Le tournesol : une culture qui s’adapte à différents modes d’implantation

Le tournesol est appelé à subir des stress hydriques plus ou moins contraignants selon les situations géographiques et le contexte pédologique. En l’absence d’irrigation, pendant la période de mise en place du potentiel, les besoins en eau et minéraux doivent être couverts pour assurer une surface foliaire suffisante.

Durant la phase de reproduction, fréquemment sèche, le potentiel exprimé est dépendant de bon fonctionnement de la plante et sa capacité à conserver une surface foliaire suffisante. Pour cela, la qualité d’enracinement est déterminante pour assurer l’alimentation en eau et ainsi limiter la chute rapide de l’indice foliaire, lors des phases contraignantes.

Assurer une bonne levée ainsi qu’un enracinement performant est indispensable pour obtenir un tournesol robuste capable de résister aux stress climatiques. Pour cela, il convient d’avoir un sol bien structuré.

Un couvert végétal, installé en été, peut précéder le tournesol. Une destruction hivernale laisse alors du temps pour préparer le sol. Certaines destructions sont plus tardives et modifient les stratégies d’implantation habituellement pratiquées. Quelle que soit la démarche, la levée doit être rapide et la croissance racinaire verticale sans obstacle pour limiter sa progression.

 

Le principe de base du travail du sol en tournesol : offrir une bonne structure de sol

racine tournesol

Le tournesol est une plante à racine pivotante et à cycle court. Ces deux caractéristiques en font une culture exigeante vis-à-vis de la structure du sol. Le travail du sol jusqu’au semis doit donc être raisonné en fonction de cet état structural, de l’encombrement en surface par les résidus végétaux (du précédent voire de l’éventuel couvert) et des fortes exigences de la culture par rapport à la qualité du lit de semences (présence de terre fine nécessaire). Un obstacle au développement racinaire de la culture (zone tassée ou lissée) ou un défaut de qualité du lit de semences peut occasionner des pertes importantes en rendement (> 10 q/ha) et une dégradation de la qualité (baisse du % d’huile).

 

Un choix en fonction de son sol

Les sols fragiles (taux d'argiles ≤ 15% ou faible taux de matières organiques) et les sols tassés (ex : récolte tardive du précédent en conditions humides) demandent en général une restructuration en profondeur. Le travail profond, par exemple avec un décompacteur, crée alors une structure de sol favorable à la progression des racines.

Les autres sols, à bonne capacité naturelle de restructuration et n'ayant pas subi de tassements, peuvent ponctuellement s’affranchir d’un travail profond. Cela peut être le cas dans les sols argileux ou riches en matières organiques. La réussite des techniques de travail très superficiel (< 5 cm) ou du semis direct est trop aléatoire en tournesol pour qu’elles soient conseillées. En effet, elles augmentent fortement les risques de tassement superficiel et de limaces, auquel le tournesol est très sensible. Elles allongent aussi la durée de levée à cause d’un réchauffement plus lent du sol au printemps.

Un labour réalisé en bonnes conditions permet l'ameublissement du sol en profondeur et assure en outre l'incorporation des pailles de la céréale précédente.

En non labour, un travail profond réalisé en conditions adéquates est conseillé, en particulier si le sol s'avère tassé. Ce travail de fissuration sera réalisé dès la fin de l'été en sol argileux pour constituer des éléments grossiers qui évolueront avec les séquences climatiques de l’automne-hiver (gel-dégel, sec-humidité). En sol limoneux, il aura lieu au printemps.

 

Cas d’un couvert détruit mécaniquement ou par le gel durant l’hiver.

travail mécanique sur tournesol
champ de tournesol

1. Labour hivernal pour implanter un tournesol; 2.Tournesol en milieu argilo calcaire, travail hivernal et affinage au printemps.

C’est un cas très courant. Le couvert disparait durant l’hiver, l’agriculteur peut donc faire un travail profond hivernal sous forme de labour ou avec un outil à dents. L’intervention se déroule en situation ressuyée ou sur un sol légèrement gelé.

En sols argileux, ce travail peut être grossier, les différentes séquences climatiques hivernales puis de début de printemps permettent généralement un effritement ou éclatement des mottes. Si les conditions météorologiques le permettent c‘est également l’occasion d’avoir des levées d’adventices. Si ces levées sont précoces, un travail superficiel de fin d’hiver doit les éliminer. Une nouvelle germination est également possible, elle sera détruite au moment du semis.

Ces deux passages, en situations saines permettent non seulement d’éliminer une ou deux levées d’adventices, mais aussi d’affiner, aplanir et réchauffer le lit de semences.

En sols légers, limono sableux par exemple, un travail profond hivernal de type labour ou passage d’outil à dents est possible. La reprise superficielle est dans ce contexte pédologique effectuée juste avant le semis pour éviter les risques de forte humidité du sol encourus en cas de fortes pluies sortie hiver. Ce travail de pré semis de niveler, affiner le lit de semence et d’éliminer les adventices.

 

Cas d’un couvert détruit très tardivement, juste avant le semis.

couvert « mulché » tournesol
couvert « mulché » tournesol

Le couvert « mulché » retient la terre et le tournesol, dans des coteaux très arrosés

Cette stratégie est fréquente en milieu sensible à l’érosion et en agriculture de conservation ou on limite autant que possible les interventions mécaniques, profondes en particulier.

Le couvert (féveroles et phacélies par exemple) est roulé quelques jours avant le semis. Un passage d’outil superficiel est parfois nécessaire. La herse rotative est privilégiée. Le fait que cette herse soit animée évite les risques de bourrage et l’effet « râteau ». Le semis peut ensuite avoir lieu sur un sol encombré certes mais avec des résidus hachés et répartis de façon à ne pas nuire à la qualité de positionnement de la graine. Ce passage d’herse peut également servir à détruire les jeunes adventices. Le rôle du couvert est bien entendu de limiter leur apparition (ombrage).

Cette pratique est envisageable si le sol est bien structuré, ce à quoi l’enracinement du couvert doit participer. Lors de l’implantation de la culture précédente, ou lors de l’installation du couvert, un travail profond peut être nécessaire pour fragmenter un sol qui présenterait des zones de compaction ou des ruptures de porosité dans la couche labourable. Un test bêche ou des sondages au pénétromètre sont conseillés pour prendre connaissance de l’état structural.

 

Cas du strip till

strip till tournesol

Semis de tournesol derrière fissuration de la ligne de semis avec un strip till en sol limono sableux.

L’utilisation de cet outil qui combine plusieurs éléments pour fissurer, affiner et rappuyer la zone travaillée en un seul passage est possible mais, à adapter au contexte pédologique.

En sol argileux, il semble préférable de privilégier un passage de fin d’été ou automnal en situation sèche, dans un couvert ou lors de son installation. La reprise de printemps est effectuée juste avant le semis et peut consister en un simple roulage ou roulage suivi d’un passage de herse rotative. Le semis du tournesol a lieu dans la zone fissurée. Le guidage est indispensable.

En sols légers, type limono sableux, le passage du strip-till peut avoir lieu juste avant ou au moment du semis, dans un couvert mulché et haché.

 

racines anciennes et les mottes

Le sol est fissuré sur 18 -19 centimètres. On observe des racines anciennes et les mottes se détachent facilement.

 

Cas du semis direct

Le tournesol apprécie les sols affinés, bien structurés avec un lit de semence réchauffé. A priori, la pratique du semis direct ne parait indiquée pour implanter le tournesol. Toutefois dans des situations très bien structurées, cette stratégie est possible. Il est conseillé d’attendre un réchauffement du sol suffisant pour assurer une levée et un début de croissance rapide. Les pratiques permettant d’évaluation de la qualité structurale sont indispensables (test bêche, pénétromètre).

 

En résumé

Efficacité des techniques de travail du sol en tournesol

 

tableau travail du sol tournesol

 

Le semis a lieu dès que les conditions le permettent

Le semis s’effectue sur un sol bien ressuyé. Il est préférable qu’il soit suffisamment réchauffé. Plus de 10° en surface et au moins 8° dans le lit de semence sont nécessaire pour assurer une levée rapide et régulière. Il est conseillé de débuter les semis dès le début d’une phase de réchauffement, en particulier si les prévisions météorologiques prévoient la poursuite de ce réchauffement. Il est évidement déconseillé de semer en sol frais sensible au tassement. La vitesse de semis doit être réduite (7 à 8 kilomètres/heure au plus) pour assurer un positionnement régulier de la graine à la profondeur souhaitée.

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Tournesol : les règles d'un semis réussi

La régularité du peuplement compte autant que la densité

Le tournesol compense mal un peuplement irrégulier et insuffisant, même si on peut observer des capitules plus gros en peuplement faible. Une densité de levée inférieure à 50 000 plantes/ha associée à un peuplement irrégulier dégrade fortement le rendement et la teneur en huile.

levée irrégulière du tournesol
levée régulière du tournesol

1. Levée irrégulière; 2. levée régulière

 

La densité de semis doit être adaptée aux conditions de levée attendues et à la contrainte hydrique

L’analyse des données d’essais menés de 1980 à 2012 a montré que la densité de semis optimale pour le rendement et la teneur en huile est d’autant plus élevée que la contrainte en eau est faible. Les effets physiologiques expliquant cette relation restent incertains. Ils impliquent probablement l’optimisation de la consommation d’eau en sol superficiel et du rayonnement en sol profond. La densité de semis doit aussi être adaptée en fonction des conditions attendues de levées (pression oiseaux limaces taupin et qualité du lit de semences).

Le tableau de conseil propose des densités optimales pour le rendement et la teneur en huile et la carte indique les zones climatiques.

tableau densité de semis du tournesol

 

Choisir un écartement de 40 à 60 cm

L’écartement entre rangs compris entre 50 et 60 cm est celui qui donne les meilleurs résultats. Pour un écartement de 75-80 cm (comparé à un écartement de 50 cm), des pertes moyennes de l'ordre de 1 à 4 q/ha sont enregistrées

 

Soigner l’opération du semis

Semer lentement, à une vitesse maximale de 5 km/h. Une vitesse de semis réduite améliore la régularité de répartition des pieds sur la ligne. Une vitesse trop élevée conduit à une irrégularité de la profondeur de semis et augmente les pertes à la levée.

La profondeur de semis doit être adaptée au type et à l’état du sol.

  Lit de semences frais Terre desséchée en surface
Terre battante 2-3 cm 3-4 cm
Terre non battante 2-3 cm 4-5 cm

 

 

Traitement de semences : à raisonner en fonction du choix variétal

Un seul traitement fongicide est autorisé contre le mildiou (Apron XF à base de métalaxyl-M ou méfénoxam). Il n’est pas obligatoire et son utilisation systématique peut conduire à une généralisation des résistances.

Pour les variétés dites RM8 et RM9 résistantes à la plupart des races de mildiou, préférez les semences non traitées notamment dans les secteurs sans attaques significatives ces dernières années. En Charente et Charente-Maritime, préférez des semences traitées pour les variétés dites RM8 en raison de la présence dans ce secteur de la race 334 à laquelle ces variétés sont sensibles.

 

Ne jamais retourner un tournesol à la légère

Implanter une culture de remplacement n’est pas toujours facile et peut se révéler onéreux.
Un faible peuplement, compris entre 25 et 30 000 pieds/ha, d’une culture de tournesol bien enracinée peut être maintenu, surtout si les plantes sont régulièrement réparties dans la parcelle. La perte de pieds doit être attestée par une observation précise : l’absence de cotylédons due aux attaques d’oiseaux peut être impressionnante, mais sans conséquences tant que l’apex n’est pas touché.

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Maladies du tournesol : adapter les dates de semis au niveau de risque

Mildiou : retarder le semis si de fortes précipitations sont attendues car pas d’eau dans le sol au moment de la levée, pas de mildiou !

S’il n’est pas toujours évident à mettre en œuvre, le décalage du semis peut être efficace pour lutter contre le mildiou. En effet, les contaminations primaires, qui sont les plus dommageables sont favorisées par la présence d'eau en grande quantité dans le sol au moment de la germination des semences.

mildiou - décalage semis

Une parcelle de tournesol en dérobé touchée par le mildiou à 80% suite un épisode très pluvieux juste après le semis.

Les semis de tournesol ne doivent donc pas se trouver "les pieds dans l'eau". Retarder le semis de quelques jours si de fortes pluies (prévisions météo à 5 jours) sont annoncées et soigner la préparation du sol pour favoriser la circulation de l'eau (attention aux tassements et aux sols soufflés en surface). Ce décalage sera d’autant plus aisé qu’un semis précoce sera envisagé.

 

Phomopsis : semer trop précocement peut être pénalisant dans certains cas

Les attaques de Phomopsis sont favorisées par un développement végétatif exubérant de la culture, permettant le maintien d’une forte humidité relative dans le couvert. Dans ces conditions, la germination des spores du champignon et son installation en bordure du limbe des feuilles est facilitée.

Implanter un tournesol dans un sol profond (ex : alluvions de vallées, terreforts, bas de coteaux, etc.) ou en sol moyennement profond avec un peuplement trop dense (> 60000 plantes/ha) ou une forte disponibilité en azote (reliquats élevés avant le semis, apport régulier de fertilisation organique) crée ainsi des conditions favorables à la maladie.

Ces conditions sont d’autant plus favorables que le semis a lieu avant le 15 avril. En effet, en plus de l’état du couvert, la phénologie du tournesol joue : la période de réceptivité du tournesol au phomopsis, c’est-à-dire la période pendant laquelle le champignon peut s’installer facilement dans les tissus de la plante, se situe entre les stades E1 et E5, pendant la phase « bouton floral ». Selon plusieurs travaux, les semis précoces favorisent les attaques sévères alors que le décalage de la date de semis permet de limiter la coïncidence entre la période de réceptivité de la culture et la période où le risque d’attaque est élevé.

Cet effet peut être attribué au stade phénologique de la culture au cours de la période propice aux infections : bien que les infections soient possibles tant que des feuilles vertes sont présentes, la plus forte proportion de tiges infectées est le résultat d’attaques ayant eu lieu dans les premières phases de l’apparition du bouton floral. Les semis plus tardifs permettent en général de limiter le nombre d’infections, en raison de conditions climatiques moins favorables (épisodes pluvieux moins fréquents et fréquence des jours avec températures létales pour le champignon plus élevée) coïncidant avec la réduction de la durée de la phase de réceptivité de la culture et du délai de la fermeture du couvert.

Attention, un trop décalage de la date de semis risque de pénaliser le rendement…

feuille de tournesol touchée par phomopsis

Les attaques de Phomopsis sur feuille sont favorisées par un couvert exubérant

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Préparation du sol et semis du pois chiche

Préparation du sol

Comme pour de nombreuses légumineuses, le pois chiche apprécie un travail assez profond et un lit de semence fin qui facilitent la mise en place des racines et des nodosités. L’objectif est d’obtenir une structure aérée sur les quinze premiers centimètres.

Le roulage n’est pas obligatoire, puisque le pois chiche possède un port érigé. Toutefois, si la charge en cailloux est importante et/ou si une récolte via un fauchage puis andainage est prévu, cette intervention peut être nécessaire.

Pois chiche

Semis

Aujourd’hui, pour le semis, on retrouve deux modes d’implantation qui nécessite des réglages particuliers.

Petit écartement (12-17 cm) avec un semoir à céréales : a l’avantage d’une fermeture de rang rapide mais un positionnement de la graine parfois non satisfaisant (perte de pieds, casse des grains au semis).

Large écartement (30-60 cm) avec un semoir de précision (disque à soja) : a l’avantage de favoriser une levée plus rapide si le semis est réalisé dans de bonnes conditions mais la fermeture du rang sera plus longue. Ce type de semis laisse la possibilité d’utiliser une bineuse.

Date de semis du pois chiche 

En gras : période conseillée - (date limite)

  Risque important de non récolte

La plage de semis possible est découpée par grande région. Cette plage est indicative, puisque durant cette période, il est fréquent d’observer des forts cumuls de pluie. Si les conditions climatiques ne sont pas réunies, il est fortement conseillé de reporter le semis, afin d’implanter la culture lorsque la parcelle est ressuyée et suffisamment réchauffée. A noter que la température du sol, à la profondeur de semis, doit être supérieure à 7°C pour la germination. On retient généralement une température de sol idéale avoisinant les 12°C.

Semer entre 4 et 5 cm de profondeur et viser 50 plantes/m² levées. Il est donc conseillé de semer 65-70 graines/m² avec un semoir à céréales et 55 graines/m² avec un semoir monograine.

Mesorhizobium et pois chiche

Le désherbage pour le pois chiche

Identifier la bonne parcelle pour le pois chiche

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Semer son tournesol tôt en sol suffisamment réchauffé

Le semis doit s'effectuer dans un sol ressuyé et suffisamment réchauffé (8°C à 5 cm de profondeur). On assure ainsi une levée rapide et régulière, moins exposée aux dégâts d'oiseaux, de limaces et de ravageurs du sol. Les dégâts d’oiseaux sont d’autant moins aigus que les semis sont regroupés.

Il y a intérêt à semer dès que les bonnes conditions de sol sont atteintes. Les semis tardifs risquent de manquer d'eau dès la floraison et d’avoir pour conséquence une récolte dans de mauvaises conditions.

 

Périodes de semis conseillées

Les dates de semis conseillées dépendent des climats régionaux et peuvent être adaptées selon le scénario météo de l’année. Privilégiez les variétés tardives quand les dates de semis le permettent.

 

Adapter la période de semis et la précocité à sa région

périodes de semis pour le tournesol

 

Avec des semis précoces, dans de bonnes conditions, on accroît les chances d’obtenir des rendements plus élevés. Les semis précoces permettent également de sécuriser une récolte avant le 20 septembre.

 

rendement tournesol selon date de semis

Source : enquêtes Terres Inovia 1998 à 2017.

Attention : ces dates de semis ne concernent pas la culture du tournesol en dérobé !

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Préparer son sol pour le chanvre

Une préférence pour les sols profonds et peu acides

Le chanvre se développe dans quasiment toutes les conditions et peut se retrouver dans tous les types de sols. Néanmoins, sa productivité sera meilleure dans des sols à bon potentiel et possédant des réserves organiques et minérales importantes. Il apprécie les terres profondes et fraîches avec un pH compris entre 6 et 8. En cas de sols trop acides, un chaulage est nécessaire.

Le chanvre apprécie peu les sols lourds, tassés ou hydromorphes où son développement peut être assez hétérogène en phase de levée et d’implantation.

preparation chanvre

Labour d'hiver ou de printemps

Malgré son système racinaire à pivot qui ameublit le sol, le chanvre supporte mal une semelle de labour ou tout autre obstacle à son développement.

  • En terre lourde (type argileuse), un labour d’hiver peut être recommandé pour obtenir au moment du semis un sol fin et émietté.
  • En terre légère, un labour de printemps peut être suffisant.
  • Si le sol se prête au non labour (structure satisfaisante sur 0-30 cm), travaillez le uniquement sur 7-8 cm. Le semis direct peut-être envisageable dans certains milieux.
  • Quel que soit le type de travail, évitez les tassements du sol préjudiciables au système racinaire. Utilisez des trains d’outils pour limiter le nombre de passages sur la parcelle et/ou des équipements de type roues jumelées ou pneus basses pression. Intervenez à chaque fois sur un sol parfaitement ressuyé.

Un faux-semis pour optimiser le lit de semences

Après le labour (d’hiver ou de printemps) et courant mars-avril avant le semis, il est recommandé de reprendre le sol avec le passage d’un outil à dents pour ameublir la terre, favoriser la pénétration des futures racines, faciliter le réchauffement du lit de semences et éviter le dessèchement du sol. Cela aura aussi l’avantage de faire lever les adventices (technique du faux semis) qui seront ensuite détruites de préférence par voie mécanique.

En sols battants, évitez de trop affiner le lit de semences afin de limiter le risque de formation d’une croûte de battance.

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Le semis du chanvre

Semer dans de bonnes conditions

En année normale, et selon les régions de production, les semis se réalisent de fin mars à début mai. Il est nécessaire d’effectuer le semis dans un sol ressuyé et suffisamment réchauffé (aux alentours de 10 – 12°C à 2-3 cm de profondeur)

parcelle de chanvre

Parcelle de chanvre

En conditions difficiles, il est possible de retarder le semis jusqu’à début juin, mais principalement le rendement paille risque d’en être diminué. En effet, la production dépend directement de la durée de croissance qui se termine à date fixe au stade fin floraison. Si la date de semis est trop retardée, la durée du cycle végétatif sera raccourcie, et donc le potentiel de rendement sera diminué.

Sous réserve que les conditions de semis soient bonnes, avancer la date de semis permet d’augmenter le rendement paille. Les meilleurs rendements graines sont obtenus avec les semis d’avril.

A retenir

L'essentiel est d'assurer le démarrage le plus rapide possible de la culture. Un blocage à la levée (sol froid, gelées etc.) peut porter préjudice au développement et donc au rendement du chanvre. Un bon semis se caractérise par une couverture complète du sol 20 jours après le semis.

Semer à 2-3 cm, en rangs rapprochés

Le semis s’effectue en ligne avec un semoir à céréales classique à socs avec un écartement pouvant varier de 12 à 17 cm, l’optimum étant d’avoir des rangs les plus rapprochés.
La profondeur du semis est de 2-3 cm maximum. Si le semis est trop superficiel, les graines ne trouvent pas l’humidité nécessaire pour germer et lever et deviennent une proie facile pour les oiseaux, friands des graines. A l’inverse, un semis trop profond limite le pourcentage de plantes levées et a un impact négatif, particulièrement sur des sols limoneux sensibles à la battance.

Pour assurer une levée homogène, il est essentiel que la profondeur de semis soit la plus régulière possible.

L’impact de la dose de semis

La dose de semis en conditions normales est à moduler en fonction du type de peuplement voulu qui peut dépendre du cahier des charges signé avec l'industriel. L'impact de la densité de semis sur le rendement paille ou graine est très limité. Elle influera principalement sur la morphologie du peuplement : plus la densité de semis est importante plus les tiges de chanvre seront fines et courtes. Le peuplement recherché s'établit de 200 à 250 plantes levées/m2 (équivalent à 40-50 kg/ha semés).

Le poids de mille grains (PMG) est généralement compris entre 15 et 20 grammes selon les variétés.

Rouler si nécessaire

Une fois le semis effectué, un roulage peut être nécessaire. D’une part il favorise la germination des graines en favorisant la remontée capillaire de l’humidité au sol. D’autre part, il permet de niveler le sol et de limiter la présence de cailloux, pour assurer de bonnes conditions de récolte.

Cas particulier : après un retournement

Le chanvre, culture de printemps peut remplacer à certaines conditions une culture d'hiver qui aurait subi des dégâts (gel, mauvaise levée, attaque de parasites etc.)

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Tout savoir sur l'implantation de la lentille

Le travail du sol

Travailler le sol de façon régulière sur les 15 premiers centimètres afin d’obtenir un lit de semence affiné, meuble et aéré, permettant une bonne installation du système racinaire faiblement prospectif et des nodosités.

La température du sol, à la profondeur de semis, doit être supérieure à 6°C pour favoriser la germination.

Lorsque les conditions climatiques ne sont pas réunies, il est fortement conseillé de reporter le semis, afin d’implanter la culture lorsque la parcelle est ressuyée et suffisamment réchauffée.

Implantation de la lentille en France

En cas de présence importante de cailloux, il est possible de rouler la lentille entre le semis et la levée, avant l'application de l'herbicide de prélevée. Si le roulage n'a pas été réalisé avant la levée, attendre le stade 3-4 feuilles pour le faire, avec un rouleau lisse à faible vitesse et en conditions ressuyées. Patienter au moins 8 jours avant d'appliquer un herbicide. Toutefois cette pratique peut engendrer des blessures sur les plantules et n’est pas à privilégier.

Date, densité et profondeur de semis

densité semis lentille

Semer tôt afin de limiter au maximum le risque de stress hydrique pendant la période de floraison et de remplissage des gousses :

  • Semer dès la mi-février dans le Sud/Sud-Ouest et l’Ouest
  • Semer entre le 5 et le 20 mars en plaine (Centre Val de Loire, Champagne, Aube, Yonne)
  • Semer entre le 15 mars et le 15 avril en altitude

Il faut semer à 2-3 cm de profondeur et adapter la densité à la date de semis. Eviter la surdensité : la lentille est une culture qui ramifie ; semer en surdensité limite la capacité de ramification de la plante, et favorise les maladies et la verse :

  • Semis précoces : 270 graines/m² (75 kg/ha)
  • Semis tardifs : 300 graines/m² (90 kg/ha)
  • En altitude : 300-320 graines/m² (90-95 kg/ha)

 

Densité de semis et PMG

Densité de semis (graines/m²) Poids de mille grains (PMG) (g)
26 28 30
270 70 kg/ha 75 kg/ha 81 kg/ha
300 78 kg/ha 84 kg/ha 90 kg/ha
320 84 kg/ha 90 kg/ha 96 kg/ha


N.B : En AB, les densités de semis sont majorées afin d’assurer une gestion du salissement de la parcelle acceptable. Selon les terroirs cette majoration varie entre +10 et +30 % par rapport aux densités préconisées en conventionnel.

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Choisir sa parcelle pour cultiver la lentille

La lentille valorisera des types de sols variés (argilo-calcaires superficiels, sols volcaniques…).

Attention cependant aux sols hydromorphes ou des sols très séchants en raison de la sensibilité de la culture aux excès d’eau et au stress hydrique en fin de cycle.

De même, des sols à grosse réserve utile favoriseront un développement végétatif exubérant au détriment du rendement.

Les sols trop caillouteux seront aussi à éviter pour faciliter la récolte, car la lentille a une tendance à la verse en fin de cycle.

parcelle lentille

Privilégier des parcelles sans flore adventice difficile, notamment si on note la présence de datura, morelle, ambroisie, bleuet ou ortie royale (risque de déclassement de la récolte vers un débouché alimentation animale).

Un point d’attention particulier doit être porté sur le retour de la lentille dans les parcelles. Cette culture est sensible à Aphanomycès euteiches, et autres pathogènes telluriques (fusarium, pythium) qui conduisent à la mort des plantes par destruction du système racinaire (nécroses des racines). Un délai de retour d’au moins 5 ans doit être observé entre deux lentilles. En cas de présence d’autres cultures sensibles à ces pathogènes dans votre rotation (pois, vesce, gesse…), un délai de 5 ans entre ces cultures est préconisé. Il est possible de réaliser un test pour déterminer la présence d’aphanomycès dans les parcelles.

Pour plus d’information sur la maladie et les cultures sensibles, se reporter à la page pois.

Enfin, éviter les pH inférieurs à 6 qui freineraient le fonctionnement des nodosités.

Privilégier les parcelles peu à moyennement profondes, drainantes et relativement propres.

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Préparer son sol pour cultiver du lupin bio

Afin de favoriser une bonne implantation, le sol doit être préparé avec soin.

Dès la récolte du précédent, et en particulier si lupin d’hiver, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies, attractives pour la mouche des semis. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.

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fleurs de lupin

Préparation du sol

Pour le lupin d’hiver, un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.

Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.

Le labour est également conseillé en lupin de printemps, même si ce dernier est moins soumis à la mouche des semis.

Date et densité de semis

Etablir les densités de semis en se basant sur les objectifs de peuplement cités ci-après et en l’adaptant en fonction pour compenser les pertes attendues à la levée, voire celles dues au désherbage mécanique. Semer à 3 cm de profondeur, entre 30 et 60 cm d’écartement afin de permettre le binage.

Semer le lupin d’hiver entre le 15 septembre et le 15 octobre au plus tard ; le lupin de printemps entre le 15 février et le 10 mars.

  Lupin d’hiver Lupin de printemps
Objectif de plantes levées 20 40
Graines/m² 40 60
PMG 300-350 300-350
Kg/ha 120-140 180 - 210

Source : Guide Grandes Cultures biologiques – Les clés de la réussite - APCA

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