Soja

IRRIsoja

Un outil de pilotage de l'irrigation à l'aide de sondes Watermark

IRRIsoja répond précisément à trois questions incontournables lorsque l’on irrigue du soja :

  • Quand démarrer le premier tour d’eau ?
  • Quand reprendre l’irrigation après une pluie significative ?
  • Quand arrêter d’irriguer la parcelle ?

Il est l’outil le plus adapté pour piloter l’irrigation du soja au plus près de ses besoins en valorisant toute la réserve en eau du sol disponible. En effet, il prend en compte le type de sol de la parcelle, l’évolution de son humidité grâce aux sondes tensiométriques et s’adapte aux contraintes de chaque agriculteur (durée du tour d’eau).

IRRIsoja s’adresse tout particulièrement aux agriculteurs et aux conseillers d’irrigation suivant un réseau de parcelles.
Il est téléchargeable gratuitement en cliquant sur "Accéder à l'outil" ci-dessus (fichier Excel / 1,9 Mo)

 

Mode d'emploi

  • Notice d'utilisation d'IRRIsoja et consignes pour la mise en place du dispositif (station de tensiométrie et relevé des tensions)

Télécharger la notice d'utilisation

Oui Floraison Irrigation Irrigation Soja Télécharger l'outil Gratuit Désactivé

R-sim - Risque de résistance

Un simulateur pour évaluer le risque d'apparition de résistances selon ses pratiques herbicides.

Terres Inovia, ARVALIS-Institut du végétal, l’ITB et l'ACTA proposent l'outil en ligne R-sim, qui permet d'évaluer le risque d'apparition d'adventices résistantes selon les pratiques herbicides envisagées sur la parcelle.

 

Mode d'emploi

Après avoir choisi une rotation parmi les 9 proposées, et  une à trois adventices présentes dans la parcelle, l'utilisateur saisit les pratiques herbicides pour chaque culture et quelques données de pratiques agronomiques.

En résultat R-sim fournit un niveau de risque pour chaque culture, et globalement pour la rotation. Il indique également si les pratiques agronomiques augmentent ce risque ou au contraire le diminuent.

Enfin, R-sim propose des stratégies herbicides pour chaque rotation, permettant de limiter le risque d'apparition d'adventices résistantesR-sim est aussi l’OAD (outil d’aide à la décision) du plan d’accompagnement des variétés tolérantes aux herbicides (VTH, variétés colza ou tournesol Clearfield® et tournesol ExpressSun) qui réunit les signataires de la charte : Instituts techniques, Coop de France, Fédération nationale du négoce, UFS (semenciers) et UIPP (industriels de la protection des plantes). Il répond à deux objectifs : appuyer le conseil à la vente de ses variétés afin d’évaluer le risque et alimenter un suivi des pratiques (enregistrement pour enquête sur un compte utilisateur) afin d’évaluer si l’utilisation de ces variétés est un facteur d’augmentation du risque.

Oui Résistances aux herbicides Désherbage Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Utiliser l'outil Gratuit

Enquêtes de surveillance

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la hernie ou le tournesol sauvage.

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la hernie ou le tournesol sauvage. Les informations saisies sont centralisées par Terres Inovia dans des bases de données de surveillance de ces pathogènes afin de surveiller leur évolution.

 

Saisir une parcelle touchée

Orobanche
rameuse
Orobanche
cumana
HernieTournesol
sauvage
Ambroisie trifide
Sud Ouest
Punaises des céréalesXenostrongylus

 

1) Je saisis en ligne les parcelles dans lesquelles j'ai identifié de l'orobanche, de la hernie, du tournesol sauvage ou de l'ambroisie trifide.

Un questionnaire simple et rapide pour ajouter vos parcelles touchées à notre base de surveillance.

2) Je consulte le récapitulatif des saisies
- carte pour visualiser la répartition des communes touchées en France.
- liste des régions touchées

Oui Enquête Désherbage Maladies Orobanche Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Pois chiche Lentille Soja Chanvre Féverole d'hiver Féverole de printemps Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Gratuit

SOYSTAINABLE

La promotion d’une production alimentaire de soja de qualité, riche en protéines, adaptée localement et résiliente aux changements climatiques Atouts de la culture
French
Soja

FranceAgriMer

864 000€

71 mois Oui National

Les enjeux

  • Réduire les impacts environnementaux de la culture de soja en augmentant la production locale de soja en France
  • Améliorer la compétitivité de la France sur le marché du soja et réduire sa dépendance aux importations de soja​
  • Développer de nouvelles variétés de soja adaptées aux conditions pédoclimatiques locales et résilientes aux changements climatiques​
  • Générer des connaissances novatrices sur les interactions entre le soja et les microorganismes, la tolérance au froid, la qualité des protéines alimentaires et la modélisation agronomique
  • Comprendre les freins au développement de la consommation de soja en France 

Les objectifs

L'objectif du projet SOYSTAINABLE est de promouvoir une production alimentaire de soja qualitative et riche en protéines en France, en développant de nouvelles ressources génétiques et des méthodes de culture pour une culture de soja adaptée localement, et plus particulièrement :  

  • Créer des collections de ressources génétiques de soja européennes à maturité précoce, dont la diversité génétique induite ou naturelle.
  • Améliorer la qualité des protéines alimentaires du soja sans affecter la physiologie et la tolérance au stress de la plante.
  • Évaluer et développer des variétés de soja adaptées localement, résilientes au changement climatique.
  • Capturer la diversité microbienne des sols français et optimiser les communautés microbiennes bénéfiques à la culture du soja en France.
  • Développer des modèles agronomiques de la culture du soja pour l'alimentation afin de prédire la performance du soja dans différentes localisations en France sous divers scénarii.
  • Étudier les blocages sociotechniques de la consommation de soja et explorer de nouvelles utilisations alimentaires du soja, comme l'edamame, en introduisant des innovations alimentaires et des approches de science citoyenne​.  

Les résultats attendus

  • Acquisition de nouvelles connaissances sur les interactions soja-microorganismes, la tolérance au froid, la génétique de la qualité des protéines et la modélisation agronomique.
  • Génération, conservation et exploitation de collections microbiennes et végétales.
  • Développement de nouvelles pratiques agricoles et de microorganismes bénéfiques pour la culture du soja.
  • Analyse des verrous et leviers sociotechniques, qui permettront de mieux comprendre les blocages et de promouvoir de nouveaux usages alimentaires du soja ainsi que sa culture.
  • Formation et renouvellement de la communauté R&D travaillant sur le soja, créant un réseau de jeunes techniciens, chercheurs et experts pour implémenter les concepts scientifiques et socio-économiques émergents du projet. 

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Claire Barbet-Massin c.bmassin@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique Université Paul Sabatier Toulouse III En cours Non

Pro’Pulse

R&D obtention variétale Atouts de la culture
French
Soja

FranceAgriMer

Non communiqué

60 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Claire Barbet-Massin c.bmassin@terresinovia.fr

02 juin 2022 S'adapter au changement climatique Pro’Pulse Terminé Non

INCREASE

Gérer et utiliser les ressources génétiques des légumineuses Atouts de la culture
French
Soja

L'Union européenne

7 990 000€

60 mois Non International

Les enjeux

  • Réduire les impacts environnementaux de la culture de soja en augmentant la production locale de soja en France
  • Améliorer la compétitivité de la France sur le marché du soja et réduire sa dépendance aux importations de soja​
  • Développer de nouvelles variétés de soja adaptées aux conditions pédoclimatiques locales et résilientes aux changements climatiques​
  • Générer des connaissances novatrices sur les interactions entre le soja et les microorganismes, la tolérance au froid, la qualité des protéines alimentaires et la modélisation agronomique
  • Comprendre les freins au développement de la consommation de soja en France 

Les objectifs

L'objectif du projet SOYSTAINABLE est de promouvoir une production alimentaire de soja qualitative et riche en protéines en France, en développant de nouvelles ressources génétiques et des méthodes de culture pour une culture de soja adaptée localement, et plus particulièrement :  

  • Créer des collections de ressources génétiques de soja européennes à maturité précoce, dont la diversité génétique induite ou naturelle.
  • Améliorer la qualité des protéines alimentaires du soja sans affecter la physiologie et la tolérance au stress de la plante.
  • Évaluer et développer des variétés de soja adaptées localement, résilientes au changement climatique.
  • Capturer la diversité microbienne des sols français et optimiser les communautés microbiennes bénéfiques à la culture du soja en France.
  • Développer des modèles agronomiques de la culture du soja pour l'alimentation afin de prédire la performance du soja dans différentes localisations en France sous divers scénarii.
  • Étudier les blocages sociotechniques de la consommation de soja et explorer de nouvelles utilisations alimentaires du soja, comme l'edamame, en introduisant des innovations alimentaires et des approches de science citoyenne​.  

Les résultats attendus

  • Acquisition de nouvelles connaissances sur les interactions soja-microorganismes, la tolérance au froid, la génétique de la qualité des protéines et la modélisation agronomique.
  • Génération, conservation et exploitation de collections microbiennes et végétales.
  • Développement de nouvelles pratiques agricoles et de microorganismes bénéfiques pour la culture du soja.
  • Analyse des verrous et leviers sociotechniques, qui permettront de mieux comprendre les blocages et de promouvoir de nouveaux usages alimentaires du soja ainsi que sa culture.
  • Formation et renouvellement de la communauté R&D travaillant sur le soja, créant un réseau de jeunes techniciens, chercheurs et experts pour implémenter les concepts scientifiques et socio-économiques émergents du projet. 

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Claire Barbet-Massin c.bmassin@terresinovia.fr

01 mai 2020 S'adapter au changement climatique Universita Politecnica delle Marche En cours Non

ImmuSoy

Renforcer l’immunité du soja contre Sclerotinia sclerotiorum Atouts de la culture
French
Soja

FranceAgriMer

239 625€

72 mois Oui National

Les enjeux

  • Réduire les impacts environnementaux de la culture de soja en augmentant la production locale de soja en France
  • Améliorer la compétitivité de la France sur le marché du soja et réduire sa dépendance aux importations de soja​
  • Développer de nouvelles variétés de soja adaptées aux conditions pédoclimatiques locales et résilientes aux changements climatiques​
  • Générer des connaissances novatrices sur les interactions entre le soja et les microorganismes, la tolérance au froid, la qualité des protéines alimentaires et la modélisation agronomique
  • Comprendre les freins au développement de la consommation de soja en France 

Les objectifs

L'objectif du projet SOYSTAINABLE est de promouvoir une production alimentaire de soja qualitative et riche en protéines en France, en développant de nouvelles ressources génétiques et des méthodes de culture pour une culture de soja adaptée localement, et plus particulièrement :  

  • Créer des collections de ressources génétiques de soja européennes à maturité précoce, dont la diversité génétique induite ou naturelle.
  • Améliorer la qualité des protéines alimentaires du soja sans affecter la physiologie et la tolérance au stress de la plante.
  • Évaluer et développer des variétés de soja adaptées localement, résilientes au changement climatique.
  • Capturer la diversité microbienne des sols français et optimiser les communautés microbiennes bénéfiques à la culture du soja en France.
  • Développer des modèles agronomiques de la culture du soja pour l'alimentation afin de prédire la performance du soja dans différentes localisations en France sous divers scénarii.
  • Étudier les blocages sociotechniques de la consommation de soja et explorer de nouvelles utilisations alimentaires du soja, comme l'edamame, en introduisant des innovations alimentaires et des approches de science citoyenne​.  

Les résultats attendus

  • Acquisition de nouvelles connaissances sur les interactions soja-microorganismes, la tolérance au froid, la génétique de la qualité des protéines et la modélisation agronomique.
  • Génération, conservation et exploitation de collections microbiennes et végétales.
  • Développement de nouvelles pratiques agricoles et de microorganismes bénéfiques pour la culture du soja.
  • Analyse des verrous et leviers sociotechniques, qui permettront de mieux comprendre les blocages et de promouvoir de nouveaux usages alimentaires du soja ainsi que sa culture.
  • Formation et renouvellement de la communauté R&D travaillant sur le soja, créant un réseau de jeunes techniciens, chercheurs et experts pour implémenter les concepts scientifiques et socio-économiques émergents du projet. 

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Sujet

Ces projets pourraient vous intéresser

Voici d'autres projets abordant les mêmes thématiques.

Vers une meilleure gestion de la problématique hernie des crucifères (Plasmodiophora brassicae) : de la connaissance de l’agent pathogène à l’évaluation variétale

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Claire Barbet-Massin c.bmassin@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique INRAE En cours Oui

Cap Protéines+

Renforcer la souveraineté protéique française par une appropriation massive des innovations et la structuration de filières Atouts de la culture
French
Soja

Financé par le ministère

de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire via le Fond de Planification écologique.

8 M d’euros (dont CVO) 

36 mois Oui National

Les enjeux

Cap Protéines+ s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV). Ce projet d’envergure s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines, qui avait abouti à de nombreux résultats (outils destinés aux producteurs et aux éleveurs, initiatives de structuration de filières locales, nouvelles références techniques, etc.).  

Lancé en 2024, Cap Protéines+ veut donc capitaliser sur cette dynamique partenariale entre les filières animales et végétales pour amplifier la production et l’usage des protéines végétales. L’enjeu est ainsi de renforcer la souveraineté protéique française via l’acquisition de références technico-économiques et l’accompagnement des acteurs des filières (des agriculteurs aux transformateurs) à une appropriation massive des innovations et connaissances existantes.

Les objectifs

Cap Protéines + vise à répondre aux objectifs suivants :  

  • Sécuriser la capacité à produire des légumineuses à graines et fourragères, en production biologique et conventionnelle, par l’évaluation et le transfert de leviers de robustesse et la recherche de nouvelles solutions;  
  • Favoriser une utilisation des protéines végétales françaises par les transformateurs de l’alimentation animale et humaine ;  
  • Structurer et renforcer les filières de production et de transformation de protéines végétales sur le territoire national (dont Outre-Mer) pour les rendre pérennes ;
  • Accompagner massivement les acteurs des filières en proposant des approches collaboratives dans l’acquisition de références et la mise en œuvre de stratégie d’accroissement de la souveraineté à l’échelle des territoires;  
  • Favoriser le transfert des résultats déjà déployables auprès des agriculteurs et des apprenants. 

Les résultats attendus

  • Identifier les facteurs limitants et proposer des itinéraires techniques optimisés pour sécuriser la production de légumineuses à graines et fourragères, adaptés au contexte de changement climatique et réglementaire
  • Mettre au point des références techniques, économiques et environnementales sur les protéines végétales françaises.
  • Développer des innovations dans les procédés de transformation pour accompagner la végétalisation de l’alimentation
  • Accompagner la structuration de filières territorialisées à destination de l’alimentation animale et humaine
  • Produire de connaissances, méthodes et outils déployés auprès des agriculteurs et des apprenants
  • Proposer des modalités d’accompagnement à la prise de risque liées aux transitions initiées 

Les réalisations et les retombées

  • Acquisition de références techniques sur la production de légumineuses à graines pour répondre au stress biotiques et abiotiques dans un contexte de changement climatique et réglementaire
  • Mise au point de référence techniques et économiques sur des matières riches en protéines françaises, appui à la construction et évaluation de stratégies d’accroissement de la souveraineté protéique à l’échelle territoriale
  • Production de références et outils participant à la structuration de filières de production en adéquation avec les besoins de l’aval, du transformateur au consommateur
  • Accompagnement d’agriculteurs et de leurs conseillers à la mise en place de leviers pour sécuriser la capacité à produire des légumineuses, grâce à un accompagnement renforcé sur le terrain, la production de supports et outils actionnables, et en intégrant l’échelle système de culture dans une approche de multi-performance.
  • Développement des modalités d’accompagnement de la prise de risque des agriculteurs et organismes collecteurs
  • Diffusion des informations et des résultats issus des travaux de recherche et développement en cours sur les légumineuses

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Sujet

Ces projets pourraient vous intéresser

Voici d'autres projets abordant les mêmes thématiques.

Vers une meilleure gestion de la problématique hernie des crucifères (Plasmodiophora brassicae) : de la connaissance de l’agent pathogène à l’évaluation variétale

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Structurer et développer des filières agricoles durables avec l’agriculture régénérative

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Laurine Brillault l.brillault@terresinovia.fr

01 janvier 2024 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia En cours

Ravageurs du soja : Terres Inovia intensifie ses recherches en 2024

En raison des fortes attaques de pyrale du haricot sur les parcelles de soja en 2022 et 2023, l’institut avait mis en place plusieurs essais et réseaux de piégeage. Mais la campagne 2024 a été différente puisque le petit papillon a laissé la place à l’héliothis et les observations confirment ce qui avait été précédemment observé sur pois chiche.

 

Les attaques d’héliothis en août 2024 soulignent l’importance d’intervenir
tôt après les premières arrivées sur la parcelle.
Crédit : Quentin Lambert, Terres Inovia.

La pyrale du haricot (Etiella zinckenella) a causé d’importants dégâts en 2022 et 2023 dans les zones de production du soja en sec du Sud-Ouest notamment. Compte tenu de ce passif, Terres Inovia avait mis en place plusieurs dispositifs (essais et réseaux de piégeage) en 2024 de façon à progresser sur l’identification des moyens de lutte chimique et avec des trichogrammes entre autres, car « ceux-ci ne sont pas connus. En termes de solutions, on est un cran en retard », précise Arnaud Micheneau, ingénieur au sein de l’institut.

Très tôt après l’éclosion de l’œuf déposé par les femelles adultes, la larve de pyrale du haricot pénètre dans les gousses de soja, inflige des dégâts aux graines et est ainsi protégée de toute action de contact de l’insecticide. De plus, il est difficile d’atteindre par pulvérisation les individus présents sur les gousses les plus basses en raison de l’architecture du couvert de soja. Les essais mis en place dans le cadre de la lutte insecticide conventionnelle et biocontrôle avaient donc pour but de toucher les adultes à leur arrivée sur les parcelles. Toutefois, cette application sur les adultes pourrait avoir une action collatérale/secondaire (non encore mesurée) sur les larves lors de l’ingestion au moment où elles pénètrent dans les gousses.

Poursuivre l'évaluation des moyens de lutte

L’impact de la pyrale du haricot a été gobalement négligeable en 2024, toutefois un des deux essais Terres Inovia en Haute-Garonne a subi des dégâts importants (50 % de gousses attaquées dans le témoin non protégé) ; il a permis d’évaluer certaines solutions d’intérêt. La lambda-cyhalothrine, autorisée pour deux applications contre les punaises sur soja (modalité Karaté Zéon appliquée ici trois fois) a réduit le pourcentage de gousses attaquées à 20% ; avec deux applications de chlorantraniliprole (Coragen/Altacor), le pourcentage de gousses attaquées tombe à 10-15%.

Les efficacités obtenues sont encourageantes, de l’ordre de 60 à 80% (figure 1). Cependant le chlorantraniliprole (Coragen/Altacor) n’est pas homologué en soja, mais a fait l’objet d’une demande de dérogation par Terres Inovia en 2025. Des résultats complémentaires dans un essai punaise ont confirmé un intérêt de lutter contre l’adulte et d’appliquer de la lambda-cyhalothrine sur la deuxième quinzaine d’août dans le contexte 2024.

La détection du vol des pyrales de haricot, grâce au piégeage est un préalable indispensable au bon positionnement de la lutte, sur lequel, les travaux se poursuivent en 2025. 

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Des pistes vers des solutions efficaces contre l’héliothis

Ainsi, les redoutées punaises (Nezara viridula) et pyrales du haricot ont été discrètes en 2024, mais les héliothis (Helicoverpa armigera) ont été particulièrement présents et nuisibles dans certains cas. « Les essais pyrale du haricot ont néanmoins été conservés pour mesurer l’efficacité des solutions contre l’héliothis. Leur objectif initial a donc divergé de la valorisation », souligne Arnaud Michenau.

Première observation : la lambda-cyhalothrine, homologuée en soja contre la punaise verte mais qui ne bénéficie pas d’un usage contre héliothis, perd en efficacité. La résistance des populations d’héliothis à cette molécule semble généralisée et un insecticide de la famille des pyréthrinoïdes comme la lambda-cyhalothrine ne permettra pas de gérer les populations d’héliothis.

Seconde observation : dans l’essai conduit par la station d’Agen, le chlorantraniliprole (Coragen/Altacor) obtient de bons résultats. Terres Inovia met tout en œuvre avec la société FMC pour déposer auprès du ministère une demande de dérogation art53. Dans l’essai, deux applications ont été réalisées, car le protocole était initialement destiné à lutter contre la pyrale du haricot. « Cependant, par rapport à la problématique héliothis, une seule application suffit, ce qui est important en termes de coût économique », poursuit Arnaud Micheneau.

Troisième observation : parmi les solutions autorisées, les seules efficaces aujourd’hui sont à base de Bacillus thuringiensis ou Bt (Dipel DF testé dans l’essai, ou Costar WG, XenTari) ou à base de virus comme Heéicovex, non testé dans l’essai. Les travaux de l’Unilet, qui font référence en haricot (communication à la conférence Ciraa 2024 de Végéphyl), ne montrent pas de différences notables entre le Bt et Hélicovex dans les essais avec plus de 10% des gousses de haricot attaquées (efficacité respective de 58 et 51%).

Parallèlement, les résultats de l’essai mené au nord d’Agen confirment ceux précédemment acquis sur pois chiche ; et bien qu’il soit géolocalisé puisque c’est une problématique à 80% régionale, les résultats sont exploitables en national.

Intervenir rapidement dès les premières arrivées

Les attaques d’héliothis en août 2024 soulignent l’importance du positionnement avec une intervention rapide après les premières arrivées sur la parcelle. De manière générale l’intervention doit être d’autant plus rapide que les solutions à base de Bt ou de virus sont efficaces sur les premiers stades du ravageur. Un réseau de suivi des vols permettra de mieux positionner les interventions et de les renouveler. En effet, avec les Bt et Helicovex plusieurs interventions sont nécessaires ; selon les conditions météorologiques, il est recommandé de renouveler tous les 10-15 jours si l’activité persiste.

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Contacts  : A. Micheneau, a.micheneau@terresinovia.fr et L. Ruck, l.ruck@terresinovia.fr​​​​​​​ 

Pour relire l'article dans Arvalis & Terres Inovia infos, rendez-vous ici.

France entière Ravageurs Soja héliothis pyrale ravageurs soja

Colza associé à des légumineuses : une stratégie validée par les agriculteurs du Sud-Ouest

Cette technique complémentaire aux fondamentaux, dont fait partie l’implantation, limite le recours aux insecticides et augmente la quantité d’azote disponible pour la culture oléagineuse.

Échange entre techniciens et agriculteurs dans une parcelle de colza associé :
l’occasion de partager des retours d’expérience et d’ajuster les pratiques en collectif.
Crédit : Terres Inovia

Parce qu’elle confère au colza des bénéfices agronomiques incontestables, l’association colza-légumineuses séduit de plus en plus d’agriculteurs. Selon Terres Inovia, en 2023, un hectare de colza sur six était conduit de cette façon au niveau national. La motivation principale des producteurs est de réduire les attaques d’insectes et limiter le recours aux insecticides, ainsi qu’améliorer la quantité d’azote disponible pour le colza, limiter les risques d’asphyxie racinaire.

Dans le Sud-Ouest, des agriculteurs pionniers associent le colza à des légumineuses depuis plusieurs campagnes. Dans le cadre du projet Caso’Pure animé par Terres Inovia, ils ont été suivis par leur technicien au sein d’un groupe technique autour de cette thématique et composé de onze structures. Les résultats obtenus par ce collectif sont riches d’enseignements : l’association de légumineuses permet d’envisager la culture du colza différemment, en actionnant des leviers agronomiques efficaces (voir encadré).

Priorité à une implantation réussie

Toutefois, cette pratique, prise isolément, ne produit pas de miracle si les fondamentaux ne sont pas au rendez-vous. L’implantation reste un des clés de la réussite du colza.
Aussi, que le colza soit seul ou associé, l’interculture doit être raisonné avec soin. Il faut tenir compte de l’état structural du sol, de la gestion de la paille et du risque de salissement précoce pour adapter sa préparation. Une implantation précoce et soignée permet de sécuriser le démarrage du colza et des plantes compagnes en favorisant un développement optimal des légumineuses.

De plus, il est préconisé d’éviter les interventions trop profondes si elles ne sont pas nécessaires tout comme les passages multipliés qui vont assécher l’horizon de surface. Par conséquent, le semis en un seul passage est plus sécurisant, car il préserve la structure du sol et limite l’assèchement. Dans le cas de petites graines (trèfles, lentilles, fenugrec), il est possible d’utiliser le microgranulateur du semoir monograine pour les implanter en même temps que le colza. Sinon, il est possible de semer en 2 passages. Cette méthode est souvent utilisée en association avec la fèverole. Les interventions doivent alors être rapprochées, idéalement le même jour. Il faut rester vigilant à la profondeur de semis des petites graines. Des agriculteurs témoignent de leur pratique d’implantation du colza associé dans la vidéo suivante.

Espèces et densités à associer au colza

La densité de semis du colza reste inchangée : 30 à 60 graines/m² selon les pertes estimées, avec un objectif de 20 à 45 plantes/m². Du côté des légumineuses, l’intérêt est de combiner 2 ou 3 espèces pour cumuler les effets et sécuriser la réussite de la pratique. Les critères de choix peuvent être : le port, la précocité des espèces associées… Fenugrec et trèfle d’Alexandrie mono-coupe sont des espèces précoces qui ne nécessitent que rarement une destruction chimique, contrairement aux féveroles qui demandent d’adapter son programme de désherbage (dans le Sud-Ouest le gel n’est pas suffisant).

Quelques repères de densité de semi : lentille, vesce et fenugrec autour de 10-13 kg/ha, féverole 50-80 kg/ha. Pour les espèces pures, augmenter légèrement les doses. Dans le Sud-Ouest, attention aux vesces : sans gel marqué, elles peuvent concurrencer le colza au printemps.

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Semis des légumineuses en cours :
une étape clé pour assurer une implantation réussie et homogène du mélange.
​​​​​​​Crédit : Terres Inovia.

Adapter le désherbage est incontournable

Les programmes de désherbage classiques sont généralement phytotoxiques pour les légumineuses. Les traitements de pré-semis sont déconseillés et les applications de prélevées sont à éviter au maximum, car elles sont moins sélectives que les applications de post-levée. Cela rend cette pratique peu adaptée aux parcelles très infestées en adventices.

Pour les graminées, même stratégie que pour le colza seul, avec un rattrapage en hiver. En revanche, pour les dicotylédones, les doses et stades d’application des produits diffèrent d’un colza seul. Privilégier des applications au stade rayonnant, voire 2 à 4 feuilles du colza avec des produits types Alabama, Novall. Fractionnez en deux passages si besoin.

Les retours des agriculteurs montrent qu’il n’y a pas une seule bonne méthode, mais plusieurs sont possibles, selon les objectifs et le matériel disponible. Toutefois, une chose est sure, le colza associé, bien conduit, permet d’obtenir une culture robuste, plus résiliente face aux insectes et aux aléas climatiques et répondant aux attentes des agriculteurs.

Colza associé. Crédit : Terres Inovia.

Article paru dans Arvalis & Terres Inovia infos de juin 2025. A consulter ici.

 

Pour aller plus loin :  Colza associé : une pratique aux nombreux avantages (Jeudi de TI, 15 mai 2025)

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Contact : C. de Saintignon, c.desaintignon@terresinovia.fr​​​​​​​

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