La lutte contre les vivaces
Les adventices vivaces sont concurrentielles des cultures car leurs capacités de compétition mais aussi de propagation sont très prononcées.
Ces espèces sont capables de se reproduire à la fois par les graines mais également par multiplication végétative, au moyen d’organes végétatifs (rhizomes, stolons, drageons ou racines tubérisées) capables de régénérer de nouvelles racines ou de nouvelles tiges.
Dans le colza, le chardon des champs, et dans une moindre mesure les espèces de rumex, peuvent être préoccupants.
En soja et tournesol, les espèces prédominantes sont le chardon, le liseron des haies, les chiendents (pied-de-poule et rampant) et le sorgho d’Alep.
Le pois peut être impacté par le chardon des champs, les rumex et le liseron des champs.
Pour les vivaces, la gestion à l’échelle de la rotation est primordiale, on cherchera une très bonne efficacité dans les cultures où des solutions existent, sans négliger les possibilités d’intervention en interculture. La lutte est à raisonner sur le long terme.
Mesures préventives : éviter la dissémination
Rotation
Pratiquer une rotation diversifiée pour disposer d’une plus grande gamme d’herbicides avec insertion de cultures compétitrices et leurs herbicides adaptés. La lutte en végétation sur céréales est la plus aisée (sulfonylurée, hormones). Mais c’est également possible sur pois (Tropotone – traitement par taches) et sur tournesol (Express Sx sur variété tolérante). Le contrôle par herbicide est assez léger sur soja (Pulsar 40) et beaucoup plus délicat sur féverole (léger frein avec Corum) et impossible sur pois-chiche et lentille. Enfin, l’interculture estivale permet de pratiquer des déchaumages répétés par temps sec ; ce travail du sol récurent a pour objectif de dessécher les plantes et leurs organes végétatifs, et à terme, de les épuiser.
En interculture
Eviter ou proscrire :
- les interventions en conditions humides propices aux tassements de sol ;
- les travaux exclusivement superficiels et le recours aux outils à disques ou à prise de force ;
- les interventions répétées de déchaumages en été.
En culture
- être vigilant sur la qualité du lot de semences utilisé
- surveiller les bords de champs (et les parcelles aux alentours) et faucher les nouvelles infestations si besoin
- lors de la récolte, bien nettoyer le batteur si des graines d’adventices ont été moissonnées
- éviter les montées à graines par fauches, broyages, arrachages, avant que les foyers d’infestations ne gagnent trop de terrain.
Mesures curatives : lutter tout au long de la rotation en épuisant les réserves souterraines
La lutte contre les vivaces doit s’envisager aussi bien dans les intercultures que dans les cultures de la rotation. La lutte consiste surtout à épuiser les organes souterrains : racines, drageons et autres rhizomes colonisateurs. Mais il ne faut pas négliger l’extension de certaines vivaces par voie de dissémination des graines.
1. Chardon - 2. Liseron
En interculture
Pour sectionner les racines, privilégier les décompactages et/ou déchaumages en profondeur (matériels munis de socs à ailettes) : 2 à 3 passages à intervalle de 10 jours en août puis en septembre. En conditions séchantes, le retournement par le labour remonte les organes souterrains en surface et provoque leur dessèchement. Ces destructions répétées vont épuiser peu à peu les réserves racinaires des adventices vivaces.
Associée à des travaux du sol adéquats en interculture, l’introduction d’une luzerne est également efficace dans la lutte contre certaines vivaces (chardons notamment) grâce à la concurrence exercée pour la lumière, l’eau ou les éléments nutritifs, et grâce aux fauches répétées possibles.
En culture
Des cultures étouffantes (biomasse élevée, précocité de développement, forte densité, enracinement profond) peuvent être mises en place pour concurrencer les adventices vivaces et limiter leur expansion.
Chardon des champs
1. Chardon dans le tournesol - 2. Multiplication végétative du chardon (drageons)
Le chardon s’est développé à la faveur des systèmes en réduction de travail du sol et/ou avec répétition de façons superficielles. Il peut être présent dans tous les types de sol et toutes les cultures. Sa propagation se fait par les rhizomes.
La nuisibilité du chardon et la difficulté de destruction de ses rhizomes doivent inciter à saisir toutes les opportunités de lutte au cours de la rotation : interventions de travail du sol régulières en été à partir de 4-6 feuilles du chardon, labour profond (même de printemps), implantation de cultures (voire de couverts) étouffantes, binage, éviter la montée à graine des chardons (écimage à floraison, broyage des jachères et des bords de champ), …
Par exemple, l’introduction d’une culture de printemps avec décalage de la date de semis permet de réaliser des interventions de travail du sol au moment où le chardon a peu de réserves racinaires et est prêt à repartir.
Pour les déchaumages répétés d’été, il est conseillé d’utiliser des outils (type cultivateur ou décompacteur à ailettes ou charrue déchaumeuse) avec un recoupement important des dents (chevauchement du sillon des socs). Ne pas hésiter à intervenir en profondeur et plusieurs fois en augmentant la profondeur lors des passages successifs) pour épuiser petit à petit les réserves du chardon et l’empêcher d’en constituer de nouvelles. Il faut impérativement travailler par temps sec et sur sol sec.
Gestion herbicide
- dans les céréales d’hiver avec des hormones et des sulfonylurées appliquées au printemps sur chardons développés (boutons floraux).
- dans les intercultures, sur chaumes de céréales, en intervenant avec des herbicides totaux de type glyphosate, appliqués par temps poussant sur chardons développés.
- avant le semis du tournesol si les chardons ou les liserons ont déjà levé. Dans ce cas intervenir avec un herbicide total de type glyphosate. Cette technique permet de limiter ponctuellement la concurrence avec le tournesol mais demeure insuffisante.
Sur tournesol :
En post-levée sur variétés tolérantes : Express SX 45 g/ha + Trend 90 0,1 % présente une meilleure efficacité sur jeunes chardons.
Sur soja :
L'imazamox représente, en postlevée, un léger frein à cette adventice.
Sur pois protéagineux :
L’application en post-levée de TROPOTONE (2,4 MCPB) permet de freiner (3 l/ha) voire de détruire (4 l/ha) les ronds de chardons avant le stade apparition des boutons floraux (stade du chardon le plus sensible). En raison d’une sélectivité moyenne du produit, l’application restera localisée aux ronds de chardons.
Sur lin oléagineux :
Utiliser un produit à base de clopyralid (par exemple LONTREL SG à 0.174 kg/ha + huile)
Liserons (des champs et des haies)
Liseron dans tournesol
Les outils à disques animés avec appareils rotatifs peuvent augmenter la multiplication des rhizomes. Le non labour favorise leur prolifération.
Le labour perturbe la structure racinaire mais il ne suffit pas à lui seul pour éradiquer cette espèce de la parcelle.
Alterner cultures d’hiver et cultures d’été dans la rotation.
Fiches liseron des champs et liseron des haies.
Gestion herbicide
Sur tournesol :
Il est nécessaire d'attendre jusqu'à la floraison des liserons avant l'intervention chimique. A ce stade, les réserves racinaires sont amoindries.
- En interculture : désherber avec un glyphosate associé ou non à un 2-4D. Adapter les doses à la situation.
- En prélevée : utiliser Challenge ou Racer ME.
- En post-levée : sur variétés tolérantes, Pulsar 40 1,25 l/ha ou Passat Plus 2 l/ha ou Express SX 45 g/ha + Trend 90 0,1 % sont efficaces sur liseron des haies mais inefficaces sur liseron des champs.
Sur pois protéagineux :
L’application de bentazone (1,4 kg/ha de produit commercial) provoque des brûlures qui freinent seulement le développement du liseron des champs. En forte pression celui-ci occasionne d’importantes gênes à la récolte, l’application d’un dessicant (spécialité à base de diquat tel que REGLONE) quelques jours avant la récolte grille les parties vertes, mais ne limite pas la repousse au printemps suivant.
Rumex
Rumex en interculture
La production des graines de rumex est élevée et sa racine tubérisée lui permet de repartir même après un sectionnement ou un arrachage.
La lutte contre le rumex est difficile ; des fauches répétées permettent de le gérer si elles sont fréquentes et sur plusieurs années. Un labour ou des faux-semis sont également envisageables. La stratégie d’extraction : arrachage ou déchaumage avec des outils de type chisel ou vibroculteur puis ramassage ou « tractage » des racines tubérisées à l’extérieur de la parcelle (ou bien les laisser sécher en surface si le temps est sec) est la technique recommandée.
Attention à ne pas fragmenter la racine du rumex (avec des outils à disques par exemple), ce qui favoriserait sa multiplication.
Gestion herbicide
Sur tournesol :
Seule la stratégie de postlevée sur variété tolérante au tribénuron-méthyl présente un bon contrôle.
Sur pois protéagineux :
Contre les rumex à l’état de plantules issues de graines, les meilleures efficacités ont été obtenues avec CORUM 1,25 l/ha + adjuvant ou TROPOTONE 3 l/ha (solution moins sélective).
Sur soja :
Préférer une solution avec imazamox.
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Stocker son lupin
Contrairement à la féverole ou au pois, les graines de lupin ne contiennent pas d’insectes pouvant émerger durant le stockage.
Silos de stockage
Il est important de maîtriser l’humidité et la température des graines de lupin pour assurer une conservation de longue durée :
- En présence importante d’impuretés, procéder au nettoyage pour éviter tout risque de développement de moisissures.
- Si les graines ont une humidité inférieure à 20 %, et à condition qu’il n’y ait pas de résidus d’adventices, une simple ventilation à air ambiant permet de ramener les graines à 14-15 % d’humidité pour les conserver entières.
- Si la récolte est plus humide, deux solutions possibles :
- le séchage à air chaud ;
- l’inertage en cas d’autoconsommation des graines : la graine est broyée et stockée dans un silo hermétiquement fermé comme pour l’ensilage. Le dégagement de CO2 dans le silo dû à la fermentation des graines suffit à assurer leur conservation.
Les maladies du lupin
Anthracnose
L’anthracnose (Colletotrichum sp.) est la maladie du lupin la plus préjudiciable. Elle est transmise par les semences et les résidus de cultures contaminés. Les plantes atteintes présentent des tiges avec une courbure en crosse et des chancres roses auréolés de brun. En cas de forte attaque elle peut provoquer le dessèchement de la plante. Des chancres peuvent également se développer sur les gousses.
Elle apparait généralement en foyers, à partir d’avril-mai sur lupin d’hiver et de printemps. En cas de forte attaque, les tiges cassent, la plante flétrit. Un temps chaud et humide au printemps favorise le développement de la maladie.
Nuisibilité
Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et importante.
L’utilisation de semences saines est primordiale dans la prévention de la maladie.
Botrytis
Le botrytis (Botrytis cinerea) peut être observé sur lupin. Il provoque une pourriture brun-gris. La maladie se développe le plus souvent en conditions humides à partir de la floraison.
Nuisibilité
Elle est moyenne à élevée en fonction des conditions climatiques.
Rouille
La rouille (Uromyces lupinicolus) apparaît à partir de la floraison lorsque les températures sont élevées. Elle se présente sous forme de pustules de couleur brun-rouge, principalement sur la face inférieure des feuilles.
Nuisibilité
Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et de temps chaud et sec.
Maladie des taches brunes
La maladie des taches brunes (Pleiochaeta setosa) est moins fréquente et se développe principalement sur lupin d’hiver. Des taches violacées brunes à noirâtres ponctiformes peuvent évoluer en nécroses plus ou moins irrégulières sur les feuilles, les tiges et les gousses. Les graines atteintes sont de taille réduite, tâchées et déformées. Des températures modérées (10-15°C) et une humidité importante favorisent le développement de la maladie.
A noter que le champignon peut également attaquer le système racinaire, provoquant des lésions noires sur les racines, et entrainant le flétrissement de la plante.
Nuisibilité
peut être élevée pour les semis d’automne.
Sclérotinia
Le sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) peut être observé sur lupin. C’est le même parasite que celui observé sur pois, féverole, colza, tournesol ….
Un mycélium blanc et des sclérotes de forme ovoïde se développent à l’intérieur de la tige et entraînent le dessèchement de la plante.
Un printemps humide et la présence d’autres cultures oléo-protéagineuses au sein de la rotation sont des facteurs favorables à son apparition.
Nuisibilité
Elle est généralement faible
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Préparer son sol pour cultiver du lupin bio
Afin de favoriser une bonne implantation, le sol doit être préparé avec soin.
Dès la récolte du précédent, et en particulier si lupin d’hiver, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies, attractives pour la mouche des semis. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.
Préparation du sol
Pour le lupin d’hiver, un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.
Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.
Le labour est également conseillé en lupin de printemps, même si ce dernier est moins soumis à la mouche des semis.
Date et densité de semis
Etablir les densités de semis en se basant sur les objectifs de peuplement cités ci-après et en l’adaptant en fonction pour compenser les pertes attendues à la levée, voire celles dues au désherbage mécanique. Semer à 3 cm de profondeur, entre 30 et 60 cm d’écartement afin de permettre le binage.
Semer le lupin d’hiver entre le 15 septembre et le 15 octobre au plus tard ; le lupin de printemps entre le 15 février et le 10 mars.
| Lupin d’hiver | Lupin de printemps | |
| Objectif de plantes levées | 20 | 40 |
| Graines/m² | 40 | 60 |
| PMG | 300-350 | 300-350 |
| Kg/ha | 120-140 | 180 - 210 |
Source : Guide Grandes Cultures biologiques – Les clés de la réussite - APCA
Le lupin en agriculture biologique
Avec son port dressé et sa bonne tenue de tige, le lupin est une plante qui se prête bien à l’agriculture biologique.
Généralités
En tant que légumineuse, il trouve facilement sa place dans les rotations, apportant de l’azote au système. Culture adaptée aux sols acides, il permet de valoriser certaines parcelles où d’autres légumineuses seront moins adaptées.
Privilégier un lupin de printemps, dont le cycle plus court permet une meilleure gestion des adventices et le rend moins sensible aux maladies.
Bien que pouvant être mené en agriculture biologique, la culture du lupin d’hiver bio reste délicate : plus sensible à l’enherbement et aux maladies, mener cette culture à terme peut s’avérer difficile.
Semé à grand écartement, le lupin se prête bien au désherbage mécanique et la conduite en association (avec une céréale) peut aussi être un autre levier pour limiter la pression des adventices. Par ailleurs, c’est une culture peu sensible aux ravageurs.
Tableau comparatif du lupin d’hiver et de printemps
| Agriculture biologique | Lupin d’hiver | Lupin de printemps |
| Avantages |
Légumineuses = apport d’azote au système Désherbage mécanique bien adapté Faible risque ravageurs |
Légumineuses = apport d’azote au système Désherbage mécanique bien adapté Faible risque ravageurs Lupin bleu : risque maladies faible |
| Inconvénients |
Risque maladies fort Risque enherbement fort |
Lupin blanc : risque maladies moyen Risque enherbement moyen |
Quelle est la période optimale pour récolter le lupin ?
Récolte optimale à 14-15 % d’humidité
Les gousses de lupin ne s’ouvrent pas à maturité sur la plante, ce qui facilite la récolte.
Cette dernière est possible dès 20 % d’humidité, mais l’optimum est de récolter à 14-15 % afin de favoriser une bonne conservation des graines.
En cas de graines très sèches (teneur en eau inférieure à 10-12 %) ou de forte chaleur, battre plutôt le matin pour limiter l’éclatement des gousses au contact des rabatteurs.
Dates de récolte
Récolte du lupin
Le lupin d’hiver se récolte à partir de fin juillet.
Le lupin de printemps se récolte de mi-août à mi-septembre pour les zones les plus tardives. La maturité peut être retardée en cas d’été frais et humide.
La coupe avancée, pour les agriculteurs qui en ont une, est un vrai avantage.
Ce sont les deux premiers étages de gousses qui font l’essentiel du rendement du lupin.
Les rendements du lupin varient en général entre 20 q/ha et 45 q/ha. Cette variation est souvent liée aux conditions sanitaires de l’année, ainsi qu’à la disponibilité en eau en fin de cycle.
Quelques valeurs indicatives de composantes de rendement en conventionnel
| Type de lupin | Hiver | Printemps |
| Plantes/m² | 20 | 40 |
| Etages de gousses | 3 à 4 | 2 à 3 |
| Nb de gousses/plante | 15 à 20 | 10 |
| Graines/m² | 800-1000 | 700-850 |
| PMG | 290-330 | 270-330 |
| Rendement (q/ha) | 25-30 | 20-25 |
Source : Terrena
Maladies du lupin : sclérotinia
Description
Le sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) peut être observé sur lupin. C’est le même parasite que celui observé sur pois, féverole, colza, tournesol...
Un mycélium blanc et des sclérotes de forme ovoïde se développent à l’intérieur de la tige et entraînent le dessèchement de la plante.
Un printemps humide et la présence d’autres cultures oléo-protéagineuses au sein de la rotation sont des facteurs favorables à son apparition.
Nuisibilité
Elle est généralement faible
Méthode de lutte
La lutte biologique à l’échelle de la rotation est possible, grâce à LALSTOP CONTANS® WG. Il détruit les sclérotes dans le sol : soit incorporé au sol en pré-semis à 2 kg/ha en première utilisation (50 €/ha), soit apporté sur la culture (moindre efficacité) entre 2 et 4 kg/ha, soit apporté sur les résidus de récolte contaminés à la dose de 1-2 kg/ha.
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Ravageurs secondaires : pucerons et punaises
Les attaques de pucerons (vecteurs de viroses) sont peu fréquentes.
La présence de punaises peut être observée sur les parcelles de lupin ; elles sont peu préjudiciables à la culture.
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Maladies du lupin : rouille
Description
La rouille (Uromyces lupinicolus) apparaît à partir de la floraison lorsque les températures sont élevées. Elle se présente sous forme de pustules de couleur brun-rouge, principalement sur la face inférieure des feuilles.
Nuisibilité
Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et de temps chaud et sec.
Méthode de lutte
Intervenir dès l’apparition des premières pustules avec une triazole autorisée.
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