Cap Protéines+ : des avancées concrètes pour renforcer la souveraineté protéique
Quoi de neuf dans Cap protéines+ ? Ce vaste projet, qui s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV) et mobilise 117 partenaires des filières animales et végétales, vise à renforcer la souveraineté protéique française. Une réunion a permis de passer en revue les premières avancées du projet.
Pois, féverole, pois chiche, soja, lentille… sur tout le territoire, un réseau d’expérimentation renforcé sur ces cultures a déjà mené une soixantaine d’essais réalisés par Terres Inovia et ses partenaires. Ils contribuent à acquérir de nouvelles références techniques pour sécuriser la production de légumineuses à graines.
- De nouvelles dates de semis en pois pour s'adapter au changement climatique
- Des références sur la gestion des ravageurs de soja partagés lors d'un webinaire
- Des synthèses variétales des légumes secs adaptées à l’agriculture biologique disponibles depuis 2024 sur https://www.myvar.fr.
Au total, une vingtaine de leviers sont étudiées, comme le désherbage mécanique, la lutte biocontrôle, l’association de légumineuses et de céréales, le décalage des dates de semis ….
Les expérimentations se poursuivent en 2026 pour identifier et transférer des leviers de robustesse des légumineuses aux producteurs.
Des protéines locales pour l’alimentation animale
Les filières végétales et animales se mobilisent pour favoriser l’utilisation de protéines végétales locales dans les élevages, avec des premiers résultats :
- Des articles dans la revue OCL contribuent à optimiser les méthodes de qualification et d’extraction des matières premières riches en protéines pour en favoriser leur utilisation en alimentation animale : De la difficulté de presser les amandes de tournesol : défis à relever en extraction mécanique et Analyse d'une presse à vis instrumentée : étude de la pression, du couple, de la déformation de la cage et de la dynamique des flux.
- Des premiers résultats prometteurs sur la valorisation nutritionnelle de féverole décortiquée et de tourteaux de colza expeller chez les porcs et les volailles, ce qui pourrait permettre, demain, de faciliter leur incorporation dans les rations.
- Des féveroles toastées en cours d’évaluation dans l’alimentation des caprins pour permettre de substituer du tourteau de soja importé.
En complément de ces références technico-économiques, des entretiens auprès de transformateurs, distributeurs, et consommateurs démarrent cet automne dans trois territoires Hauts-de-France, Bretagne-Pays de la Loire, et la Nouvelle-Aquitaine. L’objectif ? Mesurer leurs sensibilités et leur consentement à payer pour des produits issus d’élevages alimentés avec des matières premières locales. Les résultats sont attendus pour fin 2026.
Des légumineuses dans nos assiettes
L’observatoire OléoProtéines, soutenu dans Cap protéines+, illustre la progression en 2024 de l’utilisation des légumineuses en alimentation humaine, en particulier dans les conserves, les farines et les tartinables.
Pour soutenir cette dynamique, les partenaires misent sur l’apport d’outils pour proposer des protéines végétales de qualité qui répondent aux besoins des filières et sur l’innovation dans les procédés de transformation contribuant à favoriser de nouveaux débouchés pour les producteurs.
Pour cela, les partenaires cherchent à répondre notamment à ces questions :
- Coques, pellicules, eau de cuisson, … quelle valorisation de ces coproduits de légumineuses pour apporter de la plus-value à ces graines ?
- Quelles farines de légumineuses pour un pain enrichie en protéines ?
- Quelles variétés de lentille et pois chiche pour limiter le temps de cuisson ?
Accompagner sur le terrain les agriculteurs et leurs conseillers

Avec le Comité technique légumineuses à graines Ouest, organisé le 24 avril 2025 à Bourges (Terres Inovia)
L’accompagnement sur le terrain des leviers de production des légumineuses et de l’autonomie protéique s’appuie sur un réseau d’une centaine de partenaires de la distribution et du conseil agricole.
Ils ont animés au cours de cette première campagne du projet :
- 80 collectifs d’agriculteurs, mobilisés au fil de la campagne, pour partager leurs expériences et mettre en pratique des leviers de robustesse des légumineuses et de l’autonomie protéique ;
- 15 plateformes de démonstration, qui illustrent les leviers de gestion des légumineuses à graines ;
- 6 observatoires de soja, féverole et pois chiche suivis, pour acquérir de l’expertise sur ces cultures dans divers contextes de production.
De plus, 6 comités techniques spécifiques aux légumineuses ont été créés. Animés par les ingénieurs développement de Terres Inovia, ces rendez-vous annuels fédèrent les acteurs en régions pour partager les références acquises et co-construire des travaux communs.
Le transfert passe également par la production d’outils et de supports utilisables par les conseillers et les agriculteurs :
- Un tableau de bord économique avec l'Observatoire des prix des légumineuses à graines payées aux producteurs publié en mai dernier;
- Une étude de la compétitivité du pois dans les assolements.
Dans les prochains mois, cette boite à outils sera complétée, notamment avec des supports économiques (compétitivité du soja et de la féverole) sur les services rendus à l’échelle de la rotation par les légumineuses.
A mi-parcours, Cap protéines+ s’appuie donc sur la mobilisation des partenaires et la synergie entre filières végétales et animales pour avancer à un rythme soutenu, complémentaire avec une dynamique plus large de projets R&D en faveur de la souveraineté protéique.
Cap Protéines Challenge : la 5e édition est lancée !
Le coup de départ du nouvel opus du concours d’idéation dédié aux oléoprotéagineux a été donné hier via un webinaire. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er décembre 2025.
Organisé par Terres Inovia, et en partenariat avec Terres Univia, le CTCPA, la Fondation Avril, Manger du sens et Euralimentaire, Le Cap Protéines Challenge 5 a pour objectif de stimuler la créativité et l’innovation d’étudiants, d’agriculteurs et d’entrepreneurs autour des cultures riches en protéines. Il vise à améliorer leur production en France et à renforcer leur utilisation dans l’alimentation humaine.
Les inscriptions à ce concours d'idéation sont ouvertes en ligne sur la plateforme Manger du Sens jusqu’au 1er décembre 2025.
Les étapes et modalités ont été présentées hier, lors d'un webinaire.
Pour cette 5ᵉ édition, plusieurs spécificités viennent enrichir le dispositif :
- Sept thématiques couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur, afin d’élargir les opportunités de proposer des solutions adaptées aux enjeux de la filière ;
- Des ateliers collaboratifs destinés aux équipes finalistes, animés par des experts, pour favoriser l’échange de savoir-faire et le développement des projets ;
- Deux catégories de récompenses qui distinguent les projets à vocation entrepreneuriale (Cap Protéines Entrepreneuriat) d’une part, et les idées innovantes à fort potentiel de marché (Idée Créative du Cap Protéines) d’autre part .
Les finalistes bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, de prix allant de 1 000 à 3 000 €, ainsi que d’un accès privilégié aux conseils des professionnels de la filière et d'incubateurs de start-up.
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
Finale du Cap Protéines Challenge 4 : deux trophées pour un même objectif
Hier, s'est tenue la finale de la 4e édition du Cap Protéines Challenge. Quatres équipes finalistes se sont retrouvées à l'Institut Lyfe de Lyon pour présenter leurs projets axés sur les protéines végétales. A la clef, deux trophées.
L'équipe FruDo (Institut Lyfe) et ses compotes artisanales à base de légumineuses
remporte le prix de l’idée créative.
La finale de la 4e édition du Cap Protéines Challenge s’est tenue le mercredi 14 mai à l’Institut Lyfe de Lyon. Quatre équipes finalistes ont présenté leurs projets innovants autour des protéines végétales et ont fait déguster leurs créations à un jury d’experts, composé notamment de Guillaume Chartier (Fondation Avril), Christian Têtedoie (chef étoilé), Rémi Verstraete (Euralimentaire), Ludivine Toutounji (EM Lyon), Marie-Pierre Garcia (Le Zesteur) et Antoine Coutant (Agrilife Studio).
Mme Beans, les lauréates 2022 témoignent
François Mary (DG de l’Institut Lyfe) et Frédéric Fine (Terres Inovia) ont introduit la journée en rappelant les objectifs du concours : encourager l’entrepreneuriat et l’innovation dans le domaine des protéines végétales.
Puis, Maria Malkoun (Terres Inovia) a animé une table ronde dédiée à la valorisation des légumineuses dans l’univers culinaire et éducatif de l’Institut Lyfe. Trois intervenants aux expertises complémentaires ont partagé leur vision, enrichie par leurs expériences de terrain :
- Nicolas Tête, nutritionniste et enseignant-chercheur ;
- Audrey Cosson, chercheuse en agroalimentaire ;
- Alexandre Bois, chef de cuisine et formateur.
Leurs échanges ont permis d’illustrer les multiples enjeux - nutritionnels, scientifiques et gastronomiques - liés à l’intégration des légumineuses dans notre alimentation quotidienne.
Enfin, Charlotte Blin et Lucie Lajoux, lauréates de l’édition 2022 avec leur start-up Mme Beans, ont partagé leur parcours et leur projet d’aides culinaires à base de légumes secs, ainsi que le concours organisé avec l’Institut Lyfe pour inciter les futurs chefs à imaginer des recettes innovantes.
2025 : deux équipes ditinguées
Le jury a remarqué le travail de deux des éuipes finalistes :
L'équipe des Kojiteurs (Sup’Biotech) et son ingrédient chocolaté innovant à base de tourteaux d’oléagineux fermentés, pensé pour l’industrie agroalimentaire, remporte le Grand Prix Cap Protéines Challenge de l'entrepreneuriat d'un montant de 3000 euros, en plus d'un accompagnement par l’incubateur Euralimentaire.
Le témoignage des Kojiteurs en vidéo :
https://urls.fr/KmwXSG
L'équipe FruDo (Institut Lyfe) et ses compotes artisanales à base de légumineuses (ex. pois chiche, pomme, cannelle), locales et écoresponsables, remporte le prix de l’idée créative (projet encore en développement), soit un montant de 1000 euros.
Les deux autres finalistes n'ont pas démérité :
- C’Mon Pote Agri (agriculteur) a présenté une initiative agricole territoriale favorisant les échanges entre jeunes agriculteurs et consommateurs autour des légumineuses.
- Faba’Pop (ESA Angers) a mis en avant des fèves et haricots “poppés”, croustillants et aromatisés, destinés au marché B2B pour les plats préparés.
Le mot de la fin
Guillaume Chartier (Fondation Avril) a salué la qualité des projets et encouragé les équipes à poursuivre leurs démarches. La journée s’est conclue autour d’un buffet à base de légumineuses, préparé par les élèves de l’Institut Lyfe, dans une ambiance conviviale.
Partenaires du concours : Terres Univia, Terres Inovia, ITERG, CTCPA, Fondation Avril, Manger du Sens, Institut Lyfe.
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
Spécial soja 2025 : Extension de la diffusion du numéro produit avec Le Sillon
Le premier spécial soja avait été initié en 2022 dans le cadre du programme Cap Protéines.
L'édition 2025 est désormais disponible, laquelle témoigne de l'engagement réciproque entre Le Sillon et Terres Inovia. Nouveauté de cette anneé, une extension de la diffusion sur le département du Lot-et-Garonne (47) grâce au journal La Voix de la Terre.
Ce numéro est spécial est distribué à environ 11 000 exemplaires, sur les départements des Pyrénées Altlantiques, Landes, Hautes-Pyrénées, et maintenant Lot-et-Garonne.
Voici le sommaire de ce supplément dédié au soja.
- CAMPAGNE 2024 - Points sur les évènements marquants de la camapgne et évolutions des surfaces
- SOJA SEMENCE - Vers une qualité certifiée pour soutenir la filière agroalimentaire X Anamso
- VARIÉTÉS - Résultats des essais 2024
- SOJA NON DEFORESTANT - Quelles obligations des opérateurs de la filière ?
- BIOSTIMULANTS - Pas d'intérêt observé dans les essais Terres Inovia sur la réduction de phytotoxicité herbicide
- ELEVAGE - De la graine de soja locale pour les vaches laitièresde Nouvelle-Aquitaine X IDELE
- RAVAGEURS - Tour d'horizon des travaux réalisés sur la lutte contre la Pyrale et Héliothis en 2024
- RECHERCHE - Le soja au coeur de l'Europe retour sur le congrés mondial à Vienne
entre couvrir les besoins de la plante et économies d’eau.
Feuilletez ci-dessous le numéro de cette année, ainsi que les précédentes éditions.
The first soybean special was initiated in 2022 as part of the Cap Protéines programme. A new issue is now available, which bears witness to the mutual commitment between Le Sillon and Terres Inovia.
Here is the contents of this supplement dedicated to soya.
PRESENTATION OF THE SPECIAL SOYBEAN 2023 ISSUE
News, technical advice, variety choice...
SOYBEANS
Meeting with Laurent Rousso, DG of Terres Inovia and Terres Univia.
2023 CAMPAIGN REPORT
A strong increase in surface area.
CAP
Soybean cultivation will be favoured under the new common agricultural policy.
VALUATION
Soya is not yet sufficiently valued in France.
VARIETIES
The range of soybean varieties benefits from the progress made in genetics and breeding.
IMPLANTATION
Inoculation, sowing date... The keys to successful planting.
WEED CONTROL
Acting for better control of goosefoot and knotweed.
ZOOM
Endomycorrhizae: what should we think about them?
Take a look at this year's issue below, as well as the previous issue of 2022.
Documents à télécharger
Cap Protéines Challenge : 6 équipes en route pour la finale en mai 2025
Jeudi 19 décembre s'est tenue la présentation des projets des équipes présélectionnées pour la 4e édition du Cap Protéines Challenge. Six d'entre elles ont suscité l'intérêt du jury et participeront à la finale du 14 mai 2025 à l’Institut Lyfe (Lyon).
Cette année, 16 dossiers avec des projets répondant aux différentes thématiques du concours ont été déposé à l’issue du webinaire de lancement du 18 septembre 2024.
9 d'entre eux ont passé la première étape de sélection. Il reste désormais 6 concurrents en lice dont les idées ont séduit un jury d'experts le 19 décembre 2024. Ils participeront à la finale le 14 mai à l'Institut Lyfe à Lyon.
Pour mémoire, ce concours, organisé par Terres Inovia, Terres Univia, le CTCPA, la Fondation Avril, Manger du sens et l’ITERG, vise à proposer des idées ou solutions autour des protéines végétales afin d’améliorer la production nationale des cultures riches en protéines et de favoriser leur utilisation en alimentation humaine.
1. Les Kojiteurs
Les Kojiteurs sont une équipe de douze élèves ingénieurs à Sup’Biotech. Ils développent un ingrédient innovant aux arômes chocolatés, à base de tourteaux d'oléagineux fermentés. Le procédé de fermentation améliore les propriétés nutritionnelles et fonctionnelles du produit, tout en valorisant des ressources délaissées dans une démarche d’économie circulaire. L’objectif est de proposer une solution B2B adaptée aux procédés industriels actuels, qui enrichit les produits de l'épicerie sucrée chocolatée en nutriments tout en préservant leur goût et leur texture.
2. Bébé Graine
Un groupe de quatre étudiants à l'Institut Lyfe développe le projet Bébé Graine mettant en avant les légumineuses et oléagineux dans l'alimentation pour bébés. Cela fait suite à un constat : celui de l'absence de ces produits dans l'offre alimentaire pour bébés dans l'industrie agro-alimentaire. Les étudiants ont créé trois gammes de produits : Les Petites purées (dès 6 mois), Les Petits déjeuners (dès 12 mois), Douceurs et Grains (dès 12 mois). Le tout avec des recettes aux textures et valeurs nutritionnelles adaptées, ainsi que l'amertume potentielle des légumineuses neutralisée.
3. Green Pulse
Un groupe de cinq étudiants de l’Institut Lyfe souhaitent développer une gamme de compotes artisanales et écoresponsables à base de légumineuses. Green Pulse propose des goûts qui se rapprochent de ce qu'aiment la majorité des consommateurs, avec une texture la plus proche possible de la compote connue depuis l'enfance. Ces desserts seront créés avec au minimum 30% de légumineuses, lesquelles sont fournies par des producteurs français. La distribution se fera en vrac sous forme d’emballages en verre.
4. C'Mon Pote Agri
Romuald Carrouge, jeune agriculteur, s’est posé la question de créer une dynamique et un état d'esprit autour des légumineuses et de l'engagement des agriculteurs. C'Mon Pote Agri est né ! L'objectif est de poursuivre son engagement à travers une marque jeune, dynamique. Il existe de plus en plus de jeunes agriculteurs qui s'installent après une première vie professionnelle où ils ont pu développer un champ de compétences et souhaitent les mettre à profit dans leur engagement agricole. Depuis la création de cette Cuma, les projets se développent à une vitesse beaucoup plus soutenue et au-delà du simple matériel agricole.
5. Pop beans
Cinq étudiantes de l’ESA d’Angers souhaitent offrir aux consommateurs une nouvelle manière de consommer les légumineuses grâce à des fèves et haricots "poppées". Il s’agit de produits croustillants et aromatisés, riches en fibres et protéines, 100% naturels, français et sains grâce à leur faible teneur en sel. Pop beans sera vendu en B to B à des industriels de plats prêts à consommer en tant qu’ingrédient pour salades ou soupes
6. Lupille
Deux jeunes ingénieures agronomes de l'ESA d'Angers, passionnées d'innovation et d'écoconception, développent un muesli à base de lupins et de lentilles vertes françaises fermentées baptisé Lupille. Ce tempeh est un produit traditionnellement fabriqué et consommé en Indonésie. A l’origine, il est constitué de graines de soja fermentées par un champignon appelé Rhizopus. La fermentation génère plusieurs bénéfices : amélioration du profil organoleptique (diminution du goût vert), création de composés multiples (antioxydants, minéraux et vitamines) ; elle va également les rendre plus digestes.
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
Documents à télécharger
Cap Protéines Challenge : c'est parti pour une nouvelle saison !
La 4e édition du Cap Protéines Challenge, le concours d’idéation autour des oléoprotéagineux est lancée ! Les inscriptions sont ouvertes aux étudiants, entrepreneurs, conseillers agricoles, agriculteurs, industriels ou distributeurs jusqu’au 1er décembre 2024 sur la plateforme Manger du sens.
Ce concours, organisé par Terres Inovia, Terres Univia, le CTCPA, la Fondation Avril, Manger du sens et l’ITERG, vise à proposer des idées ou solutions autour des protéines végétales afin d’améliorer la production nationale des cultures riches en protéines et de favoriser leur utilisation en alimentation humaine.
Un accompagnement personnalisé des finalistes
Cap Protéines Challenges 4 promeut ainsi l’émergence des innovations et la création de start-ups utilisant des légumineuses ou des oléoprotéagineux en proposant un accompagnement personnalisé des finalistes, des prix de 1 000 à 3 000 € et une mise en relation avec des professionnels de la filière et/ou des incubateurs de start-ups.
Cette année, le concours s'enrichit de 3 nouveautés, présentées lors du webinaire de lancement du 18 septembre et bientôt disponible en replay sur la chaîne YouTube de Terres Inovia :
- Un éventail élargi de choix : 7 nouvelles thématiques passionnantes sont proposées pour soumettre un projet, offrant ainsi davantage d'opportunités de créativité et d'innovation.
- Des ateliers exclusifs : les équipes finalistes auront l'occasion de participer à des ateliers collaboratifs animés par des experts du secteur, favorisant l'échange de savoir-faire et le perfectionnement de leurs projets.
- La récompense de 2 catégories de projets à la finale :
- « Cap Protéines Entrepreneuriat» vise les équipes qui ont une volonté entrepreneuriale à l'issue du concours et dont le projet est innovant ;
- « Idée Créative du Cap Protéines » est destiné aux équipes qui ne souhaitent pas nécessairement entreprendre mais qui proposent un projet ayant un potentiel de marché pour le développement de la filière.
Pour rencontrer l'équipe gagnante de l'édition précédente, rendez-vous sur la chaîne YouTube de Terres Inovia.
Le replay du lancement de la 4e édition :
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
Retrouvez les jalons de cette nouvelle saison dans la plaquette de présentation ci-dessous.
Documents à télécharger
Innovation et créativité au Cap Protéines Challenge 3
Le 14 mai, la finale de la 3éme édition du Cap Protéines Challenge, soutenu par Terres Inovia, a eu lieu, à Angers, au sein de l’Ecole Supérieure des Agricultures (ESA). C’est Arsène et sa boisson au café à base de lupin et les kits de pâtisserie de Pulse Pastry qui ont remporté l’adhésion du jury.
Un concours soutenu par Terres Inovia
Initié dans le cadre du Plan Protéines il y a trois ans, Cap Protéines Challenge vise à repérer les produits innovants de demain à base de protéines végétales destinés à la consommation humaine. Il est organisé en partenariat entre Terres Univia, Terres Inovia, ITERG, CTCPA, Fondation Avril, Manger du sens et l’ESA.
Chaque année, ce concours d’innovation repère des projets d’étudiants entrepreneurs qui, s’ils sont sélectionnés, pourront être accompagnés pour voir aboutir leurs idées.
Pour cette troisième édition, Cap Protéines Challenge avait sélectionné cinq équipes en finale. Celles-ci ont présenté leurs projets devant un jury d’experts, qui a pu déguster ces produits avec une belle dégustation en prime.
Un jury d’experts reconnusLe jury de Cap Protéines Challenge est varié, issu du monde agricole et agroalimentaire. Il était composé de Laurent Rosso (directeur général de Terres Inovia et directeur de Terres Univia), Jean-Pierre Paillot (directeur général de la Fondation Avril), Rémi Verstraete ( directeur de l’incubateur/accélérateur Euralimentaire), Irina Iouanou (enseignante-chercheuse manager àl’ESA), Julie Anthoni (responsable scientifique et marchés innovants chez Vivescia), Nadia Sekher (responsable sectorielle agriculture et agroalimentaire de BPI), Anthony Routhiau (chef de cuisine et de production chez Papillote et compagnie) et Cécile Abalain (directrice innovation chez Vegepolys Valley). |
Pour initier la journée, Laurent Rosso et René Siret, directeur général de l’ESA, ont évoqué le contexte global du concours, ses objectifs ainsi que leur volonté de soutenir des initiatives qui favorisent l’émergence de start-up dans la filière des protéines végétales.
Laurent Rosso et René Siret, lors de leur discours introductif
Retour sur l’édition 2023 : le témoignage de Madame Beans
Avant de laisser la place aux cinq finalistes 2024, Charlotte Blin, co-fondatrice de Mme Beans et gagnante de la 2ème édition du Cap Protéines Challenge, est venue présenter l’avancement de son projet de création d’aides culinaires à base de légumes secs à destination de la restauration collective. Elle a pu ainsi témoigner de son expérience d’accompagnement à la suite du concours grâce à Euralimentaire. La start-up est d’ailleurs hébergée par l’incubateur de l’ESA.
Charlotte Blin, co-fondatrice de Madame Beans, lauréate 2023 du Cap Protéines Challenge
Cinq projets en lice
Qui sont les cinq équipes finalistes ?
1.Lupille
Ce projet, issu de l’esprit de deux étudiantes de l’ESA, consiste à commercialiser des granolas à base de lentilles et de lupins fermentés. Un produit d’autant plus original et novateur que les légumineuses sont peu utilisées pour des produits de petit-déjeuner.
2.Vitabar
Quatre étudiantes en master d’ingénierie de la production alimentaire à l'Université d'Avignon ont développé des barres à base de légumineuses et de légumes au goût provençal.
3.Pulse Pastry
Ce projet a été créé par un groupe de quatre étudiants de 2ème année de bachelor en arts culinaires à l’Institut Lyfe (ex-Institut Paul Bocuse). Ils proposent un kit de préparation de pâtisserie, notamment des cookies à base de farine de lupin. L’équipe a même sollicité une personne du public pour démontrer la facilité de préparation des cookies en temps réel !
4.Arsène
Deux ingénieures en agroalimentaire, diplômées de l'école ONIRIS, ont présenté cette alternative au café, à base de lupin français, tout en conservant le goût et l'usage d'un vrai café. Le produit est composé à 100% de lupin torréfié, sous forme de capsule biodégradable compatible Nespresso.
5.Pulse&Seeds
Pour remettre au goût du jour les légumineuses et les oléagineux, l’équipe de quatre étudiants de l’Institut Lyfe propose une gamme de crèmes glacées artisanales avec quatre parfums (chocolat-pois chiche, haricot azuki, vanille-lentille et fraise-amande).
Et les gagnants sont…
Arsène a remporté le grand prix Cap Protéines Challenge. Les entrepreneuses sont reparties avec un chèque de 3000 € et seront accompagnées par l’incubateur de start-up Euralimentaire, en particulier pour concevoir l’image de marque du produit, démarcher les futurs clients et créer juridiquement l’entreprise.
Pulse Pastry a gagné, de son côté, le Prix de l’idée créative : l’équipe remporte un chèque de 1000 euros. Mais les créateurs, qui n’ont pas terminé leurs études, mettent le projet en stand-by.
Et, pour clôturer cette journée riche en idées créatives, Jean-Pierre Paillot, directeur général de la fondation Avril, a souligné son admiration vis-à-vis des projets finalistes et a encouragé toutes les équipes à aller encore plus loin dans le développement de leurs idées.
Poultry research days: results of Cap Protéines' Valoaval project
Les 20 et 21 mars se sont tenues les 15e Journées de la recherche avicole (JRA), où Justine Danel (Arvalis) et Patrick Carré (Terres Inovia) ont présentés les résultats des travaux conjoints des instituts Arvalis, Itavi, Iterg et Terres Inovia autour de l'évaluation nutritionnelle de tourteaux de colza et de tournesol innovants menés dans le cadre du projet Valoaval du programme Cap Protéines.
Patrick Carré, expert stratégique scientifique (Département transformation et valorisation des graines) chez Terres Inovia.
Crédit : Isabelle de la Borde (Terres Inovia).
Produire des tourteaux à partir de graines bien décortiquées et déshuilées par une double pression avec extrusion intermédiaire permet de produire des tourteaux avec une meilleure digestibilité chez le poulets de chair.
Ainsi, comparativement à la digestibilité des protéines d’un tourteau de colza standard qui se situe aux environs de 73%, les tourteaux expérimentaux présentent des digestibilités de 80 à 85%.
En retirant la pellicule des graines, on ne perd pratiquement pas de valeur sur le tourteau tout en disposant de l’enveloppe fibreuse qui peut se valoriser séparément.
Limiter les émissions de CO2
La production de ces tourteaux pourrait donc être économiquement compétitive et réduirait significativement le bilan carbone de la filière du fait d’un procédé moins gourmand en énergie que le procédé conventionnel et de la possibilité de créer des unités de plus petite taille, lesquelles raccourciraient les distances que doivent parcourir les graines et les tourteaux.
Par rapport aux émissions du procédé conventionnel, ce modèle laisse espérer une division par 3 des émissions de CO2.
Contact : Patrick Carré, p.carre@terresinovia.fr
The 15th Journées de la Recherche Avicole (JRA) were held on 20 and 21 March, at which Justine Danel (Arvalis) and Patrick Carré (Terres Inovia) presented the results of joint work by the Arvalis, Itavi, Iterg and Terres Inovia institutes on the nutritional evaluation of innovative rapeseed and sunflower oilcakes as part of the Valoaval project under the Cap Protéines programme.
Patrick Carré, Strategic Scientific Expert
(Seed Processing and Development Department) at Terres Inovia.
Credit: Isabelle de la Borde (Terres Inovia).
Producing oilcake from well-hulled and de-oiled seeds by double pressing with intermediate extrusion makes it possible to produce oilcake with better digestibility in broilers.
Compared with the protein digestibility of a standard rapeseed meal, which is around 73%, the experimental meals have digestibilities of 80 to 85%.
By removing the seed coat, there is virtually no loss of value in the meal, while the fibrous husk can be used separately.
Limiting CO2 emissions
The production of this oilcake could therefore be economically competitive and would significantly reduce the industry's carbon footprint, thanks to a less energy-intensive process than the conventional one and the possibility of creating smaller units, which would shorten the distances that the seeds and oilcake have to travel.
Compared with emissions from the conventional process, this model offers the prospect of cutting CO2 emissions by a factor of 3.
Contact: Patrick Carré, p.carre@terresinovia.fr
Documents à télécharger
S'inscrire avec Facebook
S'inscrire avec Google