Diagnostiquer les maladies racinaires du pois de printemps

Nécroses racinaires

Les nécroses racinaires peuvent être dues à différents agents pathogènes qui agissent le plus souvent en complexe (Fusarium spp, Pythium spp, Phoma medicaginis, Rhizoctonia solani…), les espèces du genre Fusarium étant les plus fréquentes, en particulier F. oxysporum et F. solani. Le système racinaire présente une coloration externe brun-rouge à noire et le système vasculaire peut prendre une teinte rouge brique. En cas d’attaque sévère le système racinaire se dessèche et les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Sur parties aériennes, les symptômes se déclarent le plus souvent en foyers, à partir de la floraison. Les plantes atteintes présentent un jaunissement, voire un dessèchement et/ou un retard de croissance. La fréquence et la sévérité des nécroses racinaire est très variable. Elles dépendent des conditions climatiques mais également de la qualité de l’implantation. 

 

La fusariose vasculaire

La Fusariose vasculaire est due à un champignon tellurique, Fusarium oxysporum. Le pathogène pénètre dans les racines et envahit le système vasculaire. Le système racinaire parait normal mais les vaisseaux présentent une coloration rouge orangé qui peut s’étendre dans la tige, parfois jusqu’aux étages florifères. Les plantes atteintes jaunissent et flétrissent. Un jaunissement unilatéral des feuilles est parfois observé. Ces plantes sont le plus souvent isolées dans la parcelle. Cette maladie est peu fréquente en France.

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Diagnostiquer les maladies racinaires du pois

Nécroses racinaires

Les nécroses racinaires peuvent être dues à différents agents pathogènes qui agissent le plus souvent en complexe (Fusarium spp, Pythium spp, Phoma medicaginis, Rhizoctonia solani…), les espèces du genre Fusarium étant les plus fréquentes, en particulier F. oxysporum et F. solani. Le système racinaire présente une coloration externe brun-rouge à noire et le système vasculaire peut prendre une teinte rouge brique. En cas d’attaque sévère le système racinaire se dessèche et les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Sur parties aériennes, les symptômes se déclarent le plus souvent en foyers, à partir de la floraison. Les plantes atteintes présentent un jaunissement, voire un dessèchement et/ou un retard de croissance. La fréquence et la sévérité des nécroses racinaire est très variable. Elles dépendent des conditions climatiques mais également de la qualité de l’implantation.

La fusariose vasculaire

La Fusariose vasculaire est due à un champignon tellurique, Fusarium oxysporum. Le pathogène pénètre dans les racines et envahit le système vasculaire. Le système racinaire parait normal mais les vaisseaux présentent une coloration rouge orangé qui peut s’étendre dans la tige, parfois jusqu’aux étages florifères. Les plantes atteintes jaunissent et flétrissent. Un jaunissement unilatéral des feuilles est parfois observé. Ces plantes sont le plus souvent isolées dans la parcelle. Cette maladie est peu fréquente en France.

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Irrigation du pois d'hiver à floraison

pois en floraison

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois d’hiver valorise bien l’irrigation. Il nécessite en général un tour d’eau (30 mm) en moins que le pois de printemps. De plus, il ne concurrence pas les cultures estivales (maïs), du fait de l’avance de 2 à 3 semaines de son cycle par rapport au pois de printemps. Pour chaque type de sols, procédez à un tour d’eau de moins sur pois d’hiver par rapport au pois de printemps.

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 1 à 2 passages de 30 mm chacun, sur 4 à 5 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 tour de 30 mm doit être apporté suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 2 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

L’irrigation peut augmenter le risque ascochytose et oïdium.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prenez des précautions avec l'enrouleur. Laissez des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 8 q/ha en sols profonds et de 10 à 15 q/ha en sols séchants avec 1 ou 2 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

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Irrigation du pois de printemps à floraison

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois de printemps a des besoins en eau décalés dans le temps (entre avril et juin) par rapport aux cultures d’été (soja ou maïs) et moins élevés car son cycle est court. Sa consommation est de 300 mm sur la totalité du cycle : 70 mm du stade 7 feuilles à début floraison + 80 mm pendant la floraison + 150 mm après la floraison jusqu’à maturité.

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pois en floraison

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 2 à 3 passages de 30 mm chacun, sur 5 à 6 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 à 2 tours de 30 mm chacun doivent être apportés suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 3 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

L’irrigation peut augmenter le risque aphanomyces et ascochytose mais aussi oïdium.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prendre des précautions avec l'enrouleur. Laisser des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 10 q/ha en sols profonds et de 15 à 20 q/ha en sols séchants avec 2 ou 3 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

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Accidents climatiques du pois : sécheresse et températures élevées

Sur le pois, les contraintes thermiques et hydriques sont généralement concomitantes, sauf en situation irriguée. La chaleur favorise l’évaporation de l’eau et le manque d’eau augmente la température du couvert. Le rendement du pois est fortement réduit.

Températures > 25°C

secheresse implantation pois de printemps

Situations à risque

Chez le pois, les températures maximales supérieures à 25°C affectent la photosynthèse. Dans les conditions habituelles de culture, il est rare de rencontrer ce niveau de température pendant la phase végétative. Il y a donc peu d’incidence durant cette période.

En revanche, pendant la floraison, les fortes chaleurs pénalisent le nombre de graines mises en place. Plus la période chaude est longue (plusieurs jours consécutifs), plus la situation est difficile à supporter pour la plante et aura des conséquences fortes sur le rendement.

Les symptômes observés

Un couvert clairsemé. Les températures élevées entre la levée et l’initiation florale (3-5 feuilles) diminuent la surface foliaire des premiers nœuds. L’efficience d’absorption du rayonnement est réduite ; la croissance est limitée. Mais cela reste rare sous nos latitudes.

Réduction possible du nombre de graines. L’équilibre organes végétatifs/organes reproducteurs est perturbé par les températures élevées avant début floraison. L’émission de nouveaux étages reproducteurs est stoppée. Cela peut affecter la production de graines. Ce problème est compensé si le pois produit plus de gousses et de graines sur ses premiers étages.

Des gousses mal remplies. Durant la floraison, les fortes températures limitent la photosynthèse. Les graines n’ayant pas franchi le stade limite d’avortement (SLA) ne se développent pas. Les gousses sont alors mal remplies (observable par transparence).

Des graines plus petites et de moindre qualité. Un pic de chaleur (> 30°C) prolongé, du stade début remplissage des graines à la maturité physiologique, a un effet négatif sur la taille des graines. La durée du remplissage étant réduite, le poids de mille graines (PMG) est affecté. La qualité germinative des graines est aussi amoindrie. L’irrigation ne contrecarre pas ce phénomène.

Stress hydrique

Situations à risque

Le rendement en pois (lien article rendement) est fortement pénalisé par le manque d’eau sur l’ensemble de son cycle, dans les sols peu profonds (RU < 150 mm) et séchants. Les températures élevées accentuent le problème.

Les symptômes observés

Un peuplement épars. Le manque d’eau affecte le pois à la levée. La graine ne germe pas ou donne naissance à une plantule qui dessèche rapidement. La levée est altérée partiellement ou en totalité. Pour pallier les risques de sécheresse, respecter la préconisation de semer à 3-4 cm de profondeur.

Des plantes chétives. La croissance du pois est fortement limitée en cas de manque d’eau entre la levée et le début floraison. La surface foliaire est touchée : la taille des feuilles est réduite. Le fonctionnement des nodosités est perturbé : le pois subit une carence en azote, le nombre d’étages fructifères diminue, moins de graines sont produites.

Une floraison stoppée. Un manque d’eau durant la floraison du pois a pour conséquence d’arrêter cette phase du cycle. Le nombre d’étages fructifères est réduit. Fleurs et gousses avortent : le nombre de graines/m² est limité. En fin de cycle, le stress hydrique peut limiter le remplissage des graines et aboutir à des PMG faibles. Le rendement est donc réduit. Visuellement, un couvert de pois stressé apparaît plus blanc qu’une parcelle bien alimentée en eau, car les fleurs sont positionnées au-dessus du feuillage.

Si l’alimentation hydrique est favorable durant le remplissage des graines, leur faible nombre est parfois compensé par un PMG plus élevé.

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Accidents climatiques du pois : gel et basses températures

Les situations à risque

La résistance du pois – notamment d’hiver – au froid dépend de plusieurs critères :

  • agronomiques : la variété, le niveau d’endurcissement, les stades de développement et la profondeur de semis ;
  • environnementaux : la rigueur des températures, la date d’arrivée du froid et les conditions du milieu (en particulier le taux d’humidité du sol) au moment du gel.

degat de gel pois hiver

Variété et résistance au froid

Selon la région de culture, la variété de pois choisie doit être résistante au froid et avoir une bonne aptitude à ramifier.
La baisse progressive des températures permet au pois de mieux supporter le froid, c’est l’endurcissement. La résistance maximale au gel est atteinte au bout de 35 à 42 jours d'endurcissement selon les variétés. En comparaison, le blé n’a besoin que de 28 jours.

Date de semis et stades de développement

Le semis doit être réalisé durant la plage optimale, notamment en pois d’hiver pour lequel les risques de gel sont à craindre. Les variétés de pois d’hiver semées trop tôt atteignent un stade avancé à l’arrivée du froid. Les risques de dégâts de gel sont alors importants.

En cas d’hiver doux, le pois d’hiver risque également d’être très développé et peu endurci au froid. Si les températures chutent brutalement en janvier/février, les dégâts seront importants (pertes de pieds voire retournement de la parcelle dans les situations extrêmes).

Avant la levée, les semences de pois en phase d’imbibition (pénétration de l’eau dans les graines) sont sensibles au gel : les départs de germes sont faibles ou, pire, la levée est inexistante. Ce risque est surtout à redouter en pois de printemps. Eviter de semer si des gelées sont annoncées dans les jours qui suivent. Attendre le retour de conditions plus favorables pour semer.

Après le stade initiation florale, la résistance au froid du pois décroît. Des gels d’apex peuvent être observés principalement sur pois de printemps (gelées tardives) : la tige principale détruite est relayée par les ramifications ; l’incidence sur le rendement est faible. En revanche, pour le pois d’hiver, des températures fortement négatives après l’initiation florale peuvent conduire à des pertes de plantes importantes.

pois hiver perte de peuplement du au gel

Températures et humidité

Entre le semis et la levée, le pois d’hiver est apte à résister à des températures négatives (proches de -10°C). Sa capacité de résistance au froid est d’autant plus faible que le sol est humide.

Date d’arrivée du froid

Les dégâts sur pois sont importants lorsqu’une gelée arrive brutalement après une période de températures douces. La plante n’a pas eu le temps de s’acclimater (de s'endurcir).

Les symptômes observés

Brunissement des plantules

Le gel provoque la formation de glace à l’intérieur et à l’extérieur des cellules du pois. La plante présente des lésions et l’entrée des agents pathogènes (comme Pseudomonas syringae pisi responsable de la bactériose) est facilitée. Feuilles et tiges brunissent, entraînant parfois la mort de la plantule (entièrement noire).

Plantes déchaussées

Le gel engendre le déchaussement des plantes de pois dans les sols de craies ou argilo-calcaires. Dans les situations extrêmes, les collets sont cisaillés, empêchant la reprise de la végétation.

Émission de ramifications

Lorsque l’apex des tiges principales du pois est brûlé par le gel, des ramifications prennent le relais et compensent (en partie ou totalement) ce phénomène.

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Accidents climatiques du pois : excès d’eau

Situations à risque

Le pois est particulièrement sensible à l’excès d’eau avant et après la levée.

Le pois s’asphyxie quand le sol est saturé en eau et que celle-ci ne s’évacue pas rapidement. Les zones à risques sont : les parties basses de la parcelle, les mouillères, les sols hydromorphes et sensibles à la battance.

Symptômes observés

Pourrissement des semences et absence de levée

Lorsque les semences se retrouvent dans un sol gorgé d’eau, elles s’asphyxient et pourrissent. La levée est rendue impossible.

Lors de fortes pluies, une croûte de battance se forme à la surface des sols limoneux, empêchant aussi la levée du pois.

Jaunissement du peuplement

Excès d

Après la levée du pois, l’excès d’eau stagnante entraîne des perturbations du fonctionnement du système racinaire et des nodosités. Sous-alimentées en azote, les plantes s’atrophient et jaunissent.

Sur le pois, ces symptômes ressemblent à ceux provoqués par Aphanomyces, sauf que le champignon provoque un brunissement puis un noircissement des racines. En cas d’excès d’eau, les racines sont blanches. Mais elles finissent par noircir. Il faut alors procéder à un isolement mycologique pour connaître l’origine du problème.

Actions préventives

Travailler grossièrement le sol

Un sol hydromorphe préparé grossièrement est moins sensible à l’excès d’eau qu’un sol préparé finement. De même, un limon avec présence de mottes est moins sujet à la formation d’une croûte de battance.

Drainer la parcelle

Pour limiter les risques d’engorgement du sol, la parcelle peut être drainée si la zone à risque est étendue.

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Maladies de la lentille durant le remplissage des gousses

Le sclérotinia

sclerotinia lentille

Le sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) peut être observé sur lentille, se présentant sous forme d’un mycélium blanc à l’intérieur des tiges avec présence de sclérotes. La maladie entraine un dessèchement des plantes.

Il est commun à d’autres cultures (colza, tournesol, pois…).

Nuisibilité
Le sclérotinia est peu fréquent et peu nuisible sur lentille.

Méthode de lutte
Il n’existe pas de méthode de lutte en végétation sur sclérotinia.
La gestion de la maladie peut être anticipée via l’utilisation de LALSTOP CONTANS® WG, mais se gère surtout en préventif à l’échelle de la rotation (limiter le nombre d’espèces hôtes).

 

Ascochytose

L’ascochytose (Ascochyta lentis) est la maladie la plus préjudiciable à la lentille.

Elle se développe sur les feuilles, les tiges et les gousses sous forme nécroses brunes. Des pycnides sont souvent visibles au centre des lésions. Une attaque précoce et importante peut entrainer la chute prématurée des feuilles et le dépérissement des jeunes plantes. Une attaque importante courant floraison peut entrainer l'avortement des fleurs et des gousses, impactant alors le rendement.

La maladie est favorisée par les printemps chauds et pluvieux.

Nuisibilité
Elle peut être importante en cas d’attaque précoce ou de développement rapide de la maladie.

Méthode de lutte
Assurer une protection préventive avec une intervention à début floraison. En cas d’attaque précoce, intervenir dès les premiers symptômes.
Intervenir avec Amistar 0,5 l/ha (azoxystrobine) + Prosaro 0,5 l/ha (prothioconazole + tébuconazole).
Attention à respecter les rélais avant récolte

 

Botrytis

Le botrytis de la lentille (Botrytis cinerea), appelé également « pourriture grise », se développe dans des conditions humides et douces. Il se développe principalement sur les jeunes gousses, provoquant leur avortement.

Brotrytis sur lentille
botrytis sur tige lentille

Botrytis sur gousses (à gauche) et sur tiges (à droite)

Nuisibilité
Elle peut être importante en cas d’attaque importante.

Méthode de lutte
Le botrytis se gère de la même manière que l’ascochytose : assurer une protection préventive avec un intervention à début floraison. En cas d’attaque précoce, intervenir dès les premiers symptômes.
Intervenir avec Amistar 0,5 l/ha (azoxystrobine) + Prosaro 0,5 l/ha (prothioconazole + tébuconazole).
Attention à respecter les délais avant récolte.

 

La rouille

La rouille brune (Uromyces viciae-fabae) apparait plutôt en fin de cycle lorsque les températures sont élevées, sous forme de pustules sur les faces inférieures des feuilles et sur les tiges.

rouille lentille

Nuisibilité
La rouille peut se développer très rapidement. En cas de forte attaque, le rendement peut être impacté.

Méthode de lutte
Intervenir lorsqu’une plante sur deux comporte 2 à 3 pustules sur la face inférieure des feuilles ou sur la tige.
Amistar 0,5 à 0,8 l/ha (azoxystrobine) donne de bons résultats sur cette maladie.
Attention à respecter les délais avant récolte

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Ravageurs de la lentille durant le remplissage des gousses

Le puceron vert

Le puceron vert du pois (Acyrthosiphon pisum), mesure de 3 à 6 mm et est de couleur vert clair, parfois rose. En s’installant sur les lentilles pour y prélever de la sève, il provoque des dégâts directs (affaiblissement de la lentille, avortement des boutons floraux, gousses ouvertes, réduction du nombre de gousses et du PMG) et est également vecteur de virus. S’il colonise les parcelles en général au début de la floraison, il peut, comme en 2020, arriver de manière précoce sur des plantes à des stades jeunes, entraînant une pression importante parfois difficile à maitriser, et une transmission plus impactante de virus.

Puceron vert sur lentille

Règle de décision
Surveiller les parcelles de lentille dès le début du printemps surtout en cas d’hiver doux.
 
Si les pucerons apparaissent à la date habituelle au moment de la floraison, observez les auxiliaires. En effet coccinelles et syrphes, naturellement présents dans les bordures de champs peuvent faire retomber la pression sous le seuil d’intervention. Si ces auxiliaires sont présents tôt, reporter la décision d’intervenir en fonction de l’évolution des populations.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Avant boutons floraux Observation directe sur plante

Hiver doux

Printemps chaud et sec

Plus de 10% des plantes portent des pucerons

*Si seuil atteint : pyréthrinoïde autorisé pucerons 
Début floraison à fin floraison + 2-3 semaines  2-3 pucerons par plante

(Mention abeilles impérative).

Si seuil atteint : SUMI-ALPHA 0.4 l/ha

*Avant 6 feuilles, si les sitones nécessitent également une intervention, utiliser un pyréthrinoïde autorisé pucerons et sitones.

ATTENTION : 9 virus peuvent infecter différentes espèces de légumineuses (pois, féverole, lentille et pois chiche) et sont tous transmis par le puceron vert du pois (Acyrtosyphon pisum), le puceron noir de la féverole (Aphis fabae) ou encore le puceron vert du pêcher (Myzus percicae).

En savoir plus

 

La bruche

Sur lentille, on identifie principalement Bruchus lentis et Bruchus signaticornis qui sont différentes de la bruche du pois (Bruchus pisorum) et de la féverole (Bruchus rufimanus). La femelle pond sur les jeunes gousses ; les larves non baladeuses se développent dans les graines avant d’en ressortir au moment de la récolte ou en cours de stockage, laissant à leur place un « trou », fortement préjudiciable pour les débouchés de l’alimentation humaine et semence.

oeufs de bruche sur gousse de lentille

Deux conditions doivent être réunies pour que la bruche soit préjudiciable à la culture :

  • La présence de fleurs, qui attirent l’adulte
  • La présence de gousses, lieu de ponte

D’après les travaux menés par l’ANILS en 2018, les bruches arrivent sur les parcelles avant l’apparition des fleurs et des gousses, pour se reproduire et se nourrir.

Des températures supérieures à 20°C favorisent leur activité.

Aucun produit n’est homologué sur la bruche de la lentille.

La gestion de la bruche se fait à ce jour uniquement au stockage. Cette lutte doit être collective si on veut réduire significativement les populations présentes dans l’environnement.

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