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Mesorhizobium et pois chiche

Article rédigé par
  • Quentin LAMBERT (q.lambert@terresinovia.fr)
Mesorhizobium et pois chiche
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    Modifié le : 28 nov. 2019

    Le pois chiche est une légumineuse à graines. Comme toutes les espèces de cette famille, l’espèce a besoin de former une symbiose avec un Rhizobium pour satisfaire pleinement ses besoins en azote. Cette symbiose peut se réaliser sans action de l’homme, lorsque les bactéries sont présentes dans le sol ou, lorsque c’est nécessaire, grâce à l’ajout d’un inoculum avant le semis.

    nodosités sur pois chiche

    Présence de nodosités

    A ce jour, il n’existe pas d’inoculum homologué spécifique au pois chiche sur le marché français. De plus, il semble que les bactéries permettant la symbiose ne soient pas présentes dans tous les sols français.

    Dans le sud de la France, la mise en place de cette symbiose s’effectue généralement sans problème dans les sols à pH alcalins (> 7), si l’on respecte les critères du choix de la parcelle.

    Hors des zones historiques de production, la symbiose est plus incertaine. D’après les différentes observations chez les producteurs, on peut la délimiter par un axe au nord des anciennes régions administratives Poitou-Charentes et Rhônes-Alpes. Toutefois, nous ne sommes pour l’instant pas capables de donner, sur une base objective de résultats, une limite géographique précise.

    Les principales espèces de Mesorhizobium formant des nodosités avec le pois chiche sont M.ciceri et M.mediterraneum. Dans les années 1990, des travaux de taxonomie des Rhizobiums du pois chiche dans le sud de la France, en collaboration avec l’ICARDA, ont confirmé la présence de ces espèces.

    Dans les années qui viennent, des travaux complémentaires vont être entrepris par Terres Inovia pour répondre aux enjeux que représente l’inoculation du pois chiche.

     

    Comment identifier la mise en place de la symbiose ?

    Lorsque la symbiose s’est correctement réalisée, les nodosités sont en forme de grappe, d’un aspect blanchâtre et rouge en coupe transversale. Surveiller la mise en place des nodosités six semaines après la levée. Prélever les plantes à l’aide d’une bêche, pour assurer l’observation de l’ensemble du système racinaire et des éventuelles nodosités.

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