L'innovation au coeur de la filière
L’édition 2025 des Rencontres Oléopro, co-organisées par Terres Inovia, s’est déroulée à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 26 novembre dernier et a rassemblée plus de 400 personnes sous le thème : « Semer l’avenir : l’innovation au cœur de la filière ». L’institut technique a pu valoriser ses travaux innovants pour accompagner les producteurs, notamment dans l’adaptation au changement climatique.
Comme chaque année, Les Rencontres Oléopro offrent un coup de projecteur aux actions de la filière des huiles et protéines végétales. L’événement, qui s’est déroulé comme l’an dernier au Beffroi de Montrouge, a rassemblé 415 participants.

Lors de l'assemblée générale de la FOP, les actions innovantes de Terres Inovia ont pu être valorisées
Comme à l’accoutumée, le colloque était précédé de l’assemblée générale de la FOP dans laquelle l’innovation sur les territoires mise en œuvre par l’institut technique a été valorisée. « Nous avons à cœur de défendre les revenus des agriculteurs : lever les carcans réglementaires, sécuriser les moyens de production et pousser l’innovation pour avoir des exploitations productives et résilientes », a insisté Gilles Robillard, président de Terres Inovia.

Gilles Robillard, président de Terres Inovia
Focus sur les intercultures pièges pilotées
Michaël Geloen, ingénieur de développement de l’institut, a présenté aux acteurs de la filière le dispositif des intercultures pièges pour limiter la forte pression des insectes dans les parcelles de colza. « Les couverts végétaux peuvent être bénéfiques pour limiter la quantité d’insectes : on les expérimente avec du radis chinois, une plante très attractive sur la grosse altise et le charançon du bourgeon terminal. Placés à proximité de parcelles de colza, ils permettent de diluer la pression des insectes », explique-t-il. En outre, la destruction de ces intercultures « permet de casser le cycle de développement des larves. On constate ainsi une dilution de presque 30 % des insectes d’automne ».

Michaël Geloen, ingénieur de développement de Terres Inovia
En savoir plus sur les intercultures pièges pilotées
Zoom sur SeleoproLors de l’assemblée générale de la FOP, ce dispositif qui finance et accompagne la recherche semencière a été cité comme un bel exemple d’innovation véhiculée par la filière. Financé par Sofiproteol pour le compte du Fonds d’Actions Stratégiques des Oléagineux et Protéagineux (FASO), Terres Univia, Terres Inovia et l’Union Française des Semenciers, c’est un lieu d’échanges entre les acteurs de la filière, la recherche publique et les entreprises privées comme les semenciers. « Il a vocation à permettre une synergie de recherche entre les acteurs publics et privés, avec des thématiques qui sont directement liées aux problématiques vécues par les filières sur le terrain », a précisé Gilles Robillard, le président de Terres Inovia, lors d’une vidéo de présentation. |
Deux exemples d'innovation
En marge des débats, Terres Inovia a présenté deux posters qui constituent deux exemples, parmi d'autres, de l'innovation déployée par l'institut texchnique :
- Le programme Cap Agronomie, une offre d’accompagnement inédite proposée par l’institut technique aux conseillers pour déployer des systèmes agroécologiques et innovants sur les territoires
Plus d'informations sur Cap Agronomie
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• La participation de l’institut technique à des concours d’innovation, comme Cap Proteines Challenge et le coaching de projets de l’EM Lyon (liens vers actus)

L’innovation, l’ADN de la filière

Laurent Rosso, directeur général de Terres Inovia
Lors du colloque sur « Innovation, science et conscience », Laurent Rosso, directeur général de Terres Inovia, a rappelé que « l’innovation est l’ADN de la filière depuis plus de 40 ans, à la fois technique et technologique pour positionner nos cultures et créer de la valeur ». Elle représente ainsi « près de 80% de notre investissement collectif, dont 52% pour Terres Inovia ». C’est « ce collectif, cette dimension humaine, qui est le garant de la pérennité de la filière ».
La filière doit maintenant relever de nouveaux défis. Lesquels ? « L’adaptation au changement climatique et la décarbonation de l’agriculture, l’innovation sur des produits, l’adaptation logistique pour accompagner des productions très segmentées, l’augmentation de la valeur des protéines végétales pour répondre aux enjeux de consommation », répond Laurent Rosso.
L'actualité sur les Rencontres OléoPro sur le site de Terres Univia
Crédit photos : Philippe Montigny
Un trophée pour accueillir le congrès mondial du colza en 2027
Le 16 décembre 2024 Terres Inovia s’est vu remettre un trophée pour l’organisation du congrès international sur le colza, qui se tiendra à Paris en 2027, au Palais des congrès. Cet événement mondial réunira l’ensemble de la communauté scientifique qui œuvre pour rendre cette culture plus compétitive.
Laurent Rosso et Vincent Jauvion, lors de la remise du trophée
C’est dans les salons lambrissés de l’hôtel de ville de Paris qu’a eu lieu la remise des trophées 2024 du Paris leaders Club. Cette structure, créé en 2016 par VIPARIS et Paris je t'aime – Office de Tourisme, rassemble les grands scientifiques et chercheurs français, véritables ambassadeurs de Paris sur la scène internationale.
La remise du trophée à l'Hôtel de ville de Paris
Un symbole de l’excellence scientifique française
En choisissant d’organiser le congrès international de colza à Paris, Terres Inovia et le GCIRC ont reçu un trophée, représenté par une tour Eiffel au design fin. Il symbolise l’excellence scientifique et la contribution de l’institut technique à l’attractivité internationale de Paris.
Un trophée qui représente l'attractivité de la France et l'excellence scientifique
Le trophée a été reçu par Laurent Rosso, directeur général de Terres Inovia. « Le choix d’organiser le congrès international de colza à Paris est historique car il n’a pas eu lieu en France depuis 44 ans, alors que l’hexagone est le premier producteur européen de colza », a déclaré Laurent Rosso, accompagné par Vincent Jauvion, responsable du département de transformation et de valorisation des graines (DTVG) et organisateur de l’événement pour Terres Inovia.
Ce congrès marque aussi l’importance de la culture de colza pour « renforcer la souveraineté française avec les huiles et les protéines dans le but de réduire les importations », selon Laurent Rosso.
Le 17éme congrès du GCIRC à Paris en 2027
Le congrès international sur le colza est organisé par le GCIRC, l’association animée par Terres Inovia.
Elle confie, tous les quatre ans, l’organisation du congrès à un pays différent. Après Sydney en 2023 qui a accueilli la 16ème édition, c’est donc au tour de la France d’accueillir cet événement planétaire pour partager les avancées de la recherche sur cette culture afin de la rendre plus compétitive.
C’est au Palais des congrès, en plein cœur de Paris, qu’aura lieu le 17éme congrès du GCIRC, du 18 au 21 avril 2027, où plus de 800 personnes sont attendues. Objectif ? « Valoriser tous les travaux R&D et rassembler la communauté scientifique autour du colza », répond Etienne Pilorgé, secrétaire général du GCIRC .
L’événement est historique : c’est le premier congrès du GCIRC à avoir lieu dans l’hexagone depuis 1983. Il est organisé par Terres Inovia, Terres Univia et la Fop.
Les thématiques du 17éme congrès du GCIRC
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Pour cette édition 2027, Terres Inovia souhaite « développer davantage l’axe des marchés et des filières du colza en sollicitant l’intervention d’experts économiques », précise Etienne Pilorgé. La communauté française de colza, à commencer par les semenciers et les industriels, pourront également participer à cette 17éme édition. « L’objectif est de montrer que la recherche française sur le colza est centrale à l’échelle européenne ».
Le GCIRC, qu’est-ce que c’est ?Le Global Council for Innovation in Rapeseed and Canola (GCIRC) est une association internationale qui regroupe des chercheurs pour développer la recherche scientifique et technique ainsi que les études et expérimentations concernant l'amélioration du colza et de ses produits transformés du point de vue agronomique, technologique et alimentaire. L’association assure un lien étroit avec les chercheurs, avec en particulier trois missions : Actuellement, le GCIRC compte environ 120 membres provenant de 20 pays différents. C’est Terres Inovia qui assure l’animation du groupement. |
Terres Inovia mobilisée aux Rencontres Oléopro 2024
L’édition 2024 des Rencontres Oléopro, co-organisées par Terres Inovia, s’est déroulée à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 11 décembre dernier. Plus de 300 personnes étaient présentes pour découvrir les engagements et les actions autour des « Revenus, transitions, souveraineté alimentaire : une filière engagée collectivement ».
Comme chaque année, les Rencontres Oléopro offrent un coup de projecteur aux actions de la filière ders huiles et des protéines végétales. L’événement, qui s’est déroulée comme l’an dernier au beffroi de Montrouge, a rassemblé 335 participants.
Crédit photo : P. Montigny
Compétitivité et revenu des producteurs, défense des moyens de production et recherche d’alternatives, solutions concrètes pour une transition agroécologique et énergétique, développement de la souveraineté alimentaire et des filières agricoles locales… autant d’enjeux qui ont été au cœur des échanges de cette nouvelle édition des Rencontres Oléopro.
Focus sur les cultures robustes face aux aléas climatiques
L’institut technique, co-organisateur de l’événement, a pu partager son expertise d’accompagnement des agriculteurs et des techniciens pour construire des cultures capables de résister face aux dérèglements climatiques.
Lors de l’assemblée générale de la FOP (fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux), Gilles Robillard a ainsi expliqué que « Terres Inovia déploie de nouvelles solutions pour augmenter le savoir et le porter sur le terrain afin d’avoir des cultures résilientes et robustes ».
Crédit photo : P. Montigny
Le président de Terre Inovia a ainsi rappelé que, « lorsqu’il y a une massification de la recherche, nous pouvons trouver des leviers innovants pour avoir des cultures solides, comme ce qui a été fait avec le plan de sortie du phosmet pour le colza. Toute la filière est mobilisée pour trouver des solutions pour les agriculteurs ».
En savoir plus sur le Plan de sortie du phosmet
Alors, une culture robuste, c’est quoi ? Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l’institut, a précisé que « la robustesse des cultures, qui permet de produire la quantité et la qualité de graine souhaitée de façon durable, se construit tout au long du cycle à travers des états clés que l’on veut atteindre. Ces états clés ont été déterminés grâce aux observatoires et au suivi de la culture réalisé chez des agriculteurs et confortés par de l’expérimentation ». Or, justement, « choisir et combiner les pratiques qui permettent d’atteindre les objectifs à chaque état clé, c’est la démarche de culture robuste mise au point par l’institut », a-t-elle précisé.
Crédit photo : P. Montigny
Les travaux sur l’agroécologie et l’innovation sur la transformation valorisés
Une exposition de posters a aussi permis à Terres Inovia de valoriser ses travaux sur la transition vers l’agroécologie, avec la démarche Cap Agronomie, mais aussi sur l’innovation de l’institut sur les procédés de traitement pour améliorer la souveraineté protéique.
En savoir plus sur Cap Agronomie
En savoir plus sur l'expertise de l'institut sur l'aval
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