En période de mi-floraison, la féverole a besoin d’eau !

A partir de la fin de la floraison jusqu’à la maturité physiologique, la féverole a besoin de 180 mm d’eau (contre 150 mm pour le pois).

Si l’irrigation est possible, la féverole valorise bien l’eau apportée. Les besoins en eau de la féverole de printemps sont de 300 mm environ pour un rendement de 60-70 q/ha. Elle est sensible au déficit hydrique

En effet, la période de floraison et de formation des graines est relativement longue : de fin mai à mi-juillet suivant les secteurs géographiques. Le gain de rendement permis par l’irrigation est comparable à celui obtenu avec le pois : 4,5 à 6 q/ha pour 30 mm apportés.

Néanmoins, il ne faut pas irriguer avant la mi-floraison (sauf sécheresse très précoce), cela favoriserait un développement de végétation excessif, qui pénaliserait la formation des gousses par la suite. Il faut poursuivre les apports d’eau jusqu’au stade fin floraison + 20 jours.

Consommation en eau de la féverole et du pois (en mm)

Période Féverole Pois
7 feuilles à début floraison 40 70
Début à fin floraison 80 80
Fin floraison à maturité 180 150
Total (7 feuilles à maturité) 300 300
Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Irrigation Féverole d'hiver Féverole d'hiver Féverole de printemps Féverole de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps besoin féverole eau période irrigation féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Identifier et lutter contre les maladies

Septoriose

La septoriose est provoquée par l'agent fongique Septoria linicola. Les conditions favorables pour le développement de cette maladie sont des conditions douces et humides, averses fréquentes et températures supérieures à 15°C.

Les spores du champignon sont développées par sa forme sexuée, Mycospheralla linicola, sur les résidus de cultures infectés. La septoriose progressant du bas vers le haut de la plante par effet splashing, la maladie est propagée via l’eau par les éclaboussures. Les premiers symptômes, des tâches nécrotiques brunes allongées entourées d’un halo chlorotique, seront observables sur les étages foliaires inférieurs. Les lésions peuvent également toucher les tiges et être confondues avec des symptômes de kabatiellose. En effet, les symptômes de septoriose peuvent se développer précocement et être observés dès l’automne sur lin d’hiver.

Il faut ainsi distinguer les différentes périodes d’infection :

  • Développement précoce de la maladie : crevasses se développant au niveau du collet sur une ou plusieurs tiges de la plante (voir photos ci-dessus). Ce stade est communément confondu à des symptômes de kabatiellose, qui présentent des symptômes proches. Les analyses conduites par Terres Inovia ont permis d’identifier cette maladie uniquement en 2016.
  • Développement plus tardif de la maladie : symptômes de nécrose entourée d’un halo chlorotique se développant sur feuilles, tiges et capsules. Les symptômes sur feuilles et tiges sont les plus faciles à observer.


 

Développement précoce de septoriose causant des crevasses du collet
Source : Blandine Bammé – Terres Inovia
Développement plus tardif de la septoriose avec chlorose et nécrose sur les feuilles et les tiges
Source : Christophe Jestin – Terres Inovia

 

Symptômes de septoriose apparaissant sur les feuilles les plus basses, tâches nécrotiques
Source : Zoé Le Bihan – Terres Inovia

 

En cas de doutes, un test en chambre humide peut être réaliser pour valider les symptômes observés sur les plantes.

Chambre humide "maison"

Déposer les feuilles avec suspicion de septoriose dans une boîte ou bouteille plastique, dont les parois sont encore humides.

⇒ Si les tissus infectés développent des pycnides noires qui contiennent les spores du champignon après une semaine en chambre humide alors il s’agit de septoriose.

Pycnides noires observées sur capsules
​​​​​
Source : Terres Inovia – Blandine Bammé



 

Pycnides noires observées sur feuilles
Source : Terres Inovia – Blandine Bammé

 

Une intervention fongique peut être réalisée à l’automne si des symptômes sont visibles et que les conditions sont favorables aux maladies.

Stratégie sur lin oléagineux d'hiver au stade 3-4 cm pour septoriose / régulation (coût : 19 à 23€/ha) Stade 3-4 cm Stade 9 cm
MAGNELLO 0,5 l/ha (1) SCORE 0,30 l/ha

(1) Cette application de MAGNELLO est permise par l'usage *crucifères oléagineuses *traitement des parties aériennes *limitation de la croissance *des organes aériens (nouveau catalogue des usages). Préconisation non couverte par la firme

 

Kabatiellose

La kabatiellose (provoquée par Kabatiella lini) est depuis des années très peu observée. La maladie se manifeste sous forme d’un étranglement du collet qui finit par une cassure du pied. Elle se transmet à partir de résidus de culture. A partir de la floraison, les symptômes se manifestent sur feuilles par l’apparition de taches brunes à rougeâtres et sur tiges par des traînées longitudinales brunes à rougeâtres qui entrainent un brunissement généralisé de tous les organes, d’où le nom de brunissure donné à la maladie à ce stade. Sa fréquence de développement ces dernières années est quasi nulle.

 

Fusariose

Fusarium oxysporum f.sp. lini

La fusariose, provoquée par Fusarium oxysporum f.sp. lini, est une maladie vasculaire qui pénètre par des blessures des racines et se propage dans les tiges le long des vaisseaux conducteurs de sève. L’infection se fera par les chlamydospores produites dans le sol et sur les débris végétaux. Les symptômes se manifestent sur la plante par un jaunissement d’abord unilatéral et un flétrissement des feuilles, suivis par un brunissement et la mort de la plante. Les sommités des plantes flétries prennent souvent un aspect en crosse et les racines des plantes mortes sont de couleur gris cendré.
Le développement de la fusariose est favorisé dans des conditions humides et sur sols acides (pH <6,5).

Choisir une variété à bon comportement car aucune lutte fongicide n’est possible. Allonger la rotation du lin pour réduire l’inoculum.

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Fractionner l'apport d'azote en lin d’hiver si besoin

Les besoins du lin sont de 4,5 kg d’azote absorbé dans les plantes entières par quintal de graines produit. Pour calculer la dose d’azote à apporter, se référer à la réglementation en vigueur dans votre région.

En lin oléagineux d'hiver : si la dose à apporter est supérieure à 80 unités, il est conseillé de fractionner en deux apports.

Dose conseillée
De 0 à 80 u >80 u
1 apport à reprise de végétation Fractionnement en 2 apports conseillé ; 30 à 50 unités à la reprise de la végétation et le complément 4-5 semaines plus tard

Les apports d’effluents à l’automne sont déconseillés car l’objectif est d’éviter une croissance excessive du lin qui le sensibiliserait au froid. La hauteur des plantes ne doit pas dépasser les 10 cm à l’arrivée des premières gelées. 

Privilégier les formes solides aux solutions azotées qui peuvent brûler les tiges à leurs extrémités.

Exemples de doses à apporter*
Objectif de rendement Sol superficiel Sol profond
20 q/ha 70 u -
25 q/ha 90 u 80 u
>30 q/ha - 100-110 u

Valeurs retenues pour la minéralisation et les reliquats en sortie d’hiver : 20 u en sols superficiels et 30 u en sols profonds.

* En cas d’apports organiques réguliers, baisser la dose d’apport de 40 unités au moins (consulter un conseiller).

Verse d

Verse d'une parcelle de lin due à un excès d'azote

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Vigilance vis-à-vis de l’altise

Le risque est à prendre en compte dès la levée des plantules. Le risque est moins soutenu en lin d’hiver qu’en lin de printemps.

Les dégâts d'altises sont d’autant plus préjudiciables que la densité des plantes est faible et leur croissance lente.

Altises LOP

Traiter contre l’altise

Il n’existe pas de seuil d’intervention. Les risques sont à apprécier en fonction de l’état des lins (peuplement, vigueur, stade), du nombre d’insectes et de morsures et des prévisions météorologiques. Intervenir, si nécessaire, de la levée jusqu’au stade 5 cm.

D'autres ravageurs (noctuelle, taupin, mineuse), peu fréquents, peuvent être ponctuellement nuisibles.

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Ravageurs du pois : la bruche

bruche pois
bruche pois

Bruche (Bruchus pisorum) Fréquence : forte dans le Sud, moyenne dans l’ouest et plus faible dans le Nord ; nuisibilité : faible mais perte de qualité

La bruche est un petit coléoptère de 4 mm de long ; le fémur des pattes antérieures est noir, une tâche blanche sur le prothorax, une ligne oblique blanche sur les élytres et des taches noires sur l’abdomen. Sa larve, apode, au corps blanc et à la tête brune, mesure 5-6 mm. La bruche présente une seule génération par an. L’adulte pond sur les gousses. Après éclosion, la larve pénètre directement, sans se « balader » contrairement à la tordeuse, dans la gousse puis dans la graine. Elle s’y développe pour donner un adulte qui sort de la graine en faisant un trou bien rond. Ce dernier gagne une zone d’hivernage (zone boisée) sans se reproduire dans les graines stockées. Ainsi, aucune nouvelle graine n’est attaquée pendant le stockage. Surveiller de début floraison à fin floraison. Sur les gousses, observer les œufs de forme allongée (0,6 x 1,5 mm) et de couleur blanc crème afin d’identifier la présence de l’insecte dans la parcelle. Les bruches provoquent une faible perte de rendement mais affectent la qualité des graines. Les orifices formés dans les graines sont préjudiciables en alimentation humaine (seuil de 1 à 3%) et pour la production de semences (pouvoir germinatif faible). En alimentation animale, les seuils de dégâts tolérés sont élevés (10 %).

Ne pas confondre la bruche du pois avec la bruche de la féverole.

Règle de décision

Aucun insecticide actuel n’est efficace contre les larves qui pénètrent directement dans les gousses après éclosion.

La protection insecticide, qui vise les adultes, n’est que rarement efficace et peu valorisée en raison de la longueur de la phase de risque, du stade jeunes gousses 2 cm sur le premier étage fructifère jusqu’à fin floraison + 10 jours (une seule application de lambda-cyhalothrine réglementairement possible en floraison. Pour une efficacité maximale, la positionner à partir du stade jeunes gousses 2 cm et lorsque les températures maximales journalières sont supérieures ou égales à 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs (les bruches sont alors actives). Cette application nécessite un fort volume d’eau (au moins 200 L/ha) pour pénétrer le couvert. Cette application permet de limiter le risque mais ne garantit pas toujours d’atteindre certains seuils qualité exigés en alimentation humaine par exemple.

Une lutte collective est souhaitable au sein d’un bassin de production, car les bruches se déplacent beaucoup.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Stade JG2 cm à fin floraison + 10 jours (commencer la surveillance à partir de début floraison) Observation visuelle sur la végétation Bruches actives lorsque Tmax>= 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs

Absence de seuil.
Utiliser un volume d’eau d’au moins200 l/ha.

 

Pollinisateurs

SPe8. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer les insecticides durant la floraison ou en période de production d'exsudat, à l'exception des usages bénéficiant de la mention abeille (F, PE, FPE) ou emploi possible.  L'arrêté du 20 novembre 2021 encadre les horaires d’application : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil.
 

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Ravageurs du pois : la tordeuse

tordeuse pois
tordeuse pois
dégâts de tordeuse pois

Tordeuse (Cydia nigricana) Fréquence : fréquent ; nuisibilité : moyenne

A l’âge adulte, la tordeuse est un petit papillon brun de 15 mm d’envergure. Il vole lorsque la température maximale dépasse 18°C. 2-3 jours après son arrivée dans la parcelle, il pond pendant 3 semaines environ, de préférence sur les feuilles de pois de printemps et d’hiver. Les chenilles, de 13 à 18 mm de long, sont bicolores : le corps est blanc-jaune et la tête brun clair. Elles apparaissent après une incubation de 1 à 2 semaines selon la température. Elles ont un court stade « baladeur ». Pendant ce temps, elles se déplacent pour pénétrer dans une gousse de pois, où elles grignotent les graines.

Règle de décision

Les traitements visent les chenilles avant qu’elles ne pénètrent dans la gousse du pois. Mais comme elles sont difficiles à repérer, le seuil de déclenchement de l’insecticide dépend du nombre de papillons mâles piégés dans des pièges spécifiques (piège Delta émettant des phéromones). Le pois est sensible à partir du stade jeunes gousses plates (gousses de 4-5 cm de long) sur le premier étage fructifère. Arrêter les traitements à fin floraison + 8-10 jours. Penser à utiliser un produit avec la mention abeilles s’il est nécessaire de traiter durant la floraison. Remarque : un traitement insecticide réalisé à début floraison contre les pucerons est trop précoce pour être efficace contre les chenilles de tordeuses, car les gousses ne sont pas encore formées.

Débouché en alimentation animale

Les dégâts occasionnés par la chenille de la tordeuse ont peu d’incidence sur le rendement en pois. S’il est utilisé en alimentation animale, on peut tolérer des seuils de présence élevés. Traiter à partir de 400 captures cumulées depuis le début de la floraison. Renouveler le traitement si, dans la semaine qui suit, le piège recense à nouveau 400 papillons.

Débouché en alimentation humaine ou en semences

Les attaques de tordeuse affectent la qualité (visuelle et germinative) des graines de pois, si elles sont vouées à l’alimentation humaine ou à la production de semences. Plusieurs traitements sont parfois nécessaires. Intervenir à partir de 100 captures cumulées depuis le début de la floraison ET en présence des premières gousses plates sur les pois (gousses de 4-5 cm de long sur les étages du bas). Si les tordeuses poursuivent leurs vols, renouveler le traitement tous les 8-10 jours, jusqu’à environ 8-10 jours après fin floraison ( soit 4 étages de gousses au stade limite d’avortement).

Période d'observation Stade sensible Comment les détecter ? Conditions favorables Seuil
Début floraison à fin floraison + 8-10 jours

Stade jeunes gousses plates à fin floraison + 8-10 jours

Piège sexuel

BSV

Vol si Tmax>18°C

Déclenchement selon le débouché :

Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées à partir de début floraison ET apparition des premières gousses plates sur les pois.

Alimentation animale : 400 captures cumulées depuis début floraison.

Réintervenir si le seuil est à nouveau atteint

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Ravageurs du pois : la cécidomyie

Cécidomyie (Contarinia pisi) Fréquence : faible ; nuisibilité : moyenne

La cécidomyie du pois est un moucheron gris de 2-3 mm. L’adulte est sans incidence directe sur le rendement de la culture, puisqu’il ne s’en nourrit pas. Il émerge des parcelles de blé cultivées en pois l’année précédente. Les femelles volent vers les nouvelles parcelles de pois avoisinantes durant la 2e quinzaine de mai. Les femelles pondent dans les boutons floraux encore enfouis sous les stipules. Les larves éclosent 4 jours après la ponte et créent des galles dans les boutons floraux, qui gonflent puis avortent. Les entre-nœuds se raccourcissent. Les dégâts sont visibles début juin et peuvent engendrer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement. Surveiller les parcelles de pois à partir du stade 8-9 feuilles, surtout en Champagne crayeuse et en Picardie. Les facteurs favorables à l’adulte sont l’absence de vent et le beau temps. Plus la floraison est courte plus l’attaque est grave car la majorité des boutons floraux peuvent être détruits.

Règle de décision

Surveiller la présence des cécidomyies en plaçant une cuvette jaune (ou blanche) dans les parcelles. Quand il y a un vol de cécidomyies, la cuvette « devient noire » de moucherons.

Traiter contre la cécidomyie du pois avec un insecticide de contact, car elle ne s’alimente pas sur la culture. Intervenir au moment du pic de vol (forte augmentation de la population de moucherons entre 2 observations rapprochées – 24 h) et en fin de journée. Le but est de détruire les adultes avant la ponte. Les vols sont soudains et échelonnés ; un 2e traitement peut être nécessaire.

Les délais d’intervention sont courts (compter au maximum 48 heures entre l’observation de la sortie du blé et l’introduction de l’insecte dans les boutons floraux), la lutte chimique est donc souvent peu efficace.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Du stade bouton floral jusqu’à début floraison + 15-20 jours Captures en cuvettes jaunes (ou blanches) Se poster le soir dans la parcelle à la hauteur de la végétation et observer les moucherons voler.

Intervenir après une forte augmentation de la population de moucherons entre 2 observations rapprochées, en fin de journée.

Intervenir avec un insecticide de contact.

Réintervenir si nécessaire.

Le pois d'hiver est moins touché que le pois de printemps car, même s'il est attaqué en même temps, il est à un stade plus avancé et les dégâts sont en général plus faibles.

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Autres ravageurs du pois

pigeon sur pois

Oiseaux

Pigeons (ramier, biset) et corbeaux (corbeaux freux, corbeille noire) sont à l’origine de dégâts importants sur pois. Ils se nourrissent de semences au semis et de jeunes plantules en début de cycle.

Lapins & lièvres

Les lapins et les lièvres sont à l’origine de dégâts sur pois. On observe généralement des plantes sectionnées entre le stade levée et 6 feuilles.

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Puceron vert du pois : à surveiller dès le début du printemps en cas d'hiver doux

Le puceron vert du pois mesure de 3 à 6 mm et est de couleur vert clair, parfois rose. En s’installant sur les plantes pour y prélever de la sève, il provoque des dégâts directs (avortement des boutons floraux, gousses ouvertes, réduction du nombre de gousses et du PMG) et est également vecteur de virus. S’il colonise les parcelles en général au début de la floraison, il peut, comme en 2020, arriver de manière précoce sur des plantes à des stades jeunes, entraînant une pression importante parfois difficile à maitriser, et une transmission de virus, très impactante.

puceron vert pois
puceron vert pois

Puceron vert (Acyrthosiphon pisum) Fréquence : moyenne ; nuisibilité : forte

Règle de décision

Surveiller les parcelles de pois dès le début du printemps surtout en cas d’hiver doux.
Pour dénombrer les pucerons à partir de 6 feuilles, placer une feuille blanche rigide sous la végétation et secouer les tiges. Les pucerons se laissent tomber. Répéter l'opération plusieurs fois et dénombrer ainsi le nombre de pucerons par plante.

 Avant d’intervenir évaluer la présence des auxiliaires
Si les pucerons arrivent au moment de la floraison, observer les auxiliaires. En effet coccinelles et syrphes, naturellement présents dans les bordures de champs peuvent faire retomber la pression sous le seuil d’intervention. Si ces auxiliaires sont présents tôt, reporter la décision d’intervenir en fonction de l’évolution des populations.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Avant 6 feuilles (1) Observation directe sur plante Hiver doux

Plus de 10% des plantes portent des pucerons 

 
Si seuil atteint : préférentiellement pyréthrinoïde autorisé pucerons ou KARATE K 1.25 l/ha

De 6 feuilles à boutons floraux (2) Observation sur plante : placer une feuille blanche rigide sous la végétation et secouer les tiges Printemps chaud et sec

Plus de 10 à 20 pucerons par plante

Si seuil atteint : Karaté K 1.25 l/ha, MAVRIK JET 2.4 l/ha, TEPPEKI 0.14 kg/ha

Floraison (3)

Plus de 20 à 30 pucerons par plante. 
 
Si seuil atteint :MAVRIK JET 2.4 l/ha ou TEPPEKI 0.14 kg/ha

(1) Si présence simultanée sitones et seuil dépassé, choisir une solution également autorisée sitones. Il est préférable de conserver les aphicides spécifiques pour de plus fortes infestations et/ou pour leur autorisation durant la floraison.  
(2) Si une nouvelle intervention est nécessaire en floraison, KARATE K ne sera pas utilisable en pois. Seuls MAVRIK JET et TEPPEKI seront utilisables mais attention, leur utilisation est limitée à une application.  
(3) KARATE K n’est pas utilisable en floraison du pois. L’utilisation de MAVRIK JET et TEPPEKI est limitée à une application

 

Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer les insecticides durant la floraison ou en période de production d'exsudat, à l'exception des usages bénéficiant de la mention abeille (F, PE, FPE) ou emploi possible.  L'arrêté du 20 novembre 2021 encadre les horaires d’application : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil.

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