Le progrès génétique en pois d'hiver

En pois d’hiver comme de printemps, malgré des surfaces fluctuantes, la sélection est restée dynamique et l’on assiste à une augmentation continue du nombre de variétés inscrites pour les deux types de pois.

Ces nouvelles variétés amènent un progrès notable sur le rendement mais aussi sur d’autres caractères comme la hauteur à la récolte, la taille des graines et la teneur en protéines. La culture bénéficie donc aujourd’hui de perspectives intéressantes grâce à ce progrès génétique.

Rendement

Le progrès génétique réalisé en pois d’hiver sur le rendement a pu être évalué à partir des données du CTPS à l’inscription des variétés, de 2004 à 2021, en comparant toutes les variétés récentes par rapport à une variété ancienne, Isard, inscrite depuis plus de 15 ans. L’analyse fait apparaître une amélioration de près de 20 à 25% de rendement/an sur cette période (soit +10 q/ha en 15 ans). Les quatre dernières variétés, inscrites en 2021, se sont distinguées avec un rendement particulièrement élevé, supérieur ou équivalent à celui de la variété Furious, actuellement la plus cultivée en France. Elles ont confirmé ces bonnes performances en 2022 dans le réseau de post-inscription géré par Terres Inovia.

Evolution du rendement des variétés de pois d

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Hauteur à la récolte

La hauteur à la récolte des variétés de pois d’hiver a également été nettement améliorée et tend à se rapprocher de celle des pois de printemps. Isard reste la variété la plus sensible à la verse : elle dépassait rarement 30 à 35 cm à la récolte. Un gain de plus de 30 cm en hauteur a été obtenu depuis plus de 15 ans avec les variétés récemment inscrites, qui dépassent 60 cm de hauteur pour certaines en fin de cycle. La verse et les maladies aérienne comme l’ascochytose ont ainsi été réduites grâce une meilleure tenue de tige des variétés. La récolte de la culture s’en trouve également facilitée.

Evolution de la hauteur de récolte en % Isard - pois d

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Résistance au froid

La résistance au froid des variétés est variable. Celle-ci est élevée pour des inscriptions comme Myster, Balltrap et Fresnel, proche de celle d’Isard, qui peut résister jusqu’à -18 °C en condition d’endurcissement maximal (températures négatives qui descendent progressivement). Parmi les variétés récentes, Casini, Paddle et Furtif possèdent une résistance au froid équivalente voire supérieure. Ces variétés sont à recommander dans les secteurs les plus froids de l’Est de la France. En revanche, Enduro, Aviron et Curling ne semblent pouvoir résister qu’à ‑13°C en condition d’endurcissement maximal. Lapony, Furious et Flokon mais aussi Uppercut et Feroe ont un niveau de résistance intermédiaire, supérieur à celui de Faste, Frosen et Escrime. Toutes ces variétés sont plus adaptées à la région Centre et à l’Ouest de la France.

Evolution de la résistance au froid - pois d

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Bactériose

Concernant les maladies, des différences variétales de comportement en présence de bactériose ont été identifiées en 2021 dans le réseau d’évaluation de post inscription de Terres Inovia sur 10 variétés dans quelques sites où des notations ont pu être réalisées. La tolérance à la bactériose semble être liée à la résistance au gel mais il est encore trop tôt pour établir un classement des variétés. Il vaut mieux éviter celles qui sont notées très sensibles. Des notations effectuées en 2023 pourraient venir conforter les différences variétales déjà observées.

Teneur en protéines et PMG

La teneur en protéines et le PMG, même s’ils sont variables entre variétés, ont globalement progressé depuis 15 ans. Parmi les dernières inscriptions, la teneur en protéines a souvent égalé ou dépassé le seuil de 22 % en pois d’hiver, avec des pointes à 22.2 % avec Uppercut et à 22.6 % avec Faquir.

Evolution pois d

Enfin, la plupart des variétés récentes présentent un PMG plus élevé, proche ou supérieur à 200 g, que les variétés plus anciennes (170-180 g). Seules quelques exceptions (Uppercut ou Paddle) ont des graines de plus petite taille.

Geves

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Choix variétal Pois d'hiver Pois d'hiver Pois d'hiver choisir variété pois choix variétal pois choix variétal pois hiver ctps geves progrès génétique pois variétés pois variétés pois hiver variétés protéagineux Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Lutte contre les dégâts d’oiseaux : résultats des travaux 2016-2019

Depuis 2016, Terres Inovia s’est investi massivement sur le dossier des dégâts d’oiseaux au semis et à la levée du tournesol, en conduisant des travaux en partenariat dans le cadre de projets nationaux et régionaux. Le sujet est peu travaillé par la recherche amont. Tour d'horizon des pistes étudiées et des principaux résultats obtenus, qu’ils soient favorables ou non.

Dégâts d’oiseaux au tournesol au semis et à la levée : bilan des travaux 2016-2019 et guide pour le développement agricole

 

Une dynamique de partenariats importante

Terres Inovia a ainsi mobilisé des laboratoires pour l’étude des déplacements et des choix alimentaires des pigeons ramiers, corneilles noires et corbeaux freux. Sur le plan de la gestion territoriale, l’institut technique a collecté des informations sur les dégâts et travaillé avec des structures départementales (fédérations de chasse, DDT et chambres d’agriculture) impliquées dans le classement comme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » de certains oiseaux. L’objectif est ici d’accorder une certaine autonomie aux agriculteurs ayant le permis de chasse. Enfin, pour rechercher et évaluer des moyens de lutte à la parcelle, tous les acteurs de terrain se sont largement engagés au côté de Terres Inovia pour mutualiser les idées et les résultats : organismes de conseil et de développement, coopératives, firmes phytosanitaires, semenciers, entreprises spécialisées et agriculteurs.

 

Gestion des oiseaux à la parcelle : 4 pistes à la loupe

Synthèse des résultats des 4 pistes testées pour gérer les oiseaux à la parcelle

  Travaux réalisés Efficacité A l'étude
Effarouchement

Evaluation de 3 modèles innovants : Modèle Avritrac, Drone terrestre, Pendule réfléchissant

Prestation d’un fauconnier

oui

oui

Système de détection automatique se déclenchant uniquement en présence d’oiseaux et permettant de limiter leur accoutumance (Terres Inovia et INRAE).

Stratégie de confusion Semis sous couvert de féverole ou sous couvert d’orge oui Hersage (herse étrille) : en plus de son action reconnue sur les adventices, un hersage léger pourrait permettre de masquer les lignes de semis et ainsi perturber la recherche des graines par les corvidés.
Répulsif Evaluation de trois préparations applicables en pulvérisation à la levée (AMO 03-09, AVIFAR et GIBSTOP) et une en enrobage de semence (PNF 19) non Sur proposition de firmes, Terres Inovia teste des produits en amont d’une éventuelle homologation, mais à ce jour aucun résultat positif n’a été obtenu.
Réduction de la période sensible Evaluation de l’usage d’un engrais starter non Vigueur à la levée de la variété, une piste de travail pour les sélectionneurs

 

Effarouchement avec des modèles innovants

La méthode d’effarouchement la plus efficace reste la présence humaine aidée, au besoin, d’équipement type pistolet, mais elle est bien entendu difficile à mettre en œuvre sur des surfaces étendues. Les principaux résultats obtenus sur les 3 modèles innovants évalués sont regroupés dans le tableau ci-dessous.

Effaroucheurs oiseaux testés sur tournesol

3 modèles innovants testés Retours des tests d’utilisation
Modèle AviTrac : équipement programmable émettant des cris de détresses et de prédateurs (AgriProTech)

Le retour d’expérience de nos stations d’expérimentation est satisfaisant, cependant il existe un risque de vol.

Drone terrestre : ce drone autonome de la société Agri-Structures est couplé à un effaroucheur AgriProTech

Equipement testé près de Poitiers en 2017 puis sur la Digiferme de Boigneville (91) en 2019.

La protection contre les oiseaux est effective mais partielle car cet appareil doit être rechargé au cours de la journée. Les principaux freins sont les contraintes de transport et le risque d’enlisement de l’appareil.

Pendules réfléchissants : cet effaroucheur tire parti de la sensibilité des oiseaux à la polarisation de la lumière Un test réalisé en 2017 à Grignon (78) avec un équipement expérimental d’une firme privée a montré un effet de protection partielle sous forte pression de pigeons ramiers

De manière plus prospective, un système de détection automatique des oiseaux au champ est à l’étude avec traitement d’images en temps réel (projet associant Terres Inovia et l’INRAE dans le cadre de l’institut Carnot Plant2Pro®). Ce concept technologique est une première étape pour la conception d’effaroucheurs réactifs se déclenchant uniquement en présence d’oiseaux et permettant ainsi de limiter leur accoutumance.

Protection de parcelles par un fauconnier : les fauconniers offrent des prestations efficaces mais couteuses pour une seule exploitation. Tel est le retour d’expérience de la station d’expérimentation Terres Inovia d’En Crambade (31) qui a utilisé cette solution pour protéger sa plateforme d’essais. Ainsi, lorsque l’environnement d’un ensemble de parcelles à protéger s’y prête, plusieurs agriculteurs peuvent s’associer pour faire intervenir un fauconnier. Des drones biomimétiques peuvent aujourd’hui remplacer les rapaces, mais la démarche reste la même (voir par exemple Robirds®).

 

Stratégie de confusion avec un semis sous couverts : efficace, sous réserve de bien gérer la destruction du couvert

Rendre plus difficile la détection des plantules par les oiseaux, tel est l’objectif d’un semis de tournesol dans un couvert développé. Terres Inovia et ses partenaires ont testés plusieurs espèces de couverts, de densité, de date de semis, de mode et de période de destruction. Les résultats obtenus à ce jour montrent un effet du couvert semé sortie hiver sur la réduction des attaques d’oiseaux,
La difficulté porte sur la destruction du couvert : celui-ci doit être détruit assez rapidement pour limiter le risque de concurrence avec la culture, tout en maintenant son rôle pendant la période de sensibilité du tournesol, c’est-à-dire jusqu’à sa première paire de feuilles. A ce jour, le meilleur compromis entre efficacité contre les dégâts d’oiseaux et maintien du potentiel de la culture, est de détruire le couvert avant ou au semis du tournesol au glyphosate. La mort lente du couvert permet alors de maintenir la confusion jusqu’à la fin du stade sensible.

tournesol avec couvert de féverole

- Couvert de féverole : des résultats positifs ont été obtenus dans le Gers en semant la féverole à 50 gr/m² (possibilité de réduire la densité jusqu’à 25 g/m²), environ un mois et demi avant le tournesol puis en la détruisant au glyphosate au semis de la culture (photo essai Terres Inovia - R. Ségura).

- Couvert d’orge : l’orge (semée à 150 gr/m²) a aussi démontré un effet de protection dans la plupart des situations, même à un stade peu avancé (avant tallage), mais elle peut rapidement rentrer en compétition hydrique avec le tournesol.

A ce jour le binage et les alternatives mécaniques à la destruction chimique du couvert qui ont été testées ne donnent pas de résultats équivalents. Ces techniques sont encore mises à l’épreuve pour confirmer leur intérêt et faisabilité dans des conditions variées. La valorisation d’interculture longue est également envisagée.

 

Répulsifs : pas de miracle à ce jour

Si aucun produit répulsif des oiseaux n’est homologué pour un usage tournesol, diverses préparations à allégation répulsives sont toutefois commercialisées et ont été évaluées par Terres Inovia.

Résultats d’efficacité de quatre préparations à allégation répulsives évaluées (évaluation Terres Inovia 2016 - 2018)

Produits applicables en pulvérisation en plein à la levée

AMO 03-09 (mélange d’épices)

AVIFAR (homologué comme engrais liquide à base d’anhydride sulfurique)

Coût d’environ 50 €/ha

Seul AVIFAR présente en tendance un faible effet protecteur des plantules mais avec une très grande variabilité. Le positionnement de ce type de produit applicable à un stade précoce est délicat car il faut intervenir dès l’émergence alors que les levées de tournesol sont souvent échelonnées. De plus ces produits sont sensibles au lessivage.
(Réseau d’une trentaine de parcelles d’essais –2016)
GIBSTOP Aucun effet probant vis-à-vis d’une pression de pigeon ramier (évaluation 2018)
Produit en enrobage de semence
PNF 19 (épices) Efficacité variable voire très décevante en forte pression corvidés (évaluation 2019)

 

Jouer sur la vigueur au départ du tournesol avec un engrais Starter : décevant !

Réduire la durée de la phase sensible, levée - 1ère paire de feuille, permettrait de réduire les risques de dégâts, c’est pourquoi l’usage d’un engrais dit « starter » réputé pour donner de la vigueur au démarrage a été testé. Les essais ont porté sur 3 produits et utilisés selon les recommandations des fabricants : ECOBIOS (lipotonine de zinc en enrobage de semence), Trika® Expert (NP + lambda cyalothrine + acides fulviques et humiques) et Microplus (NP + Zn).
Aucun de ces trois produits n’a montré de différence sur la durée de phase sensible aux oiseaux par rapport au témoin non traité.

 

Gestion territoriale, une stratégie nécessaire à mettre en œuvre

La lutte localisée à la parcelle est limitée, car si les parcelles alentours ne font l’objet d’aucune mesure de protection, les attaques y seront déportées. Si au contraire toutes les parcelles alentours font l’objet de la même mesure de protection, les oiseaux pourront s’habituer et ajuster leur consommation à leurs besoins.

Deux stratégies sont à l’étude : la coordination des semis d’une part, la gestion des habitats (cultivés et non cultivés) et des populations pour diminuer la pression des oiseaux.

Semis de tournesol

 

Coordination des semis

Cette stratégie permettrait de maximiser la surface en tournesol consommable au même moment de manière à diluer les dégâts et diminuer leur ampleur sur l’ensemble du bassin de production.
La synchronisation des semis n’a pas fait l’objet d’une évaluation réelle, mais les observations et les retours d’expérience montrent qu’un regroupement des semis sur un secteur est efficace.

Les nouvelles technologies de cartographie dynamique et participatives sont à même de faciliter l’échange d’information sur un territoire. Terres Inovia a développé un démonstrateur type « Waze » pour visualiser et partager les dates d’intention de semis, est envisageable en appui à des projets territoriaux ou de filière. Les acteurs intéressés par ces stratégies et technologies peuvent contacter leurs interlocuteurs locaux Terres Inovia ou Christophe Sausse, chargé du dossier à Terres Inovia (c.sausse@terresinovia.fr).

Pour en savoir plus

Tirs et piégeages d’oiseaux et petits gibiers: agir dans le respect de la réglementation

Déclarer ses dégâts d’oiseaux et visualiser les zones à risque

Tournesol : prévenir les dégâts d’oiseaux

Reconnaitre les oiseaux déprédateurs du tournesol

 

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La contribution des insectes pollinisateurs au rendement du colza varie entre 0 et 30 %

Le colza est une culture à floraison massive qui fournit du nectar et du pollen en abondance au printemps. De ce fait, il attire de nombreux insectes floricoles, principalement l’abeille domestique mais aussi des bourdons, diptères, abeilles solitaires et papillons. Parmi ces insectes, les principaux pollinisateurs sont les abeilles domestiques et sauvages.

La contribution des insectes pollinisateurs au rendement est très variable en fonction des espèces végétales et aussi en fonction des variétés.

Plus de 70% des espèces de plantes cultivées sont dépendantes des insectes pollinisateurs pour la production de graines. Le niveau de dépendance, qui reflète l’aptitude des plantes à produire des graines en l’absence d’insectes pollinisateurs est cependant très variable d’une espèce à une autre et également entre variétés d’une même espèce. Le blé et l’avoine par exemple atteignent leur potentiel maximal de production sans le concours des insectes tandis que le kiwi ou le melon en dépendent à hauteur de 95%. Les cultures porte-graines se retrouvent dans le second cas.

Chez le colza, cette contribution varie entre 0 et 30 %

La production de colza destinée à la consommation se situe entre ces deux extrêmes. En effet, les études scientifiques évaluent la contribution des insectes à la production de graines de colza entre 0 et 30%. Chez cette espèce, l’autopollinisation passive est le phénomène qui intervient de manière prépondérante (70%) alors que le vent contribue à la production de graines pour 3 à 12 % du rendement.

différents vecteurs de pollen pour le colza

Pourquoi observe-t-on de tels écarts concernant l’influence des insectes ?

Les résultats issus de la littérature mettent en évidence une variabilité importante de contribution des insectes au rendement du colza et ce en raison de plusieurs éléments : la méthodologie utilisée, les échelles de travail, les variétés de colza impliquées et enfin le contexte paysager et climatique.

Abeilles domestiques sur colza

Abeilles domestiques sur colza

Les résultats contrastés d’études récentes illustrent cette variabilité.

Des travaux récents publiés par l’INRAE et le CNRS mettent en évidence une contribution majeure des insectes pollinisateurs à la production grainière du colza. Ils indiquent des écarts de rendement d’environ 30% entre les parcelles associées à une forte abondance d’insectes pollinisateurs et celles avec une abondance faible dans le contexte de la zone Atelier Plaine et Val de Sèvre (72).

Ce chiffre, étayé par d’autres résultats scientifiques, fait état d’une situation extrême, qui ne reflète pas les gains réels que pourraient attendre un agriculteur souhaitant positionner des colonies d’abeilles en bordure de ses parcelles. C’est ce que montre une étude réalisée en Picardie par Terres Inovia, l’unité Abeilles et Environnement de l’INRAE d’Avignon et le collectif d’agriculteurs Poll’Aisne Attitude. Cette étude a consisté à créer artificiellement un gradient de visites d’insectes dans 6 parcelles de colza par apport de 4 ruches par hectare. Les mesures du rendement à différentes distances du front d’insectes pollinisateurs n’ont pas mis en évidence de gains de productivité du colza en lien avec les visites d’abeilles.

En colza comme en tournesol, un faible nombre de visites d’insectes est souvent suffisant pour maximiser le potentiel de rendement ce qui explique pourquoi, dans certains contextes, l’apport de colonies d’abeilles n’a aucune incidence sur la productivité.

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Diagnostiquer les maladies aériennes du pois de printemps

Ascochytose (anthracnose)

L’ascochytose, maladie aérienne la plus fréquente, est due à un complexe de 3 champignons nécrotrophes présents individuellement ou simultanément sur la culture (Didymella pinodes, Phoma medicagnis var pinodella et Ascochyta pisi)

Asochytos sur feuille de pois
Ascochytose sur gousses de pois

Ascochytose sur feuille et sur gousse

Les symptômes progressent du bas vers le haut de la plante et affectent tous les organes. Des ponctuations de couleur brun foncé apparaissent sur les feuilles puis évoluent en nécroses irrégulières. Des nécroses violacées à brunes s’installent à la base des tiges. Si celles-ci sont ceinturées par la maladie, les plantes deviennent alors plus sensibles à la verse.

La maladie peut entraîner jusqu’à 25 q/ha de perte de rendement en cas de forte attaque. La première protection fongicide a lieu à début floraison Une deuxième application est souvent nécessaire (sauf printemps secs), 10 à 20 jours plus tard selon l’évolution de la maladie (dépendante de la pluviométrie).

En années particulièrement humides (1 année sur 10), une dernière protection peut être nécessaire 30 jours après le début floraison. Toutefois, si les conditions sont sèches au début de la floraison, pendant et après la floraison (absence visuelle d’ascochytose), le traitement n'est pas forcément nécessaire.

Botrytis

Le botrytis occasionne une pourriture grise sur les fleurs, et parfois à l’aisselle des feuilles suite à la chute des pétales contaminés. Le symptôme le plus caractéristique est une pourriture marron sur les gousses, suivie d’un dessèchement.

botrutis sur gousse de pois

Botrytis sur gousse

Les pertes de rendement avoisinent les 10-15 q/ha en cas de forte attaque. Elles sont essentiellement dues à la destruction des gousses et des graines en formation. Les produits n'ont pas d'action curative et leur persistance d’action est courte.

La lutte chimique vise à protéger les gousses avant que les pétales des fleurs ne se collent dessus. Les fongicides utilisés contre l’ascochytose présentent une efficacité suffisante pour assurer cette protection en cas de printemps humide.

Mildiou

A l’approche de la floraison ou courant floraison, des contaminations secondaires de mildiou (Peronospora pisi) peuvent apparaître.

mildiou sur feuille de pois
mildiou sur tige de pois

Présence de midiou sur feuille et sur tige

Sur la face supérieure des feuilles on observe des nécroses claires à bords nets. Sur la face inférieure, un feutrage blanc puis gris violet. La nuisibilité est alors très souvent faible à nulle, excepté si une surface importante est touchée.

Des températures inférieures à 18 °C, une humidité élevée et un temps peu ensoleillé favorisent le développement du mildiou. En revanche, un temps chaud (> 25 °C) et sec stoppe le développement de cette maladie. Il n’existe pas de produits homologués en végétation.

Rouille

La rouille du pois (Uromyces pisi) est essentiellement présente en Champagne crayeuse. Elle est favorisée par un climat chaud et sec.

rouille sur feuille de pois

Présence de rouille sur feuilles (crédit : Unilet)

La perte de rendement peut atteindre 25 q/ha lorsque l'attaque est précoce (début floraison). On observe sur feuilles des pustules brunes à rousses, devenant presque noires et particulièrement importantes sur la face inférieure. Le premier traitement doit être déclenché dès l’apparition de pustules, en tenant compte du délai avant récolte des produits (DAR).

Oïdium

L’oïdium (Erysiphe pisi) est surtout fréquent dans le Sud et l’Ouest de la France.

oïdium du pois

Présence d'oïdium

On observe un feutrage ras et blanc caractéristique sur la végétation. La maladie est favorisée par des températures supérieures à 20°C et une forte hygrométrie à la base de la végétation (risque élevé en pois irrigué). Intervenir uniquement si l’oïdium apparaît précocement (à début floraison).

Sclérotinia

Cette maladie est provoquée par un champignon, Sclerotinia sclerotiorum, qui attaque également de nombreuses autres cultures dont le colza et le tournesol.

sclérotinia sur pois au stade de remplissage des gousses

Présence de sclérotinia sur pois

Une pourriture vert foncé-marron se développe sur la tige, à l’intérieur de laquelle un mycélium blanc duveteux et des sclérotes noirs peuvent être observés. Les plantes flétrissent puis se dessèchent. La maladie est rare et peu nuisible sur pois. Elle s’observe le plus souvent sur quelques plantes isolées ou quelques petits foyers au sein de la parcelle.

Virose

Plusieurs espèces de virus peuvent infecter le pois. Un observatoire mené en 2020 et en 2021 a mis en évidence la présence d’au moins 6 virus sur pois en France :

  • le Pea Enation Mosaic Virus (PEMV)
  • le Beet Western Yellow Virus (BWYV)
  • le Bean Leaf Roll Virus (BLRV)
  • le Pea Seed-borne Mosaic Virus (PSbMV)
  • le Bean Yellow Mosaic Virus (BYMV)
  • le Clover Yellow Vein Virus (CIYVV)

Ces virus peuvent pour la plupart infecter plusieurs espèces de légumineuses et sont tous transmis par les pucerons. Le PSbMV peut également être transmis par la semence.

Les symptômes occasionnés par ces virus apparaissent en foyers ou sur plantes isolées et peuvent être très variés :

  • nanisme 
  • colorations (jaunissements, rougissement)
  • mosaïques (alternance de zones de colorations différentes)
  • énations (excroissances), crispations, enroulement
  • nécroses
  • pourritures

 

1 - Mosaïque ; 2 - Nécroses ; 3 - Rougissements, pourriture

Le diagnostic visuel ne permet pas d’identifier avec certitude un virus, d’autant plus que plusieurs virus peuvent être présents dans une même plante. Il est donc nécessaire d’avoir recours à une méthode de diagnostic plus précise comme la sérologie. 

La lutte contre les viroses passe par la lutte contre les pucerons (https://www.terresinovia.fr/-/ravageurs-du-pois-le-puceron-vert)

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Lutter préventivement contre les maladies du pois de printemps

Il existe un certain nombre de règles à respecter pour anticiper les risques maladies :

A l’échelle de la succession culturale

Respecter les fréquences de retour conseillées

Une fréquence de retour de 6 ans minimum est conseillée pour réduire les risques de maladies, en particulier les maladies racinaires.

Bien choisir ses couverts

Ne pas cultiver de pois ou d’espèces/variétés de légumineuses sensibles à l’aphanomyces dans les couverts ou en tenir compte dans la fréquence de retour du pois en culture de rente.

Eviter les repousses

Les repousses de pois peuvent multiplier certains pathogènes responsables de maladies racinaires,  en particulier l’aphanomyces.

A l’échelle de l’itinéraire technique

Choix de la parcelle : vérifier le risque  aphanomyces

L’outil Eva permet de classer la parcelle dans un niveau de risque, faible ou élevé. Le test biologique de Potentiel Infectieux (PI) aphanomyces est complémentaire de l’outil Eva. Il permet de connaitre précisément le potentiel infectieux de la parcelle et d’affiner les choix, en particulier si la parcelle est classée en risque élevé.

Privilégier les variétés récentes

Pour limiter le développement de certaines maladies aériennes (ascochytose, botrytis, mildiou), il est important de privilégier les variétés récentes, plus haute et présentant une bonne tenue de tige. Ces variétés permettent en effet d’avoir un couvert plus aéré, créant ainsi un microclimat moins favorable aux maladies.

Par ailleurs, dans le cas de l’aphanomyces, 3 variétés présentent une note de préservation du rendement.

Respecter les densités de semis préconisées

Il est essentiel de ne pas semer trop dense. Un couvert dense maintient l’humidité et favorise ainsi le développement des maladies.

Semer dans de bonnes conditions

Semer dans un sol réchauffé et ressuyé permet de limiter les risques, en particulier pour les maladies racinaires

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Réussir son implantation pour limiter la sévérité des maladies sur pois de printemps

Un pois bien implanté sera moins vulnérable aux maladies.

levée de pois

Il est donc indispensable de respecter les dates de semis préconisées, de semer sur un sol bien réssuyé et d’éviter tout facteur de tassement du sol.

Il est également essentiel de ne pas semer trop dense afin de ne pas créer un microclimat favorable au développement des maladies aériennes (ascochytose, mildiou, botrytis).

 

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Lutter préventivement contre le botrytis

 

La nuisibilité du botrytis est évaluée à 15q/ha lorsque la sévérité de la maladie (% de surface nécrosée) atteint 40% en post-floraison. Cette sévérité est systématiquement observée lorsqu’en sortie hiver elle atteint 15%.

Afin de gérer au mieux le risque botrytis voici quelques points clé à respecter.

Le semis doit être réalisé pendant la période préconisée. Un semis précoce entraine un risque de plus de 50% d’observer une sévérité supérieure à 15% en sortie hiver. La dose de semis ne doit pas dépasser le maximum préconisé, une forte densité du couvert étant favorable au développement du botrytis. De plus, il est important d’intégrer les féveroles de culture secondaire (couvert par exemple) dans la conception de rotation et d’éloigner si possible les différentes parcelles de féverole les unes des autres afin de limiter les sources d’inoculum.

sévérité du botrytis sur féverole en sortie hiver et date de semis

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Reconnaître le bon stade pour anticiper la protection sclérotinia

Repérer le stade F1 (50 % des plantes avec une fleur ouverte) est la meilleure méthode pour ne pas passer à côté du positionnement optimal de la protection fongicide sclérotinia situé au stade G1 (10 premiers siliques formées de moins de 2 cm) si celle-ci est nécessaire.

6 à 12 jours selon les conditions météo séparent ces deux stades, soit environ 100°C en base 0.

Points de vigilance

Différence variétale de stade de floraison en colza

Prendre en compte la variabilité de stade

Il est recommandé de déterminer le stade de chacune de vos parcelles. Cette variabilité inter-parcellaire est non seulement liée à des différences variétales mais également à des problématiques ravageurs (altises, charançons) et/ou au contexte pédoclimatique (exposition, asphyxie racinaire, type de sol).
Cette variabilité de stades peut également exister au sein d'une même parcelle. Dans ce cas, c'est le stade majoritairement représenté au sein de la parcelle qui doit être retenu.

Observer le stade de la variété d'intérêt uniquement

Pour lutter contre les méligèthes, le mélange avec une variété haute et précoce à floraison peut être utilisé. Pour déterminer précisement le stade de la variété que l'on souhaite protéger contre le sclérotinia, il faut éviter de comptabiliser ces plantes pièges, de fait plus précoces.

 

Identifier les stades F1 et G1 : conseil pratique

stade F1 et G1 colza

 

sclerotinia-caracterisation-de-la-sensibilite-aux-fongicides-de-type-sdhi
Prestation
Sclerotinia : caractérisation de la sensibilité aux fongicides de type SDHI

Recherche par analyse moléculaire (HRM) de mutations sur le gène de la succinate déshydrogénase conférant la résistance aux fongicides SDHI chez Sclerotinia sclerotiorum.

Nous contacter
adapter-l-itineraire-technique-du-colza-pour-optimiser-l-usage-des-fongicides
Formation
Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

S'inscrire à la formation
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Prestation
Sclerotinia : caractérisation d'une résistance

Recherche d’une résistance de Sclerotinia par la mise en croissance du champignon sur un milieu de culture contenant un fongicide.

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Pois chiche : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de pois chiche.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

 

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Protéagineux : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de pois et féverole.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
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