Pourriture racinaire du pois : choisir les légumineuses pour préserver l’état sanitaire des sols
Terres Inovia propose une mise à jour des données sur la sensibilité à Aphanomyces des variétés de vesce et de trèfle et rappelle le conseil sur la gestion des rotations.
Symptômes d’Aphanomyces sur racines de vesce. De gauche à droite : variétés sensible, partiellement résistante et totalement résistante. Crédit photo : Anne Moussart, Terres Inovia.
La pourriture racinaire due à Aphanomyces euteiches est la maladie tellurique la plus préjudiciable sur pois. Il n’existe actuellement aucune méthode de lutte efficace, mais des solutions existent pour gérer durablement le risque Aphanomyces. Parmi celles-ci, la préservation de l’état sanitaire des sols est déterminante et dépend notamment d’une bonne gestion des rotations. Le pathogène peut infecter plusieurs espèces de légumineuses, mais il existe des différences de sensibilité inter et intraspécifiques.
Plusieurs tests menés en conditions contrôlées ont mis en évidence que certaines espèces sont très sensibles (lentille, luzerne, gesse), alors que d’autres sont très résistantes voire dans certains cas non-hôtes (féverole, lupin, pois chiche, fenugrec, lotier), et ce quelle que soit la variété évaluée. Dans le cas de la vesce et du trèfle, il existe en revanche des différences au sein même de l’espèce, avec des variétés totalement résistantes, partiellement résistantes et sensibles.
Ces différences permettent de raisonner la place des espèces et variétés de légumineuses dans la rotation en tenant compte de leur sensibilité à la maladie et du Potentiel infectieux (PI) de la parcelle. Le renouvellement variétal implique, en revanche, si l’on veut pérenniser le conseil, une mise à jour régulière des données sur la sensibilité variétale, en particulier pour la vesce et le trèfle. Dans ce contexte, Terres Inovia a mené une nouvelle étude sur une large gamme de variétés de vesce et de trèfle inscrites ces dernières années.
Une variabilité importante
Le niveau de résistance à Aphanomyces de 50 variétés de trèfle et 31 variétés de vesce, de différentes espèces a été évalué en conditions contrôlées. Une variété présentant une note de maladie (Indice de nécrose racinaire) inférieure à 1 est considérée comme résistante.
Le niveau de résistance par variété au sein de chaque espèce est présenté dans le tableau 1, en distinguant les variétés résistantes des variétés partiellement résistantes à sensibles.
Tenir compte du PI de la parcelle
L’importante variabilité inter et intraspécifique de sensibilité à la maladie permet d’insérer sans risque une ou plusieurs légumineuses dans la rotation, en tenant compte du PI de la parcelle.
- Légumineuses en culture principale : des légumineuses très résistantes à la maladie comme la féverole peuvent remplacer le pois en culture principale dans les parcelles fortement contaminées, ou être cultivées en alternance avec cette espèce sensible dans les parcelles faiblement contaminées ou saines, afin d’allonger les rotations et donc de limiter le risque aphanomyces.
- Légumineuses en couverts d’interculture, dérobé, associé ou plantes compagnes : le cycle du pathogène est très rapide (quelques semaines suffisent pour multiplier l’inoculum en conditions optimales) et les conditions climatiques peuvent être favorables au développement de la maladie (températures douces et précipitations) entre mars et fin octobre. Les légumineuses semées à partir de fin juillet-début août et détruites avant la fin de leur cycle végétatif durant l’hiver ou semées au printemps peuvent multiplier le pathogène même si leur cycle cultural est court. Le choix de l’espèce ou de la variété est donc important. Lorsque le PI est inférieur à 1 et qu’il n’existe pas d’espèce sensible, comme le pois ou la lentille, en culture principale dans la rotation, il n’y a pas de restriction. A l’inverse, si le PI est supérieur à 1 ou si des légumineuses sensibles sont présentes dans la rotation, il est recommandé de choisir des espèces/variétés très résistantes. Le risque de multiplier le pathogène est très faible pour les légumineuses semées à partir d’octobre et détruites avant la fin de l’hiver.
Quel que soit le type de couvert, le respect des fréquences de retour conseillées est indispensable, même pour des variétés très résistantes.
Pour aller plus loin : www.terresinovia.fr/pois-hiver/maladies
Contact : A. Moussart, a.moussart@terresinovia.fr
Lire l'article dans le n° de septembre d'Arvalis & Terres Inovia infos : ici.
Avancées récentes sur les maladies racinaires des légumineuses
Choix de la parcelle de pois de printemps
Opter pour une parcelle saine ou faiblement contaminée par aphanomyces
Parcelle de pois contaminée par aphanomyces
L’aphanomyces est une maladie racinaire qui peut occasionner des pertes de rendement importantes en cas de printemps pluvieux et doux, ou sous-irrigation.
Il est donc essentiel de choisir une parcelle saine ou faiblement contaminée.
L’outil Eva, disponible en ligne, permet d’évaluer rapidement le risque avant implantation. Des recommandations sont associées à chaque niveau de risque. Le test biologique aphanomyces est complémentaire, il indique précisément le niveau de potentiel infectieux de la parcelle.
Choisir des sols légers et profonds
Pois au stade 5 feuilles
- Le sol doit être bien aéré et sans obstacles au-delà de 10-15cm de profondeur pour être favorable au développement des nodosités et à l’enracinement.
- Limiter le risque de stress hydrique en évitant les sols séchants (sols très superficiels ou caillouteux non irrigués). Le pois est assez sensible à la sécheresse en raison de son enracinement peu profond (inférieur à 80 cm) et relativement peu ramifié.
- Privilégier des sols assez profonds, si possible avec 150 mm de réserve utile, car le pois de printemps doit être bien alimenté en eau jusqu’à mi-juin, voire fin juin. Le pois d’hiver supporte d’être implanté dans es sols plus superficiels avec 70-80 mm de réserve utile.
- Les sols argileux lourds et les limons battants hydromorphes sont peu adaptés à la culture du pois, car ils sont plus sensibles au tassement, qui limite la mise en place des racines. En cas de pluie abondante en hiver, ces sols se gorgent d’eau et la plante s’asphyxie.
Aphanomyces : une note de préservation du rendement pour trois variétés de pois de printemps
Depuis une vingtaine d’années des travaux sont menés en génétique et sélection (collaboration INRAE, GSP(1) et Terres Inovia) afin de créer des variétés de pois plus tolérantes à l’aphanomyces. Un progrès génétique significatif a été mis en évidence ces dernières années et le CTPS a attribué en 2020 une note de préservation du rendement à trois variétés de pois de printemps :
- Poseidon (Agriobtentions, inscription 2015)
- Kagnotte (KWS Momont, inscription 2019)
- Karacter (KWS Momont, inscription 2020)
Evaluation de la tolérance à aphanomyces : Karacter (à gauche) et Kayanne (à droite)
Ces trois variétés ont une note de 3 sur une échelle de préservation du rendement de 1 (nulle) à 9 (très bonne), toutes les autres variétés de pois de printemps actuellement cultivées ayant une note de 1. Le gain apporté par ces trois variétés reste insuffisant pour qu’elles soient cultivées dans des parcelles moyennement à fortement contaminées (PI(2) >1). En revanche, elles présentent un intérêt pour sécuriser les rendements dans les parcelles faiblement contaminées (PI<1). Dans ces parcelles, la répartition de l’inoculum est en effet hétérogène et il existe seulement quelques foyers de maladie. Il peut arriver, si les conditions climatiques sont particulièrement favorables, que la maladie s’exprime dans ces petits foyers.
Dans une telle situation, ces trois variétés présentent peu ou pas de symptômes sur parties aériennes et une moindre perte de rendement dans les foyers de maladie par rapport aux autres variétés. A titre d’exemple, la variété Karacter présente en moyenne sur deux années d’évaluation en parcelles fortement contaminées (PI>4) un rendement supérieur de 5 à 8 quintaux par rapport à celui des témoins CTPS (ce qui représente 116% à 164% des témoins CTPS). C’est ce gain de rendement par rapport aux autres variétés qui est attendu dans les foyers de maladie.
(1)Groupement des Sélectionneurs de Protéagineux
Le progrès génétique en pois de printemps
Depuis les années 2000, le progrès génétique en pois de printemps a principalement porté sur l’amélioration de la hauteur de tige à la récolte en plus du rendement.
Les variétés de pois cultivées dans les années 1990 et au début des années 2000 étaient toutes très sensibles à la verse (Athos, Baccara, Badminton, Solara…). Elles se plaquaient au sol lors des étés pluvieux, entraînant des pertes de rendement pouvant atteindre 10 q/ha. Aujourd’hui, ces variétés ne sont plus cultivées. Kayanne (inscrite en 2008) les remplace en grande partie, avec d’autres variétés comme Astronaute, Safran ou Bagoo. On note des progrès en rendement de l’ordre de 14 q/ha de plus pour les variétés récentes et en tenue de tige (gain de 30 à 40 cm) sur la période du CTPS 2008-2019. Ces résultats confirment ceux constatés dans un réseau de 13 essais implantés en 2013 par ARVALIS – Institut du végétal : Kayanne apportait en moyenne un gain de 11 q/ha et de 30 cm à la récolte par rapport à Solara (inscrite en 1987).
De nouveaux critères ont été développés en pois de printemps et mesurés dans le cadre du CTPS : la tolérance à Aphanomyces sur parcelles faiblement contaminées, un meilleur pouvoir couvrant, ou encore une moindre décoloration chez les variétés de pois à grains verts destinées à la casserie.
Note de préservation du rendement vis-à-vis d'Aphanomyces
- 1 : nulle à très faible : Astronaute, Safran, Kayanne (et les autres variétés de pois de printemps sauf 3)
- 2 : très faible
- 3 : faible : Poseidon, Kagnotte, 3007604 (Karacter)
- 4 : faible à moyenne
- 5 : moyenne
- 6 : moyenne à bonne
- 7 : bonne
- 8 : bonne à très bonne
- 9 : très bonne
Afin d’améliorer le choix variétal et de promouvoir le progrès génétique, Terres Inovia, en collaboration avec le GEVES, développe de nouveaux critères et outils. Depuis l’automne 2019, toutes les informations sur les variétés de pois d’hiver et de printemps sont disponibles grâce à l’outil MyVar. Il est désormais possible de comparer les résultats des variétés sur un département donné sur un grand nombre de critères et d’accéder aux rendements pluriannuels de pré et post-inscription.
Place de la féverole dans la rotation vis-à-vis des maladies
Un délai de 6 ans minimum est préconisé entre deux féveroles afin de limiter les risques sanitaires. Il est recommandé d’éviter les couverts de féverole lorsque cette espèce est déjà présente en culture de rente dans la parcelle. Un couvert de féverole ne doit pas jamais précéder une féverole.
La féverole est une légumineuse très résistante à l’aphanomyces (Aphanomyces euteiches) et elle ne multiplie pas le pathogène dans le sol. Alterner pois et féverole dans les parcelles saines ou faiblement contaminées permet de préserver l’état sanitaire du sol. Lorsque la parcelle est fortement contaminée, la féverole peut remplacer le pois.
Diagnostiquer les maladies racinaires du pois de printemps
Nécroses racinaires
Les nécroses racinaires peuvent être dues à différents agents pathogènes qui agissent le plus souvent en complexe (Fusarium spp, Pythium spp, Phoma medicaginis, Rhizoctonia solani…), les espèces du genre Fusarium étant les plus fréquentes, en particulier F. oxysporum et F. solani. Le système racinaire présente une coloration externe brun-rouge à noire et le système vasculaire peut prendre une teinte rouge brique. En cas d’attaque sévère le système racinaire se dessèche et les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Sur parties aériennes, les symptômes se déclarent le plus souvent en foyers, à partir de la floraison. Les plantes atteintes présentent un jaunissement, voire un dessèchement et/ou un retard de croissance. La fréquence et la sévérité des nécroses racinaire est très variable. Elles dépendent des conditions climatiques mais également de la qualité de l’implantation.
La fusariose vasculaire
La Fusariose vasculaire est due à un champignon tellurique, Fusarium oxysporum. Le pathogène pénètre dans les racines et envahit le système vasculaire. Le système racinaire parait normal mais les vaisseaux présentent une coloration rouge orangé qui peut s’étendre dans la tige, parfois jusqu’aux étages florifères. Les plantes atteintes jaunissent et flétrissent. Un jaunissement unilatéral des feuilles est parfois observé. Ces plantes sont le plus souvent isolées dans la parcelle. Cette maladie est peu fréquente en France.
Diagnostiquer une attaque d’aphanomyces sur pois de printemps
Cette maladie est due à un pathogène tellurique (Aphanomyces euteiches). Lorsque les conditions climatiques sont favorables (températures douces à élevées et précipitations importantes), l’agent pathogène pénètre dans le système racinaire des plantes et s’y multiplie.
Des lésions molles et translucides apparaissent dans un premier temps au niveau des radicelles, puis la pourriture évolue sur l’ensemble du système racinaire qui devient brun, mou et finit par se dessécher. Les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Cette pourriture du système racinaire perturbe la fixation symbiotique, la nutrition, et par conséquent la croissance et le développement des plantes qui jaunissent et/ou se nanifient. Des foyers de maladies apparaissent alors dans la parcelle. Les pertes de rendement, très variables, dépendent du niveau de contamination de la parcelle, des conditions climatiques et du stade de la culture au moment de l’attaque.
Ne pas confondre une attaque d’aphanomyces avec :
- des contaminations primaires de mildiou (Peronospora pisi). Celles-ci sont à l’origine d’un retard de croissance des plantes et/ou des déformations, mais n’occasionnent pas de pourriture sur le système racinaire
- une attaque de nématodes à kystes (Heterodera goettingiana). Les attaques de nématodes à kystes sont à l’origine d’un nanisme et d’un jaunissement des plantes. Le système racinaire est entièrement nécrosé, desséché. De petits kystes blancs à noirs peuvent être observés sur le système racinaire (ou sur les racines) à l’aide d’une loupe (ce qui n’est pas le cas s’il s’agit d’aphanomyces)
- un excès d'eau. Dans ce cas, les plantes jaunissent. Les racines, saines dans un premier temps, finissent par noircir et pourrir si l’asphyxie se prolonge.
- un tassement du sol. Dans les zones tassées, le pois présente un nanisme et un jaunissement mais aucune pourriture n’est visible sur le système racinaire
Aphanomyces : évaluer le risque avant l’implantation du pois de printemps
L’aphanomyces (Aphanomyces euteiches), ou pourriture racinaire, est la maladie tellurique la plus préjudiciable sur pois. Elle est fréquente dans toutes les zones de production du pois, excepté dans les sols très calcaires comme les craies de Champagne, mais le pourcentage de parcelles touchées ainsi que les niveaux de contamination de ces parcelles sont très variables.
Afin d’éviter des pertes de rendement qui peuvent être très importantes, il est essentiel d’évaluer le risque aphanomyces avant l’implantation d’un pois de printemps.
Jusqu’à présent, seul un test biologique de potentiel infectieux réalisé à partir d’un échantillon de sol, per¬mettait de connaitre ce risque. L’outil Eva, disponible en ligne, permet désormais, à partir d’un certain nombre d’informations (département, historique en pois, type de sol, irrigation), de classer la parcelle dans un risque faible ou élevé, et oriente l’utilisateur dans ses choix afin de préserver le rendement en pois et l’état sa¬nitaire de la parcelle. Le test biologique reste intéressant à utiliser. Il est en effet complémentaire de l’outil Eva puisqu’il permet de connaitre précisément le potentiel infectieux de la parcelle et d’affiner les choix, en particulier si la parcelle est classée en risque élevé.
Choix du type de pois en fonction du PI de la parcelle
Le pois de printemps, très sensible à l’aphanomyces, ne doit pas être cultivé dans une parcelle dont le PI est supérieur à 1. Le pois d’hiver, qui échappe partiellement à la maladie, est peu impacté et peut donc être cultivé quel que soit le PI. Il peut en revanche multiplier l’inoculum si les conditions sont favorables.
Choix des légumineuses de la rotation en fonction du PI de la parcelle
Afin de préserver l’état sanitaire des sols et de contrôler le développement de la maladie, il est indispensable de raisonner la place des espèces et variétés de légumineuses dans la rotation, en tenant compte de leur sensibilité à la maladie et du PI de la parcelle.
Obtenir un devis pour un test prédictif de potentiel infectieux
Sensibilité variable des légumineuses à Aphanomyces
Attention : les conseils sur le choix des légumineuses qu’il est possible de cultiver en fonction du PI du sol ne sont valables que pour les variétés évaluées (des différences de sensibilité variétale pouvant exister au sein d’une espèce). Par ailleurs, il est possible de cultiver des espèces/variétés de légumineuses très résistantes comme la féverole dans des parcelles fortement contaminées. Toutefois, il convient de respecter les fréquences de retour et d’alterner si possible avec d’autres espèces résistantes afin de ne pas exercer de pression de sélection trop importante, ce qui pourrait conduire à une adaptation des souches.
Documents à télécharger
La fertilisation du pois
Pas d’engrais azoté sur le pois
Sur pois, aucun apport d’azote n’est nécessaire. De plus, c’est interdit en zone vulnérable. La nutrition azotée repose sur deux voies d’acquisition complémentaires :
La fixation symbiotique
Comme toutes les légumineuses, le pois fixe l’azote de l’air grâce à une symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium, qui se trouvent naturellement dans le sol. Il n’est donc pas nécessaire d’inoculer, contrairement au soja. L’activité fixatrice augmente proportionnellement à la biomasse des nodosités jusqu’à atteindre un pic au stade DRG (début de remplissage des graines). La fixation chute fortement ensuite. La présence de nitrates inhibe la fixation : au-delà de 60 kg N/ha, les nodosités ne se mettent pas en place. Les autres facteurs limitants sont le pathogène racinaire aphanomyces, le stress hydrique, le tassement du sol, les sitones (ravageurs de nodosités) et la forte présence d’adventices.
L’assimilation d’azote minéral
Elle débute avant la mise en place des nodosités, soit environ 3 semaines après la levée. Le mode d’absorption de l’azote est ensuite conditionné par la quantité d’azote dans le sol. Si celle-ci est supérieure à 60 kg N/ha, l’assimilation de l’azote minéral perdure ; si la quantité d’azote dans le sol devient inférieure à ce seuil de 60 kg N/ha, la fixation symbiotique prend le relais.
Des exigences moyennes en phosphore et potasse
- Le pois est moyennement exigeant en phosphore et potasse. Raisonner la dose d’engrais à apporter en fonction des exportations, de la teneur du sol en P et K, et du nombre d’années sans apport.
- Pour un rendement en pois de 55 q/ha : apporter si nécessaire 55 kg/ha de P2O5 et 85 kg/ha de K2O pour compenser les exportations ; ajouter, en plus des quantités ci-dessus, 10 kg/ha de P2O5 et 60 kg/ha de K2O si les pailles sont enlevées.
Pois au stade deux feuilles
pH neutre et faible besoin en magnésium
- Le pois pousse bien dans les sols au pH supérieur à 6.
- En sol pauvre en magnésium, réalisez un apport de 30 à 60 unités de MgO /ha.
- Se référer aux analyses de sol.
Pois en période de floraison
Attention à l’excès de calcaire dans le sol
|
S'inscrire avec Facebook
S'inscrire avec Google