Agriculture de conservation : dynamiques des matières organiques dans les sols
A l'occasion de la conférence annuelle de la revue TCS, Terres Inovia a présenté l'évolution du coefficient isohumique en fonction du C/N des résidus organiques et les implications pour les couverts végétaux et leur gestion dans les systèmes ACS.
Chaque année, en décembre, la revue TCS propose une journée de conférences. La dernière en date s'est tenue, comme à l'accoutumée, à Vendôme (Loir-et-Cher). Les thématiques abordées étaient en lien avec l’agriculture de conservation des sols (ACS). Chaque conférence, donnée par un expert, spécialiste de la question abordée, se voulait technique et en lien avec le terrain et les demandes des agriculteurs en ACS.
Le stockage de carbone sous toutes ses coutures
Terres Inovia y était invité pour présenter les avancées récentes sur la compréhension des dynamiques des matières organiques dans les sols. Si leur stockage dépend surtout des biomasses organiques restituées au sol, leur composition, notamment le rapport C/N (carbone/azote) des résidus végétaux, joue également un rôle. De manière contre-intuitive, plus la biomasse végétale restituée contient de N (comparé à sa teneur en C), plus elle contribuera en proportion au stockage de carbone du sol.
La rencontre a également été l'occasion de faire la part belle aux nouveautés concernant l’importance des activités microbiennes, des racines et de la diversité végétale dans le stockage de carbone du sol.
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Terres Inovia évalue l’intérêt d’introduire une légumineuse dans un tournesol bio
Pour maximiser l’intégration des légumineuses dans les systèmes en agriculture biologique, l'institut teste leur insertion en tant que plantes compagnes du tournesol.
Introduire des légumineuses dans les systèmes biologiques est compliqué ; elles sont difficiles à réussir tant en cultures de rente qu’en couvert d’interculture. Une légumineuse peu développée produit peu de biomasse et donc de résidus, et la fixation symbiotique est pénalisée. Face à ce défi, certains agriculteurs adoptent des approches innovantes, comme l'introduction de légumineuses en plantes compagnes, par exemple dans les cultures de tournesol.
Les légumineuses, ici de la vesce, sont la clé de voûte des systèmes en agriculture biologique car elles permettent d’insérer de l’azote dans les systèmes de culture grâce à la fixation symbiotique. De plus, elles le restituent aux cultures suivantes via leurs résidus.
TEauBio c’est quoi ?
Le projet TEauBio est un projet multipartenarial dont l’ambition est de soutenir et développer la filière tournesol en Champagne-Ardenne dans un contexte de réduction des pollutions diffuses d’origine agricole. Soutenu financièrement par l’agence de l’Eau Seine-Normandie et la région Grand Est, ce projet comporte plusieurs axes de travail dont l’acquisition de références technico-économiques par le biais d’un observatoire présenté dans ce document.
Les autres axes de travail sont la mise en place d’une plateforme d’expérimentation annuelle pour consolider les leviers identifiés pour la réussite de la culture, l’animation et l’accompagnement des producteurs impliqués ainsi que l’identification des différents débouchés locaux et nationaux des graines de tournesol.
Contact : B. Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr et C. Le Gall, c.legall@terresinovia.fr
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Formations : la certification Qualiopi renouvelée
Terres Inovia a reçu la qualification Qualiopi pour l’ensemble de ses formations. Pendant les trois prochaines années, l’institut technique est donc certifié comme organisme de formation.
Terres Inovia vient de se voir renouveler la certification Qualiopi. L’institut technique a réalisé un audit en octobre 2024 pour obtenir ce sésame, devenu obligatoire pour tous les prestataires d’actions de formation et qui permet aux stagiaires de bénéficier d’une prise en charge par des financements publics.
Certification Qualiopi : sept critères passés au cribleDélivrée par un organisme accrédité par le Cofrac, elle repose sur sept critères : • Les conditions d’information du public sur les prestations proposées (fiches formations avec tous les détails), les tarifs, les délais pour y accéder et les résultats obtenus ; |
Une amélioration continue des process de formations
Cette certification permet à l’institut technique d’améliorer les process de ses formations. Un nouveau logiciel a ainsi été mis en place : Dendreo. « Ce nouvel outil, maintenant opérationnel, permet de gérer le suivi administratif et le déroulement des formations. Signature des feuilles de présence, suivi des dates de formation, gestion administrative, sessions en distanciel… tout se fait désormais en quelques clics grâce à un seul et unique outil », explique Frédéric Fine, le directeur de la valorisation.
Un catalogue de formations pour répondre aux enjeux d’une agriculture compétitive et durable
Le catalogue de formations 2024-2025, partagé entre Terres Inovia et Arvalis, contient pas moins de 110 programmes et reflètent l'engagement des deux instituts à accompagner les agriculteurs et les professionnels du secteur dans leur transition vers des pratiques agricoles durables et performantes. Dans un contexte de raréfaction des solutions phytosanitaires, l'offre de formations en protection et conduite des cultures, en santé des plantes ainsi qu’en agronomie et agriculture numérique s’adapte et s’enrichit pour toujours mieux répondre aux attentes sur le terrain.
En savoir plus sur les formations
- Un webinaire sur les formations de Terres Inovia
Syppre Berry : des résultats positifs pour la plateforme l'an passé
Chaque année, les expérimentateurs du projet Syppre en sols argilo-calcaires du Berry font un bilan des résultats et enseignements, de la campagne écoulée, et en pluriannuel depuis le début de l’expérimentation.
Crédit : Marine Chombard, Terres Inovia.
Le système innovant tire son épingle du jeu en 2024
Le climat atypique de la campagne 2023-2024, particulièrement pluvieux de l’automne 2023 jusqu’à l’automne 2024 a fortement affecté les semis et les récoltes des cultures d’automne comme de printemps dans la région.
Les rendements des céréales sont les plus fortement impactés, mais les oléoprotéagineux sont également pénalisés, conduisant à des résultats économiques compliqués pour les exploitations dans la région.
Dans ce contexte climatique et économique difficile, le système innovant diversifié se montre plus performant et résilient que le système témoin en rotation colza/blé/orge.
Retrouvez les résultats détailles de la plateforme Syppre Berry sur le site internet Syppre.
Contacts : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr et M. Loos, m.loos@terresinovia.fr
Terres Inovia, coach de projets innovants avec l’EM Lyon
Terres Inovia se mobilise pour l’innovation. L’institut technique a sponsorisé le concours PCE (Projet de Création d’Entreprise) lancé par l’EM Lyon Business School et a participé au jury de la finale, le 4 décembre 2024.
Pour diffuser largement son expertise, Terres Inovia participe à des concours d’idéation. Objectif : accompagner le développement de nouveaux débouchés prometteurs pour nos cultures oléo-protéagineuses et contribuer à l’alimentation de demain. C’est pourquoi l’institut vient de nouer un nouveau partenariat avec l’EM Lyon. Il a ainsi sponsorisé leur concours PCE (Projet de Création d’Entreprise).
« Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses »
Chaque année, ce concours, né en 1998, mobilise 1200 étudiants, répartis en équipes de six. Il s’appuie sur des entreprises partenaires, qui coachent les étudiants dans leur projet entrepreneurial, à commencer par le choix des thématiques de travail relatives à leur secteur d’activité. L’institut technique a alors choisi : « Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses ».
Un accompagnement des étudiants dans leur processus d’innovation
Frédéric Fine, directeur de la valorisation de Terres Inovia, et Maria Malkoun, chargée de mission, ont accompagné les étudiants dans leur apprentissage entrepreneurial et ont participé au jury de la finale qui a eu lieu à Lyon, le 4 décembre 2024. « Être partenaire de ce concours est une belle opportunité de partager notre expertise, notamment en lien avec la filière des légumineuses et l’alimentation de demain, de découvrir des idées innovantes et de renforcer notre engagement auprès des talents de demain », tient à préciser Maria Malkoun.
De beaux projets sélectionnés
La thématique des légumineuses a particulièrement inspiré ces futurs créateurs d’entreprise !Parmi les équipes récompensées , trois ont, en effet, travaillé sur la thématique de Terres Inovia :
• Biosmose : des madeleines valorisant les productions locales, 100% Auvergnate et 100% biologique, à base de Lentilles du Puy (AOP) et avec très peu d’ingrédients, riche en fibres, protéines et vitamines (1er prix).
• La Perle : flocons de différents légumineuses (pois chiche, lentilles, soja...) pouvant être incorporer dans des plats variés (purée, soupe, plats en sauce, gratins, gâteaux ou autres) (3ème prix).
• Tranchette : un fromage à raclette végan à base de lait de soja, farine de lupin à destination de personnes intolérantes au lactose (prix de la meilleure présentation).
Cap Protéines Challenge : 6 équipes en route pour la finale en mai 2025
Jeudi 19 décembre s'est tenue la présentation des projets des équipes présélectionnées pour la 4e édition du Cap Protéines Challenge. Six d'entre elles ont suscité l'intérêt du jury et participeront à la finale du 14 mai 2025 à l’Institut Lyfe (Lyon).
Cette année, 16 dossiers avec des projets répondant aux différentes thématiques du concours ont été déposé à l’issue du webinaire de lancement du 18 septembre 2024.
9 d'entre eux ont passé la première étape de sélection. Il reste désormais 6 concurrents en lice dont les idées ont séduit un jury d'experts le 19 décembre 2024. Ils participeront à la finale le 14 mai à l'Institut Lyfe à Lyon.
Pour mémoire, ce concours, organisé par Terres Inovia, Terres Univia, le CTCPA, la Fondation Avril, Manger du sens et l’ITERG, vise à proposer des idées ou solutions autour des protéines végétales afin d’améliorer la production nationale des cultures riches en protéines et de favoriser leur utilisation en alimentation humaine.
1. Les Kojiteurs
Les Kojiteurs sont une équipe de douze élèves ingénieurs à Sup’Biotech. Ils développent un ingrédient innovant aux arômes chocolatés, à base de tourteaux d'oléagineux fermentés. Le procédé de fermentation améliore les propriétés nutritionnelles et fonctionnelles du produit, tout en valorisant des ressources délaissées dans une démarche d’économie circulaire. L’objectif est de proposer une solution B2B adaptée aux procédés industriels actuels, qui enrichit les produits de l'épicerie sucrée chocolatée en nutriments tout en préservant leur goût et leur texture.
2. Bébé Graine
Un groupe de quatre étudiants à l'Institut Lyfe développe le projet Bébé Graine mettant en avant les légumineuses et oléagineux dans l'alimentation pour bébés. Cela fait suite à un constat : celui de l'absence de ces produits dans l'offre alimentaire pour bébés dans l'industrie agro-alimentaire. Les étudiants ont créé trois gammes de produits : Les Petites purées (dès 6 mois), Les Petits déjeuners (dès 12 mois), Douceurs et Grains (dès 12 mois). Le tout avec des recettes aux textures et valeurs nutritionnelles adaptées, ainsi que l'amertume potentielle des légumineuses neutralisée.
3. Green Pulse
Un groupe de cinq étudiants de l’Institut Lyfe souhaitent développer une gamme de compotes artisanales et écoresponsables à base de légumineuses. Green Pulse propose des goûts qui se rapprochent de ce qu'aiment la majorité des consommateurs, avec une texture la plus proche possible de la compote connue depuis l'enfance. Ces desserts seront créés avec au minimum 30% de légumineuses, lesquelles sont fournies par des producteurs français. La distribution se fera en vrac sous forme d’emballages en verre.
4. C'Mon Pote Agri
Romuald Carrouge, jeune agriculteur, s’est posé la question de créer une dynamique et un état d'esprit autour des légumineuses et de l'engagement des agriculteurs. C'Mon Pote Agri est né ! L'objectif est de poursuivre son engagement à travers une marque jeune, dynamique. Il existe de plus en plus de jeunes agriculteurs qui s'installent après une première vie professionnelle où ils ont pu développer un champ de compétences et souhaitent les mettre à profit dans leur engagement agricole. Depuis la création de cette Cuma, les projets se développent à une vitesse beaucoup plus soutenue et au-delà du simple matériel agricole.
5. Pop beans
Cinq étudiantes de l’ESA d’Angers souhaitent offrir aux consommateurs une nouvelle manière de consommer les légumineuses grâce à des fèves et haricots "poppées". Il s’agit de produits croustillants et aromatisés, riches en fibres et protéines, 100% naturels, français et sains grâce à leur faible teneur en sel. Pop beans sera vendu en B to B à des industriels de plats prêts à consommer en tant qu’ingrédient pour salades ou soupes
6. Lupille
Deux jeunes ingénieures agronomes de l'ESA d'Angers, passionnées d'innovation et d'écoconception, développent un muesli à base de lupins et de lentilles vertes françaises fermentées baptisé Lupille. Ce tempeh est un produit traditionnellement fabriqué et consommé en Indonésie. A l’origine, il est constitué de graines de soja fermentées par un champignon appelé Rhizopus. La fermentation génère plusieurs bénéfices : amélioration du profil organoleptique (diminution du goût vert), création de composés multiples (antioxydants, minéraux et vitamines) ; elle va également les rendre plus digestes.
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
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Terres Inovia mobilisée aux Rencontres Oléopro 2024
L’édition 2024 des Rencontres Oléopro, co-organisées par Terres Inovia, s’est déroulée à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 11 décembre dernier. Plus de 300 personnes étaient présentes pour découvrir les engagements et les actions autour des « Revenus, transitions, souveraineté alimentaire : une filière engagée collectivement ».
Comme chaque année, les Rencontres Oléopro offrent un coup de projecteur aux actions de la filière ders huiles et des protéines végétales. L’événement, qui s’est déroulée comme l’an dernier au beffroi de Montrouge, a rassemblé 335 participants.
Crédit photo : P. Montigny
Compétitivité et revenu des producteurs, défense des moyens de production et recherche d’alternatives, solutions concrètes pour une transition agroécologique et énergétique, développement de la souveraineté alimentaire et des filières agricoles locales… autant d’enjeux qui ont été au cœur des échanges de cette nouvelle édition des Rencontres Oléopro.
Focus sur les cultures robustes face aux aléas climatiques
L’institut technique, co-organisateur de l’événement, a pu partager son expertise d’accompagnement des agriculteurs et des techniciens pour construire des cultures capables de résister face aux dérèglements climatiques.
Lors de l’assemblée générale de la FOP (fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux), Gilles Robillard a ainsi expliqué que « Terres Inovia déploie de nouvelles solutions pour augmenter le savoir et le porter sur le terrain afin d’avoir des cultures résilientes et robustes ».
Crédit photo : P. Montigny
Le président de Terre Inovia a ainsi rappelé que, « lorsqu’il y a une massification de la recherche, nous pouvons trouver des leviers innovants pour avoir des cultures solides, comme ce qui a été fait avec le plan de sortie du phosmet pour le colza. Toute la filière est mobilisée pour trouver des solutions pour les agriculteurs ».
En savoir plus sur le Plan de sortie du phosmet
Alors, une culture robuste, c’est quoi ? Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l’institut, a précisé que « la robustesse des cultures, qui permet de produire la quantité et la qualité de graine souhaitée de façon durable, se construit tout au long du cycle à travers des états clés que l’on veut atteindre. Ces états clés ont été déterminés grâce aux observatoires et au suivi de la culture réalisé chez des agriculteurs et confortés par de l’expérimentation ». Or, justement, « choisir et combiner les pratiques qui permettent d’atteindre les objectifs à chaque état clé, c’est la démarche de culture robuste mise au point par l’institut », a-t-elle précisé.
Crédit photo : P. Montigny
Les travaux sur l’agroécologie et l’innovation sur la transformation valorisés
Une exposition de posters a aussi permis à Terres Inovia de valoriser ses travaux sur la transition vers l’agroécologie, avec la démarche Cap Agronomie, mais aussi sur l’innovation de l’institut sur les procédés de traitement pour améliorer la souveraineté protéique.
En savoir plus sur Cap Agronomie
En savoir plus sur l'expertise de l'institut sur l'aval
Légumineuses à graines : les avancées du projet FiLoLég dans les Hauts-de-France
Quoi de neuf dans les projets de structuration de filières locales de légumineuses ? Zoom sur FiLoLéG, qui avait organisé un colloque, le 26 novembre dernier, à Valenciennes, pour communiquer sur les dernières avancées de ce projet destiné à développer les légumineuses dans les Hauts-de-France.
Pour développer davantage de légumineuses dans les différents bassins de production, la création d’une dynamique régionale pour accroître les surfaces de légumineuses est essentielle. Né en janvier 2022, le projet FiLoLéG, coordonné par la chambre d’Agriculture des Hauts-de-France, vise à créer dans cette région une filière structurée de légumineuses pour les débouchés en alimentation humaine.
Des ateliers interactifs lors de la journée pour mettre en avant les avancées du projet
Les partenaires (1) du projet avaient organisé, le 26 novembre dernier, une journée pour partager les premières avancées de FiLoLéG aux conseillers techniques. « La journée était organisée sous-format d’ateliers selon les différents groupes de travail du projet et ce format dynamique semble avoir beaucoup plu ! », indique Nicolas Latraye, ingénieur de développement de Terres Inovia.
Des ateliers pour co-construire la future offre de services de cette filière de légumineuses
Travail de cartographie sur la faisabilité des cultures, focus sur le marché des légumineuses à graines dans les Hauts-de-France, état des lieux de la production régionale de légumineuses… cette journée a permis d’aborder toutes les thématiques du projet, de A à Z, mais aussi de co-constuire la future offre de services du projet. « Nous avons observé qu’il y a un réel intérêt pour les légumineuses dans cette région, autant des acteurs de l’amont que de l’aval », précise à nouveau Nicolas Latraye.
Pour bien identifier les débouchés des légumineuses à graines, une visite dans une usine de Vivien Paille a même été organisée. Sans compter une dégustation de produits régionaux à base de légumineuses à graines pour démontrer le potentiel gustatif et nutritionnel de ces cultures.
Pate à tartiner à base de farine de légumineuses à graines proposé lors de la dégustation lors de la journée
Les avancées du projet• Une méthodologie pour la cartographie de faisabilité des légumineuses à graines dans les Hauts-de-France. |
Au sein de FiLoLéG, Terres Inovia est chargé de créer une cartographie du potentiel de production des légumineuses, dans le climat actuel et futur. Où en est-on ? « Nous avons réalisé un important travail de méthodologie et identifié les facteurs limitants. Une règle de décision a été élaborée, elle doit maintenant être confrontée aux problématiques de terrain ». Des premières cartes devraient voir le jour courant 2025.
Retrouvez les dernières actualités sur le projet sur notre page dédiée
Plus d'informations aussi sur https://filoleg.fr/
(1)Chambre d’agriculture des Hauts-de-France, Agrotransfert Ressources et Territoire, la Coopération agricole Hauts-de-France, Bio en Hauts-de-France, le centre d’expertise alimentaire Adrianor, la chambre régionale d’Agriculture des Hauts-de-France et Terres Inovia.
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Adventices : caractérisation de la sensibilité aux inhibiteurs d’ALS
Recherche par analyse moléculaire (séquençage) des mutations sur le gène de l'acétolactate synthase conférant la résistance aux herbicides inhibiteurs d’ALS chez des populations d’adventices (tournesol sauvage, ambroisie, ammi majus, coquelicot, orobanche ramosa, orobanche cumana, geranium dissectum, geranium columbinum, geranium rotundifolium, sanve, ravenelle).
Pour chaque population (1 population = 1 lieu de prélèvement à une date donnée), 5 plantes sont analysées. Les résultats sont transmis sous la forme d’un rapport.
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Consultez le dernier numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos
Le numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos de décembre est disponible et consultable en ligne (PDF téléchargeable ci-dessous).
A découvrir dans ce numéro :
OLÉOPROTÉAGINEUX
- Coléoptères d’automne sur colza : déployer des leviers préventifs innovants à grande échelle, p. 28
- Intercultures pièges : une nouvelle stratégie de gestion territoriale des altises d’hiver, p. 32
- Projet Biostim colza : évolution des méthodes d’évaluation, p. 34
- Désherbage du soja : le point sur les stratégies, p. 36
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