapté au type et à l’usage
Pour la féverole d’hiver, des semis tardifs, en décembre, peuvent atteindre un bon niveau de rendement comme en 2024, mais il reste conseillé de semer dès début novembre. Dans les parcelles en surdensités, le risque maladies augmente fortement. Le choix d’une variété résistante au froid dans les zones les plus à risque doit s’accompagner d’un semis profond (> 8 cm) pour limiter le risque de gel. Un meilleur respect des densités de semis préconisées, avec des semences certifiées, peut aider à limiter les maladies.
En féverole de printemps, il faut semer tôt (avant début mars) dans l’Est, dans des sols bien ressuyés pour éviter les fortes chaleurs et maximiser le rendement. Pour les bassins Normandie/Nord, Centre et Ouest, des semis début mars peuvent convenir.
Le type de féverole conditionne l’itinéraire technique pratiqué dans les différents bassins, en particulier pour le nombre de traitements fongicides, plus élevé en féverole d’hiver (trois passages) qu’en féverole de printemps (deux passages).
L’itinéraire technique est également lié à l’utilisation qui est faite de la féverole (figure 1). Ainsi, en féverole d’hiver, la conduite de la culture est assez extensive notamment en termes de protection fongicide, et il y a peu de semences certifiées achetées. En revanche, dans les bassins Est et Normandie/Nord, la féverole de printemps, souvent livrée à un organisme collecteur, bénéficie de pratiques culturales plus intensives, avec des semences certifiées et un renouvellement variétal plus important.
Des atouts agronomiques attestés
En 2024, les rendements observés en féverole plus élevés qu’en 2018 et 2021 pour les deux types de féverole sont encourageants. Ces deux cultures peuvent donc être conduites avec peu de charges puisque l’itinéraire technique 2024 repose sur peu de traitements herbicides et insecticides, un peu plus en fongicides, ce qui contribue à une meilleure rentabilité. La féverole est donc une culture peu exigeante en intrants, cultivée majoritairement pour son intérêt agronomique, notamment son effet précédent (rendement amélioré de la culture suivante, souvent un blé, et réduction des doses d’azote minéral). Dans un contexte de prix élevé des engrais azotés, la féverole est un atout pour introduire de l’azote dans les systèmes de culture.
Pour en savoir plus ! L’analyse complète de cette enquête est détaillée dans le numéro d’octobre 2025 de Perspectives agricoles. Retrouvez les étapes clefs de l’itinéraire technique de la féverole dans le guide de culture dédié et (re)visionnez le webinaire ci-dessous. |
Contact : Véronique Biarnès, v.biarnes@terresinovia.fr
Lire l'article dans le n° de décembre d'Arvalis & Terres Inovia infos : ici.
Consultez le dernier numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos
Le numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos daté décembre 2025 est disponible et consultable en ligne (PDF téléchargeables ci-dessous).
A découvrir dans ce numéro :
OLÉOPROTÉAGINEUX
- Plan de sortie du phosmet : leviers testés et perspectives attendues, p. 25
- Cuvette jaune : un piège à insectes éprouvé dans le colza, p. 28
- Nutrition : peser les colzas pour optimiser les apports au printemps, p. 30
- Désherbage du pois de printemps : des stratégies adaptées au type et à la flore, p. 33
- Pratiques culturales : féverole 2024, les évolutions récentes à la loupe, p. 36
Bonne lecture !
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Pea4Ever : une vision stratégique pour l'amélioration variétale du pois
Les 24 et 25 novembre se sont tenues deux journées dédiées au projet Pea4Ever, porté par le GIE PeaBoost et soutenu par Terres Inovia. Ce fut l'occasion de présenter largement l'état des recherches, les résultats et travaux en pois protéagineux.
En début de semaine, David Gouache (avec le micro sur la photo) était aux manettes de deux journées scientifiques consacrées au projet Pea4Ever, dont l'objectif est de faire regagner de la performance au pois protéagineux. L'ancien directeur adjoint de Terres Inovia et désormais directeur du GIE Peaboost, créé avec trois sélectionneurs (Florimond-Desprez, Limagrain et RAGT), s'est lancé dans l'aventure de la génétique du pois en raison d'un constat sévère : le pois protéagineux a vu ses rendements et ses surfaces diminuer drastiquement en vingt ans.
"Nous avons pu partager les résultats concrets et définir une feuille de route stratégique pour les travaux à venir, notamment sur l'amélioration du rendement, la génomique, le pre-breeding, et la résistance aux maladies et ravageurs du pois, lors de deux journées, dont une ouverte à tous, qui a accueillie plus de 70 personnes", s'enthousiasme David Gouache.
Terres Inovia investit sur l'amont et l'aval
Trois collaborateurs de l'institut ont présentés leur travaux.
1. Bastien Remurier a parlé du bilan de campagne 2025
2. Anne Moussart a fait part des travaux réalisés sur la bactériose dans le cadre de Pea4Ever (mise au point du protocole de screening et caractérisation des populations).
La bactériose due à une bactérie, Pseudomonas syringae, est une maladie fréquente sur pois depuis 2016, pour laquelle il n’existe aucune méthode de lutte. Afin de connaitre la diversité de l’agent pathogène, préalable indispensable à une meilleure gestion des risques, Terres Inovia a constitué une collection de 119 souches entre 2017 et 2025 et identifie actuellement le pathovar auquel ces souches appartiennent. Cette étude a débuté dans le cadre du projet Phenolag (projet FranceAgriMer 2022-25, cofinancé par Sofiprotéol) et se poursuit dans le cadre du projet Pea4Ever-Amorçage (projet Casdar 2025-27, cofinancé par Sofiprotéol).
3. Teko Gouyo a fait un focus sur les travaux en cours pour la compréhension des différences de qualité d’utilisation en industrie agroalimentaire entre pois d’hiver et pois de printemps (WP5 Pea4Ever : Étude variétale et de saisonnalité sur les propriétés fonctionnelles, organoleptiques et applicatives des isolats protéiques de pois).
Le WP5 de Pea4Ever vise à comparer les pois d’hiver (PH) et les pois de printemps (PP) pour la production d’ingrédients protéiques. Alors que près de 140-150 000 t de pois sont utilisées en alimentation humaine et en ingrédients en France (campagne 2024/2025), la filière repose majoritairement sur le pois de printemps. Historiquement, la faible adoption du PH s’explique par une hétérogénéité plus marquée que les pois de printemps composition (notamment le PMG et la teneur en protéine), des rendements jugés incertains et des volumes moins réguliers pour les industriels. De nombreuses unités de fabrication d’ingrédients en France ou en Europe ont historiquement calibré leurs procédés sur le pois de printemps, mieux maîtrisé et plus standardisé. Les récents progrès génétiques en PH, rendement, protéines, PMG rendent donc nécessaire une réévaluation scientifique de ces perceptions.
Le WP5 a pour objectifs (i) de quantifier les écarts réels entre PH et PP sur leur aptitude à la transformation (les rendements industriels) et la fonctionnalité des isolats ; (ii) d’identifier les facteurs biochimiques et physiques déterminants, avec le développement d’outils de phénotypage comme la calibration NIRS ; (iii) d'évaluer le potentiel des programmes de sélection pour répondre aux besoins des transformateurs. L’enjeu final est d’accroître l’usage du pois d’hiver dans les unités de fabrication d’ingrédients.
Le dispositif expérimental, prévu sur trois ans, repose sur la production annuelle de quatre variétés contrastées (2 PH, 2 PP) dans quatre bassins de culture, suivie d’analyses de caractérisation biochimiques et physiques, de la production d’isolats et d’évaluations fonctionnelles et sensorielles des isolats. Une première série d’essais réalisée en 2025 et toujours en cours a été présenté lors de ce séminaire. Les données générées dans cette étude permettront de déterminer si les différences entre PH et PP persistent, d’établir des références technologiques pour l’industrie et d’orienter la sélection variétale.
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Un dispositif soutenu par le ministère de l'Agriculture A l'occasion des Rencontres Oléopro 2025 à Paris le 26 novembre, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a confirmé dans une vidéo que les fonds publics concédés à la filière des oléoprotéagineux pour le projet Pea4Ever seront bientôt versés : "Les cinq millions d'euros identifiés sous le Casdar dans le cadre du projet Pea4Ever sont sanctuarisés, fléchés, vers la recherche variétale. Les discussions juridiques, qui ont retardé le conventionnement, touchent à leur fin, et nous pouvons désormais aboutir. La convention sera signée dans quelques jours." |
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Maitriser la culture de la cameline
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Carte d'identité : la cameline, une culture mineure avec des caractéristiques originales
Les débouchés de la cameline
La culture en France
Phases clés du cycle cultural : dérobé estivale, dérobée hivernale, culture principale, en association
La récolte de la cameline
La cameline en bio
Aspects économiques de la culture
Diagnostique
Evaluation de la journée de formation
- Préconiser les techniques culturales clés pour réussir la cameline quelque soit le type de culture
- Comprendre les enjeux de la culture de la cameline et les différents débouchés
Powerpoint
Textes règlementaires
Résultats d'essais et d'expérimentation
Visites terrain
Techniciens, conseillers agricoles, agriculteurs, agents de structures travaillant avec la cameline en vue de production de biocarburant Questions-réponses, quiz, enquête individuelle de satisfaction. Aucun 0€ TTC 1 Jour 102 Intra-entrepriseRéussir le pois et la féverole dans le Sud-Ouest
Nos autres formations
Pois et féverole : valorisez leur potentiel dans les systèmes du Sud-Ouest
Cultures à haute valeur agronomique et économique, le pois et la féverole jouent un rôle clé dans les rotations du Sud-Ouest. Adaptées aux sols variés et aux contraintes climatiques régionales, elles permettent de diversifier les assolements tout en réduisant les intrants. Pour en tirer le meilleur parti, une conduite fine est indispensable : choix de la parcelle, variétés, itinéraire technique... Cette formation vous guide pas à pas pour sécuriser et optimiser ces cultures dans votre contexte local.
Au programme :
Comprendre le fonctionnement des cultures dans le Sud-Ouest
- Physiologie du pois et de la féverole : stades clés, exigences environnementales
- Avantages agronomiques, environnementaux et économiques dans le contexte régional
Conduite culturale adaptée aux conditions locales et règles de décision associées
- Choix variétal adapté au climat du Sud-Ouest
- Implantation et densité de semis selon les types de sols régionaux
- Protection phytosanitaire : enjeux spécifiques (Aphanomyces, Sclerotinia, pucerons…)
Diagnostic et gestion des aléas
- Identification des principaux accidents de culture observés dans la région
Valorisation et débouchés
- Débouchés spécifiques régionaux (alimentation humaine, export, filières animales locales)
- Stratégies de stockage et de tri adaptées aux marchés du Sud-Ouest
Performance et durabilité
- Analyse technico-économique des itinéraires en contexte local
- Réduction des intrants, économie d'azote et bénéfices sur la culture suivante
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Identifier les facteurs clés de réussite de la culture du pois et de la féverole dans le contexte pédoclimatique du Sud-Ouest,
- Choisir et adapter les itinéraires techniques en fonction des sols, du climat et des pressions sanitaires locales,
- Diagnostiquer les principaux accidents de culture dans les conditions régionales,
- Évaluer les performances économiques et environnementales de ces cultures dans un cadre localisé.
Apports théoriques : exposés techniques et scientifiques adaptés au contexte pédoclimatique du Sud-Ouest.
Études de cas concrets : analyse de situations réelles rencontrées par les agriculteurs de la région.
Retours d'expériences terrain : partage de pratiques et de solutions éprouvées par les participants et le formateur.
Échanges interactifs : temps dédiés aux questions, discussions et partage entre professionnels.
Visite de parcelle ou diagnostic au champ (selon la saison) : application pratique des connaissances sur le terrain.
Evaluation : quiz, questions-réponses et enquête individuelle de satisfaction pour mesurer l'acquisition des compétences.
L'animation est assurée par Quentin LAMBERT, expert régional, garantissant un ancrage local et une réponse précise aux enjeux spécifiques de la zone.
Supports pédagogiques : documents techniques et synthétiques remises aux participants (fiches mémo, présentations illustrées, guides pratiques).
Illustrations visuelles : schémas, photos, et exemples concrets pour faciliter la compréhension des itinéraires techniques et des diagnostics.
Cas pratiques : analyse de situations réelles, diagnostics d'accidents de culture, et études de performances technico-économiques.
Visite de parcelle (si possible) : observation directe des cultures, des sols et des pratiques culturales en conditions réelles.
Techniciens et conseillers agricole, Agriculteurs et producteurs, Enseignants et formateurs agricoles, Responsables agronomiques et technico-commerciaux de la distribution agricole, Acteurs de la filière agroalimentaire / transformation Quiz, questions-réponses et enquête individuelle de satisfaction pour mesurer l'acquisition des compétencesPour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 480€ TTC 5 15 1 Jour Quentin LAMBERT 95 Inter-entreprise et intra-entrepriseMaîtrise agronomique de la culture du pois chiche et lentille dans le Sud-Ouest
Nos autres formations
Intégrer lentille et pois chiche dans vos rotations : un choix agronomique stratégique
Lentille et pois chiche, cultures économes et performantes, améliorent la fertilité des sols, cassent les cycles de bioagresseurs et offrent des débouchés sûrs. Adaptée au contexte pédoclimatique du Sud-Ouest, la formation propose apports théoriques et visites pour maîtriser les itinéraires techniques et intégrer durablement ces légumineuses.
Au programme :
Introduction aux légumineuses :
- Définition des légumineuses et fonctionnement,
- Rôle des légumineuses dans la fertilisation des sols et la rotation des cultures.
Conduite de la lentille dans le Sud-Ouest
- Caractéristiques agronomiques : espèce de printemps, culture économe en intrants
- Typologies (blonde, corail, verte) et opportunités de valorisation
- Adaptation de l'itinéraire technique aux contraintes régionales : types de sols, disponibilité en eau, températures
- Implantation, choix variétal, conduite culturale, fertilisation, protection
- Récolte : conditions optimales, réglages des équipements
Conduite du pois chiche dans le Sud-Ouest
- Intérêts agronomiques, environnementaux et économiques
- Itinéraire technique régionalisée : choix des dates de semis, densités, conduite en conditions sèches, récolte, stockage et contractualisation
- Gestion des bioagresseurs spécifiques à la zone
Focus sur l'agriculture biologique
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Expliquer le fonctionnement agronomique des cultures de lentille et pois chiche
- Identifier les intérêts agronomiques, économiques et environnementaux
- Choisir les espèces et variétés adaptées aux contextes pédoclimatiques du Sud Ouest
- Mettre en œuvre une conduite culturale raisonnée : implantation, fertilisation, gestion des adventices et bioagresseurs
- Diagnostiquer les principaux accidents de cultures
- Appliquer les bonnes pratiques de récolte et de post-récolte
- Intégrer les spécificités de la production en agriculture biologique dans le contexte local
Format présentiel :
-
Apports techniques en salle : exposés, études de cas, échanges interactifs
-
Mise en pratique sur le terrain : visite de parcelle, observation de cultures
Méthodes actives : Exposés illustrés, débats, questions-réponses, retours d'expériences
Évaluation : Quiz, questions-réponses, exercice d'application, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement
Supports théoriques : Exposés, présentations visuelles, supports écrits remis aux participants
Visite de parcelle : Analyse de cultures de lentille et pois chiche en conditions réelles, repérage de points techniques clés
Échanges de pratiques : Retours d'expérience terrain et discussions collectives avec le formateur
Conseillers/Techniciens des organismes de développement, des organismes économiques et de l'agrofourniture. Enseignants. Agriculteurs Quiz, questions-réponses, exercice d'application, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnementPour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 480€ TTC 5 15 1 Jour Quentin LAMBERT 94 Inter-entreprise et intra-entrepriseRéussir la culture du soja dans le Sud-Ouest
Nos autres formations
Le soja, une culture d'avenir à maîtriser !
Dans un contexte de transition agroécologique, le soja revient sur le devant de la scène grâce à ses faibles besoins en intrants et ses débouchés variés. Portée par des soutiens réglementaires et économiques (plan protéines, MAEC, SIE…), cette culture offre de réelles opportunités en conventionnel comme en agriculture biologique. Cette formation vous propose une approche technique complète et concrète pour réussir chaque étape de sa conduite, sécuriser vos rendements et valoriser pleinement votre production.
Au programme :
Fonctionnement de la plante et du couvert :
- Principaux éléments de physiologie et phénologie du soja
- Mise en évidence des leviers pour améliorer les rendements
Conduite culturale adaptée au Sud Ouest :
- L'implantation
- Gestion de l'enherbement
- Protection phytosanitaire de la culture
- Conduite hydrique
- Maitrise de la récolte
Diagnostic d'accidents majeurs :
- Reconnaissance des ravageurs du soja
- Identification des maladies racinaires et foliaires
- Accidents climatiques fréquents dans le Sud Ouest
Approche de la conduite de la culture en agriculture biologique
Le soja en dérobé : quelques indicateurs
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Comprendre le fonctionnement de la plante
- Analyser les facteurs influençant le rendement et les leviers techniques d'optimisation
- Préconiser les techniques culturales clés pour réussir la culture du soja
- Mettre en œuvre les bonnes pratiques de récolte
- Détecter et diagnostiquer les accidents culturaux majeurs (bioagresseurs, maladies, stress abiotiques)
- Adapter la conduite de la culture aux spécificités de l'agriculture biologique
Format présentiel (1 jour) :
-
Apports théoriques via exposés illustrés, études de cas concrets.
-
Échanges interactifs entre participants et formateurs pour partager expériences et questionnements.
Méthodes actives : Exposés, études de cas, débats, questions-réponses.
Évaluation : Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement.
Supports théoriques : Exposés, présentations, supports écrits remis aux participants.
Études de cas : Retours d'expérience terrain pour illustrer les bonnes pratiques et solutions.
Échanges de pratiques : Discussions et partages entre stagiaires et formateurs.
Techniciens et conseillers agricole, Agriculteurs et producteurs, Enseignants et formateurs agricoles, Responsables agronomiques et technico-commerciaux de la distribution agricole, Acteurs de la filière agroalimentaire / transformation Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement.Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 480€ TTC 5 15 1 Jour Quentin LAMBERT 93 Inter-entreprise et intra-entrepriseOsez la mise en place de couvert dans vos systèmes de culture
Le semis direct sous couvert végétal (SDCV) consiste à associer arrêt du travail du sol et mise en place d'une couverture permanente du sol. C'est aujourd'hui la forme la plus aboutie de l'agriculture de conservation.
Les avantages agronomiques de ces techniques sont majeurs, mais ne deviennent réels et durables que lorsque les agriculteurs maîtrisent le système. Fournir aux participants les clés de réussite de ce système est l'enjeu majeur de ce stage.
Partie théorique (en distanciel) :
- Typologie des couverts végétaux (annuels et permanents) : espèces, associations, intérêts agronomiques
- Utilisation et présentation de l'outil ACACIA
- Construction d'un itinéraire technique cohérent en SDCV
- Raisonnement des rotations
- Implantation, entretien et régulation des couverts
- Nutrition, gestion des adventices, ravageurs et maladies
- Associations culturales et performances agronomiques
- Analyse économique et environnementale des pratiques en SDCV
Partie terrain (en présentiel soit à Baziège (31) soit dans la Nièvre (58)) :
- Visite de parcelles en SDCV
- Profil de sol et interprétation
- Echanges de pratiques
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Expliquer le fonctionnement agronomique d'un système en semis direct sous couvert permanent
- Identifier les espèces végétales utilisables en fonction de leur objectif et du contexte pédoclimatique local
- Élaborer une stratégie de couverture permanente du sol adaptée à leur système de culture ;
- Maîtriser les facteurs clés de réussite d'une transition vers le semis direct sous couvert (rotation, fertilité, conduite des couverts, gestion des bioagresseurs, etc.)
- Évaluer les impacts économiques et environnementaux de leur conduite en SDCV
Format hybride :
- Théorie en distanciel (2 demi-journées) : Apports techniques, études de cas, quiz interactifs.
- Pratique sur le terrain (1 journée) : Analyse de parcelles, interprétation de profils de sol, échanges avec des agriculteurs praticiens.
Méthodes actives : Exposés, débats, questions-réponses, travaux pratiques.
Évaluation : Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement.
Supports théoriques : Exposés, présentations, supports écrits remisés aux participants.
Outil de pilotage : Utilisation et présentation pour le choix et la gestion des couverts végétaux.
Visites de parcelles : Observation et analyse de profils de sol en situation réelle.
Échanges de pratiques : Retours d'expérience et débats entre participants et formateurs
Agriculteurs en phase de transition ou souhaitant optimiser leurs pratiques ; Techniciens et conseillers agricoles (coopératives, chambres d'agriculture, entreprises de l'agrofourniture) ; Enseignants en lycées agricoles et formateurs en agroécologie Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement
Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 960€ TTC 5 4 Jours Michael GELOEN 90 Inter-entreprise et intra-entrepriseLégumineuses à graines : un progrès en marche pour mieux les cultiver et les utiliser
Ce mardi 4 novembre, Terres Inovia, en collaboration avec Terres Univia et avec le soutien de Plant2Pro, organise un colloque sur les légumineuses, à Paris. Agriculteurs, acteurs de la recherche et de la filière s’y presseront pour connaître les dernières avancées de la recherche, les leviers techniques à mobiliser et les formidables atouts de ces espèces dans les assolements. Le point avec Véronique Biarnès et Xavier Pinochet, experts de Terres Inovia.
500 000 ha de légumineuses à graines en France en 2025• Soja : 150 357 ha |
Gilles Robillard, introduit le sujet de la journée
Pourquoi Terres Inovia organise un colloque sur les légumineuses à graines ?
Véronique Biarnès (VB) et Xavier Pinochet (XP) : jusque-là, nous avions mis en place un colloque sur le pois et la féverole. Organisé à deux reprises, c'était un rendez-vous apprécié de la filière. Cette fois-ci, nous avons voulu élargir à toutes les espèces de légumineuses à graines et mettre l’accent sur la construction de filière. L’objectif est de montrer que les travaux pour améliorer la productivité et les débouchés sont particulièrement dynamiques. Les choses bougent : des moyens conséquents sont mis sur le terrain pour augmenter les rendements et améliorer les utilisations des produits à base de légumineuses. Les filières se structurent, mais sur un temps long.
Un investissement conséquent pour les légumineuses• Près de 100 Millions d’euros investis dont 50% d’aides publiques |
Pourquoi faut-il s’intéresser aux légumineuses ?
V.B et X.P : au-delà de leurs atouts nutritionnels et environnementaux, la demande des consommateurs est croissante, comme le montre l’Observatoire OléoProtéines réalisé par Terres Univia, qui décrypte chaque année les produits à base de protéines végétales pour l’alimentation humaine.
Des produits appréciés par les consommateursLe top 3 des ventes en commerce de détail des légumineuses à graines (en valeur) :
Source : Observatoire OléoProtéines 2024, ventes en valeur dans le commerce de détail |
Quels leviers permettraient aujourd’hui de développer davantage l’utilisation des légumineuses ?
V.B et X.P : une meilleure connaissance de la composition des graines permet d’identifier les plus adaptées selon différents usages. Par exemple, pour la féverole, les travaux sur le décorticage permettent d’éliminer en partie les bruches, de donner une valeur ajoutée aux graines et d’ouvrir de nouveaux débouchés en alimentation humaine. Ainsi, les procédés technologiques constituent des leviers essentiels.

Pour le producteur, ces espèces peuvent-elles être compétitives ?
V.B et X.P : souvent, les agriculteurs hésitent à cultiver les légumineuses car elles peuvent être sensibles aux aléas climatiques et apporter un rendement plus faible. Mais il ne faut pas regarder la compétitivité des légumineuses de manière isolée. L’azote symbiotique qu’elles apportent a un effet important sur les autres cultures de la rotation. A l’échelle du système de cultures, elles peuvent donc être compétitives en améliorant le rendement des cultures suivantes, à condition de les positionner dans des sols et des climats adaptés. L’insertion de ces cultures dans les systèmes doit donc être raisonné pour valoriser au mieux les services qu’elles peuvent apporter. Des exemples de systèmes intégrant des légumineuses montrent qu’ils peuvent avoir une performance à la fois économique, environnementale et sociétale.
Pour bien les cultiver, il existe aussi des leviers à actionner ?
V.B et X.P : oui, car du fait de la fixation symbiotique de l’azote qu’elles apportent, elles peuvent être sensibles aux stress hydriques et thermiques. Les innovations qui sont menées vont pouvoir améliorer la sensibilité des légumineuses aux facteurs extérieurs : la génétique permet de développer des variétés qui s’adaptent mieux aux aléas climatiques. On a montré, avec des travaux récents, que des espèces ou des variétés de légumineuses peuvent réagir différemment en conditions hydriques limitantes. Avec ces avancées de la recherche, ces espèces pourront être mieux positionnées selon leur potentiel dans les bassins de production en établissant une cartographie pour développer les surfaces. La recherche sur les maladies racinaires progresse aussi : certaines légumineuses sont plus résistantes dans certaines situations. Pour la bruche, si le contrôle au champ reste difficile, des méthodes de stockage vont permettre d’éviter qu’elles prolifèrent.

Il faut donc regarder les légumineuses avec une vision à long terme ?
Oui car les bénéfices dans un système ne sont pas immédiats, il faut attendre plusieurs années. Il en est de même pour la contractualisation. Il faut s'adapter au fil du temps, tisser des liens durables entre tous les maillons de la chaîne, basés sur la confiance qui s’établit sur le long terme. Il faut aussi qu’il y ait une prise en charge partagée du risque lié à la variabilité des rendements.
En savoir plus
Quelques exemples de projets sur les légumineuses à graines :
Chanvre : une culture à fort potentiel, une conduite à bien maîtriser
Nos autres formations
Culture sans intrant, avec une fertilisation limitée, le chanvre réagit particulièrement bien à la maîtrise des techniques de production de base. L'élargissement des débouchés (secteurs du bâtiment, de l'automobile, du textile, de l'alimentation humaine), fait du chanvre une culture avec un potentiel de développement intéressant. En termes de surfaces, actuellement la France est le 2ème pays producteur au monde.
Au programme :
- Présentation de la filière chanvre : Historique, acteurs, et organisation de la filière
- Les débouchés du chanvre : Principaux secteurs de valorisation (textile, construction, alimentation, etc.)
- Physiologie du chanvre : Compréhension des éléments biologiques clés pour une culture optimisée, capacité d'adaptation au changement climatique
- Les spécificités de la culture du chanvre : Adaptation aux sols, choix des variétés, besoins en eau et en nutriments
- Les techniques de récolte : Méthodes et équipements pour récolter efficacement le chanvre
- Identification des principaux problèmes phytosanitaires : Dégâts observés sur la culture et stratégies de prévention
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Expliquer l'organisation de la filière chanvre et ses différentes étapes de valorisation
- Analyser les enjeux agronomiques, économiques et environnementaux liés à la culture du chanvre
- Identifier et recommander les techniques culturales clés pour réussir la culture du chanvre en fonction des différents débouchés
Exposés théoriques en salle : présentations claires et synthétiques sur la filière chanvre, ses enjeux, ses techniques culturales et ses débouchés.
Échanges et débats : temps d'interaction entre les participants et le formateur pour partager des expériences, poser des questions et approfondir les points clés.
Visite de parcelles : mise en situation concrète pour observer les techniques culturales, les variétés, les stades de développement et les éventuels problèmes phytosanitaires.
Approche interactive : le formateur, Louis Marie ALLARD, expert du chanvre, anime la session de manière dynamique, en s'appuyant sur des retours d'expérience et des cas pratiques.
Évaluation : Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnement.
Supports visuels : présentations illustrées (schémas, photos, graphiques) pour faciliter la compréhension des concepts techniques et économiques.
Documents pédagogiques : remise de supports synthétiques (fiches techniques, guides, mémos) pour permettre aux participants de conserver une trace écrite des informations clés.
Test d'acquisition des connaissances : quiz ou questions-réponses pour évaluer la compréhension des participants et renforcer les points importants.
Visite de parcelles : observation directe des cultures, des sols, des variétés et des pratiques culturales, pour une immersion pratique.
Techniciens du développement, acteurs des organismes économiques de l'agrofourniture et de la distribution, enseignants, agriculteurs. Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnementPour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 240€ TTC 5 15 https://public.dendreo.com/4rsx27tf4npws6tp4zAwc/media/kvhv3m63jy7AswsvkzyAwAcl4bbfgqtk3fst15c24fbA36czmm6hqsdvn8hcw9k5pfht1pj5hjxx3Azq3rj2ky5mlftv4m5m3rsvm85ggrrAcpj8 1 Jour Louis-Marie ALLARD 50 Inter-entreprise et intra-entreprise
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