Biodiversité

BringITOn

Amélioration du colza pour la résistance aux insectes : déterminants génétiques et chimiques de la résistance au méligèthe du colza chez Sinapis alba Biodiversité
French
Colza

ANR/OFB

445 930€

54 mois Non National

Les enjeux

Le méligèthe du colza est principalement contrôlé par l'application d'insecticides. Or, quand elle est réalisée juste avant et au début de la floraison, elle peut avoir des effets collatéraux sur les insectes auxiliaires, bénéfiques à la culture, et notamment les pollinisateurs.  

En développant des variétés de colza résistantes au méligèthe, l’enjeu du projet est de maintenir la durabilité du colza dans les systèmes agricoles français, tout en diminuant les doses d’insecticides au printemps et, ainsi, améliorer la biodiversité, la santé des écosystèmes agricoles et la préservation des pollinisateurs. BRING IT ON soutient ainsi les objectifs du Plan Ecophyto en France, qui vise à réduire l'utilisation des pesticides et à promouvoir des pratiques agricoles plus durables. 

Les objectifs

L’objectif de BRING IT ON est de faire avancer les programmes de sélection du colza en identifiant les zones du génome de la moutarde blanche (Sinapis alba) impliqués dans la résistance aux méligèthes. Ces zones pourraient ensuite être transférées dans le colza grâce à des croisements intergénériques ou bien recherchées directement au sein du colza.  

Le projet vise ainsi à offrir des solutions concrètes et innovantes pour la gestion durable des bioagresseurs dans les cultures de colza, tout en répondant aux défis environnementaux, économiques, et sociétaux actuels. 

Les résultats attendus

  • Identifier les déterminants génétiques de la résistance au méligèthe dans Sinapis alba
  • Identifier les composés chimiques produits par les accessions résistantes de Sinapis alba
  • Accélérer le développement de variétés de colza résistantes
  • Promouvoir l'innovation en biotechnologie végétale 

Les réalisations et les retombées

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Céline Robert c.robert@terresinovia.fr

01 janvier 2022 S'adapter au changement climatique Innolea En cours Non

AdaptaCol² 

Adaptation du Colza face aux coléoptères ravageurs dans un contexte de changement climatique et de retrait du phosmet Biodiversité
French
Colza

Le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire au travers du fond CASDAR dans le cadre du Plan de sortie du Phosmet

2 554 818,50€

36 mois Oui National

Les enjeux

Les agriculteurs du territoire des plateaux de Bourgogne sont concernés depuis plusieurs années par des impasses techniques, notamment pour la maîtrise des dégâts d’insectes d’automne du colza (altises d’hiver, charançons du bourgeon terminal) qui ont développé des résistances très importantes aux insecticides pyréthrinoïdes. De plus, depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, la gestion du risque lié aux pucerons sur céréales est plus difficile.

Dans ce contexte d’urgence, l’enjeu local est de retrouver des niveaux de production et de rentabilité élevés et stables grâce à des systèmes de culture résilients, s’inscrivant dans une démarche d’agriculture durable. L’ensemble des acteurs agricoles du territoire partage la nécessité d’amorcer des changements profonds dans les modes de production et dans les stratégies de gestion des ravageurs. 

Les objectifs

Le projet R2D2 est un projet territorial. Il vise l’accompagnement de 10 agriculteurs pour mettre en œuvre à l'échelle d'un territoire de 1300 ha une stratégie de gestion agroécologique des ravageurs de cultures. Le principe est une combinaison de leviers agronomiques à la parcelle pour renforcer la robustesse des cultures et aussi de pratiques innovantes et d'aménagements paysagers pour favoriser les insectes auxiliaires et défavoriser les ravageurs de culture. La finalité est d'essayer de passer d'une gestion des ravageurs chimique, individuelle et curative à la parcelle à une gestion concertée, préventive à l'échelle d'un territoire combinant l'agronomie aux principes de la lutte biologique par conservation.  

Les résultats attendus

A l’échelle du territoire

  • Augmenter les régulations biologiques en limitant les effets non-intentionnels des pratiques agricoles sur la faune auxiliaire et en augmentant les habitats et ressources alimentaires pour les auxiliaires de cultures.
  • Manipuler le comportement des ravageurs à l'échelle du territoire pour réduire leurs populations et les dégâts en culture (technique des intercultures pièges à altises)

 

A l’échelle de la parcelle agricole

  • Esquiver la présence des ravageurs en adaptant la date de semis
  • Augmenter la robustesse des cultures grâce à des leviers agronomiques pour limiter la nuisibilité des attaques de ravageurs 

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Céline Robert c.robert@terresinovia.fr

01 août 2022 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

FILEG PULSE PROCESS

Débouché en alimentation humaine pour la lentille et le pois Biodiversité
French
Lentille

La Fondation AVRIL et l'Agence de l’Eau Adour-Garonne

76 132€

18 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Christophe Vogrincic c.vogrincic@terresinovia.fr

02 novembre 2021 S'adapter au changement climatique CTCPA Terminé Oui

FILEG phase 3

Développement de la filière territoriale en Occitanie de production et de valorisation de légumineuses à graines Biodiversité
French
Colza

La région Occitanie et l'Agence de l’Eau Adour-Garonne

452 000€

36 mois Oui National

Les enjeux

Au cœur du défi agroécologique, les légumineuses accompagnent le changement des pratiques agricoles de nos territoires vers un modèle plus durable, contribuant à réduire les gaz à effet de serre du secteur agricole et améliorer la qualité de l’eau. Excellente tête de rotation, elles contribuent à maintenir la qualité des sols et participent à un meilleur équilibre alimentaire. Or, en Occitanie, les légumineuses à graines (LAG) représentent environ 10% des surfaces en grandes cultures.  

C’est dans ce cadre qu’est né en 2017 la démarche FILEG pour développer une filière de légumineuses à graines structurée et durable en Occitanie pour l’alimentation humaine et animale, que ce soit en agriculture biologique ou conventionnelle. L’ambition est de pouvoir créer de la valeur autour du développement et de la consommation des légumineuses avec une juste répartition de celle-ci entre tous les acteurs, et notamment au niveau des producteurs. 

Les objectifs

Après une phase d’étude de faisabilité et de structuration de filière, en février 2022, les acteurs régionaux (économiques, de développement, pouvoirs publics…) ont manifesté leur d’ambition d’avancer ensemble sur le développement des légumineuses en créant l’association FILEG Occitanie et en se dotant d’une feuille de route pluriannuelle de trois ans.  

Celle-ci est structurée autour de 5 axes : la production, les consommations humaine et animale, l’économie ainsi que la promotion et la communication.  

Le projet FILEG Phase 3 s’attache à assurer la mise en œuvre de cette feuille de route afin d’assurer le développement et le déploiement la filière de légumineuses à graines en Occitanie.  

L’objectif est de permettre à l’association FILEG Occitanie d’animer une communauté d’acteurs du monde agricole, d’organiser et de coordonner des projets en créant une cohérence d’ensemble.  

Les résultats attendus

  • Créer un observatoire économique régional sur les légumineuses  
  • Structurer un programme de R&D commun et des actions de transfert de connaissances et de pratiques auprès des conseillers et agriculteurs au sein de l’association de FILEG  
  • Mettre en place une communauté d’experts sur trois segments de marché aval (restauration collective et commerciale, farine et alimentation animale)  
  • Donner aux acteurs une visibilité sur les marchés légumineuses  
  • Apporter de la visibilité sur l’intérêt de consommer des légumineuses, la filière régionale et ses acteurs  

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Christophe Vogrincic c.vogrincic@terresinovia.fr

01 février 2022 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Oui

SeColBio

Sécuriser la conduite de colza biologique au sein des territoires Biodiversité
French
Colza

FranceAgriMer

373 297€

36 mois Oui National

Les enjeux

Les agriculteurs sont demandeurs d’insérer du colza dans leurs rotations pour diversifier leurs assolements mais le colza est réputé pour être une culture risquée. Le projet SeColBio vise d’abord à mieux connaître les pratiques et les performances de cette culture, qui reste aujourd’hui une culture mineure, par le biais d’un observatoire agronomique mené en parcelles agriculteurs ; et par ailleurs, à tester différents leviers pour sécuriser l’implantation du colza, qui est la phase clé pour la réussite de la culture.  

Les objectifs

L’objectif final de ce projet est de fournir des connaissances et références permettant d’améliorer et de stabiliser les performances du colza conduit en agriculture biologique en :

  • Proposant des leviers agronomiques effectifs pour sécuriser la production de colza biologique  
  • Produisant un conseil régionalisé, qui s’adapte aux contraintes pédoclimatiques de chaque bassin  

Les résultats attendus

  • Fournir aux agriculteurs une meilleure vision des facteurs limitants du colza biologique en s’appuyant sur les résultats obtenus via un observatoire agronomique conduit sur les trois années du projet (et complété par une enquête au niveau national)  
  • Proposer aux agriculteurs un itinéraire technique du colza biologique adapté régionalement, qui sera consolidé via l’évaluation de différents leviers techniques au travers du réseau d’essais mené sur les deux premières années du projet et l’apport des observatoires  

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Cécile Le Gall c.legall@terresinovia.fr

03 août 2020 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Oui

QualiSolsBio

Qualité des sols en systèmes de grandes cultures en agriculture biologique Biodiversité
French
Colza

CASDAR

654 275€

42 mois Oui National

Les enjeux

La connaissance des sols et de leurs services écosystémiques est un enjeu crucial pour l'agroécologie, l'adaptation au changement climatique et la protection de la biodiversité. En effet, les écosystèmes des sols abritent 25 % de la biodiversité connue, régulent les cycles de l’eau et du carbone  

Pour les systèmes en agriculture biologique (AB), la question de la qualité des sols est particulièrement prégnante : elle constitue un levier efficace pour assurer le développement et la résilience de ces systèmes. Son maintien et son amélioration sont considérés comme la clé de voûte de leur durabilité. Pourtant, peu d’études sont consacrées aux enjeux associés aux sols spécifiques des systèmes en AB alors que les pratiques culturales, différentes de l’agriculture conventionnelle, influencent probablement le fonctionnement des sols.  

Les objectifs

  • Caractériser l’état actuel de la qualité des sols de systèmes de grandes cultures en AB en se concentrant sur certaines fonctions des sols.
  • Doter les agriculteurs et leurs conseillers d’outils opérationnels pour faire évoluer et suivre la qualité de leurs sols afin atteindre leurs objectifs.  

Les résultats attendus

  • Caractériser l’état actuel de la qualité des sols de systèmes de grandes cultures en AB dans différents contextes agropédoclimatiques à travers l’élaboration d’un observatoire de parcelles agricoles.  
  • Mettre au point des outils opérationnels de diagnostic et de suivi régionalisés de la qualité des sols de systèmes de grandes cultures en AB via l’élaboration de tableaux de bord.  
  • Valoriser et transférer les résultats du projet aux professionnels et acteurs de l’enseignement agricole. 

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Cécile Le Gall c.legall@terresinovia.fr

01 janvier 2024 S'adapter au changement climatique ITAB En cours Oui

Biostim Colza

Mise au point d’une méthode d’évaluation de l’effet des biostimulants sur colza d’hiver Biodiversité
French
Colza

CASDAR

621 609€

71 mois Oui National

Les enjeux

Face à l’augmentation du prix des intrants et à la fréquence des aléas climatiques, les agriculteurs sont demandeurs de nouvelles solutions techniques pour stabiliser leur production et réduire leurs charges opérationnelles. Les produits biostimulants apparaissent comme un levier de premier ordre pour répondre à cet enjeu.  

Néanmoins, l’efficacité de ces produits est souvent questionnée et, à ce jour, aucune méthode d’évaluation, pertinente et fiable, dédiée à la valeur d’usage de ces produits, n’a été formalisée et validée. Il y a donc urgence à définir au niveau français un cahier des charges spécifique, ce qui implique de déterminer quelles sont les conditions d’expérimentation requises pour évaluer l’efficacité des produits, les indicateurs à suivre et les protocoles de mesure associés. Cela nécessite d’adapter les méthodes existantes, mais aussi d’en concevoir de nouvelles.  

Les objectifs

L’objectif du projet est de développer une méthode d’évaluation des biostimulants sur une plante pilote, le colza d’hiver (conditions d’expérimentation, indicateurs, protocoles de mesure), mais aussi un outil moléculaire visant spécifiquement à évaluer l'efficacité de stimulation de ces produits. L’ensemble de la démarche, incluant l’outil moléculaire, sera testée en conditions contrôlées et au champ. 

Les résultats attendus

  • Définition d’un cahier des charges pour l’évaluation des biostimulants en conditions contrôlées et au champ
  • Mise au point d’une méthode d’évaluation sur colza d’hiver basée sur un biotest moléculaire 

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Cécile Le Gall c.legall@terresinovia.fr

01 janvier 2020 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non

Les auxiliaires, alliés essentiels pour protéger le tournesol du puceron vert

Le puceron vert du prunier représente le principal insecte parasite sur la culture de tournesol. Cependant, les auxiliaires jouent un rôle clé dans sa régulation. Leur présence précoce sur les parcelles permet souvent de contrôler efficacement les populations de pucerons. En revanche, si les auxiliaires arrivent trop tard par rapport à une infestation importante ou si les pucerons prolifèrent rapidement avant la formation du bouton floral, une intervention peut devenir nécessaire.

Miser sur les auxiliaires

Comme pour de nombreuses espèces de pucerons, les auxiliaires sont essentiels pour limiter les populations. Les prédateurs tels que les coccinelles, les syrphes, les chrysopes et certaines punaises, ainsi que les mycoses, peuvent contribuer à réduire les infestations. Les hyménoptères parasites, quant à eux, agissent plus tardivement, souvent à l'approche de la floraison.
Pour favoriser l’installation des auxiliaires et maximiser leur efficacité, il est important de tolérer une certaine présence de pucerons, tant que le seuil de traitement n’est pas dépassé. Dans les régions chaudes, ces auxiliaires parviennent généralement à maîtriser les populations sans recours aux insecticides. Cependant, dans les régions plus froides, un décalage entre l’apparition précoce des pucerons et l’activité des auxiliaires, comme les coccinelles, peut compliquer la régulation naturelle.

Coccinelle et pucerons verts sur tournesol - Crédit photo : L. Jung

 

Raisonner la lutte

La gestion des pucerons doit se faire en fonction de l’état du feuillage du tournesol. En effet la présence des pucerons est révélée par une crispation des feuilles. On distingue trois cas :

  • Plantes normales : feuilles terminales lisses ou légèrement frisées, sans infestation notable.
  • Plantes légèrement atteintes : feuilles frisées avec quelques pucerons, signes de crispation modérée.
  • Plantes sévèrement atteintes : feuilles fortement déformées, cloquées, avec une présence importante de pucerons.

Une intervention insecticide est recommandée lorsque plus de 10 % des plantes présentent des crispations avant la formation du bouton floral.

Symptômes de crispations sur feuilles - Crédit photo : L. Jung

 

Éviter les traitements précoces

Au vu de la période de vol des pucerons ailés et des risques de ré-infestation du tournesol, des interventions trop précoces peuvent nécessiter un renouvellement de la protection, d’autant plus que la faune auxiliaire aura été décimée par cette première intervention. Il faut en revanche être très vigilant à partir de l’apparition des premiers pucerons pour vérifier régulièrement si les phénomènes de crispation sur feuille demeurent dans la limite du tolérable, des infestations pouvant être parfois explosives. 

 

Une nuisibilité généralement modérée

Souvent plus spectaculaires que réellement nuisibles, l’impact des pucerons varie selon le stade de la plante. Plus l’infestation est précoce, plus les pertes potentielles sont importantes. Toutefois, une fois le bouton floral formé, les pertes sont généralement négligeables. La nuisibilité est de l’ordre de 2 et 3 q/ha en cas d’attaque significative, dépassant rarement 4 q/ha.

 

Si une intervention est nécessaire : quelles solutions ?

 

Protection des abeilles et autres pollinisateurs durant la floraison

La phrase SPe8 définit les conditions suivantes : Dangereux pour les abeilles. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer durant la floraison ou selon les Autorisations de Mise en Marché (AMM) plus anciennes, ne pas appliquer durant la floraison ou en période de production d’exsudats. L’application est possible pour les usages bénéficiant des mentions « emploi possible », emploi autorisé durant la floraison en dehors de la présence d’abeilles » ou pour les anciennes AMM, les mentions F, PE et FPE. L’arrêté du 20 novembre 2021 encadre les horaires d’application durant la floraison : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil. Cette obligation est étendue aux fongicides et aux herbicides. A terme (renouvellement des AMM), l’autorisation d’application en floraison sera conditionnée par l’AMM, toujours dans le respect des horaires. Lorsque des interdictions supplémentaires sont mentionnées sur l’étiquette des produits, elles doivent s’appliquer.  

 

Implantation Phase végétative Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Hauts-de-France Biodiversité Ravageurs Tournesol Louis-Marie Allard (lm.allard@terresinovia.fr)

Protection des abeilles et autres insectes pollinisateurs durant la floraison

L’arrêté du 20/11/2021 modifiait les conditions d’application des produits phytopharmaceutiques durant la floraison. Suite à la décision du Conseil d’Etat le 26 avril 2024 avec prise d’effet immédiate, la liste des cultures non attractives aux pollinisateurs a été annulée et doit être remise à jour. Toutes les cultures oléo-protéagineuses sont aujourd’hui classées comme attractives pour les insectes pollinisateurs et entrent par conséquent dans le champs de l’arrêté. Ce sont le colza, le tournesol, le soja, le lin, le pois, la féverole, le pois-chiche, la lentille et le lupin.

Sur ces cultures en floraison, les insecticides/acaricides autorisés à floraison, herbicides, fongicides et produits de biocontrôle pourront être appliqués UNIQUEMENT dans la plage horaire suivante :

 

 

L’adaptation de la contrainte horaire, prévue à l’article 5 de l’arrêté du 20/11/21, ne peut s’appliquer qu’à la lutte contre la bruche dont l’activité exclusivement diurne est reconnue (FAQ gouvernement du 01/07/2022). Le motif de cette adaptation doit être consigné dans le registre des pratiques phytopharmaceutique.
Par conséquent, la plage horaire de 5 heures doit être respectée dans les autres cas, quelle que soit la cible visée par le traitement : adventice, maladie ou insecte.

Au sens de l’arrêté, la floraison débute aux premières fleurs de la culture. 

A titre transitoire, les produits insecticides et acaricides dont l’AMM comporte l’une des mentions suivantes peuvent continuer d’être utilisés en respectant les contraintes horaires et ce jusqu’au renouvellement de l’AMM :

  • Emploi autorisé durant la floraison, en dehors de la présence d’abeilles. 
  • Emploi autorisé au cours des périodes de production d’exsudats, en dehors de la présence d’abeilles. 
  • Emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production d’exsudats en dehors de la présence d’abeilles. 

A titre transitoire, les autres produits de type herbicides, fongicides et produits de biocontrôle peuvent continuer d’être utilisés en respectant les contraintes horaires et ce jusqu’au renouvellement de l’AMM. 

A terme, et toujours pour les cultures attractives et l’ensemble des produits, l’étiquetage (AMM) définira la possibilité d’application durant la floraison avec une phrase de type : 

« Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil ou les 3 heures suivant le coucher du soleil, uniquement pour le/les usage(s) suivant(s): […]  
« Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage selon les conditions fixées par l'arrêté du 20 novembre 2021 pour les usages caractérisés par emploi possible »


Lorsque des interdictions supplémentaires sont mentionnées sur l’étiquette des produits, elles doivent s’appliquer.

Mélanges :
Les mélanges impliquants pyréthrinoïdes et triazoles en période de floraison ou de production d’exsudats sont formellement interdits. Si les 2 traitements doivent être effectués sur la même parcelle, un délai de 24 h minimum doit être respecté entre les applications et l’insecticide appliqué en premier (arrêté dit « mélanges » du 12/06/2015).

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Remplissage des gousses Biodiversité Colza Tournesol Lin d'hiver Lin de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Pois chiche Colza Féverole d'hiver Féverole de printemps Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Pois chiche Tournesol Gwénola RIQUET (g.riquet@terresinovia.fr), Franck DUROUEIX (f.duroueix@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr), Nicolas CERRUTTI (n.cerrutti@terresinovia.fr)

Colza et féverole, l'alimentation privilégiée par les abeilles en zone de grandes cultures

En 2021, l’institut technique agricole Terres Inovia se rapproche du négoce Ternoveo pour mettre en place une expérimentation scientifique. Elle concerne 30 colonies d’abeilles domestiques établies de manière pérenne sur des exploitations agricoles de grandes cultures autour de Saint-Quentin dans l’Aisne. Grâce aux balances connectées positionnées sous les ruches et aux suivis réalisés, la croissance des colonies et l’accumulation des réserves de nectar et de pollen ont été suivis tout au long de l’année.

L’objectif principal de ce projet de recherche est de mieux comprendre l’utilisation des plantes sauvages et cultivées par les abeilles et leur place relative dans le bol alimentaire des colonies ainsi que les liens existants entre les ressources disponibles à l’échelle d’un territoire et la production de miel.

Un dispositif s’appuyant sur le programme « Terre des abeilles »

Terre des Abeilles est un projet collectif déployé par Ternoveo qui regroupe 68 agriculteurs des Hauts-de-France engagés pour favoriser la biodiversité sur leurs exploitations.

Chaque agriculteur partenaire du programme est responsable de 3 ruches au minimum. Il s’engage à les accueillir en adoptant une démarche éco-responsable, en adoptant de bonnes pratiques culturales, et au besoin en semant des plantes mellifères. Le miel « Terre des Abeilles » reflète la flore de la région des Hauts-de-France et le lien indissociable entre son agriculture et la biodiversité.

Un réseau de ruches connectées pour étudier l’utilisation des ressources fleuries

  • 30 ruches sur balances connectées réparties sur 10 sites transmettent des données de gain de poids toutes les 12 minutes
  • 130 échantillons de miel frais et 130 échantillons de pollen de trappes collectés pour être analysés
  • analyses palynologiques réalisées en laboratoire pour déterminer l’origine florale des ressources collectées par les abeilles
  • Evaluation des populations d’abeilles en début de saison, après la floraison du colza et avant l’hivernage selon une méthode simple et rapide publiée par l’INRAE

Quels enseignements en 2021 ?

Colza, féverole et fruitiers, principales sources du pollen collecté par les abeilles !Du 14 avril au 17 juin, 10.6 kg de pollen ont été collectés en trappes et prélevés par les apiculteurs sur l’ensemble du dispositif pour la mise en œuvre des analyses polliniques. Ce pollen représente un échantillon indicatif du butin total collecté par les colonies suivies.

Trois espèces végétales dominantes sont à l’origine de ce pollen.

1. la féverole Vicia Faba (34% )
2. le colza Brassica napus (24%)
3. les arbres fruitiers Prunus/Pyrus (15%)

graphique origine pollen abeille colza feverole
graphique origine pollen par abeille

A gauche : Alimentation pollinique des colonies d’abeilles en suivi. 
Indications chiffrées : poids du pollen collecté en g du 14/04 au 17/06, toutes ruches confondues.

A droite : Origine florale des pollens collectés par les abeilles

 

Si on analyse la collecte de pollen totale d’un point de vue temporel (figure 2), on remarque que le colza et les arbres fruitiers représentent les principales ressources polliniques des colonies à l’étude jusque début mai. En début de saison, on notera également l’apport significatif du pissenlit et du saule, espèces sauvages à floraison très précoce. 

Ensuite, sur le mois de mai, c’est l’aubépine qui tient une place centrale, supérieure au colza qu’elle concurrence. Les érables permettent d’assurer une transition avec le mois de juin au cours duquel la féverole est largement dominante du point de vue des apports polliniques (entre 50 et 100% du bol alimentaire !), complété par le coquelicot, le cornouiller sanguin et la phacélie. Cette dernière espèce est très attractive pour les abeilles. Certains agriculteurs du projet l’ont implantée en couvert d’interculture. 

Ces résultats montrent la contribution importante de la féverole et du colza (58% des apports), deux grandes cultures mellifères à floraison massive à l’alimentation pollinique des abeilles. Ils montrent aussi la nécessité pour les abeilles de diversifier leurs apports protéïques en visitant des espèces sauvages herbacées, arbustives ou arborescentes comme le coquelicot, l’aubépine et les saules notamment.

Au total, ce sont 25 genres/espèces de plantes dont on a retrouvé du pollen dans les trappes mises en place devant les ruches à l’étude. Il est par ailleurs démontré qu’une alimentation pollinique diversifiée est pour les abeilles domestiques une des clés de la survie hivernale et de la résistance face aux stress environnementaux.

En 2021, année particulièrement froide et pluvieuse au début de la campagne apicole, le colza est l’espèce qui remporte la palme de la floraison la plus longue car elle a fourni aux abeilles des ressources en pollen jusqu’au 9 juin, ce qui est exceptionnel !

 

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Les plus grandes quantités de pollen sont collectées en avril, au moment de la floraison du colza, des fruitiers et des saules, puis en juin au moment de la floraison de la féverole, période pendant laquelle l’alimentation pollinique des colonies est beaucoup moins diversifiée.

 

Evolution temporelle de la masse de pollen collectée en trappe sur les colonies suivies

 

Qu’en est-il des nectars ?

Dans notre étude, l’espèce dont le pollen est le plus souvent détecté dans le nectar est le colza. En effet 123 échantillons sur 130 en contiennent à hauteur de 83% en moyenne et plus de la moitié des échantillons en contiennent plus de 90% !

En tant que grande culture à floraison abondante produisant du nectar et du pollen en quantité, le colza est une ressource primordiale pour les abeilles en Hauts-de-France de laquelle les abeilles extraient des quantités de miel importantes. Sur les colonies à l’étude, la production de miel totale est en moyenne de 39 kg par ruche ; aucun doute que le colza y contribue grandement au vu de ces résultats !

Dans les nectars analysés, les pollens de 3 autres genres ou espèces de plantes ont également été détectés de manière significative : Il s’agit des arbres fruitiers, des saules et de la féverole, dont les pollens sont présents dans respectivement 32%, 30% et 14% des échantillons, à hauteur de 10%, 17% et 34% en moyenne.

Saules et féveroles exploités pour leur nectar mais…

On retrouve des pollens de saules et de féverole dans certains échantillons de nectars, est-ce que ce résultat en garantit l’origine ? pas tout à fait…en voici les raisons :

Le saule, et particulièrement le saule Marsault, est une espèce particulièrement attractive pour les abeilles. Les abeilles peuvent produire du miel de saule, même si c’est assez rare. Retrouver du pollen de saule dans le nectar n’indique pas qu’il s’agisse de nectar de saule car chez cette espèce, le pollen et le nectar sont produits sur des plantes différentes. Si du pollen de saules se retrouve dans le nectar, c’est donc de manière fortuite.

La féverole est une plante qui produit du nectar contenu dans les fleurs et aussi ce qu’on appelle du nectar « extra-foral » produit sur les parties végétatives et par conséquent facilement accessible pour les insectes auxiliaires notamment ceux dont les pièces buccales sont courtes. De ce fait, les abeilles peuvent produire du miel de féverole qui ne contient pas de pollen de féverole. Pour cette espèce, la présence de pollen dans le nectar peut renseigner sur l’origine du nectar mais pas nécessairement ce qui constitue une limite de l’étude.

Espèces végétales dont le pollen a été détecté dans les échantillons de nectars.
Plus les cercles sont gros, plus la fréquence de détection de l’espèce dans les échantillons de nectar est élevée.

Références

Chabert S., Requier F., Chadoeuf J., Guilbaud L., Morison N., Vaissière B.E., 2021.  Rapid measurement of the adult worker population size in honey bees. Ecological Indicators 122.

Remerciements

Nous remercions chaleureusement Nathalie Lanciaux ainsi que que les agriculteurs impliqués dans l’expérimentation et les apiculteurs sans qui ce travail n’aurait pu voir le jour : Arnaud Cras, Jean-François Lancry et Jean-François Vincette.

 

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