Enquête sur les punaises s'attaquant au colza

En quelques clics, vous pouvez nous aider à contribuer à mieux connaître les punaises s’attaquant certaines années au colza à la fin de l’été. Une meilleure connaissance de l’importance du phénomène et des espèces impliquées est un préalable indispensable pour trouver des stratégies de gestion si les attaques s’amplifient dans les années à venir.

La synthèse de la localisation globale des attaques et des premiers résultats est disponible en temps réel sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles.

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Récolte du colza : les équipements télescopiques et à tapis

Les coupes télescopiques

L’extension télescopique a l’avantage de pouvoir être manœuvrée depuis le poste de conduite. Il faut néanmoins, au changement de culture, installer ou démonter les scies verticales à chaque extrémité de la coupe. Elles sont globalement de profondeurs inférieures aux extensions de coupes adaptables.

coupe téléscopique colza

Les coupes à tapis

C’est un équipement commercialisé par différents constructeurs de moissonneuses batteuses. Des tapis roulants sont disposés sur le tablier entre la lame de coupe et la vis d’approvisionnement du convoyeur. Ils ont pour objectif d’accélérer le flux de végétation. Chez certains constructeurs, une vis additionnelle peut être rajoutée au-dessus de la vis d’alimentation classique afin de forcer l’entrée du colza dans le convoyeur. La vitesse de récolte est naturellement augmentée mais l’augmentation de vitesse d’arrivée du flux de végétation grâce au tapis roulant génère des éjections de graines non contrôlées par la profondeur de la coupe.

coupe à tapis colza

Longueurs des coupes téléscopiques et à tapis disponibles sur le marché

coupes à tapis et téléscopiques colza

Les coupes à tapis transversaux

Un nouveau type de coupe est maintenant importé en Europe. Ce sont des coupes à tapis transversaux. Au lieu que la végétation soit acheminée par une vis sans fin dans la coupe, la végétation est transportée vers le milieu de la machine par deux tapis qui transportent la végétation de l’extérieur de la machine vers le milieu de celle-ci. Ensuite, au milieu de la machine un troisième tapis qui tourne d’avant en arrière reprend cette végétation pour l’amener vers le convoyeur.

coupe à tapis transversaux colza

Le transport est très efficace et moins brutal qu’avec une vis sans fin classique. La profondeur de la coupe est significative (environ 1,10 m). Le point délicat est l’étanchéité du tapis central qui réceptionne l’ensemble de la végétation et une masse de graine provenant des éclatements de siliques, consécutif à la pression dans la masse végétative. Aucun essai d’évaluation de pertes de graines sur ce type de coupe n’ont été réalisés à ce jour.

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Tour de plaine, un expert tournesol dans la poche

Tour de Plaine est un outil conçu par Terres Inovia pour accompagner chaque producteur lors de sa tournée estivale des tournesols. Cet outil mobile, simple et pratique vous guide pas à pas lors de la visite sanitaire de vos parcelles. En quelques minutes, grâce à l’expertise de Terres Inovia, il permet de reconnaître les maladies, carences de vos plantes, et adventices présentes.

Tour de plaine enregistre les notations, synthétise le diagnostic sanitaire de la parcelle et fournit des conseils pour votre situation. Envoyés par mail, ils alimentent l’historique parcellaire de l’exploitation.

Visite sanitaire des tournesols avec l

 

Votre tour de plaine en pratique

Quand ? La période idéale est au stade fin floraison et début maturation des tournesols.

Comment ? Il suffit de se laisser guider. Commencer par un regard d'ensemble de la parcelle avant de sillonner le champ.

Une démarche en 5 étapes

  • Je situe ma parcelle : les caractéristiques principales de la parcelle en 5 questions.
  • J’observe ma parcelle : stade et vue d’ensemble.
  • J’observe les plantes (feuilles, tige, capitule) : une observation pas à pas à l’aide de photos et d’un descriptif pour identifier les symptômes des principales maladies et évaluer le niveau de pression.
  • J’observe la flore adventice : le diagnostic est centré sur cinq adventices envahissantes, l’orobanche cumana et leur niveau de présence.

diagnostic outil tour de plaine

  • J’obtiens immédiatement un bilan sanitaire visuel, des informations techniques et des conseils.

Résultats diagnostic outil tour de plaine

 

Un outil à télécharger

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Cet outil gratuit est accessible en ligne sur ordinateur ou smartphone : télécharger l'outil Tour de Plaine

Il est possible de l’installer directement sur smartphone lors de la première connexion, il sera ainsi disponible hors connexion pour plus de praticité.

Flashez le QR Code pour accéder à Tour de Plaine :

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tour de plaine terres inovia qr code

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Avec le bilan sanitaire et les conseils personnalisés de Tour de Plaine, vous prendrez les bonnes décisions sans attendre !

  1. Gérer la récolte et les résidus pour réduire l’inoculum maladie.
  2. Intervenir directement par arrachage pour limiter l’expansion des adventices envahissantes.
  3. Adapter ses pratiques et sa stratégie de désherbage.
  4. Maîtriser le choix variétal du futur

 

Présentation de l'outil Tour de Plaine en quelques minutes

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Les vrai-faux de l’irrigation du tournesol

L’eau est souvent le 1er facteur limitant le potentiel de rendement du tournesol. En 2019, près de 20 % des tournesols étaient cultivés sur des parcelles irrigables et 6 % d’entre eux seulement ont été irrigués. Pourtant, le tournesol dispose d’une bonne efficience à l’eau qui lui permet de très bien valoriser un volume d’eau d’irrigation modéré (70 à 100 mm). En particulier dans les situations sur des sols superficiels, voire intermédiaires, où le tournesol est de plus en plus souvent implanté une irrigation bien conduite apporterait une plus-value économique.

Certaines idées reçues circulent au sujet de l’irrigation du tournesol, Terres Inovia fait le point.

irrigation du tournesol

 

Le tournesol n’est pas consommateur d’eau : FAUX

Le tournesol peut consommer beaucoup d’eau quand elle lui est fournie en abondance. Cependant, l’atout du tournesol est de pouvoir atteindre son optimum de rendement avec une couverture de seulement 75% de ses besoins en eau.

marge tournesol selon pluviometrie

Du début de la floraison et jusqu’à la fin du remplissage des graines, le tournesol est dans une phase de sensibilité maximale à la sécheresse ; c’est en effet durant cette période que le taux de nouaison et le PMG (Poids de Mille Graines) sont déterminés. Durant cette phase, 230 mm d’eau (Réserve Utile + pluie + irrigation) sont nécessaires pour assurer un rendement de 30 q/ha. La variation des résultats économiques en fonction du confort hydrique de la plante illustre bien cette valorisation de l’eau (graphique ci-dessus).

 

Avec une même quantité d’eau, le tournesol tire son épingle du jeu comparée à d’autres cultures d’été : VRAI

Si le tournesol est une culture d’été relativement robuste face au stress hydrique, l’irrigation peut être économiquement très bien valorisée.

Pour une même quantité d’eau apportée, la comparaison des marges dégagées par un tournesol, un soja et un maïs, montre que le tournesol tire son épingle du jeu dans les sols superficiels et intermédiaires.

Ce résultat a été obtenu avec des volumes d’apport limités (moins de 120 mm au total) et en s’adaptant à un arrêt précoce de l’irrigation (avant le 10 août) : une situation de plus en plus fréquente dans le contexte réglementaire et de changement climatique en cours !

 

L’irrigation du tournesol c’est simple : il suffit de l’intercaler avec les tours d’eau prévus dans le maïs voisin : FAUX

Les besoins en eau d’irrigation du tournesol sont inférieurs à ceux du maïs, moins de tours d’eau seront donc nécessaires. De plus, Les phases de sensibilité au stress hydrique sont également différentes. De ce fait il faut programmer les apports sur tournesol indépendamment de la conduite des autres cultures irriguées.

 

Il faut positionner son 1er tour d’eau obligatoirement avant la floraison (stade bouton) : FAUX

La quantité d’eau disponible, la croissance du tournesol et son état de stress hydrique, sont les indicateurs qui permettent de raisonner le 1er apport.

Le tournesol a la particularité de tolérer d’autant mieux le stress hydrique pendant la phase de sensibilité qu’il a subi une contrainte hydrique modérée pendant sa phase végétative.

A savoir

  • En limitant la surface foliaire des plantes, un stress hydrique progressif avant la floraison permet au tournesol de réduire sa consommation d’eau et lui donne l’occasion de « s’endurcir » à la sécheresse par la mise en place d’adaptations physiologiques.
  • Le déclenchement de la première irrigation est souvent précipité et succède à l’observation d’un flétrissement des feuilles, le plus souvent temporaire et sans conséquence, en cours d’après-midi, au moment où la demande est la plus forte. Il est pourtant judicieux d’accepter de faire modérément « souffrir » son tournesol en pré-floraison, de façon à obtenir une surface foliaire satisfaisante mais sans exubérance à la floraison ; de façon à pouvoir la maintenir dans le temps par l’irrigation. Attention, cependant à bien s’assurer que le flétrissement ne persiste pas en début de matinée.
  • Suivre les règles de décisions pour une irrigation à l’optimum en fonction de la disponibilité en eau : Quand, combien : Irriguer son tournesol à bon escient pour assurer les quintaux

 

Irriguer pendant la floraison est interdit : FAUX

Le principal écueil serait de favoriser le sclérotinia du capitule. Cependant, ce risque sera limité si on a choisi une variété à bon comportement face à cette maladie, et en irriguant par temps sec. Il vaut mieux répondre au besoin hydrique du tournesol plutôt que le laisser souffrir jusqu’à fin floraison.

 

Irriguer en sol superficiel et intermédiaire est rentable : VRAI

Avec un gain moyen de 1.2 à 1.4 q/ha par tranche de 10 mm apportés dans les sols superficiels, et de 0.8 à 1 q/ha dans les sols intermédiaires, l’avantage économique d’une irrigation maîtrisée est largement démontré dans ces sols.

En sol profond, la valorisation de l’eau d’irrigation est plus aléatoire car le tournesol, sous réserve d’être bien enraciné, est capable de puiser dans la réserve en eau du sol au-delà d’un mètre de profondeur.

70 mm d’eau apportés = 100 à 200 €/ha de marge supplémentaire, selon le contexte hydrique de l’année.

marge tournesl selon sol sec ou irrigué

 

Une parcelle en sol superficiel et irriguée n’a pas besoin d’azote : FAUX

Irriguer n’est pas une alternative aux bonnes pratiques de production du tournesol : le respect des fondamentaux techniques (densité de semis, fertilisation etc.) est indispensable pour valoriser le potentiel de la culture.
La quantité d’azote à apporter se raisonne en tenant compte des reliquats de la parcelle et de l’objectif de rendement visé. Attention toutefois à éviter une sur-fertilisation qui pourrait conduire à une croissance foliaire exubérante avant floraison. Une telle situation mènerait à une évapotranspiration excessive pendant l’été qui pénaliserait le rendement par l’épuisement prématuré de la réserve utile (RU).

Privilégier une fertilisation azotée en végétation plutôt qu'au semis du tournesol

 

L’irrigation du tournesol va favoriser la visite des abeilles, et ainsi la production de graines : VRAI

abeille sur tournesol
En réduisant le stress hydrique du tournesol à la floraison, l’irrigation favorise la sécrétion de nectar, source d’alimentation essentielle pour les abeilles. Elle augmente de ce fait l’attractivité des plantes pour les insectes pollinisateurs sauvages et domestiques.

Lorsque la fréquentation des capitules par les insectes augmente, les transferts de pollen sont favorisés. Cela limite ainsi les défauts de fécondation, qui peuvent empêcher les variétés peu autofertiles d’atteindre leur potentiel de rendement grainier. Autre effet positif, la pollinisation entomophile augmente la teneur en huile des graines.

 

Les bénéfices de l’irrigation est un des thèmes portés par l’action « Téo® - De l’or dans vos rotations » (2020 – 2022) de Terres Inovia pour redynamiser la culture du tournesol

 

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Aphanomyces : une note de préservation du rendement pour trois variétés de pois de printemps

Depuis une vingtaine d’années des travaux sont menés en génétique et sélection (collaboration INRAE, GSP(1) et Terres Inovia) afin de créer des variétés de pois plus tolérantes à l’aphanomyces. Un progrès génétique significatif a été mis en évidence ces dernières années et le CTPS a attribué en 2020 une note de préservation du rendement à trois variétés de pois de printemps :

  • Poseidon (Agriobtentions, inscription 2015)
  • Kagnotte (KWS Momont, inscription 2019)
  • Karacter (KWS Momont, inscription 2020)

Evaluation de la tolérance à aphanomyces sur pois : Karacter (à gauche) et Kayanne (à droite)

Evaluation de la tolérance à aphanomyces : Karacter (à gauche) et Kayanne (à droite)

Ces trois variétés ont une note de 3 sur une échelle de préservation du rendement de 1 (nulle) à 9 (très bonne), toutes les autres variétés de pois de printemps actuellement cultivées ayant une note de 1. Le gain apporté par ces trois variétés reste insuffisant pour qu’elles soient cultivées dans des parcelles moyennement à fortement contaminées (PI(2) >1). En revanche, elles présentent un intérêt pour sécuriser les rendements dans les parcelles faiblement contaminées (PI<1). Dans ces parcelles, la répartition de l’inoculum est en effet hétérogène et il existe seulement quelques foyers de maladie. Il peut arriver, si les conditions climatiques sont particulièrement favorables, que la maladie s’exprime dans ces petits foyers.

Dans une telle situation, ces trois variétés présentent peu ou pas de symptômes sur parties aériennes et une moindre perte de rendement dans les foyers de maladie par rapport aux autres variétés. A titre d’exemple, la variété Karacter présente en moyenne sur deux années d’évaluation en parcelles fortement contaminées (PI>4) un rendement supérieur de 5 à 8 quintaux par rapport à celui des témoins CTPS (ce qui représente 116% à 164% des témoins CTPS). C’est ce gain de rendement par rapport aux autres variétés qui est attendu dans les foyers de maladie.

(1)Groupement des Sélectionneurs de Protéagineux

(2)Potentiel Infectieux

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Les maladies aériennes du pois protéagineux

Les maladies de la féverole

Régulateur d’automne : n’intervenir que si nécessaire

Le respect de quelques règles simples limite considérablement le risque d’élongation, y compris dans les situations à excédents azotés structurels (apports réguliers de matières organiques) ou de précédent avec forts reliquats :

  • respecter les densités de semis ;
  • semer dans le créneau des dates optimales ;
  • choisir une variété peu sensible vis à vis de l'élongation automnale.

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Carte date régulateurs automne colza

L’utilisation d’un régulateur de croissance ne doit donc être envisagée qu’en dernier recours. Sur des colzas déjà allongés, il ne peut, au mieux, que freiner le développement végétatif des plantes et endurcir légèrement le colza. L’efficacité maximale est obtenue en anticipant le phénomène d’élongation. Le stade d’application optimal est compris entre 6 et 8 feuilles.

Ce type d’application n’a aucun effet au printemps (pas de réduction de taille ni de verse).

tableau régulateurs automne colza

(1) Adapter la dose au stade de la culture et au niveau de risque
(3) En situation de risque élevé, le tébuconazole peut s’avérer insuffisant.

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Dégâts d’oiseaux sur tournesols : pas de précipitation pour re-semer !

Différents types de dégâts d’oiseaux sont identifiables

Les dégâts provoqués par les colombidés ou corvidés diffèrent par leur nature et par leur impact sur le devenir des plants de tournesol :

  • Corbeaux et corneilles s’attaquent généralement à la graine ou déracinent la plantule, conduisant ainsi à la perte totale du pied.
  • Les pigeons quant à eux, provoquent des dégâts plus ou moins nuisibles en fonction du stade du tournesol au moment de leur arrivée. En effet, lorsque le tournesol est en cours de levée ou au stade crosse (attaque précoce), l’apex est souvent sectionné par le bec de l’oiseau, et la perte du pied est inéluctable. Par contre, quand les cotylédons commencent à se déployer, les dégâts peuvent se limiter à leur destruction plus ou moins partielle.

graines de tournesol attaque oiseaux

 

Attaque sur cotylédons : rien n’est perdu !

La nuisibilité des dégâts d’oiseaux sur cotylédons a été évaluée par Terres Inovia en simulant des dégâts de pigeons plus ou moins sévères (cotylédons sectionnés à moitié, voire entièrement, comparés à des plantes indemnes). L’expérimentation a été conduite sur deux campagnes (2016 et 2017) sur deux sites avec des potentiels très différents : résultats.

La destruction des cotylédons a peu d’impact sur le devenir des plantes et le rendement.

En effet, dès que l’apex est conservé, rares sont les pertes de pieds. Ainsi, la plupart des plantules dont les cotylédons sont sectionnés, même totalement, vont participer au peuplement.

Le rendement n’est pas affecté par la destruction des cotylédons.

Bien que l’ablation des cotylédons, organes de réserve, entraine un retrait de vigueur des plantules jusqu’au stade bouton étoilé, celles-ci vont poursuivre leur développement et donner des capitules productifs. Ainsi, aucune différence significative de rendement n’est observée entre des parcelles où les cotylédons ont été détruits entièrement et les parcelles où les plantules étaient indemnes. Les résultats sont similaires en situation de sol superficiel ou profond (graphique ci-contre).

Nuisibilité des dégâts d

Nuisibilité des dégâts d'oiseaux sur cotylédons (essais Terres Inovia 2016-2017)

 

Retourner/re-semer son tournesol, comment décider ?

Ressemer sa parcelle, a fortiori sur l’ensemble de sa surface, est une décision qui doit être murement réfléchie, compte tenu de son coût et de la réelle nuisibilité des dégâts d’oiseaux sur cotylédons (cf. ci-dessus). En 2019, plus d’une parcelle de tournesol sur 2 ayant subi des dégâts d’oiseaux a été ressemée. Cette proportion de re-semis est largement supérieure aux années passées. (Source Terres Inovia : enquête « dégâts d’oiseaux/ravageurs des cultures oléo-protéagineuses » 2019)

Prendre en compte le niveau de peuplement et le coût du re-semis pour décider

  • Evaluer le peuplement : la première chose à faire sera d’évaluer les pertes de pieds (apex coupé ou plantule arrachée) pour savoir si le peuplement est inférieur (ou pas) à l’objectif de peuplement optimum : 50 000 plantes/ha en sol superficiel et 60 000 plantes/ha en sol profond. Si l'on est en dessous de cet objectif, un re-semis partiel sur la zone de dégâts peut alors être pertinent. Les dégâts d’oiseaux sont en effet le plus souvent localisés sur une zone, en bordure d’une haie ou en lisière de forêt par exemple.

Au moment du semis, tenir compte des dégats d'oiseaux et semer à une densité minimum de 65 000 graines/ha !

A retenir : L’observation à la parcelle vous permettra de prendre la décision la plus rentable !

Il est indispensable d’identifier le type de dégât d’oiseaux et de quantifier le peuplement présent.

  • si l’apex est présent, la plantule contribue au peuplement et au rendement au même niveau qu’une plantule indemne.
  • si l’apex est sectionné, la plante est détruite.

 

Grille de conseil à partir des seuils critiques de peuplement

Evaluer la densité moyenne de pieds avec apex sain (avec cotylédons entiers ou coupés) sur la zone attaquée.

présence apex

En pratique : Compter le nombre de pieds avec apex (N) sur 5 fois deux mètres linéaires sur des rangs de semis différents. La densité moyenne D = N/ (10 X Ec) Ec étant l’écartement entre rangs en mètre.

Exemple : je compte 20 pieds avec apex sur 5x2=10 ml sur une zone avec dégâts semée à 50 cm d’écartement. D = 20/ (10 x 0.5) = 4 pieds avec apex / m². Je n’ai alors pas à re-semer quel que soit la profondeur de sol.

  Densité de pieds avec apex (pieds/m²) Conseil
Sol profond Sol superficiel
Densité de pieds avec apex (pieds/m²) <3 <4 Re-semis à prévoir si variété de précocité adaptée disponible

3

4
Pas de re-semis

 

Calculer le gain espéré en tenant compte du coût du re-semis :

Pour être économiquement rentable, le coût du re-semis doit être inférieur au gain de rendement espéré par cette opération. Sachant que le coût estimé d’un re-semis s’élève à environ 127€/ha, le re-semis n’est pertinent que si l’on estime que l’on va gagner plus de ~3.5 à 4 q/ha avec cette intervention (modalités de calcul ci-dessous).

Attention, ce calcul ne tient pas compte de la perte de rendement causée par une implantation tardive.

Pour un semis après le 10/05, cette perte est estimée à 12% par rapport à la 1ère date de semis, soit 3 q/ha sur la base d’un rendement moyen de 25 q/ha (source : enquêtes Terres Inovia sur les pratiques culturales). Par ailleurs, la disponibilité en semences de variétés précoces, adaptées aux re-semis tardifs, peut être limitée.

Modalités de calcul du seuil de rentabilité du re-semis

Charges opérationnelles + mécanisation = 127 €/ha

  • Charges opérationnelles liées au re-semis : 100 €/ha de semences (expertise Terres Inovia)
  • Charges de mécanisation, carburant et main d’œuvre du re-semis : 27 €/ha (barème APCA*)

Gain de rendement à atteindre pour compenser les 127€/ha de re-semis :

~3,5q/ha pour un tournesol oléique au prix de vente de 365€/t et

~4q/ha pour un tournesol linoléique au prix de vente de 320€/t.

*barème APCA 2019 incluant amortissement, entretien, énergie (carburant) et main d’œuvre

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Phase végétative Ravageurs Tournesol Tournesol Tournesol apex cotylédons dégâts dégâts oiseaux tournesols nuisibilité oiseaux tournesol peuplement re-semis resemis tournesol semis sol superficiel tournesol Claire MARTIN-MONJARET (c.monjaret@terresinovia.fr)

Le progrès génétique en pois de printemps

Depuis les années 2000, le progrès génétique en pois de printemps a principalement porté sur l’amélioration de la hauteur de tige à la récolte en plus du rendement.

Les variétés de pois cultivées dans les années 1990 et au début des années 2000 étaient toutes très sensibles à la verse (Athos, Baccara, Badminton, Solara…). Elles se plaquaient au sol lors des étés pluvieux, entraînant des pertes de rendement pouvant atteindre 10 q/ha. Aujourd’hui, ces variétés ne sont plus cultivées. Kayanne (inscrite en 2008) les remplace en grande partie, avec d’autres variétés comme Astronaute, Safran ou Bagoo. On note des progrès en rendement de l’ordre de 14 q/ha de plus pour les variétés récentes et en tenue de tige (gain de 30 à 40 cm) sur la période du CTPS 2008-2019. Ces résultats confirment ceux constatés dans un réseau de 13 essais implantés en 2013 par ARVALIS – Institut du végétal : Kayanne apportait en moyenne un gain de 11 q/ha et de 30 cm à la récolte par rapport à Solara (inscrite en 1987).

Evolution rendement variété Kayanne pois de printemps - GEVES

De nouveaux critères ont été développés en pois de printemps et mesurés dans le cadre du CTPS : la tolérance à Aphanomyces sur parcelles faiblement contaminées, un meilleur pouvoir couvrant, ou encore une moindre décoloration chez les variétés de pois à grains verts destinées à la casserie.

Note de préservation du rendement vis-à-vis d'Aphanomyces

  • 1 : nulle à très faible : Astronaute, Safran, Kayanne (et les autres variétés de pois de printemps sauf 3)
  • 2 : très faible
  • 3 : faible : Poseidon, Kagnotte, 3007604 (Karacter)
  • 4 : faible à moyenne
  • 5 : moyenne
  • 6 : moyenne à bonne
  • 7 : bonne
  • 8 : bonne à très bonne
  • 9 : très bonne

notation variétés pois de printemps pouvoir couvrant - GEVES
notation variétés pois de printemps résistance décoloration - GEVES

Afin d’améliorer le choix variétal et de promouvoir le progrès génétique, Terres Inovia, en collaboration avec le GEVES, développe de nouveaux critères et outils. Depuis l’automne 2019, toutes les informations sur les variétés de pois d’hiver et de printemps sont disponibles grâce à l’outil MyVar. Il est désormais possible de comparer les résultats des variétés sur un département donné sur un grand nombre de critères et d’accéder aux rendements pluriannuels de pré et post-inscription.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Choix variétal Pois de printemps Pois de printemps Pois de printemps aphanomyces aphanomyces du pois aphanomyces pois de printemps choix variétal pois choix variétal pois de printemps furious geves kayanne progrès génétique pois progrès génétique pois de printemps variétés pois variétés pois de printemps Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)