Lupin d'hiver

La qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin décryptée

Terres Univia et Terres Inovia analysent chaque année la qualité des graines oléagineuses et des plantes riches en protéines récoltées en France dans le cadre de l’Observatoire de la qualité des graines piloté par l’Interprofession et mis en œuvre par l’Institut technique avec la collaboration d’organismes stockeurs qui fournissent des échantillons. Retrouvez les dernières fiches sur la qualité des graines publiées.

Ce travail collaboratif se concrétise par des fiches de synthèse dédiées aux principaux critères de qualité des dernières graines récoltées (teneur en huile, en protéines, aspect visuel, etc.). Pour la récolte 2023, les fiches sur la qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin sont à présent disponibles. Elles complètent les fiches qualités des graines de colza, pois et féverole mises en ligne précédemment.

Fiche qualité des graines de lupin

La teneur en eau de la récolte atteint en moyenne 14,6% tandis que la teneur moyenne en protéines est de 39,8% de la matière sèche, l’une des meilleures teneurs enregistrées sur les sept dernières années. Les graines ayant été récoltées dans des conditions plutôt sèches, aucun échantillon ne présente de graines germées. Les échantillons présentant des graines cassées ou splittées sont moins nombreux qu’en 2022.

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Fiche qualité des graines de tournesol

Le taux moyen d’impuretés de la récolte 2023 est de 3,3%, un niveau légèrement supérieur à la moyenne quinquennale. Les conditions sèches et chaudes de fin de cycle ont limité la teneur moyenne en eau à 6,7%. La teneur en huile moyenne est de 44,4% aux normes, en légère hausse par rapport à 2022. La teneur moyenne en protéines se situe à 15,6% de la matière sèche, en légère baisse par rapport à 2022.

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Fiche qualité des graines de soja

La récolte 2023 a eu un bon rendement en soja (25 q/ha) qui a permis le maintien de la production malgré une baisse des surfaces, une qualité des graines dans la moyenne et une forte hétérogénéité territoriale. La qualité des graines est dans la moyenne : un taux moyen d’impuretés à 0,7%, une teneur moyenne en eau à 11,9%, une teneur en protéines moyenne de 42,7 % de la matière sèche, et une teneur en huile moyenne de 21,3 % de la matière sèche.

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Fiche qualité des graines de lentille

Les poids de mille grains (PMG) de la récolte de lentille 2023 sont très homogènes entre les bassins de productionavec une moyenne de 27,2 g et un écart-type de 3,8 g.
L’homogénéité des PMG, autour d’une valeur satisfaisante pour la filière, distingue cette récolte des deux précédentes. Les calibres sont de manière générale très homogènes entre zones de production.

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Fiche qualité des graines de pois chiche

La campagne 2023 a été caractérisée par de très fortes hétérogénéités entre les bassins de production. La teneur en eau moyenne des échantillons pour l’année 2023 est dans la moyenne (11,6%). La teneur en protéines est hétérogène selon les zones.

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A consulter et télécharger aussi...

La qualité des graines de pois

La qualité des graines de féverole

La qualité des graines de colza

 

Retrouvez les webinaires "les jeudis de TI" sur la qualité des graines de lentille, pois chiche et lupin

 

 

Retrouvez les webinaires "Les jeudis de TI" sur le tournesol et le colza"

Documents à télécharger

Lentille Lupin d'hiver Lupin de printemps Pois chiche Soja Tournesol graines lentille lupin pois chiche qualité soja tournesol

L'association céréales-légumineuses, une alternative pour produire des protéagineux en AB

L’atout majeur de l’association céréales-légumineuses est la sécurisation de la production. La diversité d’espèces semées permet d’avoir des cycles phénologiques différents, qui limitent l’impact des stress abiotiques.

Principe et intérêt de l’association pour la sécurisation des protéagineux

Dans un contexte où les rendements des cultures de protéagineux, essentielles  en agriculture biologique pour leur apport en azote, sont en baisse et irréguliers, l’association céréales-légumineuses émerge comme une alternative. Cette pratique agricole consiste à cultiver simultanément une céréale et une légumineuse sur le même espace, pendant une période significative de leur cycle de vie. L’agriculteur est ainsi assuré de récolter un mélange, dont la proportion de chaque espèce varie annuellement mais dont le volume total reste globalement stable.

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Choisir les bons « partenaires » en se basant sur des critères agronomiques

Quels critères de choix et densité de semis ?

La première étape pour conduire ce type d’association est de choisir les bons « partenaires » en se basant sur des critères agronomiques : le premier est la compatibilité des cycles de culture, afin que la récolte puisse se faire à maturité pour les deux espèces. Le deuxième élément clé est le choix variétal des espèces, où la précocité et la hauteur jouent un rôle crucial en tant que facteurs déterminants pour la réussite de l’association. La prochaine étape cruciale, une fois les partenaires identifiés, est d’ajuster la densité et la profondeur des semis en fonction de l’objectif initial, qu’il s’agisse de favoriser les protéagineux, d’augmenter la teneur en protéines des céréales, ou d’obtenir un mélange équilibré pour l’autoconsommation. A noter que pour une même densité de semis, les résultats obtenus à la récolte sont très différents en fonction des conditions pédoclimatiques. La production de références locales est donc indispensable pour adapter l’itinéraire technique au contexte de production.

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​​​​​​​Construction de son association en fonction de son objectif de départ.

Une alternative face aux rendements irréguliers des protéagineux

Les résultats expérimentaux indiquent une amélioration de la productivité des légumineuses et des céréales, et offrant une marge brute moyenne supérieure. Toutefois, dans des conditions idéales pour les légumineuses, les cultures pures peuvent s’avérer plus rentables, tandis que dans des conditions défavorables, les associations limitent les pertes grâce aux revenus des céréales. Le succès de l’association repose aussi sur ses nombreux avantages agronomiques, notamment en matière de gestion des adventices. Les espèces plantées présentent des architectures et des cycles de croissance complémentaires, ce qui permet une occupation optimale de l’espace et une maximisation de l’utilisation de la lumière et des nutriments par les cultures.

Un frein majeur : la commercialisation

Si l’association est vendue à un collecteur, l’agriculteur doit s’assurer de la disponibilité du débouché au risque de ne pas être collecté. Dans ce cadre, les mélanges binaires sont à privilégier car plus simples à trier. Certains organismes stockeurs acceptent de collecter le mélange, mais ils imposent souvent une liste restreinte de mélanges, afin de pouvoir gérer la logistique du stockage et du triage. Par ailleurs, certaines espèces présentent un débouché plus porteur, qui justifie de les privilégier. Enfin, certains mélanges sont plus difficiles à trier, ce qui peut pénaliser la valorisation de l’une des deux espèces pour des débouchés vers l’alimentation humaine. D’autres collecteurs, non équipés, demanderont que le mélange soit trié en amont à la ferme. Le montage de filières à base d’associations doit donc toujours être le fruit d’une entente entre l’ensemble des maillons de la filière, du producteur jusqu’au transformateur, afin de trouver les meilleurs compromis.

 

 

Préparation de campagne France entière Agriculture biologique Féverole d'hiver Pois d'hiver Lentille Pois de printemps Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps Benjamin DELHAYE (b.delhaye@terresinovia.fr)

Chassons les idées reçues sur le lupin

Le saviez-vous ?

Des racines protéoïdes : le lupin possède des racines dites « protéoïdes », qui lui permettent d’extraire le phosphore inorganique des sols, non utilisable par les autres cultures. Le lupin est la seule plante cultivée capable de produire de telles structures.

Une peau sublimée grâce au lupin : l’huile de lupin, le lupéol, l'alpha-lupanine, et bien d’autres composés du lupin sont aujourd’hui prisés par la cosmétique. Pour quels résultats ? une peau hydratée, rajeunie, oxygénée, à l'élasticité renforcée !

Du lupin au quotidien : On note ces dernières années en Europe, une diversification des ingrédients issus du lupin. Par exemple, on trouve à ce jour des desserts glacés, jus de lupin, desserts frais ou substituts de viande utilisant du lupin. 

 

L’itinéraire technique en trois points

1) Stratégie d’évitement de la mouche des semis
La mouche des semis est le principal ravageur du lupin. L’adulte, attirée par les pailles en décomposition, pond dans ces dernières.  La larve s’attaque au pivot du jeune lupin, provoquant la disparition de la plante. Afin de limiter le risque de ce ravageur, il est conseillé de retirer les pailles dès la récolte du précèdent, de labourer un mois avant le semis, puis de semer en bougeant le moins possible le sol afin de limiter au maximum les pontes. 

2) Soigner l’implantation
Choisir une parcelle propre, non hydromorphe et sans calcaire actif. Semer à 3cm de profondeur maximum, dans un sol réchauffé, afin de favoriser une croissance rapide du lupin. 

3) Porter une attention particulière au désherbage
Combiner désherbage chimique et mécanique permet d’optimiser la gestion du salissement tout au long de la campagne.

 

Testez vos connaissances sur le lupin

  • VRAI ! Notamment pour le lupin d’hiver mais, le choix d’une parcelle propre et l’association de désherbage chimique et mécanique peuvent permettre une bonne gestion du salissement.
  • FAUX ! Les nouvelles variétés de lupin d’hiver peuvent résister, selon les conditions d’humidité, à des températures atteignant -13°C (il faut prendre en compte : l’humidité du sol, la présence de neige, la qualité de l’implantation...)
  • FAUX ! Le lupin à de nombreux débouchés en alimentation humaine (graines entières, pépites, farines, isolats de protéines...) ou animale (#35% de protéines) mais également des débouchés cosmétiques.
  • VRAI et FAUX ! La principale maladie à craindre est l’anthracnose du lupin, transmissible par la semence (ce n’est pas la seule source d’inoculum), qui peut entrainer des pertes de rendement importantes.
  • FAUX ! Le lupin n’est pas attaqué par la bruche, ni en culture, ni au stockage.
  • VRAI et FAUX ! Des variétés de lupin d’hiver et de printemps ont été inscrites ces dernières années. Néanmoins, l’offre variétale reste réduite et l’une des variétés de lupin de printemps les plus semées a.... 35 ans !
France entière Légumineuses à graines Lupin d'hiver Lupin de printemps Anne Schneider (a.schneider@terresinovia.fr)

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Protection des abeilles et autres insectes pollinisateurs durant la floraison

L’arrêté du 20/11/2021 modifiait les conditions d’application des produits phytopharmaceutiques durant la floraison. Suite à la décision du Conseil d’Etat le 26 avril 2024 avec prise d’effet immédiate, la liste des cultures non attractives aux pollinisateurs a été annulée et doit être remise à jour. Toutes les cultures oléo-protéagineuses sont aujourd’hui classées comme attractives pour les insectes pollinisateurs et entrent par conséquent dans le champs de l’arrêté. Ce sont le colza, le tournesol, le soja, le lin, le pois, la féverole, le pois-chiche, la lentille et le lupin.

Sur ces cultures en floraison, les insecticides/acaricides autorisés à floraison, herbicides, fongicides et produits de biocontrôle pourront être appliqués UNIQUEMENT dans la plage horaire suivante :

 

 

L’adaptation de la contrainte horaire, prévue à l’article 5 de l’arrêté du 20/11/21, ne peut s’appliquer qu’à la lutte contre la bruche dont l’activité exclusivement diurne est reconnue (FAQ gouvernement du 01/07/2022). Le motif de cette adaptation doit être consigné dans le registre des pratiques phytopharmaceutique.
Par conséquent, la plage horaire de 5 heures doit être respectée dans les autres cas, quelle que soit la cible visée par le traitement : adventice, maladie ou insecte.

Au sens de l’arrêté, la floraison débute aux premières fleurs de la culture. 

A titre transitoire, les produits insecticides et acaricides dont l’AMM comporte l’une des mentions suivantes peuvent continuer d’être utilisés en respectant les contraintes horaires et ce jusqu’au renouvellement de l’AMM :

  • Emploi autorisé durant la floraison, en dehors de la présence d’abeilles. 
  • Emploi autorisé au cours des périodes de production d’exsudats, en dehors de la présence d’abeilles. 
  • Emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production d’exsudats en dehors de la présence d’abeilles. 

A titre transitoire, les autres produits de type herbicides, fongicides et produits de biocontrôle peuvent continuer d’être utilisés en respectant les contraintes horaires et ce jusqu’au renouvellement de l’AMM. 

A terme, et toujours pour les cultures attractives et l’ensemble des produits, l’étiquetage (AMM) définira la possibilité d’application durant la floraison avec une phrase de type : 

« Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil ou les 3 heures suivant le coucher du soleil, uniquement pour le/les usage(s) suivant(s): […]  
« Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage selon les conditions fixées par l'arrêté du 20 novembre 2021 pour les usages caractérisés par emploi possible »


Lorsque des interdictions supplémentaires sont mentionnées sur l’étiquette des produits, elles doivent s’appliquer.

Mélanges :
Les mélanges impliquants pyréthrinoïdes et triazoles en période de floraison ou de production d’exsudats sont formellement interdits. Si les 2 traitements doivent être effectués sur la même parcelle, un délai de 24 h minimum doit être respecté entre les applications et l’insecticide appliqué en premier (arrêté dit « mélanges » du 12/06/2015).

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Lupin : qualité des graines 2024

Depuis 2021, l’observatoire qualité des graines de lupin d’hiver permet d’appréhender annuellement les principaux critères de qualité de la récolte. Les échantillons collectés sont issus des essais variétés du réseau Terres Inovia et partenaires (2016 à 2024) et de parcelles agriculteurs (2021 à 2024). Pour la campagne 2024, 23 échantillons ont été analysés.

La campagne 2023-2024 est marquée par un temps doux et de forts cumuls de pluie. Si les semis ont eu lieu dans de bonnes conditions, les pluies importantes et régulières qui ont débuté à la mi-octobre, accompagnées d’un temps peu ensoleillé, ont pu causer des dégâts sur le lupin : pertes de pieds en zones hydromorphes, mauvaise nouaison du premier et second étages de gousses, pression anthracnose (Colletotrichum lupini) très importante de la floraison à la toute fin de cycle, entrainant des pertes de pieds tardives, conditions de récolte difficiles. Au final, les rendements sont en berne, avec une moyenne avoisinant les 15 q/ha contre une moyenne quinquennale proche des 22 q/ha, très en deçà du potentiel de la culture.

Récolte 2024

Teneur en eau : 15,07%

Teneur en huile : 8,89%

Teneur en protéines : 32,7%

PMG (poids de mille grains) : 206g

 

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Les maladies et ravageurs du lupin

Agathe Penant, référente de la culture du lupin chez Terres Inovia, présente les maladies et ravageurs qui peuvent être présents sur cette légumineuse tout au long de son cycle.

Dans ses essais, l'institut travaille sur l'identification d'un potentiel nouveau traitement de semences afin de limiter les attaques de la mouche des semis. Delia platura est une petite mouche qui est attirée par les pailles en décomposition dont la larve va grignoter les racines des très jeunes lupins et peut donc potentiellement créer de gros dégâts sur la parcelle (des pertes de pieds importantes). Aujourd'hui, le seul moyen de lutte à disposition résulte des leviers agronomiques :

  • un travail du sol au moins 3 semaines voire un mois avant les semis afin que la mouche vienne pondre avec un mois d'avance (le cycle de la larve étant de 3 semaines, cela permet d'éviter que la larve ne se mette sous forme de pupe et donc d'éviter les dégâts avant les semis).
  • la qualité d'implantation : semer le lupin dans des conditions poussantes, durant la deuxième quinzaine de septembre, à 3cm maximum. Cela permet à la culture de partir vite et d'atteindre rapidement le stade 3-4 feuilles où les attaques des mouches de semis sont moins impactantes.

Les autres ravageurs que l'on peut croiser en début de cycle sont les limaces et les taupins. Ces derniers vont également attaquer les racines et causer des pertes de pieds.

Le thrips (Thrips Angusticeps) attaque davantage au moment de la levée ou sur un jeune lupin en piquant les jeunes pousses et provoque le nanisme des plantes et pertes de pieds.

Sur lupin de printemps, le sitone (Sitona Lineatus) dont les larves grignotent les nodosités d'un lupin plus avancé et limitent la nutrition azotée de la plante. En résulte un lupin moins croissant qui peut entrainer des rendements et rendements en protéines moindres également.

Côté maladie, Terres Inovia travaille sur l'anthracnose (Collelotrichum Lupini), qui est une maladie transmissible par les semences provoquant un chancre orangé sur les cotylédons
en attaque primaire ou sur les tiges qui se contorsionnent. Les gousses peuvent aussi avoir ce chancre orangé. L'institut travaille sur l'identification de semences physiques permettant de s'absoudre de la chimie et obtenir un traitement physique (thermique, UV...).

Le Botrytis (Botrytis Cinerea), présente en fin de cycle principalement provoque la pourriture des gousses.

La rouille (Uromyces Lupinicolus) présente des petites pustules orangées sur les feuilles que l'on voit apparaitre au printemps quand les conditions sont plus chaudes mais qu'il reste un peu d'humidité.

Le sclérotinia, plus rare, (Sclerotinia Sclerotiorum) provoque des déssèchements de tiges avec des sclérotes à l'intérieur.

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Télécharger le guide lupin

Un guide complet pour accompagner les producteurs

Organisé en neuf chapitres thématiques, ce guide permet de tout savoir sur la conduite de la culture du lupin d’hiver et de printemps : variétés, inoculation, implantation, fertilisation, désherbage, récolte et stockage. Le guide présente les atouts de cette culture clef qui contribue à la souveraineté en protéines végétales et fait le point sur les moyens de lutte contre les maladies et les ravageurs qui la touchent.

Comment se le procurer ?

Le guide lupin est accessible en ligne dans son intégralité en version PDF et peut être commandé.

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