Légumineuses à graines : un progrès en marche pour mieux les cultiver et les utiliser
Ce mardi 4 novembre, Terres Inovia, en collaboration avec Terres Univia et avec le soutien de Plant2Pro, organise un colloque sur les légumineuses, à Paris. Agriculteurs, acteurs de la recherche et de la filière s’y presseront pour connaître les dernières avancées de la recherche, les leviers techniques à mobiliser et les formidables atouts de ces espèces dans les assolements. Le point avec Véronique Biarnès et Xavier Pinochet, experts de Terres Inovia.
500 000 ha de légumineuses à graines en France en 2025• Soja : 150 357 ha |
Gilles Robillard, introduit le sujet de la journée
Pourquoi Terres Inovia organise un colloque sur les légumineuses à graines ?
Véronique Biarnès (VB) et Xavier Pinochet (XP) : jusque-là, nous avions mis en place un colloque sur le pois et la féverole. Organisé à deux reprises, c'était un rendez-vous apprécié de la filière. Cette fois-ci, nous avons voulu élargir à toutes les espèces de légumineuses à graines et mettre l’accent sur la construction de filière. L’objectif est de montrer que les travaux pour améliorer la productivité et les débouchés sont particulièrement dynamiques. Les choses bougent : des moyens conséquents sont mis sur le terrain pour augmenter les rendements et améliorer les utilisations des produits à base de légumineuses. Les filières se structurent, mais sur un temps long.
Un investissement conséquent pour les légumineuses• Près de 100 Millions d’euros investis dont 50% d’aides publiques |
Pourquoi faut-il s’intéresser aux légumineuses ?
V.B et X.P : au-delà de leurs atouts nutritionnels et environnementaux, la demande des consommateurs est croissante, comme le montre l’Observatoire OléoProtéines réalisé par Terres Univia, qui décrypte chaque année les produits à base de protéines végétales pour l’alimentation humaine.
Des produits appréciés par les consommateursLe top 3 des ventes en commerce de détail des légumineuses à graines (en valeur) :
Source : Observatoire OléoProtéines 2024, ventes en valeur dans le commerce de détail |
Quels leviers permettraient aujourd’hui de développer davantage l’utilisation des légumineuses ?
V.B et X.P : une meilleure connaissance de la composition des graines permet d’identifier les plus adaptées selon différents usages. Par exemple, pour la féverole, les travaux sur le décorticage permettent d’éliminer en partie les bruches, de donner une valeur ajoutée aux graines et d’ouvrir de nouveaux débouchés en alimentation humaine. Ainsi, les procédés technologiques constituent des leviers essentiels.

Pour le producteur, ces espèces peuvent-elles être compétitives ?
V.B et X.P : souvent, les agriculteurs hésitent à cultiver les légumineuses car elles peuvent être sensibles aux aléas climatiques et apporter un rendement plus faible. Mais il ne faut pas regarder la compétitivité des légumineuses de manière isolée. L’azote symbiotique qu’elles apportent a un effet important sur les autres cultures de la rotation. A l’échelle du système de cultures, elles peuvent donc être compétitives en améliorant le rendement des cultures suivantes, à condition de les positionner dans des sols et des climats adaptés. L’insertion de ces cultures dans les systèmes doit donc être raisonné pour valoriser au mieux les services qu’elles peuvent apporter. Des exemples de systèmes intégrant des légumineuses montrent qu’ils peuvent avoir une performance à la fois économique, environnementale et sociétale.
Pour bien les cultiver, il existe aussi des leviers à actionner ?
V.B et X.P : oui, car du fait de la fixation symbiotique de l’azote qu’elles apportent, elles peuvent être sensibles aux stress hydriques et thermiques. Les innovations qui sont menées vont pouvoir améliorer la sensibilité des légumineuses aux facteurs extérieurs : la génétique permet de développer des variétés qui s’adaptent mieux aux aléas climatiques. On a montré, avec des travaux récents, que des espèces ou des variétés de légumineuses peuvent réagir différemment en conditions hydriques limitantes. Avec ces avancées de la recherche, ces espèces pourront être mieux positionnées selon leur potentiel dans les bassins de production en établissant une cartographie pour développer les surfaces. La recherche sur les maladies racinaires progresse aussi : certaines légumineuses sont plus résistantes dans certaines situations. Pour la bruche, si le contrôle au champ reste difficile, des méthodes de stockage vont permettre d’éviter qu’elles prolifèrent.

Il faut donc regarder les légumineuses avec une vision à long terme ?
Oui car les bénéfices dans un système ne sont pas immédiats, il faut attendre plusieurs années. Il en est de même pour la contractualisation. Il faut s'adapter au fil du temps, tisser des liens durables entre tous les maillons de la chaîne, basés sur la confiance qui s’établit sur le long terme. Il faut aussi qu’il y ait une prise en charge partagée du risque lié à la variabilité des rendements.
En savoir plus
Quelques exemples de projets sur les légumineuses à graines :
Soja bio dans l’Yonne : Terres Inovia présente les points clefs de l'itinéraire technique
Associé au projet régional XP’Bio 89 lancé en 2023, l’institut étudie des leviers pour réduire la présence des adventices et pour sécuriser la production des grandes cultures conduites en agriculture biologique. Une visite d’essai était organisée mi-septembre à Saint-Cyr-les-Colons.
L’Yonne est le 2e département de la région Bourgogne Franche-Comté en termes de surfaces conduites en agriculture biologique en grandes cultures avec 55 654 ha en 2024 (source : Agence bio).
Investi sur ce territoire depuis 2023 et pour une durée de quatre ans, Terres Inovia et ses partenaires proposaient – dans le cadre du projet multipartenarial XP’Bio 89 – une visite de parcelle de soja bio mardi 16 septembre à Saint-Cyr-les-Colons.
Crédit : Terres Inovia.
Réguler la présence des adventices
Benjamin Delhaye, ingénieur terres Inovia, a animé les échanges auxquels a participé une vingtaine de personnes. Un des points abordés a été l’itinéraire technique du soja bio en anglant sur les stratégies pour limiter la biomasse des adventices.
Lors de la visite, l’impact de différents types de semoirs, combinés à des désherbages mécaniques, sur la biomasse des adventices a été observé. Il en est ressorti que le semis avec un semoir de précision, associé à un binage, permet de réduire la biomasse des adventices par rapport à un semoir à céréales, combiné à un passage de herse-étrille. Parallèlement, le choix variétal peut constituer un levier supplémentaire pour limiter la biomasse adventice.
Benjamin Delhaye, à gauche, anime la présentation. Crédit : Terres Inovia.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur l'actualité de lancement.
Consultez la fiche projet et le guide de culture du soja bio.
Contact : Benjamin Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr
Documents à télécharger
Méca-Culturales : retour sur l’édition 2025
Un bel événement de rentrée attendait le monde agricole : les 10 et 11 septembre, le salon au champ des Méca-Culturales, à Saint-Agnet, au cœur des Landes, a accueilli plus de 12 000 visiteurs. Terres Inovia était bien-sûr présent pour rencontrer les agriculteurs et les acteurs de terrain.

25 collaborateurs de l'institut technique étaient mobilisés
Les Méca-Culturales, organisées par Arvalis et l’association des CUMA du bassin de l’Adour, ont eu lieu, au cœur des Landes, à Saint-Agnet. Ce salon agricole au champ a réuni plus de 200 exposants pour présenter aux acteurs de terrain et aux agriculteurs les innovations agronomiques, techniques et du machinisme agricole.
Répondre aux questions concrètes de terrain et partager les dernières références
Terres Inovia a bien entendu répondu présent pour cet événement. Dans les espaces techniques, 25 experts de l’institut technique étaient mobilisés, répartis dans les différents ateliers thématiques — agriculture biologique, couverts et fertilité des sols, et agriculture de conservation des sols —et dans un espace spécifiquement dédié aux oléo-protéagineux. « Cette édition 2025 a été une occasion unique et privilégiée pour les visiteurs de venir rencontrer directement les experts de l’institut. Nous avons pu répondre aux questions concrètes du terrain, ajuster les recommandations à la réalité des parcelles et partager les dernières références acquises », souligne l’équipe Sud de Terres Inovia.
Des attentes fortes pour mieux lutter contre les ravageurs du soja

Les experts de Terres Inovia ont pu répondre aux intérrogations des agriculteurs présents
- En soja, culture bien présente du secteur, les spécialistes ont pu aborder les leviers pour optimiser la gestion de l’irrigation, avec une attention particulière portée aux spécificités pédoclimatiques locales. La gestion des ravageurs - enjeu majeur pour les producteurs- a ainsi fait l’objet d’un état des lieux complet à partir des derniers résultats d’essais et des connaissances sur la biologie de l’héliothis, de la pyrale du haricot et des punaises. « Nous avons noté une forte attente du public sur les problématiques liées aux ravageurs ». L’institut a ainsi pu valoriser les références sur trois principaux ravageurs du soja.
- En tournesol, le positionnement du semis a été au cœur des échanges, avec un focus sur les créneaux d’implantation les plus favorables à l’expression du potentiel de la culture. Les risques liés aux maladies, leur reconnaissance et les bons réflexes à adopter selon le contexte agronomique ont été également abordés.
- En colza, le positionnement du semis, déterminant pour une bonne implantation, et le désherbage des graminées, avec un zoom sur le ray-grass, une adventice de plus en plus problématique, ont été au cœur des échanges.

Le stand de Terres Inovia aux Meca-Culturales
Au-delà de ces cultures phares, toutes les questions relatives aux itinéraires techniques des espèces suivies par l’institut — pois, féverole, pois chiche, lin, lentille, lupin, chanvre, cameline —ont permis aux agriculteurs et conseillers techniques de conforter ou d’ajuster leurs pratiques.
En bio, la diversification et la fertilité des sols au cœur des discussionsLes Méca-Culturales comportaient également un espace bio. Le soja a ainsi été mis à l’honneur. « Bien que le soja ne soit pas un pilier économique des rotations bio du secteur, il reste une culture phare de diversification », précise Cécile Le Gall, animatrice du programme d’actions bio de Terres Inovia. Tout comme en conventionnel, les échanges ont principalement portés sur la gestion des ravageurs et du désherbage, mais aussi le choix et le réglage des outils. L’amélioration de la fertilité des sols, notamment dans les sols à base de sable, est apparu comme une source de questionnements. Les leviers à mettre en œuvre, tout autant que les indicateurs nécessaires pour en suivre les effets, ont fait l’objet de nombreuses discussions. |
Ravageurs du soja : Terres Inovia intensifie ses recherches en 2024
En raison des fortes attaques de pyrale du haricot sur les parcelles de soja en 2022 et 2023, l’institut avait mis en place plusieurs essais et réseaux de piégeage. Mais la campagne 2024 a été différente puisque le petit papillon a laissé la place à l’héliothis et les observations confirment ce qui avait été précédemment observé sur pois chiche.
Les attaques d’héliothis en août 2024 soulignent l’importance d’intervenir
tôt après les premières arrivées sur la parcelle.
Crédit : Quentin Lambert, Terres Inovia.
La pyrale du haricot (Etiella zinckenella) a causé d’importants dégâts en 2022 et 2023 dans les zones de production du soja en sec du Sud-Ouest notamment. Compte tenu de ce passif, Terres Inovia avait mis en place plusieurs dispositifs (essais et réseaux de piégeage) en 2024 de façon à progresser sur l’identification des moyens de lutte chimique et avec des trichogrammes entre autres, car « ceux-ci ne sont pas connus. En termes de solutions, on est un cran en retard », précise Arnaud Micheneau, ingénieur au sein de l’institut.
Très tôt après l’éclosion de l’œuf déposé par les femelles adultes, la larve de pyrale du haricot pénètre dans les gousses de soja, inflige des dégâts aux graines et est ainsi protégée de toute action de contact de l’insecticide. De plus, il est difficile d’atteindre par pulvérisation les individus présents sur les gousses les plus basses en raison de l’architecture du couvert de soja. Les essais mis en place dans le cadre de la lutte insecticide conventionnelle et biocontrôle avaient donc pour but de toucher les adultes à leur arrivée sur les parcelles. Toutefois, cette application sur les adultes pourrait avoir une action collatérale/secondaire (non encore mesurée) sur les larves lors de l’ingestion au moment où elles pénètrent dans les gousses.
Poursuivre l'évaluation des moyens de lutte
L’impact de la pyrale du haricot a été gobalement négligeable en 2024, toutefois un des deux essais Terres Inovia en Haute-Garonne a subi des dégâts importants (50 % de gousses attaquées dans le témoin non protégé) ; il a permis d’évaluer certaines solutions d’intérêt. La lambda-cyhalothrine, autorisée pour deux applications contre les punaises sur soja (modalité Karaté Zéon appliquée ici trois fois) a réduit le pourcentage de gousses attaquées à 20% ; avec deux applications de chlorantraniliprole (Coragen/Altacor), le pourcentage de gousses attaquées tombe à 10-15%.
Les efficacités obtenues sont encourageantes, de l’ordre de 60 à 80% (figure 1). Cependant le chlorantraniliprole (Coragen/Altacor) n’est pas homologué en soja, mais a fait l’objet d’une demande de dérogation par Terres Inovia en 2025. Des résultats complémentaires dans un essai punaise ont confirmé un intérêt de lutter contre l’adulte et d’appliquer de la lambda-cyhalothrine sur la deuxième quinzaine d’août dans le contexte 2024.
La détection du vol des pyrales de haricot, grâce au piégeage est un préalable indispensable au bon positionnement de la lutte, sur lequel, les travaux se poursuivent en 2025.
Des pistes vers des solutions efficaces contre l’héliothis
Ainsi, les redoutées punaises (Nezara viridula) et pyrales du haricot ont été discrètes en 2024, mais les héliothis (Helicoverpa armigera) ont été particulièrement présents et nuisibles dans certains cas. « Les essais pyrale du haricot ont néanmoins été conservés pour mesurer l’efficacité des solutions contre l’héliothis. Leur objectif initial a donc divergé de la valorisation », souligne Arnaud Michenau.
Première observation : la lambda-cyhalothrine, homologuée en soja contre la punaise verte mais qui ne bénéficie pas d’un usage contre héliothis, perd en efficacité. La résistance des populations d’héliothis à cette molécule semble généralisée et un insecticide de la famille des pyréthrinoïdes comme la lambda-cyhalothrine ne permettra pas de gérer les populations d’héliothis.
Seconde observation : dans l’essai conduit par la station d’Agen, le chlorantraniliprole (Coragen/Altacor) obtient de bons résultats. Terres Inovia met tout en œuvre avec la société FMC pour déposer auprès du ministère une demande de dérogation art53. Dans l’essai, deux applications ont été réalisées, car le protocole était initialement destiné à lutter contre la pyrale du haricot. « Cependant, par rapport à la problématique héliothis, une seule application suffit, ce qui est important en termes de coût économique », poursuit Arnaud Micheneau.
Troisième observation : parmi les solutions autorisées, les seules efficaces aujourd’hui sont à base de Bacillus thuringiensis ou Bt (Dipel DF testé dans l’essai, ou Costar WG, XenTari) ou à base de virus comme Heéicovex, non testé dans l’essai. Les travaux de l’Unilet, qui font référence en haricot (communication à la conférence Ciraa 2024 de Végéphyl), ne montrent pas de différences notables entre le Bt et Hélicovex dans les essais avec plus de 10% des gousses de haricot attaquées (efficacité respective de 58 et 51%).
Parallèlement, les résultats de l’essai mené au nord d’Agen confirment ceux précédemment acquis sur pois chiche ; et bien qu’il soit géolocalisé puisque c’est une problématique à 80% régionale, les résultats sont exploitables en national.
Intervenir rapidement dès les premières arrivées
Les attaques d’héliothis en août 2024 soulignent l’importance du positionnement avec une intervention rapide après les premières arrivées sur la parcelle. De manière générale l’intervention doit être d’autant plus rapide que les solutions à base de Bt ou de virus sont efficaces sur les premiers stades du ravageur. Un réseau de suivi des vols permettra de mieux positionner les interventions et de les renouveler. En effet, avec les Bt et Helicovex plusieurs interventions sont nécessaires ; selon les conditions météorologiques, il est recommandé de renouveler tous les 10-15 jours si l’activité persiste.
Contacts : A. Micheneau, a.micheneau@terresinovia.fr et L. Ruck, l.ruck@terresinovia.fr
Pour relire l'article dans Arvalis & Terres Inovia infos, rendez-vous ici.
PROLEOBIO AURA & PACA 2025
Supports de présentation à télécharger
MATIN
- Point filière Oléopro : évolution du contexte de production et perspectives économiques 2024 – Claire Ortega - Terres Univia
- Changement climatique et focus impact tournesol et soja – Hélène Tribouillois – Terres Inovia
- Soja essais variétés sec/irrigué : groupes tardifs I/II – Cécile LeGall - Terres Inovia
- Inoculation pois-chiche – Quentin Lambert - Terres Inovia
- Gestion de l’Héliothis retour expérience dans haricot vert – Olivier Favaron - UNILET
- Pois-chiche : retours essais densité de semis, irrigation 2020-2024 – Jean Champion - Chambre d’Agriculture de la Drôme
APRES-MIDI
- Itinéraire technique haricot sec nain – Maxime Chabalier – CRA Pays de la Loire
- FOCUS initiatives projets bio 2025, recensement besoins et agenda 2025 – Laura Cipolla – Terres Inovia
TERRAIN : Visite essai dates de semis lentille semis précoce de décembre et semis classique + outil triage à Vilette d'Anthon
PROLEOBIO Sud Ouest 2025
Supports de présentation à télécharger
Matin
Point marché et filière
- Actualités sur la filière des oléoprotéagineux biologiques - Terres Univia - Claire Ortega
- Règlement européen de lutte contre la déforestation (RDUE) – Point d’étape - Terres Univia - Claire Ortega
- Filières et Marchés Soja et Légumes secs Bio - AgriBioUnion - Benoit Bolognesi
Lentille et association
- ASSOPROTECT / Essais lentille associée 2024 - Olivier GUERIN CRA NA – Ewen TUMOINE CIA 1779
- Evaluation variétale AB en Lentille - Terres Inovia - Arnaud Van Boxsom- Zoé Le Bihan (Présentation Clémence de Saintignon)
Haricots
Changement climatique
Après-midi
Conjoncture
Soja
- 3C2A / Cultures dérobées en grains : Opportunités, faisabilité et multi-performances - CRANA Nicolas Ferrand Olivier Guerin
- Bilan des essais ravageurs de la campagne 2024 en Soja - Terres Inovia - Arnaud Micheneau et Clémence de Saintignon
- Soja et endomycorhizes : éléments de diagnostic - Terres Inovia - Xavier Pinochet
Pois Chiche
Multiplication des semences bio
- Multiplication des semences bio - ANAMSO - Pierre Villac
- Progrès génétique et financement de la sélection - RAGT Amandine Gras - Didier Jeffard
Spécial soja 2025 : Extension de la diffusion du numéro produit avec Le Sillon
Le premier spécial soja avait été initié en 2022 dans le cadre du programme Cap Protéines.
L'édition 2025 est désormais disponible, laquelle témoigne de l'engagement réciproque entre Le Sillon et Terres Inovia. Nouveauté de cette anneé, une extension de la diffusion sur le département du Lot-et-Garonne (47) grâce au journal La Voix de la Terre.
Ce numéro est spécial est distribué à environ 11 000 exemplaires, sur les départements des Pyrénées Altlantiques, Landes, Hautes-Pyrénées, et maintenant Lot-et-Garonne.
Voici le sommaire de ce supplément dédié au soja.
- CAMPAGNE 2024 - Points sur les évènements marquants de la camapgne et évolutions des surfaces
- SOJA SEMENCE - Vers une qualité certifiée pour soutenir la filière agroalimentaire X Anamso
- VARIÉTÉS - Résultats des essais 2024
- SOJA NON DEFORESTANT - Quelles obligations des opérateurs de la filière ?
- BIOSTIMULANTS - Pas d'intérêt observé dans les essais Terres Inovia sur la réduction de phytotoxicité herbicide
- ELEVAGE - De la graine de soja locale pour les vaches laitièresde Nouvelle-Aquitaine X IDELE
- RAVAGEURS - Tour d'horizon des travaux réalisés sur la lutte contre la Pyrale et Héliothis en 2024
- RECHERCHE - Le soja au coeur de l'Europe retour sur le congrés mondial à Vienne
entre couvrir les besoins de la plante et économies d’eau.
Feuilletez ci-dessous le numéro de cette année, ainsi que les précédentes éditions.
The first soybean special was initiated in 2022 as part of the Cap Protéines programme. A new issue is now available, which bears witness to the mutual commitment between Le Sillon and Terres Inovia.
Here is the contents of this supplement dedicated to soya.
PRESENTATION OF THE SPECIAL SOYBEAN 2023 ISSUE
News, technical advice, variety choice...
SOYBEANS
Meeting with Laurent Rousso, DG of Terres Inovia and Terres Univia.
2023 CAMPAIGN REPORT
A strong increase in surface area.
CAP
Soybean cultivation will be favoured under the new common agricultural policy.
VALUATION
Soya is not yet sufficiently valued in France.
VARIETIES
The range of soybean varieties benefits from the progress made in genetics and breeding.
IMPLANTATION
Inoculation, sowing date... The keys to successful planting.
WEED CONTROL
Acting for better control of goosefoot and knotweed.
ZOOM
Endomycorrhizae: what should we think about them?
Take a look at this year's issue below, as well as the previous issue of 2022.
Documents à télécharger
L'expertise de Terres Inovia déployée sur le salon Innov-Agri dans le Sud-Ouest
Les 4 et 5 septembre s'est tenu Innov-Agri à Ondes (Haute-Garonne), un salon en extérieur. A cette occasion, Terres Inovia était présent dans le village conseil, espace géré par la chambre d'Agriculture départementale.
Malgré une météo défavorable et des allées difficilement praticables, cette 10e édition d'Innov-Agri a reçu 26 000 visiteurs venus rencontrer 285 exposants, dont Terres Inovia. (c) Laura Giles, Terres Inovia
Depuis plus de trois décennies, le groupe La France agricole organise Innov-Agri, un événement en extérieur dont l’objectif est de rapprocher les exploitants des fournisseurs de la filière. Au sein des villages sont présentés des thématiques d’actualité ou d’avenir, avec un angle terrain pour nourrir les succès de l’agriculture française de demain.
Ainsi, Terres Inovia avait toute sa place dans le village conseil, espace géré par la chambre d’Agriculture de Haute-Garonne (31). "Nous avons eu des moments de belle affluence sur le stand, avons distribué beaucoup de guides de cultures et répondu à un maximum de questions", souligne Laura Giles, chargée de communication pour la zone sud au sein de l'institut technique.
Soja et colza en ligne de mire
Une préoccupation assez marquée s'est fait sentir pour les conditions difficiles de la campagne du soja (semis et fortes présences des ravageurs en soja*)
Un autre thème souvent abordé a été les conditions de semis assez favorables des colzas sur le secteur. "Quentin Lambert, ingénieur de développement Centre-Est Occitanie et animateur technique national pois chiche, aurait dû tenir une conférence sur ce sujet le mercredi, mais faute de monde en raison de la météo, l'intervention a été annulée", précise Laura Giles. Aussi, vous pouvez retrouver la présentation ci-dessous au format PDF. Intitulée "A la reconquête du colza dans le Sud", elle traite du sujet suivant : "Le colza est une espèce minoritaire dans le sud-ouest de la France. Culture d’hiver aux multiples intérêts économiques et agronomiques à l’échelle de la rotation, le colza a tout son sens dans les assolements de notre territoire. Comment sécuriser son intégration dans le contexte pédoclimatique sud ?"
L'agroécologie au cœur des préoccupations
Clémence de Saintignon, animatrice du réseau d'agriculteurs Syppre et partenaires Caso et référente bio Sud-Ouest, a aussi participé à un atelier de présentation sur le stand Unisson.
Unisson est un projet multipartenarial créé en 2023 dans le cadre de la feuille de route régionale Ecophyto et du Plan de transfert régional 1. La bannière commune Unisson a pour objectif de labelliser des démarches agroécologiques pour un changement durable des pratiques agricoles sur le terrain pour en renforcer la valorisation et la diffusion. Son ambition est de fédérer le réseau des acteurs d’Occitanie de l’ensemble des filières agricoles (administrations, chambres d’Agricultures, associations, coopératives, négoces, instituts techniques, instituts de recherche, enseignement…). Un poster est consultable ci-dessous.
Contact : L. Giles, l.giles@terresinovia.fr
*Pour en savoir plus sur le soja :
- https://www.terresinovia.fr/-/soja-retour-en-force-des-punaises
- https://www.terresinovia.fr/-/etat-des-lieux-sur-les-ravageurs-du-soja-dans-le-sud-ouest
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La qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin décryptée
Terres Univia et Terres Inovia analysent chaque année la qualité des graines oléagineuses et des plantes riches en protéines récoltées en France dans le cadre de l’Observatoire de la qualité des graines piloté par l’Interprofession et mis en œuvre par l’Institut technique avec la collaboration d’organismes stockeurs qui fournissent des échantillons. Retrouvez les dernières fiches sur la qualité des graines publiées.
Ce travail collaboratif se concrétise par des fiches de synthèse dédiées aux principaux critères de qualité des dernières graines récoltées (teneur en huile, en protéines, aspect visuel, etc.). Pour la récolte 2023, les fiches sur la qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin sont à présent disponibles. Elles complètent les fiches qualités des graines de colza, pois et féverole mises en ligne précédemment.
Fiche qualité des graines de lupin
La teneur en eau de la récolte atteint en moyenne 14,6% tandis que la teneur moyenne en protéines est de 39,8% de la matière sèche, l’une des meilleures teneurs enregistrées sur les sept dernières années. Les graines ayant été récoltées dans des conditions plutôt sèches, aucun échantillon ne présente de graines germées. Les échantillons présentant des graines cassées ou splittées sont moins nombreux qu’en 2022.
Fiche qualité des graines de tournesol
Le taux moyen d’impuretés de la récolte 2023 est de 3,3%, un niveau légèrement supérieur à la moyenne quinquennale. Les conditions sèches et chaudes de fin de cycle ont limité la teneur moyenne en eau à 6,7%. La teneur en huile moyenne est de 44,4% aux normes, en légère hausse par rapport à 2022. La teneur moyenne en protéines se situe à 15,6% de la matière sèche, en légère baisse par rapport à 2022.
Fiche qualité des graines de soja
La récolte 2023 a eu un bon rendement en soja (25 q/ha) qui a permis le maintien de la production malgré une baisse des surfaces, une qualité des graines dans la moyenne et une forte hétérogénéité territoriale. La qualité des graines est dans la moyenne : un taux moyen d’impuretés à 0,7%, une teneur moyenne en eau à 11,9%, une teneur en protéines moyenne de 42,7 % de la matière sèche, et une teneur en huile moyenne de 21,3 % de la matière sèche.
Fiche qualité des graines de lentille
Les poids de mille grains (PMG) de la récolte de lentille 2023 sont très homogènes entre les bassins de productionavec une moyenne de 27,2 g et un écart-type de 3,8 g.
L’homogénéité des PMG, autour d’une valeur satisfaisante pour la filière, distingue cette récolte des deux précédentes. Les calibres sont de manière générale très homogènes entre zones de production.
Fiche qualité des graines de pois chiche
La campagne 2023 a été caractérisée par de très fortes hétérogénéités entre les bassins de production. La teneur en eau moyenne des échantillons pour l’année 2023 est dans la moyenne (11,6%). La teneur en protéines est hétérogène selon les zones.
A consulter et télécharger aussi...
La qualité des graines de pois
La qualité des graines de féverole
La qualité des graines de colza
Retrouvez les webinaires "les jeudis de TI" sur la qualité des graines de lentille, pois chiche et lupin
Retrouvez les webinaires "Les jeudis de TI" sur le tournesol et le colza"
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Les guides de culture tournesol et soja 2024 sont disponibles
Paris, le 6 mars 2024 - Terres Inovia a mis à jour ses guides de culture tournesol et soja. Ces deux nouveaux guides complets qui accompagnent producteurs d’oléagineux et conseillers dans la réussite de ces cultures, sont téléchargeables gratuitement sur le site internet de l’Institut et peuvent être également commandés en version imprimée*.
« Culture robuste tolérante au stress hydrique et bon candidat pour la diversification des assolements dans les systèmes dominés par les cultures d’hiver, le tournesol valorise les conduites économes en intrants et s’adapte parfaitement au cahier des charges de l’agriculture biologique. La campagne 2024 nécessitera de faire les bons choix techniques pour viser de bons résultats économiques pour les exploitations », déclare Gilles Robillard, agriculteur et président de Terres Inovia.
« Le soja, cette légumineuse dont la culture nécessite peu d’intrants, s’intègre dans de nombreux systèmes de culture et permet de diversifier les assolements. Ses atouts : une culture qui se prête bien au désherbage mécanique et de nouvelles variétés performantes », ajoute Gilles Robillard.
Le guide de culture tournesol 2024
Le guide de culture permet de tout savoir sur cet oléagineux : du choix des variétés à la récolte et à la conservation, en passant par l’implantation, l’irrigation, la fertilisation, le désherbage et la lutte contre les ravageurs et les maladies. Il s’enrichit cette année d’une rubrique « atouts » dans laquelle sont mis en avant les intérêts économiques, environnementaux et sociétaux de cette tête de rotation aux débouchés multiples. En outre, cette édition 2024 présente les recommandations de Terres Inovia avec les dernières évolutions réglementaires. La partie dédiée à l’implantation a aussi bénéficié d’une refonte totale à la lumière du point technique implantation du tournesol paru récemment.
Téléchargez gratuitement ou commandez la version imprimée du guide tournesol 2024.
Guide de culture soja 2024
Mis à jour tous les deux ans, le guide de culture soja se décline en 14 chapitres qui présentent les conseils de Terres Inovia du semis à la récolte.
L’édition 2024 met en avant les atouts de la culture dans une dynamique de filière. L’itinéraire technique a également été actualisé à la suite des dernières évolutions réglementaires (programmes de désherbage).
Téléchargez gratuitement ou commandez la version imprimée du guide soja 2024.
*Les guides de cultures tournesol et soja 2024 peuvent être téléchargés gratuitement par toute personne ayant créé son compte personnel sur le site internet de l’Institut. Les guides en version imprimée sont également gratuits, seule une participation aux frais de port est demandée.
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