Lupin d'hiver

Lupin d'hiver

Riche en protéines et en matières grasses, le lupin trouve des débouchés en alimentation animale et humaine. Légumineuse capable de fixer l’azote atmosphérique, il ne nécessite pas d’apport d’engrais azoté. Excellent précédent pour la céréale suivante, le lupin améliore la structure du sol, rompt le cycle des bio-agresseurs et apporte de l’azote. Le lupin d’hiver, semé en septembre/octobre et récolté en juillet-août permet d’étaler les travaux de l’exploitation. Le lupin n’est pas sensible à aphanomyces et se prête bien à l’agriculture biologique.

Activé

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Enquête

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la…

Choix variétal

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Projets

Terres Inovia participe ou coordonne chaque année plusieurs appels à projets nationaux, européens et internationaux sur diverses thématiques.

Des tableaux de bord opérationnels pour évaluer les services attendus de la fertilité des sols

Aide à l’Identification des types de sols pour les décisions agronomiques et agro-environnementales par des outils nomades et des données harmonisées

Valoriser les services écosystémiques offerts par les légumineuses dans les systèmes agro-alimentaires des pays de l’Union européenne

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Formations

Développez vos compétences avec les formations lupin créées et animées par des experts Terres Inovia

Présentiel
2 Jours
Inter-entreprise et intra-entreprise

Optimisation de la trituration et de l’extraction mécanique des graines oléo protéagineuses

Approfondissez votre maîtrise des procédés de trituration et de l'extraction mécanique des…

Sur devis

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Éditions

Pour vous accompagner, Terres Inovia met à votre disposition plusieurs éditions techniques sur le lupin

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Prestations et services

Méthode utilisée : NF EN ISO 17059  -  NF EN ISO 12966-4
Fourniture d'une croissance mycélienne sur milieu de culture des espèces fongiques décrites ci…
Réalisation d’un diagnostic par observations macroscopique et microscopique, complété si…
Recherche par analyse moléculaire (séquençage) des mutations sur le gène de l'acétolactate…
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Surface en France
4630

hectares en France (2024)

Rendement
21 q/ha

rendement moyen en France (2024)

Multiples débouchés

Principalement utilisé en alimentation animale, l’alimentation humaine est aussi en pleine croissance 

Régulateur

Elle permet de diversifier les rotations et ainsi, de rompre le cycle des bioagresseurs des autres cultures 

Excellent précédent

Le lupin sait fixer l’azote atmosphérique et laisse de l’azote à la culture suivante 

Guide de culture

Organisé en neuf chapitres thématiques, ce guide permet de tout savoir sur la conduite de la culture du lupin d’hiver et de printemps : variétés, inoculation, implantation, fertilisation, désherbage, récolte et stockage. Le guide présente les atouts de cette culture clef qui contribue à la souveraineté en protéines végétales et fait le point sur les moyens de lutte contre les maladies et les ravageurs qui la touchent.

Myvar

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Vous souhaitez vous renseigner sur une variété en particulier et connaitre toutes ses particularités ? 

Il vous suffit de  vous rendre sur l’onglet « consulter ». Renseignez votre culture ainsi que la variété désirée.
Vous pourrez ainsi visualiser les différentes caractéristiques comme la précocité, les résistances aux maladies et ravageurs  ou encore le rendement de celle-ci.
Vous pourrez ainsi conforter votre choix variétal pour vos prochains semis.

Choisissez

Vous souhaitez choisir une variété pour la prochaine campagne ?

Obtenez la liste des variétés évaluées par Terres Inovia en sélectionnant la culture qui vous intéresse ainsi que votre département dans l’onglet « choisir ».
Vous pourrez ensuite sélectionner certains critères pour filtrer les variétés par rapport à votre contexte parcellaire.

Outil d'aide au choix variétal

Selon votre contexte pédoclimatique, le rendement d'une variété variera plus ou moins fortement.
Par conséquent, la prise en compte des caractéristiques agronomiques d'une variété est à prendre en compte au même titre que le rendement.
Grâce à notre outil trouvez les variétés les mieux adaptées à votre situation !
*cet outil n'est disponible pour le moment que pour la culture du tournesol oléique et linoléique

Comparez

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Tout au long de votre parcours, cliquez sur "comparer" pour ajouter des variétés au comparateur.
Accédez ensuite à la liste que vous avez créée pour visualiser plus facilement les différences entre chacune d'entre elles.

Actualités

Retrouvez les derniers résultats d'essais, variétés inscrites, activités, mais aussi la liste des variétés recommandées par espèce.

Oui Implantation Préparation de campagne Choix variétal Choix variétal Outil d'aide à la décision (OAD) Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Pois chiche Lentille Soja Chanvre Féverole d'hiver Féverole de printemps Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Utiliser l'outil Gratuit Activé

Consultez le dernier numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos

Le numéro régionalisé de juin d'Arvalis & Terres Inovia infos est disponible et consultable en ligne (PDF téléchargeables ci-dessous).

A découvrir dans ce numéro :

OLÉOPROTÉAGINEUX

  • Colza d’hiver : les variétés évaluées par Terres Inovia
  • Colza associé à des légumineuses : une stratégie validée par les agriculteurs du Sud-Ouest
  • Ravageurs du soja : Terres Inovia intensifie ses recherches en 2024
  • Récolte du tournesol : choisir un matériel adapté et maximiser la marge
  • Lupin d’hiver : les clés de réussite de l’implantation du protéagineux

Bonne lecture !

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Les effets bénéfiques des légumineuses pour des pratiques agricoles durables

Terres Inovia a partagé les résultats de travaux dans le cadre du projet européen Climate Farm Demo, confirmant les atouts des légumineuses pour des pratiques agricoles durables. Un webinaire à destination des conseillers techniques a même été organisé le 30 avril dernier.

Lancé en 2022, Climate Farm Demo est un projet européen visant à accélérer l'adoption de pratiques agricoles vertueuses pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Coordonné par l’Idele, il réunit 81 partenaires (dont Terres Inovia) dans 28 pays.

 

Dans le cadre de ce projet, un webinaire destiné aux conseillers techniques a été organisé, le 30 avril dernier, pour mettre en avant les effets bénéfiques des légumineuses pour des pratiques agricoles durables. Objectif : accompagner la transition climatique des agriculteurs européens, en particulier les 1500 producteurs qui sont partenaire du projet.

 

Visualisez le webinaire

 

Ces résultats portent principalement sur les effets bénéfiques des légumineuses en matière de fixation de l’azote, d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de rendement des cultures suivantes. Ils sont issus d’essais réalisés par Terres Inovia, Arvalis,l’INRAE et l’ADAS.

Une fixation symbiotique de l’azote par les légumineuses

Ces cultures permettent une fixation symbiotique de l’azote et peuvent donc être cultivées sans qu’il soit nécessaire de recourir aux engrais azotés.  Selon les espèces de légumineuses, la fixation représente de 40 à 90% de l’azote présent dans ces cultures.

Une réduction des gaz à effet de serre (GES)

Les cultures de légumineuses émettent 70 à 80 % en moins de GES que les cultures à fort intrant azoté (blé, maïs, colza). L’empreinte carbone moyenne est inférieure à 1000 kg éqCO₂/ha par exemple pour le pois, la féverole et le soja. Les émissions de GES sont également réduites sur la culture suivante grâce à la baisse des apports d'engrais (-230 kg éqCO₂/ha pour un blé suivant pois par exemple).

Les effets positifs sur le rendement des cultures suivantes

•    En agriculture conventionnelle
Le blé après une légumineuse augmente son rendement de +0,3 à +1,2 t/ha comparé à un blé après céréale. Les pratiques de fertilisation sont peu différenciées entre les précédents culturaux alors qu’il y a un potentiel de réduction de la dose d’engrais après une culture légumineuse.


•    En agriculture biologique

​​​​​​​Le gain de rendement est de +1,0 à +2,2 t/ha.

 

En résumé

Les résultats présentés dans le cadre du projet Climate Farm Demo confirment que l’intégration de légumineuses dans les rotations culturales :
•    Réduit fortement les émissions de GES (directes et indirectes)
•    Améliore le rendement des cultures suivantes
•    Diminue les besoins en fertilisation azotée
•    Participe à une meilleure durabilité agronomique des systèmes de culture.

 

En savoir plus sur le projet Climate Farm Demo

 

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Arsène : accompagner le développement de la filière lupin

Le projet Arsène, qui a démarré en 2024, ambitionne de développer la filière de lupin blanc. Focus sur cette légumineuse à graines riches en protéines et sur le rôle de Terres Inovia dans ce projet.


Dans un contexte de transition agroécologique et alimentaire favorable à l’émergence d’une nouvelle filière protéique, la culture du lupin est pleine de promesses. Fixatrice d’azote atmosphérique, sa graine est, en outre, riche en protéines.

Objectif : 25 000 ha de surfaces

Mais, avec 5 000 hectares de surface, cette espèce est encore très minoritaire dans les assolements. Pour la rendre plus attractive auprès des agriculteurs, un projet, Arsène, a vu le jour en 2024. 

Piloté par Cérience, et impliquant notamment le groupe Terrena, ancré dans le Grand Ouest de la France, Arsène ambitionne d’atteindre 25 000 ha de surfaces, soit 75 000 tonnes produites annuellement, avec un objectif de rendement moyen de 30 q/ha

Pour cela, le projet s’attachera à faire progresser la création variétale, les connaissances en conduite agronomique, et à accompagner la possibilité d’atteindre trois grands marchés rémunérateurs innovants : la nutrition animale, l’alimentation humaine et la cosmétique.

Des leviers agronomiques travaillés par Terres Inovia

Ce projet, qui va de l’amont à l’aval de la production, mobilise Terres Inovia. « Nos travaux vont se concentrer sur les leviers agronomiques pour améliorer la productivité de lupin et, surtout stabiliser son rendement, en visant 30q/ha », explique Agathe Penant, ingénieure de développement de Terres Inovia. 

Comment ? « En construisant des itinéraires techniques pour rendre le lupin moins sensible aux bioagresseurs, et en communiquant largement sur les leviers de robustesse accessibles via des formations, des animations de terrain… », répond-elle.

Parmi les leviers possibles, le travail initié sur l’optimisation de la densité de semis va permettre « d’équilibrer les risques entre un excès de végétation favorisant les maladies et un sol trop exposé laissant place aux adventices », renchérit Agathe Penant.

 

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Formidable Protéine 2 : booster les formations pour accroitre la souveraineté protéique

Terres Inovia est le chef de file, avec l’ESA d’Angers, d’un vaste projet pour déployer des formations, initiales et continues, sur les enjeux, la production et l’utilisation de protéines végétales : Formidable Protéine 2.

La politique de formation pour accélérer la souveraineté nationale est un enjeu national, porté par les pouvoirs publics dans le cadre de France 2030. Objectif : proposer des dispositifs de formation concrets et adaptés pour développer les compétences nécessaires aux métiers d’avenir.

Acteur incontournable de la formation continue dans l’agriculture, Terres Inovia est le chef de file, avec l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) d’Angers, du projet Formidable Protéine 2 pour mettre les enjeux de la souveraineté protéique au cœur de la formation agricole, à la fois dans les formations initiales – du BTS aux écoles d’ingénieurs- et continues. « A la suite d’un diagnostic, nous avons constaté que les formations sur la souveraineté protéique et la transition agroécologique étaient très insuffisantes, à la fois sous le format initial et continu », explique Elise Odinot, qui porte ce projet pour Terres Inovia. Autre constat : l’attrait pour les métiers agricoles connaît une baisse préoccupante. « Il faut arriver à mettre en place des formations qui sont beaucoup plus en adéquation avec les besoins du terrain », renchérit-elle.

D’une durée de cinq ans et financé par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, ce projet est co-piloté par Terres Inovia et l’Ecole Supérieure en Agronomie (ESA) d’Angers. Doté d’un budget de six millions d’euros, il emmène avec lui 16 partenaires. Il entre dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) piloté par le Secrétariat général pour l’investissement.

Le projet ambitionne de déployer des solutions concrètes pour l'enseignement agricole et les filières et en adoptant une approche globale et innovante, avec la création de 52 briques pédagogiques, dont 16 feront intervenir du digital. 

Il devrait toucher 1 500 bénéficiaires des formations initiales, 10 000 apprenants en formations continues et 5 000 bénéficiaires du partage d’expérience. Ces formations seront déployées dans 400 lycées agricoles et 10 écoles d’ingénieurs et devrait permettre de créer 12 000 emplois.

Pour en savoir plus sur Formidable Protéine 2

 

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Prix payés aux producteurs des légumineuses à graines : « il existe une demande sur ces marchés »

L’Observatoire des prix payés aux producteurs des légumineuses à graines vient de publier sa seconde enquête. Elle a été réalisée par Terres Inovia et l’Interprofession Terres Univia dans le cadre du programme Cap Protéines+. Les explications de Vincent Lecomte, chargé d’études économiques de Terres Inovia.

Les légumineuses à graines sont des cultures de diversification qui répondent à plusieurs enjeux actuels de transition alimentaire, agroécologique et d’atténuation du changement climatique. Or, le développement pérenne de ces espèces dans les assolements passe par une connaissance fine des débouchés de ces filières, et notamment des prix payés aux producteurs, qui constituent l’un des facteurs clés de leur rentabilité.

C’est pourquoi Terres Inovia et Terres Univia ont mis en place en 2022 un Observatoire des prix payés aux producteurs de légumineuses à graines (OPP LAG). Après une première édition diffusée en 2022 sur les récoltes 2019-2021, l’Observatoire vient de publier les résultats pour la campagne de commercialisation 2022/23, menés dans le cadre du programme Cap protéines+, cofinancé par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Ces deux éditions permettent d’établir les prix de vente moyens entre 2019 et 2023 de six légumineuses à graines (pois, soja, féverole, lentille, pois chiche et lupin) selon le mode de production (conventionnel et biologique) et les principaux débouchés.

Retrouvez les principaux résultats de l’Observatoire sur le dernier Point Eco de Terres Univia

Vincent Lecomte, chargé d’études agroéconomiques chez Terres Inovia

 

Pourquoi l’Observatoire des prix payés aux producteurs des légumineuses à graines a-t-il été créé ? Quels en sont les enjeux ?

Différents travaux consacrés aux économies des filières montrent qu’une meilleure diffusion des informations sur les prix est essentiel pour développer ces filières de façon pérenne avec un meilleur partage de la valeur entre l’amont et l’aval. Face à l’enjeu du développement des légumineuses à graines intégré par différentes politiques publiques aux échelles nationale et européenne, un observatoire a été créé dans le cadre du projet Cap Protéines, poursuivi avec Cap Protéines+, pour suivre et analyser les prix payés aux producteurs des différents débouchés de ces espèces que ce soit en agriculture conventionnelle et biologique. Avant de partager ces données, la première étape est de les recueillir, ce qui n’était pas réalisé jusqu’à présent. Nous nous appuyons sur un partenariat avec La Coopération Agricole et Négoce Village, deux organismes fédérateurs  que je tiens à remercier, de même que l’ensemble des organismes économiques ayant répondu à cette enquête.

En quoi cet observatoire peut-il être utile ?

Parmi ses différents usages possibles, cet observatoire est un outil pouvant être utile pour les agriculteurs et leurs conseillers pour calculer des marges économiques prévisionnelles de ces espèces, par exemple dans la cadre du projet d’un agriculteur d’insérer des légumineuses dans l’assolement de sa ferme. Cet observatoire va  d’enrichir au fil du temps par de nouvelles données. Il sera une source de plus en plus robuste pour réaliser des travaux économiques d’intérêt pour les producteurs.

Quelles sont les grandes tendances des prix des légumineuses à graines entre 2019 et 2022 ?

Sur cette période, nous constatons une hausse tendancielle des prix sur toutes les espèces, en sympathie avec les autres matières premières agricoles. Elle a été plus marquée en agriculture conventionnelle qu’en agriculture biologique. Ainsi, l’écart de prix entre les deux modes de production conventionnel et biologique s’est réduit, tout en restant largement favorable à ce dernier mode de production. En outre, nous observons que les débouchés en alimentation humaine sont en tendance mieux rémunérés que l’alimentation animale, sauf exception, par exemple pour des marchés de niche, à l’exemple du pois vert pour le débouché oisellerie mais qui ne représente que 3% des tonnages totaux collectés dans l’échantillon des répondants.

Comment interpréter ces résultats?

Ces tendances  illustrent qu’il existe une demande de légumineuses à graines pour les différents débouchés. Dans le même temps, les charges opérationnelles ont connu une forte hausse mais elles ont été beaucoup plus modérées pour les légumineuses à graines que chez les autres espèces, grâce à l’absence d’engrais minéraux azotés apportés. Ainsi, sous l’angle économique et hors effet du rendement, la rentabilité des légumineuses à graines a en tendance progressé sur la période.

Quelles sont les suites données à cet Observatoire ?

Il va se poursuivre grâce aux financements de Cap Protéines+. Ainsi nous allons lancer dans les prochaines semaines une 3ème campagne de collecte de prix (prix payés sur la campagne de commercialisation 2023/24). Un de nos objectifs  est d’augmenter le taux de réponses afin d’améliorer encore la représentativité des prix moyens pondérés par les tonnages. Parallèlement, nous collaborons avec FranceAgriMer pour améliorer les synergies sur suivi des prix payés aux producteurs de légumineuses à graines.

 

 

 

 

 

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Finale du Cap Protéines Challenge 4 : deux trophées pour un même objectif

Hier, s'est tenue la finale de la 4e édition du Cap Protéines Challenge. Quatres équipes finalistes se sont retrouvées à l'Institut Lyfe de Lyon pour présenter leurs projets axés sur les protéines végétales. A la clef, deux trophées.

 

L'équipe FruDo (Institut Lyfe) et ses compotes artisanales à base de légumineuses
remporte le prix de l’idée créative.

La finale de la 4e édition du Cap Protéines Challenge s’est tenue le mercredi 14 mai à l’Institut Lyfe de Lyon. Quatre équipes finalistes ont présenté leurs projets innovants autour des protéines végétales et ont fait déguster leurs créations à un jury d’experts, composé notamment de Guillaume Chartier (Fondation Avril), Christian Têtedoie (chef étoilé), Rémi Verstraete (Euralimentaire), Ludivine Toutounji (EM Lyon), Marie-Pierre Garcia (Le Zesteur) et Antoine Coutant (Agrilife Studio).

Mme Beans, les lauréates 2022 témoignent

François Mary (DG de l’Institut Lyfe) et Frédéric Fine (Terres Inovia) ont introduit la journée en rappelant les objectifs du concours : encourager l’entrepreneuriat et l’innovation dans le domaine des protéines végétales.

Puis, Maria Malkoun (Terres Inovia) a animé une table ronde dédiée à la valorisation des légumineuses dans l’univers culinaire et éducatif de l’Institut Lyfe. Trois intervenants aux expertises complémentaires ont partagé leur vision, enrichie par leurs expériences de terrain :

  • Nicolas Tête, nutritionniste et enseignant-chercheur ;
  • Audrey Cosson, chercheuse en agroalimentaire ;
  • Alexandre Bois, chef de cuisine et formateur.

Leurs échanges ont permis d’illustrer les multiples enjeux - nutritionnels, scientifiques et gastronomiques - liés à l’intégration des légumineuses dans notre alimentation quotidienne.

Enfin, Charlotte Blin et Lucie Lajoux, lauréates de l’édition 2022 avec leur start-up Mme Beans, ont partagé leur parcours et leur projet d’aides culinaires à base de légumes secs, ainsi que le concours organisé avec l’Institut Lyfe pour inciter les futurs chefs à imaginer des recettes innovantes.

2025 : deux équipes ditinguées

Le jury a remarqué le travail de deux des éuipes finalistes :

L'équipe des Kojiteurs (Sup’Biotech) et son ingrédient chocolaté innovant à base de tourteaux d’oléagineux fermentés, pensé pour l’industrie agroalimentaire, remporte le Grand Prix Cap Protéines Challenge de l'entrepreneuriat d'un montant de 3000 euros, en plus d'un accompagnement par l’incubateur Euralimentaire.

Le témoignage des Kojiteurs en vidéo :
https://urls.fr/KmwXSG

​​​​​L'équipe FruDo (Institut Lyfe) et ses compotes artisanales à base de légumineuses (ex. pois chiche, pomme, cannelle), locales et écoresponsables, remporte le prix de l’idée créative (projet encore en développement), soit un montant de 1000 euros.

Les deux autres finalistes n'ont pas démérité :

  • C’Mon Pote Agri (agriculteur) a présenté une initiative agricole territoriale favorisant les échanges entre jeunes agriculteurs et consommateurs autour des légumineuses.
  • Faba’Pop (ESA Angers) a mis en avant des fèves et haricots “poppés”, croustillants et aromatisés, destinés au marché B2B pour les plats préparés.

Le mot de la fin

Guillaume Chartier (Fondation Avril) a salué la qualité des projets et encouragé les équipes à poursuivre leurs démarches. La journée s’est conclue autour d’un buffet à base de légumineuses, préparé par les élèves de l’Institut Lyfe, dans une ambiance conviviale.

Partenaires du concours : Terres Univia, Terres Inovia, ITERG, CTCPA, Fondation Avril, Manger du Sens, Institut Lyfe.

Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr​​​​​​​

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Terres Inovia se mobilise dans le projet européen LegumeS

L’institut technique participe à un projet de recherche et d'innovation, baptisé LegumES. Une réunion a eu lieu en mars 2025 pour faire le point sur ses avancées. Parmi les premières actions de ce projet, Terres Inovia a organisé un atelier multi-acteurs sur la perception des services écosystémiques des légumineuses.

 

LegumES a été mis en place pour répondre au besoin de mieux valoriser les services rendus par les légumineuses en qualifiant et quantifiant leurs services écosystémiques et les bénéfices que les citoyens en retirent à la fois en termes d’approvisionnement, de régulation et de support des  agro-écosystèmes. 

Ce projet ambitieux, d’un montant de 6,2 millions d'euros, a été réalisé par un consortium pluridisciplinaire de 22 partenaires issus de 12 pays de l'Union européenne. Il est financé par la Commission européenne et les gouvernements suisse et britannique.

Objectif : élaborer et adopter de meilleures pratiques

Le consortium comprend des organismes de recherche et de technologie, des entreprises et des organisations non gouvernementales, et cette complémentarité reflète le caractère multidimensionnel du défi à relever. Pour favoriser une gestion plus efficace des légumineuses sauvages et l'utilisation des légumineuses cultivées, le projet LegumES implique aussi les agriculteurs et les réseaux d'exploitations afin d’élaborer et adopter de meilleures pratiques pour la conservation et la culture des légumineuses.

Il s’agit de définir comment mieux valoriser les services rendus par les légumineuses en identifiant les conditions pour contribuer à atteindre les objectifs de l'Union européenne : réduire les intrants et les pertes agricoles, lutter contre le changement climatique, inverser la tendance à la perte de biodiversité et garantir le meilleur apport nutritionnel possible.

Les deux objectifs principaux du projet sont :
•    Améliorer les connaissances et les quantifications des différents bénéfices aux différentes échelles
•    Intégrer leur prise en compte dans les décisions des parties prenantes politiques et socio-économiques

Premières avancées

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Lors de la réunion de Pérouse, en Italie

 

Après la réunion de lancement à Porto (Portugal) en février 2024, le consortium s’est réuni à nouveau du 25 au 27 mars 2025 à Pérouse en Italie. 

Depuis 2024, une vingtaine d’études pilotes ont été mises en place par les partenaires dans une diversité de situations et d’objectifs régionaux, afin d’évaluer les avantages et les coûts des services écosystémiques fournis par les légumineuses à différentes échelles, du champ au territoire, de l’agriculteur au consommateur.

Un guide de méthodologies et d'outils permettant de suivre et équilibrer les avantages environnementaux et économiques issus des services fournis par les légumineuses a notamment été travaillé et mis à disposition des agriculteurs, via un appel à candidature qui va bientôt être diffusé en France.

Terres Inovia est le seul partenaire français et a mis en place deux études pilotes qui ont fait l’iobjet d’un poster à la réunion de Pérouse : 

  • Une expérimentation pluriannuelle au champ au Subdray sur les effets du précédent cultural LAG sur les cultures suivantes
  • Une étude sur l’apport de ressources de la féverole pour les pollinisateurs tels que les abeilles domestiques.

Par ailleurs Terres Inovia a organisé un atelier le 9 janvier 2025 sur la « perception des services écosystémiques des légumineuses », à Paris.

Des pistes d’action pour une meilleure perception des légumineuses

La moitié des participants à la journée du 9 janvier représentait les maillons de la chaîne de valeur (des producteurs aux transformateurs) et l'autre moitié regroupait des décideurs ou acteurs de la R&D. Au cours de la journée, ils ont travaillé sur la priorisation des services pour une mise en valeur socio-économique, sur l’analyse des forces et faiblesses, les opportunités et menaces pour une série de services et les pistes pour des plans d’action pour certains d’entre eux.

La version française de l’enquête en ligne avait été réalisée avant l'événement sur le canevas européen commun. L’analyse des 47 réponses a été présentée en introduction. Ensuite, après avoir classé les différents services écosystémiques selon leur catégorie, les participants ont travaillé sur l'identification des opportunités et des menaces pour une série de services écosystémiques classés comme prioritaires pour être mis en avant pour obtenir une reconnaissance socio-économique. Ensuite, ils ont également discuté des moyens possibles d'établir un plan d'action pour exploiter davantage un service donné, au sein de trois pôles, un sur les services d’approvisionnement (et certains services de support associés), un autre sur les services de régulation (et certains services de support associés) et un troisième sur les services socio-culturels.

L’atelier a permis de réfléchir à un plan d'actions pour exploiter davantage un service donné. A titre d'exemple, pour valoriser l'intérêt des légumineuses sur l'atténuation du changement climatique, l’atelier a préconisé trois changements :

  • Donner plus de confiance, à la fois en termes de mécanismes d'incitation et d'importance de la mobilisation des légumineuses ;
  • Établir un diagnostic fiable (connaître les émissions agricoles par région pour savoir jusqu'où on peut aller, intégrer l'intérêt des légumineuses pour réduire les gaz à effet de serre dans les grandes cultures) ;
  • Trouver les bons outils pour favoriser la transition des systèmes agricoles et agroalimentaires. Par exemple, avoir des perspectives stables permet aux agriculteurs de faire les bons choix.

Les retours positifs des participants à la journée malgré la complexité du sujet sont encourageants. Le retour des autres ateliers sera aussi intéressant pour définir comment rebondir sur ces échanges.

Pour davantage d’information :

 

 

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Etat des cultures des protéagineux - 06/05/2025

La météo de mars à avril a été propice à un développement des protéagineux dans des conditions saines. Les protéagineux de printemps ont également pu bénéficier de bonnes conditions de semis de février à mi-mars.

Protéagineux d’hiver :

Les cultures connaissent une année bien différente de l’an passé. La pression maladie, qui a particulièrement marquée les pois d’hiver, s’est faite plus discrète. Quelques tâches du complexe maladies en pois, de botrytis en féverole et plus rarement d’anthracnose en lupin peuvent s’observer, mais la pression maladie semble peu progresser. Cela s’explique par une météo moins humide et surtout plus fraiche que l’an passé et une stratégie de protections plus réactive dès la phase végétative.

L’enracinement et la nodulation sont moyens à bons, faisant souvent écho à la qualité d’implantation des cultures durant l’automne et l’hiver. A noter que la féverole démontre une certaine résilience dans son enracinement face aux défauts de structuration du sol et d’hydromorphie hivernale.

Concernant le développement aérien, celui-ci a été moins poussif cette année, les conditions de sortie d’hiver ayant été moins propices à un fort développement végétatif. Les lupins, pois et féveroles d’hiver apparaissent plus petits que l’an passée. Cependant, si les conditions météo durant floraison restent propices, la croissance va se poursuivre jusqu’à fin floraison.

Lupin, pois et féverole d’hiver en pleine floraison

​​​​​​​Protéagineux de printemps : 

La météo de février-mars a permis des semis des pois et féveroles de printemps dans de bonnes conditions. Même si certains secteurs ont connu peu de pluies sur les périodes de mars-avril, les sols sont restés humides, favorisant une bonne nodulation et un enracinement de qualité, en témoigne le bon développement des racines latérales (assurant l’essentielle de l’exploration racinaire) et la longueur du pivot supérieur à 15cm. Mise à part l’activité des sitones, les thrips et pucerons sont discrets.

Pois de printemps à 6 feuilles. Fort développement des radicelles des pois témoignant d’une bonne exploration racinaire.
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​​​​​​​Bastien Remurier - b.remurier@terresinovia.fr - Ingénieur de développement zone Centre & Ouest

Floraison Période hivernale Début de cycle / croissance Sortie hiver Hauts-de-France Grand Est Bourgogne-Franche-Comté Lorraine, Alsace et Haute-Marne Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Bastien Remurier