Le test aphanomyces

L’aphanomyces est la principale maladie racinaire du pois. Elle est particulièrement dommageable sur pois de printemps et il est essentiel d’évaluer le risque avant d’implanter la culture. Le test aphanomyces est l’un des outils d’évaluation du risque.

Le test Aphanomyces indique le Potentiel Infectieux de la parcelle

Le test aphanomyces est un test biologique réalisé à partir d’un échantillon de sol. Il indique le Potentiel Infectieux (PI)1 de la parcelle, sur une échelle de 0 (agent pathogène non détecté dans l'échantillon) à 5 (potentiel infectieux très élevé).

(1) - Potentiel infectieux : capacité d’un sol à induire la maladie. Le potentiel infectieux tient compte de la quantité d’inoculum présent dans le sol et de la réceptivité du sol contaminé. Il permet d’évaluer le risque de développement de la maladie.

La connaissance du PI de la parcelle permet d’évaluer le risque pris en cultivant du pois de printemps ou d’hiver.

La connaissance du PI de la parcelle aide également à choisir les légumineuses de la succession culturale, de façon à préserver l’état sanitaire du sol.

Le test aphanomyces est complémentaire de l’outil Eva

L’outil Eva, disponible en ligne, permet de classer une parcelle dans un niveau de risque faible ou élevé. Le test aphanomyces est complémentaire de cet outil dans la mesure où il indique précisément le PI de la parcelle. Il est particulièrement intéressant à utiliser afin de vérifier le PI de la parcelle lorsque celle-ci est classée en risque élevé par Eva.

Conditions de réalisation du test

Ce test peut être réalisé à tout moment de l'année. L’échantillonnage est déterminant pour la fiabilité du test.

Faire tester le sol de ma parcelle

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Préserver l’état sanitaire du sol vis-à-vis de l’aphanomyces

L’aphanomyces est la principale maladie racinaire du pois. Elle peut occasionner des pertes de rendement très importantes, en particulier sur pois de printemps. La préservation de l’état sanitaire du sol est déterminante et dépend notamment d’une bonne gestion de la succession culturale.

Des différences de sensibilité entre espèces de légumineuses

Le pathogène peut infecter plusieurs espèces de légumineuses mais il existe des différences de sensibilité importantes entre les espèces, voire parfois entre variétés au sein même d’une espèce.

  • Espèces très résistantes : féverole, lupin, pois chiche, soja, fenugrec, lotier, sainfoin (ne multiplient pas l’inoculum)
  • Espèces sensibles : pois, lentille, vesce, luzerne, gesse, vesce, trèfle

Dans le cas de la vesce et du trèfle, il existe des différences de sensibilités entre variétés

En savoir plus

 

Symptômes d’aphanomyces sur racines de vesce.
De gauche à droite : variétés sensible, partiellement résistante et totalement résistante
Parcelle fortement contaminée par aphanomyces.
A gauche : pois de printemps sensible, à droite : féverole résistante
@Arvalis

 

Insertion de légumineuses : plusieurs critères à prendre en compte

Le choix des espèces et variétés de légumineuses à insérer dépend de l’état sanitaire de la parcelle, de la présence ou non de pois dans la succession culturale et de la sensibilité de ces légumineuses à la maladie.

Attention : les conseils sur le choix des légumineuses qu’il est possible de cultiver en fonction du PI du sol ne sont valables que pour les variétés évaluées (des différences de sensibilité variétale pouvant exister au sein d’une espèce). Par ailleurs, même s’il est possible de cultiver des espèces/variétés de légumineuses très résistantes comme la féverole dans des parcelles fortement contaminées, il convient de respecter les fréquences de retour et d’alterner si possible avec d’autres espèces résistantes afin de ne pas exercer de pression de sélection trop importante, ce qui pourrait conduire à une adaptation des souches de l’agent pathogène.

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Egrenage et graines germées

Certaines années comme 2021, un temps pluvieux au mois de juillet peut retarder les récoltes et entraîner verse, maladies, égrenage et germination sur pied. La qualité visuelle des graines récoltées pourra être altérée. Cependant, cela n’a pas d’incidence sur leur utilisation en alimentation animale. Par ailleurs, les conditions de conservation sont importantes.

Maturité physiologique et humidité des graines

La maturité physiologique est atteinte lorsque les graines contiennent 55% de teneur en eau. Ce stade est marqué par un changement de couleur en pois : le couvert passe du vert au jaune. La teneur en eau de la graine va ensuite décroître de façon passive jusqu’à une teneur en eau d’équilibre qui peut varier de 10% à plus de 20% en fonction des conditions d’humidité de l’air ambiant). La durée de cette phase de dessiccation dépend de l’hygrométrie de l’air, elle peut varier de 5 à 15 jours voire plus. En effet, si les conditions sont très humides avant la récolte, ces pertes en eau se feront moins bien et l’humidité de la graine restera élevée. 
Par ailleurs, lorsque des conditions très sèches sont suivies par une période très humide comme cela a été le cas cette année, cela peut fragiliser les parois des gousses qui s’ouvriront plus facilement (égrenage).
On constate également un phénomène de fragilisation de la graine en cas d’alternance de séquences de dessiccation/ ré-humecation/ dessiccation  comme cela a été montré dans une étude menée par la FNAMS (tableau 1). Enfin, des graines récoltées à surmaturité (humidité inférieure à 14%) sont également plus fragiles et risquent de se casser lors de la récolte.

Evolution de la couleur des tiges et gousses chez le pois et la féverole en fonction de la teneur en eau des graines (%)

 

Tableau 1 - Expérience de ré-humectation des semences ramenées ensuite à 12% d’humidité au laboratoire et comparé à un témoin (données FNAMS 1995)

 

Graines germées : pas d’impact sur la composition de la graine ou la qualité nutritionnelle

Rappelons tout d’abord que les graines germées ne sont pas comptabilisées dans les impuretés dans les contrats type de commercialisation INCOGRAIN.
La germination ne modifie pas la composition de la graine comme l’indique des essais réalisés à l’INRA en 1987.

Composition chimique de lots de pois germés et tachés comparés à des lots sains (source : INRA-UNIP, 1987).

 

Les résultats de cette même étude (tableau 3) indiquent également que la germination n'altère pas la valeur alimentaire en volailles (énergie métabolisable) et que les champignons qui se trouvent sur les graines ne produisent pas de mycotoxines.

  Pois sain
(1 lot)
Pois tachés
(moyenne de 2 lots)
Pois très tachés et germés
(moyenne de 2 lots)

EM (Energie Métabolisable ) kcal/kgMS


Détection de mycotoxines (1)

2960


néant

3010


néant

2910


néant

(1) Aflatoxine, Ochratoxine, Zéréalenone, T2 toxine, Diacétoxycirpénol, Patuline

Tableau 3 - Essai zootechnique sur volailles INRA-UNIP 1987 : valeur alimentaire des graines de pois et recherche de mycotoxines

 

Dans un autre essai sur porcelets (tableau 4), la consommation d’un lot avec de nombreuses graines de pois germées n’a eu aucune incidence sur la croissance des animaux. Les indicateurs de croissance sont en effet identiques à ceux obtenus avec un lot de pois sans graines germées.

Performances de croissance (sur 28 jours) Pois non germés Pois germés

GMQ (Gain Moyen Quotidien) g/j


IC (Indice de Consommation)

499


1,91

503


1,91

Tableau 4 - Essai sur porcelets ITCF-UNIP 1987

 

Conseil pour la conservation des lots récoltés humides

Les lots récoltés dans des conditions humides peuvent contenir une proportion non négligeable de graines vertes et avoir une teneur en eau globale importante. Il est donc primordial de prendre certaines précautions pour bien les conserver. L’humidité optimale pour récolter les graines est de 17-18 %. A ces valeurs, les graines sont plus résistantes aux chocs mécaniques et la récolte ne nécessite qu’une ventilation de refroidissement nocturne pour ramener les graines à 14-15% d’humidité. Une récolte est toutefois possible dès 18-20% d’humidité. Dans ce cas, une ventilation séchante de jour (case ou cellule) ou alors un séchage à air chaud (en ne dépassant pas 90°C pour ne pas altérer la qualité des graines) s’avèrent nécessaires pour une bonne conservation des lots.

Conclusion

La présence de graines germées dans les lots n’est donc pas un frein à l’utilisation en alimentation animale. Pour l’alimentation humaine, la qualité visuelle sera dégradée, d’autant plus s’il y a aussi des graines tachées. Cependant, la composition des graines est peu impactée et le risque mycotoxine faible si la récolte et le stockage se font dans de bonnes conditions.

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Les différentes pertes possibles à la récolte du tournesol

Les pertes à la récolte peuvent survenir au niveau de la coupe, au battage et à l’arrière lors de la phase de séparation.

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Les pertes au niveau de la coupe 

Les suivis de chantiers de récolte, réalisés par Terres Inovia entre 2020 et 2022 en conditions satisfaisantes (absence de verse ; humidité des graines proches des normes commerciales), montrent des pertes de graines libres et de capitules réduites, à la fois au niveau de la coupe et à l’arrière de la moissonneuse-batteuse. Ces pertes sont principalement sous la forme de capitules éjectés au sol ainsi que de tiges sectionnées ou écrasées avec le capitule. Dans ces suivis, avec un réglage optimal de la moissonneuse-batteuse, les pertes mesurées ont été comprises entre 10 et 1000 capitules par hectare, et équivalent à un maximum de 100 kg/ha. Cela représente une perte économique de 40 à 80 €/ha1. 
Dans le cas de tournesols versés, les niveaux de pertes peuvent être beaucoup plus élevés, en particulier si le système de coupe n’est pas adapté à cette situation très délicate mais malgré tout exceptionnelle. 

Les pertes au battage et à l’arrière de la moissonneuse-batteuse 

S’agissant des pertes sous la moissonneuse-batteuse, les pertes peuvent être minimisées grâce à un nécessaire réglage adapté aux conditions de récolte de l’année (voir la dernière rubrique de la fiche). Un réglage inadéquat de la moissonneuse-batteuse peut induire des pertes de l’ordre de 2 q/ha soit de l’ordre de 80 à 160 €/ha2. 


1 Hypothèse de prix de vente du tournesol : 400 €/t en conventionnel et 800 €/t en agriculture biologique. 
2 Mêmes hypothèses de prix que ci-dessus.

En savoir plus

Terres Inovia a réalisé une enquête en Bourgogne-Franche-Comté en 2020 pour chiffrer les pertes à la récolte du tournesol. Jean-Louis Lucas de Terres Inovia fait le point sur la synthèse des résultats et les moyens pour limiter les pertes.

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L'itinéraire technique du chanvre en 3 min

 

Louis-Marie ALLARD, référent national de la culture du chanvre chez Terres Inovia, présente l'itinéraire technique du chanvre.

Un itinéraire simple qui se découpe en 3 étapes : le semis, la fertilisation et la récolte.

Contrairement au blé, au colza ou au tournesol qui sont des hybrides ou des lignées, le chanvre est en réalité un ensemble de populations. L'avantage principal de cette spécificité génétique est qu'en cas de maladie, plutôt que de se développer en foyer comme on peut le voir sur d'autres espèces, un seul pied sera contaminé puisque ces derniers sont génétiquement différents.

Un autre avantage, économique celui-ci, est qu'il n'est pas utile d'utiliser d'herbicides sur le chanvre. En effet, tout se joue au moment de l'implantation et à la rapidité de développement du chanvre dans la parcelle pour lutter contre les adventices.

Pour cela, une règle à respecter : semer dans un sol réchauffé ce qui veut dire à 12° et à 2 à 3 cm de profondeur.

Pour en savoir plus sur le semis du chanvre, sur la fertilisation du chanvre ou la récolte du chanvre.
Pour commander ou télécharger le guide de culture chanvre

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Métazachlore : réglementation et impact sur le désherbage du colza

Dans un contexte d’évolution des conditions d’emploi des produits à base de métazachlore, Terres Inovia en analyse les conséquences et communique les résultats de ses travaux. Le métazachlore est aujourd’hui intégré dans plus des 2/3 des programmes de désherbage, du fait de son spectre d’action, sur dicotylédones mais surtout sur graminées.

Tous les produits commerciaux à base de métazachlore sont assortis de nouvelles conditions d’emploi d’ores-et-déjà en vigueur pour les prochains semis 2021. Rappel des produits concernés, nouvelles conditions d’emploi et spécificités.

Les restrictions de dose de métazachlore à 750 g une fois tous les 4 ans ou 500 g tous les 3 ans vont se traduire par des évolutions de pratiques herbicides en colza lors de la prochaine campagne.  Quel impact sur la gestion des dicotylédones ?

Nouvelle réglementation et gestion du ray-grass et du vulpin : résultats et analyse des essais menés par Terres Inovia. Les conditions d’application et le niveau d’enherbement attendu sont des paramètres primordiaux pour guider les choix stratégiques et tactiques en matière de désherbage du colza.
 

colza_enherbe
Nouvelle réglementation métazachlore depuis avril 2021

Rappel des conditions d’emploi en colza d’hiver (produits concernés et spécificités)

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dicot_colza
Restriction des doses : quel impact sur la gestion des dicotylédones ?

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colza_enherbe_resistant
Conséquences sur la gestion du ray-grass et du vulpin en présemis-prélevée

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Estimation du risque lié aux altises adultes

Cet outil vise à estimer le risque lié aux prélèvements foliaires par les altises des crucifères et altises d’hiver adultes, pour des levées avant le 1er octobre.

Il a été construit en intégrant des résultats d'essais et l'expertise des agents de Terres Inovia.
L'appréciation finale du risque est donnée ici à titre indicatif. Il est de la responsabilité de l’utilisateur (agriculteur, technicien) d’utiliser cette appréciation du risque pour le raisonnement de toute intervention phytosanitaire.

Ces règles de décisions peuvent évoluer au cours des années en fonction de l'acquisition de nouvelles références.

Les questions marquées d'un  sont obligatoires.

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[VIDEO] Le mildiou du tournesol : tout savoir sur la résistance, les contournements et les moyens de lutte

Le mildiou nécessite une gestion sur le long terme basée sur les leviers agronomiques et la pérennité des résistantes variétales et des matières actives disponibles et à venir. Petit tour de piste des connaissances essentielles sur cette maladie.

Pour en savoir plus :

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Outil : Régulateur Printemps Colza

Outil : Evaluation du risque aphanomyces

L’aphanomyces est la maladie tellurique la plus dommageable sur pois. L’outil EvA ne remplace pas le test biologique de Potentiel Infectieux mais permet de classer rapidement votre parcelle dans un niveau de risque et ainsi vous guider dans vos choix afin de préserver le rendement en pois et l’état sanitaire de la parcelle.

Peu d’informations à renseigner

Les informations à renseigner sont : le département, le type de sol, l’historique en pois et l’irrigation. Elles sont peu nombreuses mais doivent être renseignées très précisément.


Un outil utilisable dans une majorité de régions

L’outil EvA a été élaboré à partir d’une base de données regroupant des informations relatives à 780 parcelles réparties dans la moitié nord de la France, puis validée dans 120 parcelles principalement en régions Normandie et Centre-Val de Loire. Cet outil peut être utilisé en régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire.


Points d’attention

Actuellement, seul l’effet d’une culture de pois d’hiver ou de pois de printemps sur l’évolution du Potentiel Infectieux d’un sol est connu. L’effet des autres légumineuses sensibles n’a pour le moment pas été pris en compte dans cet outil faute de données. Par conséquent, pour les parcelles ayant reçu une ou plusieurs légumineuses sensibles autre que le pois en culture principale, intermédiaire, associée ou plante compagne, le risque peut être sous-estimé. Seul le test biologique peut permettre d’estimer le risque dans ces parcelles.* 
*Légumineuses sensibles : lentille, luzerne, gesse, certaines espèces/variétés de vesce (Accéder au test) »

 

 

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