La fertilisation azotée du chanvre

Les besoins théoriques du chanvre

La fertilisation du chanvre concerne la potasse, le calcium et le phosphore. Les besoins estimés pour un rendement de 8 tonnes/ha de paille et 10 q/ha de chènevis sont :

schéma ferti chanvre

Phosphore : couvrir les exportations

Le chanvre est moyennement exigeant en phosphore. Les besoins sont limités (100 u/ha) et les exportations sont d’environ 50 u/ha.
Le phosphore s’applique généralement entre la récolte de la culture précédente et avant les dernières façons culturales précédant le semis du chanvre. Il faut couvrir au minimum les exportations.

La carence en phosphore

Les carences en phosphore sur le chanvre sont mal décrites. Les symptômes se manifestent par une plante de petite taille présentant une partie des feuilles nécrosées (noires/violettes) et enroulées. Avec les baisses de fertilisation phosphopotassique, ce type de carence peut se développer.

Une plante exigeante en potasse

Le chanvre est une plante exigeante vis-à-vis de la potasse et ses besoins sont élevés (300 u/ha). Les exportations se situent autour de 150 u/ha. Sa période d’application est similaire à celle du phosphore. Sur les sols correctement pourvus, il faut couvrir au minimum les exportations.
Lorsque le sol est riche, à l’appui des résultats des analyses de sol, l'impasse en P et en K peut être envisagée.

Carence en potassium

carence potassium chanvre
La feuille jaunit à partir du bord en direction des nervures. Des taches nécrotiques apparaissent ensuite dans la feuille. Cependant, des bordures brûlées ne sont pas forcément dues à un manque en potassium.

La fréquence de carence en potassium est actuellement très faible.

 

Calcium : des besoins élevés

Les besoins en calcium sont importants et comparables à ceux en potasse (320 u/ha). Le chaulage est capital sur les sols acides. Le chanvre réagit très bien à un chaulage d’entretien de 1 à 1,5 t/ha.

Carence en calcium

carence calcium chanvre
Le calcium est impliqué dans la cohésion des parois cellulaires. Les feuilles les plus âgées présentent les premiers symptômes : des taches jaunes brunes, souvent auréolées d’un brun foncé. La fréquence de carence en calcium reste rare (possible seulement sur des terres acides).

 

Quel apport moyen en éléments fertilisants, par type de sol?

Type de sol Richesse du sol en éléments fertilisants*
Sol pauvre Sol normalement fourni
Phosphore
Limon 115 75
Argilo-calcaire 85 75
Craie 105 90
Potasse
Limon 230 185
Argilo-calcaire 175 140
Craie 230 230

* à la lecture des analyses de sol

Source : FDGEDA 10

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Fertilisation Chanvre Chanvre calcium fertilisation du chanvre phosphore potasse Louis-Marie ALLARD (lm.allard@terresinovia.fr)

Symptômes de carence en soufre, phosphore et bore à floraison

Symptômes de carence en soufre

Décoloration (blanchissement) des fleurs. Les symptômes foliaires sont parfois fugaces ou peu prononcés. Ils apparaissent d'abord dans les tournières, les ruptures de pente et dans toutes les zones où la minéralisation et l'enracinement sont mauvais.

carence en soufre sur colza à floraison

Fleurs pâles, avortées

Symptômes de carence en phosphore

A ce stade, il n’est plus possible de corriger les carences sur la culture en place. Etre attentif au raisonnement de la fertilisation sur les cultures suivantes, surtout si elles sont très exigeantes, pour éviter l’apparition de nouvelles carences.

carence en phosphore sur colza à floraison

Avec et sans fertilisation phosphatée, essai Terres Inovia

Symptômes de carence en bore

L'association de plusieurs symptômes est nécessaire pour conclure à une carence en bore

  • épaississement du pivot et du collet, et éventuellement moelle nécrosée dans la partie supérieure,
  • régression et disparition des bourgeons terminaux ; départ très bas des ramifications ; port buissonnant,
  • fentes longitudinales sur la tige en croissance active (stade D2) en "coups de rasoirs",
  • pincement de la tige sous les boutons floraux de la hampe principale et des ramifications,
  • siliques peu nombreuses, plus ou moins vides, souvent en crochet.

carence en bore sur siliques colza

Bloquage de la croissance des siliques

Risque de confusion

  • dégâts de gel entraînant la pourriture du bourgeon terminal
  • dégât de charançon du bourgeon terminal
  • éclatement de l'épiderme des tiges, lié à une croissance trop rapide au printemps
  • attaque de charançon de la tige entraînant une nécrose de la tige
  • carence en soufre et siliques vides.

Méthodes de correction

Le stade est trop tardif pour réaliser une correction.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Fertilisation Colza Colza bore carence colza colza soufre fertilisation colza floraison phosphore Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Fertilisation : le lupin de printemps assure sa nutrition azotée

nodosités sur des racines de lupin

Nodosités sur des racines de lupin.

Un lupin de printemps bien nodulé est capable d’assurer lui-même sa nutrition azotée, via la fixation symbiotique de l'azote de l'air, qui prend le relais de l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines, mécanisme activé en tout début de cycle du lupin. Un apport d’engrais azoté sur la culture bloquerait la fixation symbiotique, et pourrait être néfaste au bon développement de la plante. Le tassement de sol et les sitones (lien) sont deux autres facteurs pouvant influer sur la nutrition azotée du lupin.

Pour le lupin de printemps, raisonner les apports de phosphore et de potasse à la rotation en fonction de l'analyse de sol.

A titre indicatif, pour un rendement de 30 q/ha, le lupin exporte 20 unités de P2O5 et 30 unités de K2O.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Fertilisation Lupin de printemps Lupin de printemps nodosité phosphore potasse Agathe PENANT (a.penant@terresinovia.fr)

Colza : fertilisation phosphatée et potassique à l'implantation

Le colza a besoin d’absorber 90 kg de P2O5 pour un objectif de rendement de 35 q/ha.

Etablir la fumure de fond à partir des analyses de sol et du passé de fertilisation, selon les principes de la méthode COMIFER.

Apporter annuellement du phosphore à chaque culture de la rotation en fonction de ses besoins (se référer au site du COMIFER).

Si cela n’est pas possible, concentrer l'apport de phosphore sur les cultures très exigeantes comme le colza. Ne pas faire d'impasse en sol pauvre ou moyennement pourvu et en sol argilo-calcaire où le phosphore peut être bloqué ou moins disponible.

Dans les parcelles à faible biodisponibilité du phosphore, préférer les apports en fin d’été avant l’implantation de la culture pour limiter le risque de carence précoce à l’automne. Le stade de sensibilité maximale du colza à la carence en phosphore se situe pendant la phase juvénile, au stade 5-6 feuilles.

Cinq essais, conduits en 2009 et 2010 par Terres Inovia, ont montré l’intérêt d’un apport d’engrais de redressement sur le rendement du colza, lorsque le phosphore est le premier facteur limitant. Le gain de productivité est variable selon la gravité de la carence, allant de 3,5 à 15,7 q/ha dans les situations étudiées.

Conseils de fumure de fond

  P205 K20
Sol à faible teneur Sol à teneur moyenne Sol à teneur élevée Sol à faible teneur* Sol à teneur moyenne Sol à teneur élevée
Objectif de rendement : 30 q/ha

Si apport au cours des 2 dernières années

90 50 0 50 30 0

Si apport plus ancien

120 70 30 60 40 20

Objectif de rendement : 35 q/ha

Si apport au cours des 2 dernières années 100 60 0 50 30 0
Si apport plus ancien 150 80 30 60 40 20
Objectif de rendement : 40 q/ha
Si apport au cours des 2 dernières années 110 70 0 50 40 0
Si apport plus ancien 160 100 40 70 50 20

 

Données calculées selon la méthode COMIFER

* en cas d'exportation des pailles de céréales avant la culture, ajouter à ces chiffres 30 à 40 u de K2O, uniquement en sols pauvres.

Fertilisation phosphatée localisée sur colza d’hiver

Par rapport à une application en plein incorporé, la localisation d’un engrais phosphaté à côté de la ligne ne présente un intérêt que dans les situations de semis à grands écartements (entre rangs supérieurs à 40 cm). L’apport localisé à côté de la ligne ne permet pas de déplafonner le rendement. Il permet d’atteindre le rendement maximal avec une dose plus faible (graphique).

En situations de sol à faible teneur en phosphore (teneur en P2O5 Olsen inférieure à 50 ppm), la dose indiquée dans la table Terres Inovia pour les apports en plein peut être réduite de 30 kg P2O5/ha.

  • Dans les situations de sol où le conseil d’apport en plein est compris entre 50 et 70 kg de P2O5/ha en cas d’apports réguliers, il est aussi possible de réduire la dose de 30 kg/ha en la localisant sans toutefois descendre sous la barre des 30 unités apportées.
  • Dans les sols à teneur élevée en phosphore, il n’est la plupart du temps pas nécessaire d’apporter du phosphore

En situations à faible écartement entre rangs (moins de 40 cm), il n’y a pas d’intérêt (ni d’inconvénient) particulier à localiser le P2O5 à côté de la ligne de semis. En cas de localisation, la dose à appliquer est la même que la dose en plein incorporé.

Type de courbe de réponse observée dans les essais à grand écartement et à faible teneur en phosphore (3 essais dans le Sud-Ouest 2013-2014-2015)

 

dose et rendement phosphore colza

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Fertilisation Colza Colza colza colza phosphore fertilisation phosphore potasse rendement Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Fertilisation phosphatée et potassique

Le colza est très exigeant en phospore

phosphore colza

Plante carencée en phosphore

Le colza a besoin d’absorber 90 kg de P2O5 pour un objectif de rendement de 35 q/ha.

Etablir la fumure de fond à partir des analyses de sol et du passé de fertilisation, selon les principes de la méthode COMIFER.

Apporter annuellement du phosphore à chaque culture de la rotation en fonction de ses besoins (se référer au site du COMIFER).

Si cela n’est pas possible, concentrer l'apport de phosphore sur les cultures très exigeantes comme le colza. Ne pas faire d'impasse en sol pauvre ou moyennement pourvu et en sol argilo-calcaire où le phosphore peut être bloqué ou moins disponible.

Dans les parcelles à faible biodisponibilité du phosphore, préférer les apports en fin d’été avant l’implantation de la culture pour limiter le risque de carence précoce à l’automne. Le stade de sensibilité maximale du colza à la carence en phosphore se situe pendant la phase juvénile, au stade 5-6 feuilles.

Cinq essais, conduits en 2009 et 2010 par Terres Inovia, ont montré l’intérêt d’un apport d’engrais de redressement sur le rendement du colza, lorsque le phosphore est le premier facteur limitant. Le gain de productivité est variable selon la gravité de la carence, allant de 3,5 à 15,7 q/ha dans les situations étudiées.

Effet d'un apport de P2O5 sur le rendement du colza

avec et sans apport de P205

graphique avec et sans apport de P205

Essais Terres Inovia réalisés dans le cadre d'un projet CASDAR financé par le Ministère de l'Agriculture.

Fertilisation phosphatée localisée sur colza d’hiver

Par rapport à une application en plein incorporé, la localisation d’un engrais phosphaté à côté de la ligne ne présente un intérêt que dans les situations de semis à grands écartements (entre rangs supérieurs à 40 cm). L’apport localisé à côté de la ligne ne permet pas de déplafonner le rendement. Il permet d’atteindre le rendement maximal avec une dose plus faible (graphique).

En situations de sol à faible teneur en phosphore (teneur en P2O5 Olsen inférieure à 50 ppm), la dose indiquée dans la table Terres Inovia pour les apports en plein peut être réduite de 30 kg P2O5/ha.

  • Dans les situations de sol où le conseil d’apport en plein est compris entre 50 et 70 kg de P2O5/ha en cas d’apports réguliers, il est aussi possible de réduire la dose de 30 kg/ha en la localisant sans toutefois descendre sous la barre des 30 unités apportées.
  • Dans les sols à teneur élevée en phosphore, il n’est la plupart du temps pas nécessaire d’apporter du phosphore.

En situations à faible écartement entre rangs (moins de 40 cm), il n’y a pas d’intérêt (ni d’inconvénient) particulier à localiser le P2O5 à côté de la ligne de semis. En cas de localisation, la dose à appliquer est la même que la dose en plein incorporé.

Type de courbe de réponse observée dans les essais à grand écartement et à faible teneur en phosphore (3 essais dans le Sud-Ouest 2013-2014-2015)

courbe rendement/dose de phosphore

Le colza est moyennement exigeant en potasse

Les absorptions peuvent être conséquentes : 10 à 15 kg/ha/jour en cours de montaison au printemps pour une mobilisation totale pouvant dépasser 300 kg/ha, voire 350 kg/ha pour des niveaux de rendement élevés (≥ 45 q/ha).

Néanmoins, 90 % de la potasse est restituée à la récolte.

Conseils de fumure de fond

  P205 K20
Sol à faible teneur Sol à teneur moyenne Sol à teneur élevé Sol à faible teneur* Sol à teneur moyenne Sol à teneur élevé
Objectif de rendement : 30 q/ha

Si apport au cours des 2 dernières années

90 50 0 50 30 0

Si apport plus ancien

120 70 30 60 40 20

Objectif de rendement : 35 q/ha

Si apport au cours des 2 dernières années 100 60 0 50 30 0
Si apport plus ancien 150 80 30 60 40 20
Objectif de rendement : 40 q/ha
Si apport au cours des 2 dernières années 110 70 0 50 40 0
Si apport plus ancien 160 100 40 70 50 20

 

Données calculées selon la méthode COMIFER

* en cas d'exportation des pailles de céréales avant la culture, ajouter à ces chiffres 30 à 40 u de K2O, uniquement en sols pauvres.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Fertilisation Colza Colza apport phosphore colza phosphore colza potasse fertilisation colza fertilisation phosphatée phosphate et potasse phosphore Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Fertilisation : le lupin assure sa nutrition azotée

Un lupin bien nodulé est capable d’assurer lui-même sa nutrition azotée, via la fixation symbiotique de l'azote de l'air, qui prend le relais de l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines, mécanisme activé en tout début de cycle du lupin.

Un apport d’engrais azoté sur la culture bloquerait la fixation symbiotique, et pourrait être néfaste au bon développement de la plante. Le tassement de sol et les sitones sont deux autres facteurs pouvant influer sur la nutrition azotée du lupin.

Nodosités sur des racines de lupin

Nodosités sur des racines de lupin

Raisonner les apports de phosphore et de potasse à la rotation, en fonction de l'analyse de sol

A titre indicatif, pour un rendement de 30 à 40 q/ha, le lupin exporte 20 à 30 unités de P2O5 et 30 à 40 unités de K2O.

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Fertilisation Lupin d'hiver Lupin d'hiver Lupin de printemps azote engrais nodosité nutrition azotée phosphore potasse