10 bonnes raisons de cultiver le tournesol

Plante largement médiatisée, le tournesol bénéficie d’une image très positive auprès du grand public. Au-delà de ses qualités esthétiques dans le paysage, découvrons les atouts technico-économiques du tournesol qui en font une culture durable et compétitive à introduire et/ou maintenir dans les systèmes de cultures.

champ de tournesols

Une culture qui participe aux enjeux sociaux et sociétaux


1. Une culture économe en temps pour l’agriculteur

Son itinéraire cultural nécessite peu d’interventions même s'il faut soigner certains points techniques comme le choix variétal, l’implantation et le désherbage pour valoriser au mieux le potentiel des variétés. De la préparation du sol à la récolte la culture ne nécessite que 7 à 8 passages. La présence du tournesol sur une exploitation permet ainsi de répartir la charge de travail, grâce à son calendrier de travail complémentaire à celui des céréales d’hiver.


2. Des débouchés assurés contribuant à l’autonomie protéique  

Les débouchés du tournesol sont diversifiés et valorisent l’huile (pour usage alimentaire et industrielle) et les protéines contenues dans la graine. Parmi les filières innovantes citons la filière des biocarburants à bas GES (Gaz à Effet de Serre), l’oléochimie avec des protéines concentrées ou la production de tourteaux HighPro (haute teneur en protéines).
Sur le marché des graines oléagineuses et des huiles la demande est soutenue, comme en témoignent les 10 millions de tonnes d’huiles végétales consommées en Europe, soit 20% de plus que sa production. Avec ses 2 millions d’hectares (dont 35% de tournesol), la France est le premier producteur européen de graines oléagineuses. Le tournesol représente 25% de l’huile brute produite sur le territoire et constitue la 1ère huile consommée par les ménages français.
N’oublions pas non plus que les tourteaux de tournesol sont une source de matière riche en protéines et qu’ils contribuent à réduire le déficit protéique européen. Dans certaines unités de trituration, leur valeur nutritionnelle peut être améliorée par le décorticage.

 

De nombreux atouts agro-économiques


3. Une culture pilier de la compétitivité des exploitations

Le tournesol s’intègre à des systèmes de production variés, disposant ou non de l’irrigation, valorisant les dérobées pour des systèmes 3 cultures en 2 ans… Si le potentiel du tournesol est élevé en sols profonds, c’est aussi une des rares espèces d’été dont la rusticité est adaptée à des sols plus contraints.
Le tournesol est également très bien adapté à l’agriculture biologique. Il demande peu d’intrants, est adapté au désherbage mécanique et la génétique offre des solutions face au complexe parasitaire. Des coûts de production modérés, une valorisation intéressante et une faible variation des rendements en font une culture de choix en bio.

 

4. Un progrès génétique permettant de s’adapter à toutes les situations

Le tournesol bénéficie d'un réel progrès génétique depuis plus de trente ans et la recherche est toujours dynamique que ce soit pour étoffer les groupes de précocité ou faire progresser les tolérances aux maladies. Il existe ainsi une offre variétale adaptée à chaque contexte sanitaire et pédoclimatique prenant en compte des critères multiples : précocité, gestion des flores difficiles, mildiou, verticillium, phomopsis, sclérotinia, orobanche cumana... Le choix variétal devient donc une étape clé pour la réussite du tournesol.

 

5. Une culture rentable mobilisant une trésorerie limitée

La culture du tournesol mobilise peu de trésorerie et les immobilisations financières dues aux charges opérationnelles sont de courte durée, entre avril et septembre. Son cycle court permet donc un retour sur investissement rapide. Les charges opérationnelles sont maîtrisées et peu volatiles, variant en moyenne entre 300 et 450 €/ha. La fertilisation minérale peut être soumise à une forte volatilité interannuelle, ce qui est le cas actuellement. Le tournesol nécessitant peu d'engrais azotés par rapport à d’autres espèces, il présente une faible variabilité de ces charges et donc une stabilité des marges.

 

6. Un précédent aux multiples atouts  

Le tournesol est une tête de rotation à cycle court, qui occupe le sol peu de temps, il libère le sol tôt en laissant de faibles quantités de résidus. Lors de sa récolte, les sols sont le plus souvent secs, le risque de tassement est alors fortement réduit ; Le tournesol offre ainsi des conditions optimales d’implantation aux céréales d’hiver, en non labour superficiel ou en semis direct ou à un couvert hivernal. Son système racinaire pivotant concourt à la bonne structure du sol. L’effet bénéfique d’un précédent tournesol se traduit par une hausse moyenne de rendement de 15 % du blé qui suit, par rapport à un blé de blé.
Il permet également d'insérer des couverts végétaux dans une interculture longue avant son implantation.

 

7. Un bon candidat pour la diversification des systèmes

Dans les bassins où il est peu présent, le tournesol peut être une culture de diversification compétitive qui permet d’allonger les rotations tout en apportant une rentabilité aux exploitations. C’est en effet une culture de choix dans les rotations céréalières qui ne réclame pas de matériel spécifique hormis l’adaptation des plateaux sur la moissonneuse et permet d’améliorer la maîtrise du désherbage dans la rotation.
L’introduction de cette cuture d’été facilite la lutte contre certaines flores hivernales notamment les graminées (vulpin, ray-grass) et assure une rupture du cycle des maladies des céréales (fusariose, piétin).

 

Des performances environnementales

8. Une espèce peu gourmande en intrants

Le tournesol répond aux enjeux de réduction de l’usage des produits phytosanitaires par un faible IFT, grâce à une lutte sanitaire essentiellement génétique et une adaptation au désherbage mécanique et mixte. Le tournesol est peu gourmand en élément fertilisant, ce qui en fait une des cultures les moins émettrices de GES (faible apport d’engrais de synthèse) permettant une excellente valorisation en biocarburants à bas GES.

 

9. Une culture robuste quel que soit la contrainte hydrique

Face aux enjeux du changement climatiques, et aux sécheresses estivales qui se répètent, le tournesol possède une bonne capacité de tolérance au stress hydrique. Il peut être considéré comme l’une des cultures d’été les plus robustes, supportant le mieux les conditions sèches, même en sol superficiel.
Son alimentation optimale en eau requiert de disposer d’environ 420 mm sur l’ensemble du cycle, fournis par les pluies et la réserve en eau du sol. L’apparition d’une sécheresse modérée pendant la phase végétative induit un endurcissement du tournesol qui lui permet de mieux tolérer des stress hydriques ultérieures et de bien valoriser les pluies de fin de cycle.

En irrigué, cette culture est une opportunité car elle valorise très bien de faibles quantités d’eau, un atout lorsque la ressource en eau est limitée sur l’exploitation. Grâce à des besoins en eau précoces dans le cycle, il est possible de maintenir une irrigation optimale du tournesol même avec une interdiction d’irrigation avancée.

 

10. Une plante mellifère majeure pour les apiculteurs

Le tournesol concourt à la biodiversité en offrant une ressource alimentaire abondante au cœur de l’été. Source importante de nectar, fort apprécié par les pollinisateurs dont les abeilles, le tournesol contribue à la production de miel.

Téo, un plan d'action et de communication pour développer le tournesol

En savoir plus

 

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Les pièges à insectes du colza

Céline Robert, chargée d'études ravageurs des cultures et faune auxiliaire chez Terres Inovia présente les différents pièges à insectes disponibles pour estimer les risques liés aux principaux ravageurs du colza durant toute la campagne.

Voici les méthodes présentées dans cette vidéo :

- la cuvette jaune

- la méthode berlèse

- la tente malaise

- la tente à émergence

- le filet fauchoir

- le pot barber

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L'itinéraire technique de la lentille en 3 min

Gwénola Riquet fait un tour rapide de l'itinéraire technique de la lentille.

Pour cette filière, le plus important est d'assurer la sécurisation des débouchés. Pour cela, il faut passer par la contractualisation qui définit la variété mise en place dans la parcelle selon le débouché souhaité.
La première phase la plus importante pour la lentille, comme pour d'autres cultures, est l'implantation. Cette légumineuse couvre peu le sol lors de la première partie de son cycle.

Les consignes pour une bonne implantation de la lentille sont :

  • implanter dans un horizon bien travaillé,
  • un sol ressuyé et réchauffé pour favoriser un départ dynamique qui permet de mieux gérer l'enherbement par la suite.

L'autre phase importante est la gestion du salissement des parcelles. La lentille est une culture peu couvrante sur une bonne partie de son cycle (jusqu'à la phase de floraison)
les adventices ont tendance à en profiter pour se positionner rapidement dans les inter-rangs. Pour maîtriser ces adventices, plusieurs pistes existent en conventionnel et en bio :

  • chimique : application en pré-levée pour maitriser les adventices "classiques"
  • les différentess techniques de désherbage mécanique
  • association de la lentille avec d'autres cultures

La lentille est peu impactée par les ravageurs néanmoins certains d'entre eux peuvent être problématiques :

  • en début de cycle : les sitones et les pucerons
  • à la floraison : les bruches peuvent impactées la qualité de la récolte. Il n'existe aujourd'hui aucun moyen de lutter contre ce ravageur durant la campagne. La gestion pour la qualité des graines se passe en post récolte.

Le dernier point à surveiller est le développement des maladies tout au long du cycle. La première maladie qui impacte la lentille est aphanomyces que l'on retrouve également sur la culture du pois. Pour y remédier, il est nécessaire de bien choisir ses parcelles et éviter celles qui sont déjà infestées pour ne pas subir le développement de la maladie sur la culture.
Pour les maladies foliaires, il existe différents leviers afin de les gérer au champ (ex : densité d'implantation, traitement chimique quand elles sont déclarées ou en préventif).

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Les maladies et ravageurs du lupin

Agathe Penant, référente de la culture du lupin chez Terres Inovia, présente les maladies et ravageurs qui peuvent être présents sur cette légumineuse tout au long de son cycle.

Dans ses essais, l'institut travaille sur l'identification d'un potentiel nouveau traitement de semences afin de limiter les attaques de la mouche des semis. Delia platura est une petite mouche qui est attirée par les pailles en décomposition dont la larve va grignoter les racines des très jeunes lupins et peut donc potentiellement créer de gros dégâts sur la parcelle (des pertes de pieds importantes). Aujourd'hui, le seul moyen de lutte à disposition résulte des leviers agronomiques :

  • un travail du sol au moins 3 semaines voire un mois avant les semis afin que la mouche vienne pondre avec un mois d'avance (le cycle de la larve étant de 3 semaines, cela permet d'éviter que la larve ne se mette sous forme de pupe et donc d'éviter les dégâts avant les semis).
  • la qualité d'implantation : semer le lupin dans des conditions poussantes, durant la deuxième quinzaine de septembre, à 3cm maximum. Cela permet à la culture de partir vite et d'atteindre rapidement le stade 3-4 feuilles où les attaques des mouches de semis sont moins impactantes.

Les autres ravageurs que l'on peut croiser en début de cycle sont les limaces et les taupins. Ces derniers vont également attaquer les racines et causer des pertes de pieds.

Le thrips (Thrips Angusticeps) attaque davantage au moment de la levée ou sur un jeune lupin en piquant les jeunes pousses et provoque le nanisme des plantes et pertes de pieds.

Sur lupin de printemps, le sitone (Sitona Lineatus) dont les larves grignotent les nodosités d'un lupin plus avancé et limitent la nutrition azotée de la plante. En résulte un lupin moins croissant qui peut entrainer des rendements et rendements en protéines moindres également.

Côté maladie, Terres Inovia travaille sur l'anthracnose (Collelotrichum Lupini), qui est une maladie transmissible par les semences provoquant un chancre orangé sur les cotylédons
en attaque primaire ou sur les tiges qui se contorsionnent. Les gousses peuvent aussi avoir ce chancre orangé. L'institut travaille sur l'identification de semences physiques permettant de s'absoudre de la chimie et obtenir un traitement physique (thermique, UV...).

Le Botrytis (Botrytis Cinerea), présente en fin de cycle principalement provoque la pourriture des gousses.

La rouille (Uromyces Lupinicolus) présente des petites pustules orangées sur les feuilles que l'on voit apparaitre au printemps quand les conditions sont plus chaudes mais qu'il reste un peu d'humidité.

Le sclérotinia, plus rare, (Sclerotinia Sclerotiorum) provoque des déssèchements de tiges avec des sclérotes à l'intérieur.

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Pérenniser la production française des pois chiches

Quentin Lambert, ingénieur développement et référent de la culture du pois chiche chez Terres Inovia, présente cette légumineuse particulièrement appréciée en France.

Le pois chiche est une légumineuse à graines originaire d'asie occidentale principalement consommé en alimentation humaine. En France, les surfaces de pois chiche sont encore très confidentielles malgré un certain engouement autour de cette légumineuse. En effet, les surfaces françaises ont triplé ces trois dernières années passant de 10 000 à 35 000 hectares.

Le pois chiche a de nombreux atouts agronomiques : il valorise l'azote atmosphérique ainsi que les sols superficiels à moyens dans les situations argileuses et est habitué aux temps chauds et secs. C'est également une culture adaptée au désherbage mécanique, ayant peu de  bioagresseurs (ascochytose et héliothis principalement), facile à récolter.

Le marché Kabuli recherche des graines indemnes de tâches et de gros grains (ils peuvent faire jusqu'à deux fois la taille d'un pois). D'autres graines, du type Desi, ouvrent à d'autres valorisations dont la transformation.

Terres Inovia soutient les contrats de production entre le producteur et le collecteur. Le producteur est assuré d'un prix garanti tandis que le collecteur a l'assurance de valoriser les volumes de production adaptés à son marché.

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Observer le tassement des sols pour connaître les meilleures conditions d'implantation du colza

Gilles Sauzet, ingénieur de développement chez Terres Inovia en région Centre, présente l'intérêt de bien observer le sol avant d'implanter une culture. Cela veut dire qu'il est capital de bien connaître l'état structural de sa parcelle avant d'y semer du colza et ainsi assurer une bonne implantation pour la campagne à venir (objectif : 15 cm de pivot avant l'entrée de l'hiver).
Pour cela, deux principaux leviers agronomiques entrent en scène : la vigueur et la dynamique de croissance.

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Découvrir l'histoire et les débouchés du chanvre

C'est en remontant le temps de 10 000 ans que l'on retrouve les premières traces du chanvre dans l'histoire. Longtemps utilisé principalement pour la papeterie, on le retrouve aujourd'hui un peu partout : dans le prêt-à-porter avec des t-shirts et jeans, l'alimentaire avec les graines, l'huile et la farine mais également dans le bâtiment et bien d'autres secteurs !
 

Louis-Marie Allard, référent de la culture du chanvre chez Terres Inovia présente l'histoire du chanvre ainsi que ses nombreux débouchés. Il explique également le changement important de réglementation depuis juillet 2021 concernant la récolte de la fleur de chanvre en France.

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Estimation du risque lié aux larves de grosse altise (altise d'hiver)

L'évaluation du risque lié aux larves de grosse altise est à réaliser à partir de la deuxième quinzaine de novembre et à renouveler pendant l’hiver si les conditions sont douces.

La nuisibilité de ce ravageur est dépendante de la pression en insectes et de la dynamique de croissance du colza.

La règle de décision intégrée dans cet outil combine ces deux aspects et permet d’estimer un risque lié à la situation agronomique de la parcelle ainsi qu’un risque lié à la pression en larves.

L'outil  ne se substitue donc pas à l'observation au champ qui reste incontournable pour une quelconque prise de décision.

L’estimation du risque global est associée à une recommandation : intervention conseillée ou non, insecticide à privilégier en fonction du contexte de résistance aux insecticides dans le département.

Cet outil a été construit en intégrant des résultats d'essais, des analyses de résistance et l'expertise des agents de Terres Inovia.

L'appréciation finale du risque est donnée ici à titre indicatif. Il est de la responsabilité de l’utilisateur (agriculteur, technicien) d’utiliser cette appréciation du risque pour le raisonnement de toute intervention phytosanitaire.

La nuisibilité des larves d’altises et de charançons du bourgeon terminal est dépendante de : 

  • la pression en insectes 
  • la dynamique de croissance du colza 

La règle de décision reprise dans cet outil combine ces deux volets et permet d’estimer un risque lié à la situation agronomique de la parcelle ainsi qu’un risque lié à la pression insecte.   

Afin d’estimer ces deux risques, l’évaluation s’appuie sur des observations simples à réaliser au champ au moment de la prise de décision.  

Ces règles de décisions sont amenées à évoluer au cours des années en fonction de l'acquisition de nouvelles références.

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Estimation du risque lié aux charançons du bourgeon terminal

L'outil d'évaluation du risque « Charançon du bourgeon terminal » de Terres Inovia permet d’évaluer le risque lié au charançon du bourgeon terminal, à l’échelle de la parcelle.

L’outil s’utilise en parallèle et en complément des infos fournies par un suivi de cuvettes jaunes positionnées idéalement dans un réseau (type BSV).

Cet outil permet de classer une parcelle dans un niveau de risque global. Le risque global combine un risque agronomique et un risque lié à la nuisibilité historique du charançon dans le département.

Chaque niveau de risque global est associé à une recommandation : intervention conseillée ou non, insecticide à privilégier en fonction du contexte de résistance du département.

L’outil a été construit en intégrant des résultats d'essais et l'expertise des agents de Terres Inovia.
L'appréciation finale du risque est donnée ici à titre indicatif. Il est de la responsabilité de l’utilisateur (agriculteur, technicien) d’utiliser cette appréciation du risque pour le raisonnement de toute intervention phytosanitaire.

La nuisibilité des larves d’altises et de charançons du bourgeon terminal est dépendante de : 

  • la pression en insectes 
  • la dynamique de croissance du colza 

La règle de décision reprise dans cet outil combine ces deux volets et permet d’estimer un risque lié à la situation agronomique de la parcelle ainsi qu’un risque lié à la pression insecte.   

Afin d’estimer ces deux risques, l’évaluation s’appuie sur des observations simples à réaliser au champ au moment de la prise de décision.  

 

Ces règles de décisions peuvent évoluer au cours des années en fonction de l'acquisition de nouvelles références.

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Choix de la parcelle de pois de printemps

Opter pour une parcelle saine ou faiblement contaminée par aphanomyces

Parcelle de pois contaminée par aphanomyces

Parcelle de pois contaminée par aphanomyces

L’aphanomyces est une maladie racinaire qui peut occasionner des pertes de rendement importantes en cas de printemps pluvieux et doux, ou sous-irrigation.
Il est donc essentiel de choisir une parcelle saine ou faiblement contaminée. 

L’outil Eva, disponible en ligne, permet d’évaluer rapidement le risque avant implantation. Des recommandations sont associées à chaque niveau de risque. Le test biologique aphanomyces est complémentaire, il indique précisément le niveau de potentiel infectieux de la parcelle.  

Choisir des sols légers et profonds

pois au stade 5 feuilles

Pois au stade 5 feuilles

  • Le sol doit être bien aéré et sans obstacles au-delà de 10-15cm de profondeur pour être favorable au développement des nodosités et à l’enracinement.
  • Limiter le risque de stress hydrique en évitant les sols séchants (sols très superficiels ou caillouteux non irrigués). Le pois est assez sensible à la sécheresse en raison de son enracinement peu profond (inférieur à 80 cm) et relativement peu ramifié.
  • Privilégier des sols assez profonds, si possible avec 150 mm de réserve utile, car le pois de printemps doit être bien alimenté en eau jusqu’à mi-juin, voire fin juin. Le pois d’hiver supporte d’être implanté dans es sols plus superficiels avec 70-80 mm de réserve utile.
  • Les sols argileux lourds et les limons battants hydromorphes sont peu adaptés à la culture du pois, car ils sont plus sensibles au tassement, qui limite la mise en place des racines. En cas de pluie abondante en hiver, ces sols se gorgent d’eau et la plante s’asphyxie.
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