Lupin d'hiver

VIPEA

Amélioration de la résistance du pois protéagineux de printemps aux virus et aux pucerons Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

FranceAgriMer

630 000€

30 mois Oui National

Les enjeux

Aujourd’hui, les rendements du pois sont instables et les surfaces se sont érodées au fil des années, en lien notamment avec le changement climatique et l’augmentation de la pression des bioagresseurs. Les pucerons et les viroses ont été à l’origine de dégâts et dommages particulièrement importants ces dernières années et la méthode de lutte la plus prometteuse est la lutte génétique. Disposer de variétés élites performantes, résistantes aux pucerons et aux virus, permettra de contribuer à la stabilité du rendement du pois protéagineux tout en diminuant l’utilisation des insecticides, et ainsi rendre la culture du pois économiquement plus performante. 

Les objectifs

L’objectif de ce projet est d’introduire des gènes de résistances à deux virus majeurs et au puceron vert chez le pois protéagineux de printemps (Pisum sativum), dans le but de créer des variétés élites performantes tolérantes à ces bioagresseurs. Il s’agit plus précisément :

  • De développer des outils de sélection et des méthodologies pour l’évaluation des caractères de tolérance aux virus et aux pucerons  
  • D’introduire dans des fonds génétiques élites un gène de résistance au Pea Seed-Borne Mosaic Virus (PSbMV), un gène de résistance au Pea Enation Mosaic Virus (PEMV) et un QTL majeur de tolérance au puceron vert (Acyrthosiphon pisum).

Les résultats attendus

  • Mise à disposition d’outils de sélection et de méthodologies pour l’évaluation des caractères de résistance/tolérance aux pucerons et aux virus  
  • A court terme, au moins une lignée performante résistante au PSbMV (Pea Seed-Borne Mosaic Virus) proposée à l’inscription au catalogue Français  
  • A plus long termes, des variétés élites de pois de printemps résistantes au puceron vert et/ou aux virus PSbMV (Pea Seed-Borne Mosaic Virus) et PEMV (Pea Enation Mosaic Virus).   

Les réalisations et les retombées

Le projet a permis de mettre au point et valider des dispositifs d’évaluation de la résistance du pois au puceron vert et aux viroses en conditions contrôlées ou au champ.

Des gènes/QTL de résistance au puceron vert et aux virus PEMV et PSbMV ont été introduits dans des fonds élites de pois de printemps et une lignée résistante au virus PSbMV a été proposée à l’inscription.

Moussart A. (2024) Expérimentation spéciale CTPS : Pois protéagineux de printemps résistant au Pea Seed-borne Mosaic Virus (PSbMV). Commission VATE CTPS, octobre 2024. 

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 janvier 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines RAGT 2n Terminé

R2V2

Evaluation et caractérisation de la résistance aux virus transmis par les pucerons chez le pois Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

ANR (Carnot)

199 678€

35 mois Oui National

Les enjeux

Les légumineuses présentent de nombreux atouts et contribuent au développement de systèmes de culture durables. Les bioagresseurs constituent toutefois un facteur limitant au développement de ces cultures. Le pois, principale légumineuse à graines cultivée en France, est notamment affectée par le puceron vert, vecteur de virus. Dans un contexte de réduction des intrants il est essentiel d’identifier des méthodes de lutte alternatives contre ce puceron et les virus qu’il transmet en particulier le PEMV, très fréquent et dommageable.   

Les objectifs

Ce projet vise à étudier la résistance du pois au PEMV (Pea Enation Mosaic Virus), et plus précisément :  

  • De cribler une collection de 240 génotypes de pois pour la résistance au PEMV et d’étudier le lien avec la résistance au puceron vert (A. pisum)
  • Etudier les interactions entre le puceron vert et le pois infecté par le PEMV
  • Evaluer au champ la résistance au PEMV d’une gamme de génotypes contrastés 

Les résultats attendus

  • Méthode de quantification du virus PEMV
  • Niveau de résistance d’une collection de 240 génotypes de pois
  • Marqueurs de résistance au PEMV
  • Connaissance des interactions entre le puceron vert et le pois infecté par le PEMV
  • Identification de génotypes résistants au PEMV 

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 janvier 2023 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines INRAE En cours

Phenolag

Plateforme multi-sites de phénotypage des légumineuses à graines pour leur comportement vis à vis des maladies Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

France AgriMer

479 000€

19 mois Oui National

Les enjeux

Les légumineuses à graines sont essentielles pour répondre aux défis actuels de l’agriculture française, en particulier l’autonomie protéique et la transition agroécologique et alimentaire. Malgré leurs nombreux atouts, ces espèces sont encore peu présentes dans les systèmes de culture et les surfaces peinent à se développer. L’une des principales raisons est l’instabilité des rendements, liée notamment aux maladies.  

Depuis de nombreuses années, les sélectionneurs introduisent des sources de résistance aux maladies dans leur programmes de croisement mais il n’existe aucun dispositif dédié à l’évaluation du matériel végétal vis à vis des maladies, que ce soit en sélection, à l’inscription ou en post inscription.  

L’évaluation de ce progrès génétique est pourtant essentielle, la résistance variétale étant la piste privilégiée pour améliorer les rendements et réduire la dépendance aux produits phytosanitaires.  

Les objectifs

Le projet vise à mettre en place une plateforme multisites de phénotypage au champ, à vocation pérenne, afin d’évaluer le comportement de différentes espèces de légumineuses vis à vis des maladies et à différentes étapes du processus de sélection et d’inscription.  

Les résultats attendus

  • Une plateforme de phénotypage multi-sites
  • Des méthodologies de phénotypage adaptées aux principaux pathosystèmes, au champ et/ou en conditions contrôlées  
  • Des sources de résistance aux différentes maladies
  • Une meilleure connaissance du comportement variétal vis-à-vis des principales maladies  

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 septembre 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Agri-Obtentions Terminé

MALLAG

Lutte contre les principales maladies des légumineuses à graines et évaluation des risques sanitaires liés à leur insertion dans les systèmes de culture Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

France AgriMer

253 292€

36 mois Oui National

Les enjeux

Les légumineuses à graines sont des espèces particulièrement adaptées pour répondre aux défis actuels de l’agriculture, en particulier la transition agroécologique et alimentaire et l’autonomie protéique des élevages. Or, ces espèces restent encore peu présentes dans les systèmes de culture, en raison notamment d’une irrégularité des rendements, liée en particulier aux maladies.  

Afin d’améliorer les performances des systèmes riches en légumineuses, et donc leur développement, il apparait indispensable de disposer de produits de protection efficaces qui, dans un souci de réduction des intrants, seraient combinés à des méthodes de lutte agronomiques et/ou génétiques. Il est également nécessaire d’évaluer les risques de développement de maladies racinaires liés à l’insertion des légumineuses, en vue de préserver leur durabilité. 

Les objectifs

Le projet vise deux objectifs principaux :

  • Améliorer la lutte contre les maladies majeures des légumineuses à graines (pois, féverole, pois chiche et lentille). La protection phytosanitaire est étudiée dans un souci de réduction des intrants. Le projet privilégie, quand cela est possible, les produits de biocontrôle et peut cumuler la lutte chimique ou le biocontrôle avec des méthodes de lutte alternatives récemment identifiées, agronomiques ou génétiques.  
  • Evaluer les risques de développement de maladies racinaires liés à l’insertion des légumineuses à graines dans les systèmes de culture. Il s’agit plus précisément d’identifier les principaux pathogènes responsables de maladies racinaires en France et d’étudier leur gamme d’hôte afin d’apporter un conseil sur le choix des légumineuses à insérer dans les rotations. 

Les résultats attendus

  • Identification de méthodes de lutte chimique ou de biocontrôle pour certaines maladies, nouvelles préconisations phytosanitaires
  • Identification de combinaisons de méthodes de lutte à efficacité partielle
  • Identification des principaux pathogènes telluriques des légumineuses à graines et de leur gamme d’hôtes  
  • OAD sur le choix des légumineuses de la rotation pour limiter les risques de maladies racinaires 

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 octobre 2020 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia Terminé

COLLEG

Mieux comprendre la diversité, la physiologie et les leviers agronomiques permettant de maîtriser le développement de l'anthracnose causée par Colletotrichum sur légumineuses à graines en France Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

France AgriMer

788 000€

36 mois Non National

Les enjeux

La souveraineté protéique de la France passe notamment par l’autonomie protéique des élevages et du système alimentaire. Elle doit s’appuyer sur une production de légumineuses constante et pérenne en quantité comme en qualité. Depuis quelques années une maladie émergente sur pois, l’anthracnose due à un champignon du genre Colletotrichum, déjà connue sur certaines légumineuses, occasionne des dégâts et dommages très importants, et pourrait à termes compromettre la culture. Dans ce contexte, les enjeux du projet sont :  

  • De mieux comprendre et caractériser l’anthracnose des légumineuses à graines, afin de limiter son développement et identifier des méthodes de lutte.  
  • D’évaluer le risque d’émergence de cette maladie sur les légumineuses qui ne sont pas encore touchées. 

Les objectifs

Les actions mises en œuvre dans le projet COLLEG ont pour ambition d’acquérir des connaissances sur l’anthracnose (Colletotrichum sp) présente dans les bassins de production français. Il s’agit plus particulièrement :

  • d’étudier la prévalence de la maladie sur légumineuses à graines en France ;
  • de décrypter l’origine de l’anthracnose du pois et préciser son cycle de développement ;
  • d’améliorer la connaissance génétique et physiologique des espèces et souches de Colletotrichum sur légumineuses à graines en France ;
  • d’améliorer l’identification et la détection de la maladie ;
  • d’identifier des leviers agronomiques permettant une maîtrise de la maladie et proposer une aide à la décision aux producteurs concernés par cette maladie.  

Les résultats attendus

  • Méthode de détection rapide des espèces de Colletotrichum au laboratoire et au champ ;
  • Identification de la (des) espèce(s) de Colletotrichum responsable(s) des dégâts constatés sur pois ;
  • Modélisation des conditions favorables au développement de la maladie ;
  • Conseil sur les pratiques agronomiques permettant de limiter le développement de l’anthracnose sur légumineuses à graines. 

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 septembre 2024 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Laboratoire Universitaire de Biodiversité et d'Ecologie Microbienne (Lubem) En cours

ASCOLUP

Déployer des itinéraires techniques pour lutter contre l’ascochytose du pois chiche et l’anthracnose du lupin Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

CASDAR

72 180€

42 mois Non National

Les enjeux

Face à l’apparition de plus en plus fréquente d’impasses techniques, la diversification des systèmes de production devient indispensable au maintien de la durabilité de l’agriculture française. Le lupin, culture de diversification mal connue, intéresse de plus en plus d’agriculteurs. Le pois chiche connait une certaine dynamique sur le plan national ces dernières années. Comme les autres légumineuses, ces deux espèces sont autonomes pour leur nutrition azotée et permettent une restructuration du sol. Parmi les difficultés de ces cultures, l’anthracnose du lupin et de l’ascochytose du pois chiche sont problématiques. Afin d’accompagner au mieux le développement de ces cultures, les producteurs ont besoin d’avoir accès à des connaissances suffisantes sur ces maladies tout en profitant d’un accompagnement technique performant afin d’intégrer ces cultures durablement dans leur système d’exploitation.  

L’enjeu d’ASCOLUP est de voir les aires de production du pois chiche et du lupin se développer de manière raisonnée et structurée, en tenant compte du risque de dissémination de ces maladies, des leviers de gestion disponibles et des marchés. 

Les objectifs

Le projet vise à mettre à disposition des producteurs des connaissances et un itinéraire technique adapté afin d’améliorer la gestion de l’anthracnose et de l’ascochytose. L’étude de leur répartition et de leur impact facilitera la production de semences saines et l’évaluation du risque en parcelle afin de raisonner au mieux les pratiques. 

Les résultats attendus

  • Acquérir des connaissances sur la présence et les caractéristiques de l’ascochytose du pois chiche et de l’anthracnose du lupin sur le territoire français.  
  • Définir des méthodologies d’évaluation de la pression au champ, de la résistance/tolérance variétale et de détection sur semences.
  • Proposer des itinéraires techniques sécurisants et des leviers agronomiques et alternatifs (traitements de semence UAB, points d’itinéraire technique retravaillés).  
  • Accompagner les dynamiques de filière.  

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Bastien REMURIER - b.remurier@terresinovia.fr

01 janvier 2020 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia Terminé

ARSENE

Accroître et diversifier l'offre en protéines végétales par le développement de la filière de lupin blanc Accidents climatiques
French
Lupin d'hiver Lupin de printemps

Banque des territoires

(BPI France).

3 197 526€

60 mois Non National

Les enjeux

Dans un contexte de transition agroécologique et alimentaire favorable à l’émergence d’une nouvelle filière protéique, la culture du lupin blanc a de nombreux atouts à faire valoir. Cette culture légumineuse, fixatrice d’azote atmosphérique, apporte des bénéfices tangibles dans les systèmes agricoles et présente des avantages dans l’utilisation de sa graine sur le plan nutritionnel et technologique. Néanmoins, les surfaces cultivées en France et en Europe restent marginales, en raison du manque d’attractivité économique de la culture et de débouchés plutôt limités.  

En augmentant et fiabilisant le rendement de la culture pour atteindre les 30 quintaux/ha de moyenne, la production de lupin blanc deviendrait plus attractive pour les agriculteurs et la matière première plus compétitive pour les industriels de l’alimentation animale et humaine. 

Les objectifs

ARSENE ambitionne de créer en France une filière de lupin blanc, une légumineuse locale, riche en protéines. L’objectif est d’atteindre 25 000 ha, soit 75 000 tonnes produites annuellement, avec un objectif de rendement moyen de 30 q/ha. Pour cela, le projet s’attachera à faire progresser la création variétale et les connaissances en conduite agronomique et à accompagner la possibilité d’atteindre trois grands marchés rémunérateurs innovants : la nutrition animale, l’alimentation humaine et la cosmétique. 

Les résultats attendus

  • Développer un nouveau programme de sélection et des nouveaux outils d’aide à la sélection.  
  • Comprendre et co-construire avec les agriculteurs un itinéraire cultural optimisé.
  • Développer de nouveaux ingrédients riches en protéines par différents modes de traitements industriels de la graine de lupin en vue de les incorporer dans des aliments destinés aux monogastriques et aux ovins.
  • Créer un modèle d’extraction protéique pour la production de concentrés protéiques et ses co-produits associés.
  • Développer des nouveaux ingrédients et actifs cosmétiques aqueux et fibreux. 

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Bastien REMURIER - b.remurier@terresinovia.fr

01 février 2024 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terrena En cours

Lupin d’hiver : les 7 points-clés de réussite de l’implantation du protéagineux

Terres Inovia a listé les sept facteurs à ne pas négliger pour réussir l’installation de la culture et lui donner toutes ses chances.

Bien que rustique, le lupin d’hiver nécessite une certaine vigilance au moment de l’implantation, étape clé de la réussite de la culture. Celle-ci se prépare dès la récolte du précédent. Tour d’horizon des éléments incontournables pour donner toutes ses chances à la culture. 

1) Bien choisir la parcelle

Le lupin d’hiver est une plante rustique, qui nécessite peu d’interventions en cours de campagne si tant est que son implantation soit réussie. Le premier facteur de succès de la culture réside donc dans le choix de la parcelle. En effet, le lupin est une culture exigeante en termes de sol. 
Ainsi, doivent être évitées :

  • les parcelles hydromorphes. Le lupin est très sensible aux excès d’eau, beaucoup plus que le pois ou la féverole ;
  • les parcelles qui présentent un taux de calcaires actifs supérieur à 2,5%. Le calcaire actif bloque le développement du lupin, qui jaunit, reste nain et finit par disparaître ;
  • les parcelles qui présentent un fort risque de salissement. Peu de solutions sont homologuées sur lupin, la gestion de l’enherbement est un point sensible de l’itinéraire technique de la culture.

2) Anticiper le risque mouche des semis

La mouche des semis est un des principaux ravageurs du lupin. Attirée par les composés organiques volatils émis par les pailles fraîches en décomposition, la femelle y pond plusieurs centaines d’œufs. Durant les trois semaines qui suivent, la larve alléchée par les graines en germination, peut s’attaquer aux jeunes plantules de lupin. Elle creuse alors des galeries dans les cotylédons, les tigelles et les jeunes pousses, détruisant le germe et provoquant le pourrissement des tissus. La période de risque pour le lupin se situe avant le stade 4 feuilles ; au-delà, les tissus sont assez durs pour résister.

Afin de prévenir le risque mouche, trois leviers doivent être actionnés :

  • la gestion des pailles : sitôt la récolte terminée, il est important d’en exporter au maximum afin de limiter la présence de résidus végétaux frais sur la parcelle ;
  • la préparation du sol un mois avant le semis afin d’enfouir au maximum les pailles restantes, puis ne plus toucher au sol ;
  • semer en travaillant au minimum le sol, dans des conditions ressuyées, à 3 cm maximum de profondeur, afin de favoriser une levée dynamique et atteindre rapidement le stade 4 feuilles.
  • Ces leviers permettront également une gestion des limaces, second ravageur problématique pour le lupin. 

3) Raisonner le choix variétal

Quatre variétés de lupin d’hiver sont inscrites au catalogue (Orus, Magnus, Ulysse et Angus). Orus et Magnus sont principalement multipliées aujourd’hui. Le choix doit se faire en fonction du débouché envisagé (couleur des graines, teneur en protéines...) ainsi que de la localisation de la parcelle, en considérant les aspects liés à la résistance au froid et la précocité à floraison. Attention à utiliser des graines saines : la principale maladie du lupin, l’anthracnose (Colletotrichum lupini) est transmissible par la semence. 

4) Penser à l’inoculum

Contrairement au pois ou à la féverole, le rhizobium spécifique du lupin (Bradyrhizobium lupini) n’est pas naturellement présent dans tous les sols français. Il est donc fortement conseillé d’inoculer une parcelle portant pour la première fois du lupin, afin d’assurer son autonomie azotée. Pour cela, un unique inoculum est accessible en France, Inoculum Lupin NPPL Tourbe, à appliquer sur les semences juste avant le semis. 

5) Ne pas tarder à semer

Il est recommandé de semer le lupin sur les deux dernières décades de septembre, l’optimum se situant entre le 10 et le 20 septembre. Dans le Sud-Ouest, les semis peuvent être retardés jusqu’à la mi-octobre. Après ces dates, les jours moins longs et les températures fraîches ralentissent la levée du lupin, qui est ainsi davantage soumis aux ravageurs de début de cycle (mouches, limaces).

L’idéal est de semer dans de bonnes conditions de ressuyage afin de favoriser la mise en place d’un système racinaire solide, et une bonne nodulation.

Ne semer ni trop dense pour limiter le risque de maladie, ni trop profond : 25 à 30 graines/m², à 2-3 cm de profondeur pour un objectif de 20 à 25 plantes par m² en sortie d’hiver.

L’important est de favoriser une levée rapide et homogène, et de dépasser au plus vite le stade de sensibilité à la mouche des semis (avant le stade 4 feuilles).

6) Attention aux ravageurs de début de cycle

Si le lupin est peu soumis aux attaques de ravageurs en cours de culture, il demeure sensible en tout début de cycle, notamment à la mouche, mais également aux limaces, taupins et thrips, qui peuvent causer des dégâts importants. L’application d’un molluscicide à l’implantation peut s’avérer nécessaire. 

7) Pas d’impasse sur le désherbage de prélevée

Enfin, un désherbage de prélevée est indispensable. Une unique solution antidicotylédones étant homologuée sur lupin d’hiver en post-levée, le désherbage de prélevée est obligatoire. Il est recommandé d'intervenir au plus près du semis en associant Cent 7 (isoxaben) avec du Centium CS (clomazone) ou du Bismark CS (clomazone et pendiméthaline)

Le désherbage mécanique peut également permettre une bonne gestion des adventices, et offre une solution complémentaire au désherbage chimique. Si le semis est réalisé au semoir à céréales, un passage de herse-étrille peut être envisagé 3 à 5 jours après le semis. Plus efficace, l’utilisation de la bineuse quand le semis le permet, entre les stade 4 feuilles et début floraison, permet une bonne gestion des adventices en post-levée du lupin. 

Pour aller plus loin

Terres Inovia propose un guide de culture complet du lupin
(téléchargeable sur le site) et deux rubriques (printemps et hiver)
lui sont consacrées sur le site de l’institut :
​​​​​​​www.terresinovia.fr/lupin-hiver et www.terresinovia.fr/lupin-printemps

 

Contact : B. Remurier, b.remurier@terresinovia.fr​​​​​​​

Et pour relire l'article dans Arvalis & Terres Inovia infos, c'est ici.

France entière Implantation Lupin d'hiver lupin

Récolte des protéagineux : anticiper pour éviter les difficultés

Les protéagineux approchent de la récolte, notamment celle des pois et féveroles d’hiver, accélérée par des contextes de manque d’eau. La phase de récolte est toujours un chantier délicat pour les légumineuses, nécessitant de prendre son temps. Il est important d’intervenir au bon moment et avec les bons réglages afin de minimiser les pertes à la récolte et la casse de graines, risques non négligeables sur ces cultures. Voici quelques conseils techniques.

Moins de risques à récolter trop tôt que trop tard 

Les protéagineux nécessitent de bonnes conditions de récolte et de bien anticiper ses réglages pour éviter des difficultés (bourrage, pertes de gousses, casse de grains, etc.). 

Pour rappel, le grain se récolte entre 15 % et 20 % d’humidité, mais l’optimum est situé entre 16% et 18% d’humidité.  

Dans l’hypothèse d’une récolte en conditions très sèches, en dessous de 15 % de teneur en eau, le manque d’humidité peut entrainer de la casse de graines. Ce facteur est non négligeable dans la capacité germinative des graines pour les contrats de semences et les utilisateurs de graines de fermes. C’est également rédhibitoire pour l’alimentation humaine si plus de 10 % de graines cassées sont présentes.  

A l’inverse, en cas de fin de cycle humide, il est possible de récolter les pois et féveroles jusqu’à 20 % d’humidité, sous conditions de ventiler la récolte par la suite. Privilégier les récoltes en début ou fin de journée pour éviter les fortes chaleurs pouvant favoriser l’ouverture des gousses. 

Pois d'hiver à l'approche de la maturité - Crédit photo : B. Remurier

La couleur des tiges et gousses permet d’approximer la teneur en eau des plantes.  

 

Attention à ne pas attendre que les dernières traces de vert disparaissent. La maturité de l’ensemble des organes est rarement homogène sur une parcelle, souvent en lien avec l’hétérogénéité de la parcelle et avec le prolongement du cycle occasionné par des pluies autour de la maturité. N’hésitez pas à débuter la récolte même si quelques traces de vert persistent. En cas de planning serré, n’hésitez pas à débuter la récolte 1-2 jours plus tôt que prévu si nécessaire, une récolte plus humide est moins dommageable qu’une récolte trop sèche. 

Astuce visuelle : lorsque le grain se raye légèrement sous l’ongle, la graine approche des 20 % d’humidité, la récolte peut se déclencher dans les jours qui suivent. 

 

Quelques conseils pour récolter son pois 

La récolte du pois s’opèrera avec un contre-batteur à céréales. Selon la tenue de tige, lié à la maitrise du peuplement et aux intempéries, la récolte s’envisagera de différentes manières 

Récolte en situation favorable (majorité des pois) : dans les parcelles bien portantes, favoriser une coupe à profondeur variable ou à tapis qui faciliteront la récolte. L’équipement de scies latérales permettra d’éviter les bourrages. Les diviseurs peuvent être enlevés si on arrache la culture. 

Récolte en situation versée (quelque parcelles) : Pour des pois un peu versés, la barre de coupe classique équipée de releveurs tous les 3 doigts et d’une barre anti-cailloux suffit. Dans les situations où la verse est plus marquée, n’hésitez pas à récolter uniquement face à la verse. 

Récolte en situation plaquée et/ou avec forte pression adventice (cas rares) : Si les conditions devaient être extrêmes, avec des pois plaqués au sol après une longue période pluvieuse, le pick-up spécial pois (type Sund), équipé de peignes à doigts souples qui soulèvent la végétation et cassent les tiges au ras du sol, peut sauver des récoltes. Également, en situation impactée en plus par le salissement, il est possible de faucher précocement le pois à 5-10 cm et de l’andainer par la suite. La reprise de l’andain sera à réaliser une fois les graines plus dures à l’aide d’un pick-up ou d’une moissonneuse équipée de doigts releveurs sur la largeur de l’andain. 

  

Quelques conseils pour récolter sa féverole 

La récolte de la féverole s’opérera de préférence avec une coupe avancée ou à profondeur variable. Des releveurs sont recommandés tous les 3-4 doigts et ceux même en situation non versé. Positionner 1 rabatteur sur 2. La seule particularité de la féverole est l’utilisation d’un contre-batteur mixte ou à maïs, le contre-batteur à céréales étant insuffisant. 

 

Dans toutes les situations (pois comme féverole), veillez à récolter lentement, les graines sont sensibles à la casse et la perte de grains en conditions difficiles est élevée. L’équipement d’un réducteur de régime est fortement conseillé. 

 

Les réglages de sa moissonneuse à privilégier selon la culture et la situation : 

Source FNAMS-SEMAE-GNIS PoisFéverole 
Batteur et contre-batteurLe battage doit être lent d’autant plus si la végétation est sèche. Les protéagineux se battent facilement mais la graine est fragile et sensible à la casse ou la fissuration. Il est généralement conseillé de s'équiper d'un réducteur de régime du batteur pour atteindre les vitesses requises 
Diamètre du batteur (cm) Vitesse de rotation (tours/min) Vitesse de rotation (tours/min) 
45380-640380-470
60280-480390-350
76230-380230-280
 
Le serrage batteur/contre-batteur doit être convergent : plus étroit à l'arrière qu'à l'avant
Batteur type conventionnel 20 mm avant et 10 mm arrière 25 mm avant et 12 mm arrière 
Batteur type axial 10-15 mm 20-32 mm 
 
Le contre batteur type céréales convient en pois mais est insuffisant pour la féverole nécessitant un contre-batteur mixte ou à maïs 
Espace entre-fils >10mm >14 mm 
 
Barre de coupeVeillez à ne pas manquer les gousses du bas en cas de faible hauteur ou de verse. N'hésitez pas à récolter face à la verse. 
Culture non verséeBarre de coupe à profondeur variable ou à tapis 
Scies latérales pour éviter le bourrage 
Barre de coupe avancée ou à profondeur variable 
releveurs tous les 3-4 doigts 
Positionner 1 rabatteur sur 2 
Culture versée Barre de coupe avec releveurs tous les 3 doigts + barre anti-cailloux 
 
Caisson de nettoyage Le bon réglage du caisson permet de limiter les pertes à l'arrière et le renvoie des graines à l'avant. Veiller à régler la grille inférieure juste au-dessus du diamètre des plus grosses graines. 
La ventilation est recommandée. 
Grille supérieure 12-18 mm 15-18 mm 
Grille inférieure 8-12 mm 8-12 mm 

 

Période hivernale Maturité/récolte Centre-Val de Loire Hauts-de-France Grand Est Bourgogne-Franche-Comté Lorraine, Alsace et Haute-Marne Bretagne, Pays de la Loire Poitou-Charentes, Vendée, Limousin Normandie et Ouest Ile-de-France Récolte Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Bastien REMURIER (b.remurier@terresinovia.fr)

Colza associé à des légumineuses : une stratégie validée par les agriculteurs du Sud-Ouest

Cette technique complémentaire aux fondamentaux, dont fait partie l’implantation, limite le recours aux insecticides et augmente la quantité d’azote disponible pour la culture oléagineuse.

Échange entre techniciens et agriculteurs dans une parcelle de colza associé :
l’occasion de partager des retours d’expérience et d’ajuster les pratiques en collectif.
Crédit : Terres Inovia

Parce qu’elle confère au colza des bénéfices agronomiques incontestables, l’association colza-légumineuses séduit de plus en plus d’agriculteurs. Selon Terres Inovia, en 2023, un hectare de colza sur six était conduit de cette façon au niveau national. La motivation principale des producteurs est de réduire les attaques d’insectes et limiter le recours aux insecticides, ainsi qu’améliorer la quantité d’azote disponible pour le colza, limiter les risques d’asphyxie racinaire.

Dans le Sud-Ouest, des agriculteurs pionniers associent le colza à des légumineuses depuis plusieurs campagnes. Dans le cadre du projet Caso’Pure animé par Terres Inovia, ils ont été suivis par leur technicien au sein d’un groupe technique autour de cette thématique et composé de onze structures. Les résultats obtenus par ce collectif sont riches d’enseignements : l’association de légumineuses permet d’envisager la culture du colza différemment, en actionnant des leviers agronomiques efficaces (voir encadré).

Priorité à une implantation réussie

Toutefois, cette pratique, prise isolément, ne produit pas de miracle si les fondamentaux ne sont pas au rendez-vous. L’implantation reste un des clés de la réussite du colza.
Aussi, que le colza soit seul ou associé, l’interculture doit être raisonné avec soin. Il faut tenir compte de l’état structural du sol, de la gestion de la paille et du risque de salissement précoce pour adapter sa préparation. Une implantation précoce et soignée permet de sécuriser le démarrage du colza et des plantes compagnes en favorisant un développement optimal des légumineuses.

De plus, il est préconisé d’éviter les interventions trop profondes si elles ne sont pas nécessaires tout comme les passages multipliés qui vont assécher l’horizon de surface. Par conséquent, le semis en un seul passage est plus sécurisant, car il préserve la structure du sol et limite l’assèchement. Dans le cas de petites graines (trèfles, lentilles, fenugrec), il est possible d’utiliser le microgranulateur du semoir monograine pour les implanter en même temps que le colza. Sinon, il est possible de semer en 2 passages. Cette méthode est souvent utilisée en association avec la fèverole. Les interventions doivent alors être rapprochées, idéalement le même jour. Il faut rester vigilant à la profondeur de semis des petites graines. Des agriculteurs témoignent de leur pratique d’implantation du colza associé dans la vidéo suivante.

Espèces et densités à associer au colza

La densité de semis du colza reste inchangée : 30 à 60 graines/m² selon les pertes estimées, avec un objectif de 20 à 45 plantes/m². Du côté des légumineuses, l’intérêt est de combiner 2 ou 3 espèces pour cumuler les effets et sécuriser la réussite de la pratique. Les critères de choix peuvent être : le port, la précocité des espèces associées… Fenugrec et trèfle d’Alexandrie mono-coupe sont des espèces précoces qui ne nécessitent que rarement une destruction chimique, contrairement aux féveroles qui demandent d’adapter son programme de désherbage (dans le Sud-Ouest le gel n’est pas suffisant).

Quelques repères de densité de semi : lentille, vesce et fenugrec autour de 10-13 kg/ha, féverole 50-80 kg/ha. Pour les espèces pures, augmenter légèrement les doses. Dans le Sud-Ouest, attention aux vesces : sans gel marqué, elles peuvent concurrencer le colza au printemps.

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Semis des légumineuses en cours :
une étape clé pour assurer une implantation réussie et homogène du mélange.
​​​​​​​Crédit : Terres Inovia.

Adapter le désherbage est incontournable

Les programmes de désherbage classiques sont généralement phytotoxiques pour les légumineuses. Les traitements de pré-semis sont déconseillés et les applications de prélevées sont à éviter au maximum, car elles sont moins sélectives que les applications de post-levée. Cela rend cette pratique peu adaptée aux parcelles très infestées en adventices.

Pour les graminées, même stratégie que pour le colza seul, avec un rattrapage en hiver. En revanche, pour les dicotylédones, les doses et stades d’application des produits diffèrent d’un colza seul. Privilégier des applications au stade rayonnant, voire 2 à 4 feuilles du colza avec des produits types Alabama, Novall. Fractionnez en deux passages si besoin.

Les retours des agriculteurs montrent qu’il n’y a pas une seule bonne méthode, mais plusieurs sont possibles, selon les objectifs et le matériel disponible. Toutefois, une chose est sure, le colza associé, bien conduit, permet d’obtenir une culture robuste, plus résiliente face aux insectes et aux aléas climatiques et répondant aux attentes des agriculteurs.

Colza associé. Crédit : Terres Inovia.

Article paru dans Arvalis & Terres Inovia infos de juin 2025. A consulter ici.

 

Pour aller plus loin :  Colza associé : une pratique aux nombreux avantages (Jeudi de TI, 15 mai 2025)

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Contact : C. de Saintignon, c.desaintignon@terresinovia.fr​​​​​​​

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