En savoir plus sur l’orobanche rameuse

La plante parasite et ses hôtes

L’orobanche rameuse ou Phelipanche ramosa est une plante parasite non chlorophyllienne. Présente sous forme de graines dans le sol, elles ne peuvent germer qu’en présence de molécules émises par les racines de certaines plantes, avant de se fixer sur ces dernières.

Elle est capable de parasiter de nombreuses espèces végétales, aussi bien des cultures d’hiver que de printemps (colza, chanvre, tabac, melon, tournesol, tomate…) mais aussi des adventices que l’on peut retrouver dans les parcelles de colza (ammi majus, gaillet grateron, géraniums, érodium, calépine…).

 

orobanche rameuse

Orobanche rameuse en fleur

 

Symptômes

A l’automne, il faut arracher les pieds de colza pour observer des tubercules d’orobanches aux racines.  Entre avril et juin, une fois émergées hors du sol, les tiges ramifiées de l’orobanche rameuse sont visibles à l’œil nu, assez trapues et d’une hauteur de 10-30cm. Les fleurs vont du violet pale au bleu. Avant floraison du parasite, il est souvent difficile de détecter sa présence dans une parcelle. C’est au moment de la récolte que les orobanches arrivées à maturité sont surtout visibles par leur impact sur la culture.

Tubercules d'orobanche rameuse

Orobanche rameuse en fleur

Orobanche rameuse en fleur

Dégâts d’orobanches sur colza en sortie hiver (variété résistante et non résistante)

Dégâts d’orobanche sur colza au stade silique (variété sensible entourée de variétés à bon comportement)

Les infestations sont souvent très hétérogènes sous formes de foyers. Elles débutent généralement par quelques pieds de plantes parasitées, avec des conséquences limitées. Au fil des années, les foyers s’élargissent favorisées par le retour des espèces hôtes jusqu’à envahir toute la parcelle.

Nuisibilité

Les dégâts occasionnés peuvent entrainer un effet dépressif sur la vigueur des plantes, un nanisme du colza associé à une chlorose des feuilles, jusqu’à une disparition des pieds pour les variétés les plus sensibles.

Les pertes de qualité et de rendement peuvent atteindre 100% de la récolte pour les situations les plus infestées si aucune mesure de lutte n’est prise.

 

Importance

Depuis 2010, Terres Inovia assure un suivi de la zone d’extension du parasite.
Ce travail de surveillance est réalisé à travers une enquête en ligne participative.

Je participe

L’orobanche rameuse est présente principalement dans l’Ouest de la France, en Poitou-Charentes et en Vendée. Elle est également détectée de plus en plus régulièrement dans le Nord-Est de la France (et notamment dans l’Aube, essentiellement sur chanvre et sur quelques parcelles de colza). Elle est trouvée de façon très localisée sur quelques parcelles, dans le Sud.  Une fois installée, ce bioagresseur est très persistant dans le sol avec des graines qui peuvent avoir une durée de vie supérieure à 10 ans.

Carte des parcelles recensées

Consulter les parcelles de colza autres espèces, touchées par l'orobanche rameuse.

Consulter

 

Cycle de vie

L’orobanche rameuse possède un haut degré de dépendance et de synchronisation à celui de sa plante hôte, c’est‐à‐dire que la durée de son cycle de développement varie en s’adaptant à celui de son hôte. Son cycle est de 40 semaines sur colza, mais de 14 à 16 semaines sur tabac, tomate, sarrasin, chanvre.

Son cycle se divise en deux phases distinctes :

  • Une phase souterraine, qui intègre une phase de préconditionnement et la germination de la graine, sa fixation et sa pénétration dans les tissus de l’hôte avant développement d’une tige souterraine.
  • Une phase aérienne, correspondant à l’émergence d’une tige, floraison et fructification.

Tubercules d'orobanche rameuse

Orobanche rameuse émergée

Orobanche rameuse en fleur

Orobanche rameuse mature

Cycle de l’orobanche rameuse sur colza d’hiver

 

La plante parasite présente sous forme de graines (0.2-0.3 mm) dans les sols, se fixe en général dès l’automne pour le colza, après stimulation de germination des graines d’orobanche par les exsudats racinaires de son hôte. Une fois fixée sur le système racinaire, l’orobanche détourne nutriment, eau et sels minéraux pour croitre et se multiplier. Jusqu’à la reprise de végétation, son développement reste souterrain. Des tubercules se forment au milieu des racines. A partir de la montaison du colza, se forme une tige le plus souvent ramifiée à partir des tubercules, qui émerge hors du sol. Celle-ci développe une hampe florale dont les fleurs sont ornées de bleu violet. Après fructification, chaque hampe va libérer des milliers de graines de la taille de grains de poussières.

De nouvelles fixations au printemps sont possibles, mais elles sont supposées moins préjudiciables pour le colza.

 

Facteurs favorables

Les capacités invasives de l’orobanche rameuse en font un bioagresseur redoutable à éradiquer :

  • Elle est capable de produire des milliers de graines par pied, de taille minuscule (0.2-0.3 mm) se disséminant facilement par le vent, les animaux, les machines agricoles…
  • Les graines peuvent avoir une durée de vie supérieure à 10 ans dans le sol, et résistent au passage dans le tractus digestif des animaux.
  • Elle a un spectre d’hôtes très large, en parasitant de nombreuses cultures et plantes adventices. Elle peut adapter son cycle à celui de son hôte.
  • Elle se développe dans de nombreuses conditions pédoclimatiques.

Différents facteurs culturales et climatiques favorisent son développement et son extension.

Sol et climat

L’orobanche rameuse semble se développer dans toutes les conditions pédoclimatiques françaises, bien qu’il semble qu’elle apprécie davantage les sols argilo-calcaires.

Les conditions optimales d’infection et de développement sont des températures comprises entre 10-25°C. Les excès d’eau sont défavorables à son développement.

Pratiques culturales

Le retour fréquent du colza dans la rotation et d’autres cultures hôtes favorisent l’augmentation de l’inoculum.

Un mauvais désherbage favorise la multiplication de l’orobanche rameuse, capable de parasiter de nombreuses adventices.

D’autres facteurs favorisent également la dissémination de la plante parasite par ses graines tels que le broyage des résidus de colza avec des orobanches matures aux pieds, ou l’absence de nettoyage des outils d’une parcelle contaminée à une parcelle saine.

Autres facteurs

L’interaction parasitaire peut être modulée par la microflore du sol. Certains micro-organismes favoriseraient la germination des graines d’orobanche et leurs attachements aux racines de leur hôte. Cette interaction tripartite semble spécifique au colza.

D’autres associations microbiennes semblent corrélées à une réduction d’infestation et à l’apparition de symptômes nécrotiques.

 

Diversité de l’agent pathogène

Différents travaux d’analyses génétiques et d’infestations croisées sur plusieurs populations de P.ramosa de la France et l’Europe montrent qu’il existe plusieurs groupes génétiques. Ces groupes se distinguent par leur distribution géographique, une préférence d’hôtes et certains traits phénotypiques (degrés de ramification, taille des tiges, couleurs des fleurs…). Il a été observé la présence exclusive du groupe I à l’Ouest de la France avec une préférence à parasiter le colza et le tabac, et une incapacité à parasiter le chanvre. Ce type se différencie également des autres populations par une croissance moindre sur des espèces communes.

 

Leviers de lutte

Face au risque d'infestation croissante des parcelles par ce parasite, Terres Inovia et ses partenaires en région préconisent un plan de prophylaxie et de lutte pour limiter l'expansion du parasite, abaisser son stock grainier dans les sols, et limiter sa nuisibilité sur les cultures. Ces conseils sont distillés tout au long de la campagne dans votre suivi de parcelle. Des mesures agronomiques et prophylactiques sont à associer systématiquement à un choix variétal adapté.

Les leviers de lutte chimique ou de biocontrôle ne sont pas aujourd’hui autorisés en France et/ou inefficaces pour assurer une protection du colza contre l’orobanche rameuse du colza.

Quelques projets de recherche et de développement passés et en cours à Terres Inovia pour lutter l’orobanche rameuse

Durant la période 2010-2013, un partenariat regroupant Terres Inovia, le laboratoire de biologie et de pathologie végétale (LBPV) de l’université de Nantes et les Chambres d’agriculture de Vendée (CA85) et des Deux-Sèvres (CA79) s'est formé pour : mieux cartographier la présence de la plante parasite en France, quantifier l’efficacité de pratiques culturales susceptibles de réduire le stock grainier de l’orobanche. Au cours de ce projet, nous avons pu :

  • Créer une enquête en ligne sur le site de Terres Inovia, qui a permis de mieux appréhender les différents foyers d’infestations;
  • Identifier trois types génétiques (I, II et III) de l’orobanche sur le territoire français, avec une quasi-exclusivité du type I dans l’Ouest et une dominance du type II dans le Nord-Est;
  • Tester des pellicules de colza comme moyen de lutte, et dont l’évaluation au champ a montré des résultats d’efficacité relative;
  • Evaluer le comportement d’espèces adventices (76) et cultivées (34) sous infestation artificielle, dont l’évaluation de certaines au champ. Ceci a permis d’identifier les espèces susceptibles de multiplier l’orobanche, mais aussi d’identifier certaines espèces cultivées non-hôtes ou faux-hôtes, potentiellement capables de réduire le stock grainier au champ.

Entre 2016 et 2018, Terres Inovia s’est attelé à explorer l’intérêt du levier azoté couplé à différentes dates de semis pour lutter contre l’orobanche rameuse. L’objectif était de réduire les infestations et par conséquent la nuisibilité sur le colza. Les conclusions de ces travaux sont restées mitigées :

Avec une variété à comportement moyen, pas de risque d’augmenter le niveau d’infestation en fertilisant le colza sous différentes formes N, sans interaction avec une date tardive ou précoce mais les mesures ne permettent pas de généraliser et/ou de valider un effet N sur le niveau d’infestation.

Comme attendu, on observe un effet date de semis : un semis tardif reste défavorable aux accroches précoces d’orobanches mais avec des risques agronomiques augmentés (altises, faibles biomasses).

Les conditions expérimentales et la puissance du dispositif n’ont pas permis de conclure sur l’effet potentiel de la fertilisation N*date de semis sur la nuisibilité de l’orobanche rameuse sur colza. Toutefois la modalité « fientes de volaille » semblerait se démarquer en tendance positivement.

En 2021/2022, Terres Inovia a participé avec la CA85, Terre Atlantique et Océalia au projet LUTOR pour évaluer différentes solutions opérationnelles pour lutter contre l’orobanche rameuse du colza. Retrouver la synthèse des résultats ICI.

De 2019-2023, Terres Inovia a participé au financement d’une thèse en collaboration avec Nantes Université (Laboratoire LBPV), pour identifier et caractériser les microorganismes du sol qui pourraient être impliqués dans l’interaction orobanche-colza, en particulier ceux qui pourraient réduire l’impact parasitaire observée dans certains champs. Ces travaux ont abouti à :

  • mettre en évidence l’implication d’un microbiote du sol qui facilite la germination et des graines d’orobanches et leurs attachements sur le système racinaire du colza
  • mettre en évidence des micro-organismes susceptibles d’être favorable au colza, en réduisant les infestations et en provoquant des nécroses sur les orobanches.

Plusieurs candidats ont été proposés au sein du microbiote favorable et défavorable à l’orobanche rameuse. Les travaux se poursuivent pour valider l’implication de ces micro-organismes. Un article de synthèse publié dans Phytoma est disponible ci-dessous.

La recherche se poursuit. La filière oléagineuse via SELEOPRO participe au financement du projet COBRA (Université Nantes/INRAE IGEPP). L’intérêt de ce projet réside notamment dans la capacité à identifier des mécanismes de résistance à des phases précoces de développement de l’orobanche, notamment dans les espèces apparentées au colza. Ces résultats contribueront à proposer de nouvelles variétés de colza durablement résistantes.

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Réussir un colza sous pression orobanche

L’utilisation conjointe de différentes solutions permet de limiter la nuisibilité et la multiplication de cette plante parasite.

 

Gérer l

Associer mesures prophylactiques et agronomiques 

  • Soigner le désherbage : de nombreuses adventices (géranium, gaillet…) sont des hôtes de l’orobanche et contribuent à sa multiplication.  
  • Allonger les rotations au maximum pour faire revenir le colza moins souvent. Le melon, le tabac, le chanvre et, dans une moindre mesure, le tournesol, doivent être exclus car ce sont des cultures sensibles multiplicatrices du parasite. Dans la rotation, utiliser si possible des cultures dites « faux hôtes » (germination des graines, mais pas de développement du parasite) comme le lin, le pois, le maïs ou le sorgho. 
  • Le choix des espèces à privilégier se réfléchit aussi pour les cultures intermédiaires dont certaines peuvent être plus pertinentes que d’autres pour éviter d’augmenter le stock grainier. Un outil mis à jour en 2020 est disponible pour aider le producteur dans ce choix.   
  • Chercher à abaisser le stock de graines d’orobanche en favorisant les repousses de colza durant au moins un mois.
  • Réduire la densité de semis (25-30 plantes/m2) : les plantes les plus développées supportent mieux la compétition. 
  • Semer à une date adaptée au contexte pédo-climatique de la parcelle pour installer un colza robuste.

D’autres mesures peuvent permettre de limiter la dissémination de cette plante parasite : 

  • Eviter le broyage des résidus de colza avec des orobanches matures au pied.  
  • Ne pas utiliser les pailles de colza en litière ou en fourrage pour les animaux si les parcelles sont touchées par l'orobanche. 
  • Ne pas apporter de résidus issus du traitement des pailles de chanvre sur les parcelles recevant du colza. 
  • Nettoyer les outils après un travail sur une parcelle infestée pour éviter de propager les graines, et planifier les interventions pour éviter le passage de matériels agricoles de parcelles infestées vers des parcelles saines.  

Adapter la lutte selon la situation

L’utilisation de variétés à bon comportement est un levier indispensable, en complément des autres solutions agronomiques et prophylactiques, pour limiter la nuisibilité et la dissémination de l’orobanche rameuse dans : 

  • les situations à risque : parcelles situées dans le périmètre géographique concernée par l’orobanche ou premiers signes d’apparitions dans la parcelle (quelques pieds discrets) 
  • les situations avérées où l’orobanche a été identifiée en foyers marqués sur les colzas précédents. 

Dans les situations très infestées, si le rendement d’une variété à bon comportement se montre très en deçà du résultat attendu : aucune solution n’existe pour garantir la rentabilité de la culture.

Un choix variétal indispensable

Le screening variétal mené depuis 2006 par Terres Inovia met en évidence un comportement différent entre variétés. Favoriser les variétés à bon comportement est nécessaire pour limiter la nuisibilité de l’orobanche rameuse. Cependant, aucune variété n’est indemne d’orobanche. Attention aux semences de ferme issues de parcelles contaminées, toujours susceptibles, même de façon invisible, de disséminer le parasite. 

Pour choisir votre variété à bon comportement : Classement des variétés de colza commercialisées vis-à-vis de l'orobanche rameuse (2006 à 2024) ou sur myvar.fr. Toute production de semences de colza sur une parcelle infestée n’est pas conseillée afin d'éviter un risque de dissémination supplémentaire. 

​​​​​​Pour évaluer le risque orobanche rameuse dans votre région, consulter la carte des communes touchées.

Terres Inovia met aussi à disposition sa liste recommandée de variétés dans les secteurs à orobanche.

Documents à télécharger

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Gestion préventive des adventices

Le lupin est une culture peu concurrentielle des adventices : en agriculture biologique comme en conventionnelle, ne pas négliger l'intérêt du faux semis avant l'implantation, qui permet de diminuer le stock des graines d’adventices dans le sol.

Veiller à ne pas trop affiner un sol sensible à la battance. Effectuer un passage en fonction de l’adventice visée.

Cette préparation sera ensuite complétée par des interventions impératives en prélevée, qu’elles soient chimiques et/ou mécaniques.

Connaitre les adventices

Terres Inovia, l’ACTA, AgroSup Dijon, ARVALIS-Institut du végétal, la FNAMS, l’INRA, l’ITAB et l’ITB proposent Infloweb, un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures. Les contenus, rédigés par des experts du domaine, sont destinés à un large public d’agriculteurs, conseillers, enseignants et étudiants, pour aider au raisonnement des stratégies de désherbage.

Après avoir sélectionné l’adventice qui vous intéresse, vous accédez à des informations utiles sur sa description botanique (avec illustrations), sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension, et sa nuisibilité dans les grandes cultures, y compris les espèces porte-graines. Les différents moyens de lutte disponibles sont aussi passés en revue : méthodes préventives et agronomiques, choix des herbicides les plus adaptés et désherbage mécanique. Des recommandations de lutte spécifiques en agriculture biologique sont également fournies.

www.infloweb.fr

 

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Associer le lupin d'hiver

Une réduction de la pression d’adventices

Le principal atout de la conduite en association du lupin est la réduction de la pression d'adventices de l'entrée d'hiver à la récolte.

On mesure dans nos essais, conduits en conventionnel, des réductions de biomasse adventices de l'ordre de -65 à -90 % à floraison par rapport à une modalité conduite en pur. Ces effets restent visibles jusqu'à la récolte (si les plantes compagnes sont conduites jusque-là).

La meilleure plante associée pour remplir cet objectif est le triticale (semé à 30% de sa densité classique), que l'on peut mener à une récolte simultanée avec le lupin. Selon le développement de la plante compagne, on peut espérer de quelques quintaux à 20 q/ha de triticale en cas de récolte, et ce quel que soit le mode de conduite (biologique ou conventionnel).

Attention tout de même, la conduite en association peut amener à une réduction significative du rendement du lupin.

Par ailleurs, en conduite conventionnelle, l'association complique le désherbage chimique de rattrapage notamment sur graminées. En effet, Kerb Flo, antigraminées racinaires, n'est pas sélectif de la céréale. En cas de forte pression de graminées, le choix de conserver la plante compagne pourra se poser.

lupin associé au blé

Exemple d’un itinéraire technique en association lupin d’hiver/triticale en agriculture conventionnelle

Le lupin est semé à sa densité normale – 25/30 graines/m², 2 à 3 cm de profondeur, à la date de semis optimale. Le triticale est semé à 30 % de sa densité normale, soit 75 grains/m², en même temps que le lupin (en mélange dans la même trémie) ou en semis décalé environ 1 mois après le semis du lupin, semis au RTK en rang intercalé ou à la volée avec un passage de herse pour un léger enfouissement des graines de triticale. En cas de semis simultané, préférer une variété à reprise tardive en triticale. Le semis décalé diminue la compétition exercée par le triticale sur le lupin en début de cycle, tout en garantissant un développement suffisant du triticale pour jouer son rôle concurrentiel sur les adventices et notamment au printemps et en fin de cycle.

En cas de double récolte, l'usage de produits phytosanitaires doit être couvert sur les deux cultures en place : lupin et triticale. Un désherbage de prélevée avec du Prowl 400 (homologué sur les deux cultures) peut être réalisé juste après l'implantation du lupin.

La récolte est ensuite facilement triable, les graines étant de tailles bien différentes.
 

Avant de se lancer dans des associations, il faut s’assurer d’avoir un débouché, soit en autoconsommation, soit triage à la ferme ou triage par votre organisme stockeur.

Exemple d’un itinéraire technique en association lupin d’hiver/triticale en agriculture biologique

Semer le lupin à densité normale, 30-35 graines/m², et le triticale à 30% de la densité normale (90 gr/m²).

Plusieurs stratégies de désherbage mécanique sont possibles pour la conduite de l’association :

  • Un semis en plein au semoir à céréales des deux espèces
  • Semis au semoir à céréales des deux espèces mais en fermant un ou plusieurs éléments semeur pour élargir l’inter-rang.

La deuxième stratégie permet l’usage de la bineuse, qui reste un levier très efficace pour lutter contre les adventices sur l’inter-rang. Il est donc conseillé, en cas d’usage de la bineuse, de semer en mélange dans la même trémie, pour que lupin et céréales associées soient sur le même rang.

Attention à l’impact de la présence d’une plante compagne sur le rendement du lupin, qui peut être concurrentielle de ce dernier.

La récolte est ensuite facilement triable, les graines étant de tailles bien différentes.
 

Avant de se lancer dans des associations, il faut s’assurer d’avoir un débouché, soit en autoconsommation, soit triage à la ferme ou triage par votre organisme stockeur.

 

Documents à télécharger

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Travail du sol pour limiter le risque « mouche des semis »

​​​​​​​Afin de favoriser une bonne implantation et de limiter le risque « mouche des semis », votre sol doit être préparé avec soin.

Dès la récolte du précédent, et en particulier s’il s’agit d’une céréale, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.

mouche des semis  dans lupin

Un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.

Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.

En non labour, un travail du sol profond avant le semis, réalisé avec des outils à dents type chisel ou canadien, permet une bonne aération du sol et favorise la mise en place des nodosités.
Les coupler à un outil de travail superficiel (dents ou disques) pour affiner le lit de semences. En sol limoneux et sableux, ne pas trop affiner pour éviter la croûte de battance, qui pourrait bloquer la germination.

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Fertilisation : le lupin assure sa nutrition azotée

Un lupin bien nodulé est capable d’assurer lui-même sa nutrition azotée, via la fixation symbiotique de l'azote de l'air, qui prend le relais de l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines, mécanisme activé en tout début de cycle du lupin.

Un apport d’engrais azoté sur la culture bloquerait la fixation symbiotique, et pourrait être néfaste au bon développement de la plante. Le tassement de sol et les sitones sont deux autres facteurs pouvant influer sur la nutrition azotée du lupin.

Nodosités sur des racines de lupin

Nodosités sur des racines de lupin

Raisonner les apports de phosphore et de potasse à la rotation, en fonction de l'analyse de sol

A titre indicatif, pour un rendement de 30 à 40 q/ha, le lupin exporte 20 à 30 unités de P2O5 et 30 à 40 unités de K2O.

 

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Le traitement de semences pour éviter l’anthracnose

Afin de limiter le risque de contamination primaire d’anthracnose, il est conseillé d’utiliser un traitement de semence.

anthracnose sur lupin

Deux solutions sont homologuées à ce jour ; attention, le thirame (Vitavax 200 FF) a perdu son AMM. Le retrait d'AMM est effectif à compter du 30 janvier 2019, la date limite pour la vente et la distribution est fixée au 31 juillet 2019 la date limite pour l'utilisation au 30 janvier 2020. Il existe d'autres spécialités avec les conditions de retrait identiques.

 

 

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Déterminer son choix variétal

Le potentiel de rendement du lupin d’hiver est de 30-40/ha.

carte des variétés pour le lupin

4 variétés de lupin d’hiver sont inscrites au catalogue et évaluées dans le cadre du réseau Terres Inovia, GEVES/CTPS et partenaires.

- Orus, proposée à l’inscription en décembre 2010, reste une variété très cultivée. En retrait sur l'évaluation 2019, elle reprend la tête du classement en 2020, sa floraison plus tardive lui ayant permis de fleurir dans de meilleures conditions hydriques. Elle est la plus tolérante au froid et présente une teneur en protéines légèrement supérieure à Magnus.

- Magnus, proposée à l’inscription en décembre 2013, est de plus en plus présente dans les parcelles. Variété la plus haute à floraison, elle possède une teneur en protéines plus faible. Sa productivité moyenne (rendements)  sur 4 ans et en 2020 se place entre Orus et Ulysse. Elle a la plus forte teneur en huile, un PMG intermédiaire et une teneur en protéines plus faible.

- Ulysse, proposée à l’inscription en décembre 2017, décroche fortement en 2020 en rendement. Sa performance moyenne sur 4 ans est donc inférieure à Orus et Magnus. Variété à graines anthocyanée, elle se destine à l’alimentation animale. Elle présente un fort PMG et la meilleure teneur en protéines.

- Angus, proposée à l’inscription en novembre 2020, est actuellement évaluée dans le réseau d’essais Terres Inovia et partenaires. Lors de son inscription, la variété a montré une performance rendement élevée à 113.6 % des témoins (Orus + Magnus). A l’inverse, sa teneur en protéines a été plus faible que les témoins (-1% en moyenne sur 2 ans). Son PMG est plus faible également.

*source GEVES/CTPS

Selon la localisation de votre parcelle, différents critères sont à considérer :

  • la résistance au froid;
  • la précocité à floraison;
  • la verse à maturité;
  • le rendement;
  • la qualité des graines (teneur en protéines, marbrures, coloration de la graine : visée alimentaire animale

En agriculture biologique, les variétés disponibles peuvent être restreintes.

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​​​​​​​NOUVEAUTE !

Disponible gratuitement, myVar® permet d’accéder rapidement à toutes les références de Terres Inovia sur les variétés de lupin et d’optimiser son choix variétal.

L’outil, destiné aux agriculteurs et aux techniciens, propose 4 entrées principales :
‐ Choisir selon vos critères. A partir de la liste exhaustive des variétés commercialisées, un système de filtre par critère permet à l’utilisateur de sélectionner les variétés les mieux adaptées à sa situation et à ses choix.
‐ Comparer des variétés. A partir d’une liste choisie de variétés, myVar® affiche un tableau comparatif avec possibilité de trier selon les différentes caractéristiques (version web), ou un graphe de comparaison (application mobile).
‐ Résultats annuels et recommandations régionalisées. myVar® met à disposition des résultats du réseau d’évaluation variétale de Terres Inovia (version web uniquement).

Accéder à l'outil

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Comment choisir sa parcelle

Prendre en compte toutes les caractéristiques du lupin avant de choisir une parcelle

Le lupin est une plante sensible au calcaire actif et aux excès d’eau. Peu couvrante en début de cycle, et passant 10 à 11 mois dans la parcelle, le lupin est une culture qui peut se salir pendant l’hiver ou en fin de cycle. Il est donc important de choisir une parcelle propre, exempte de vivace, drainante et dont le taux de de CaCO3 total est inférieur à 2,5%.

parcelle de lupin

Eviter les parcelles hydromorphes et à fort risque d'enherbement automnal et estival, ainsi que les sols limoneux, froids et battants qui ralentissent la levée et donc pénalisent l’implantation

Le lupin est une culture peu concurrentielle des adventices : en agriculture biologique comme en conventionnelle, ne pas négliger l'intérêt du faux semis avant l'implantation, qui permet de diminuer le stock des graines d’adventices dans le sol.

Veiller à ne pas trop affiner un sol sensible à la battance. Effectuer un passage en fonction de l’adventice visée.

Cette préparation sera ensuite complétée par des interventions impératives en prélevée, qu’elles soient chimiques et/ou mécaniques.​​​

Connaitre les adventices

Terres Inovia, l’ACTA, AgroSup Dijon, ARVALIS-Institut du végétal, la FNAMS, l’INRA, l’ITAB et l’ITB proposent Infloweb, un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures. Les contenus, rédigés par des experts du domaine, sont destinés à un large public d’agriculteurs, conseillers, enseignants et étudiants, pour aider au raisonnement des stratégies de désherbage.

Après avoir sélectionné l’adventice qui vous intéresse, vous accédez à des informations utiles sur sa description botanique (avec illustrations), sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension, et sa nuisibilité dans les grandes cultures, y compris les espèces porte-graines. Les différents moyens de lutte disponibles sont aussi passés en revue : méthodes préventives et agronomiques, choix des herbicides les plus adaptés et désherbage mécanique. Des recommandations de lutte spécifiques en agriculture biologique sont également fournies.

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Comment préparer sa campagne de lupin ?

​​​​​​​Le lupin d'hiver est moins résistant au froid que le pois ou la féverole d’hiver : si les conditions d’endurcissement sont bonnes, il peut résister à -10°C sur sol sain.

Attention donc aux secteurs où des gelées plus fortes sont fréquentes.

fleurs de lupin

La nature du précédent est indifférente. Néanmoins, dans un souci d’optimisation de l’utilisation de l’azote, privilégier les précédents à faibles reliquats tels que céréales (une ou deux pailles), tournesol, maïs….

Afin de limiter le risque maladies et ravageurs, le retour du lupin sur une même parcelle doit être espacé d'au moins 5 ans.

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