Implantation

Choisir sa variété de féverole d’hiver

Une composition variable

En France, la majorité des féveroles actuellement cultivées est à fleurs colorées. Parmi celles-ci, certaines ont une faible teneur en vicine-convicine (composés anti-nutritionnels). Ce sont les plus intéressantes pour l’ensemble des débouchés.
Quelques variétés à fleurs blanches (absence de tanins) existent, mais représentent un très faible pourcentage de la sole, car elles ont une productivité inférieure à celle des fleurs colorées.

 

Féverole d’hiver ou féverole de printemps ?

La féverole d’hiver est cultivée essentiellement dans la moitié ouest de la France, dans les régions d’élevage. Il s’en cultive aussi un peu dans la région Centre, alors que les variétés de printemps sont davantage présentes dans un grand tiers nord. Le type hiver présente l’intérêt d’être récolté plus précocement que la féverole de printemps, juste après les blés. Cela limite les risques de stress hydrique et thermique en fin de cycle.

 

Variétés de féverole d’hiver

Essai féverole

Essai de féverole.

Pour retrouver tous les résultats variétés, se rendre sur le site de myVar (ou télécharger l'application sur Google play et l'App Store).

myVar sur App StoremyVar sur Google Play

Pour réussir la culture de la féverole d’hiver, il est important de choisir une variété résistante au froid et impératif de semer à 7-8 cm de profondeur.

  • Rendement : la moyenne nationale oscille entre 25 et 45 q/ha. Il est moins important en féverole d’hiver qu’en féverole de printemps, dont la sélection est plus dynamique.
  • Résistance au gel : DIVA est actuellement la variété la plus résistante au froid (elle peut supporter des températures minimales de l’ordre de ‑12 °C). L’absence de gel de 2015 à 2017 n’a pas permis de classer les nouveautés. Pour diminuer le risque, il est importance de semer profond.
  • Hauteur : il peut arriver que la tige casse ou verse lorsque les plantes sont très hautes.
  • Résistance à la sécheresse : la féverole d’hiver est moins sensible au stress hydrique estival que la féverole de printemps, du fait de son cycle plus précoce. En revanche, elle supporte mal les sols hydromorphes (excès d’eau).
  • Résistance aux maladies : certaines variétés de féverole d’hiver semblent présenter des comportements différents face à l’ascochytose.
  • Pouvoir étouffant : grâce à ses ramifications, la féverole d’hiver étouffe davantage les adventices que le type printemps.

Nématodes : ne pas utiliser de graines infestées

Les nématodes des tiges peuvent causer d’importants dégâts sur la féverole pouvant aller jusqu’à 70%. Les plantes issues de graines infestées meurent prématurément et répandent l’infection aux plantes voisines. Or ces parasites peuvent persister jusqu’à 10 ans dans le sol. Les graines infestées ne doivent pas être utilisées en semences. Utiliser des semences dont la qualité sanitaire est vérifiée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Choix variétal Implantation Féverole d'hiver Féverole d'hiver Féverole d'hiver choix variétal féverole nématodes des tiges féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr), Arnaud VAN BOXSOM (a.vanboxsom@terresinovia.fr)

Gestion des adventices en soja

Combiner lutte préventive et curative

Prises séparément, les solutions agronomiques ou mécaniques ne peuvent garantir un désherbage suffisant. Une règle d’or consiste donc à combiner, autant que faire se peut, un maximum de ces méthodes pour parvenir à une gestion durable du salissement.
Des pratiques curatives visent à limiter toute compétition entre la culture et les mauvaises herbes. Le bon usage des outils mécaniques (période d’intervention et réglages en adéquation avec les types de sol et les conditions météo) est alors de rigueur.

Efficacités comparées des différentes méthodes sur une sélection d'adventices

Ce tableau indique le niveau d'efficacité des méthodes préventives et curatives disponibles en agriculture biologique sur les principales adventices du soja, graminées et dicotylédones.

  Méthodes préventives Méthodes curatives
Rotation longue et diversifiée Déchaumage (été) Labour occasionnel Faux-semis (printemps, avant semis) (1) Report de la date de semis (2) Houe rotative, écroûteuse sur limons (3) Herse étrille (3) Bineuse (3)
Panic pied de coq                
Sétaires                
Digitaire sanguine                
Amarante réfléchie et A. hybride                
Ambroisie à feuille d'armoise                
Chénopode blanc                
Folle avoine                
Datura stramoine                
Helminthie fausse-vipérine                
Matricaires et Anthémis                
Mercuriale annuelle                
Morelle noire                
Renouée liseron                
Renouée des oiseaux                
Renouée persicaire et f. de patience                
Tournesol sauvage                
Xanthium (Lampourde à gros fruits)                
  Bonne efficacité
  Efficacité moyenne ou irrégulière
  Efficacité insuffisante ou très aléatoire
  Efficacité nulle ou technique non pertinente

(1) si les conditions pédoclimatiques sont favorables

(2) semis jusqu'au 1er juin (AB)

(3) si les conditions d'intervention sont favorables et avec des passages réalisés sur des adventices jeunes

Rotation et choix de la parcelle

Eviter les parcelles à risques

champ de soja

Le désherbage du soja peut être problématique dans certaines situations, particulièrement en bio. Le choix des parcelles en fonction de l'historique du salissement est primordial.

Proscrire le soja dans les parcelles dont le sol présente a priori un stock important de graines de morelle, chénopode, renouée, amarante, panic pied-de-coq, liseron, datura, Xanthium (lampourde).

 Diversifier les rotations

A l’échelle de la rotation, l’anticipation se traduit par le choix de cultures diversifiées, destinées à gêner au maximum la croissance et le développement des mauvaises herbes.

 

  • Privilégier des rotations longues et variées (alternance de cultures d’hiver, de printemps, d’été) en alternant, si possible, des cultures à grand et à faible écartement.
  • Introduire, si possible, des cultures étouffantes (triticale, orge d’hiver, association pois/céréale, chanvre, etc.) ou pluriannuelles dans la rotation (luzerne).
  • Eviter de semer le soja sur un précédent tournesol.
  • Eviter les retours fréquents de soja si la maîtrise des adventices est défaillante.

Déchaumage, labour, faux-semis

Déchaumer dès la moisson du précédent

Réalisé, au plus tôt juste après la moisson et, dans tous les cas, avant la grenaison des mauvaises herbes présentes durant l’été, le déchaumage vise à détruire des mauvaises herbes développées et à éviter toute augmentation du stock semencier. Il peut également stimuler la levée groupée de certaines espèces annuelles non dormantes ou à faible dormance et capables de lever jusqu’en fin d’été (bromes, ray-grass, amarantes, voire chénopodes), à la faveur d’un temps assez humide et doux.

Le déchaumage est impératif en présence d'ambroisie, en raison du risque allergisant du pollen.

  • Si les mauvaises herbes risquent de grainer après la récolte du précédent, déchaumer précocement en été.
  • Pour détruire les adventices à des stades avancés, privilégier les cultivateurs à dents rigides (type Smaragd) ou à socs larges et plats (type Horsch terrano).
  • Les déchaumeurs à disques indépendants (type Carrier) ou cover-crops sont moins efficaces et nécessitent des passages croisés.

Labourer pour ensevelir et épuiser les semences

Le labour élimine les adventices et les repousses de cultures installées et assure un enfouissement de près de 90 % des graines de l’année localisées en surface. En profondeur, les graines perdent leur viabilité au cours du temps, les graminées beaucoup plus rapidement que les dicotylédones. En revanche, le labour fait généralement remonter à la surface 35 % de graines anciennes encore viables (mais dormantes), enfouies au cours des années antérieures.

  • Il est conseillé de labourer lentement, en terre bien ressuyée, à 20-25 cm de profondeur.
  • Pour lutter contre les espèces annuelles dont les graines dépérissent rapidement dans le sol (bromes, vulpins, ray-grass, panics, sétaires, digitaires), un intervalle de 3 à 4 ans entre chaque labour est optimal.
  • Le labour n’est pas approprié dans le cas de dicotylédones aux levées printanières (ambroisie, amarantes, chénopodes, morelles, renouées, datura…).

picto soja bio
En agriculture biologique, les labours sont généralement retournés et non dressés car ils ont surtout une fonction de désherbage.

Pratiquer le faux-semis pour réduire le stock

Positionné(s) dans les 2 mois qui précèdent le semis du soja, le ou les faux-semis, à intervalle de 15 à 20 jours minimum, vise(nt) à obtenir un lit de semences aussi propre que possible et un salissement minimal de la culture. Un faux-semis se réalise en deux étapes : stimulation de la levée des mauvaises herbes par un travail du sol superficiel rappuyé, puis destruction. A long terme, la répétition annuelle de faux-semis participe à la réduction du stock semencier pour les cultures suivantes.

picto soja bio
Le faux-semis est une opération culturale indispensable en agriculture biologique.

Après la reprise du labour, faire une première préparation superficielle avec un outil à dents (vibroculteur, herse plate, herse de déchaumage ou herse étrille), complétée par un rappuyage, dès les premiers signes de réchauffements.

Pour une bonne réussite des faux-semis, réaliser le travail du sol superficiel sur un sol ressuyé, de préférence avant une petite pluie, en visant une profondeur de travail régulière et voisine de 5 cm.

Laisser passer 15 à 20 jours puis renouveler l’opération en veillant toujours à maintenir une action superficielle pour ne pas remonter d’autres graines jusque là dormantes.

Détruire les dernières levées avant le vrai semis qui n’aura généralement pas lieu avant début mai.

La pratique du faux-semis permet de réduire les adventices du soja

Adaptation au type de sol

En sol argileux, mieux vaut démarrer tôt les préparations superficielles pour rendre le faux-semis efficace.

Dans certains sols (limons surtout), l’exercice du faux-semis est parfois délicat : l’affinement et l’absence de mottes peuvent en effet favoriser la battance. Il est donc important d’intervenir à bon escient et, dans tous les cas, en conditions parfaitement ressuyées.

Décaler la date de semis : en soja bio ou en présence d’adventices printanières difficiles

picto soja bio
La date de semis des cultures de printemps est un levier pouvant être mis à profit pour limiter la concurrence précoce des mauvaises herbes.

En effet, attendre suffisamment (mais pas trop pour ne pas compromettre le potentiel de rendement) permet de bénéficier de températures plus poussantes, favorisant une levée rapide et homogène du soja qui sera plus concurrentiel vis-à-vis des adventices.

D’autre part, retarder le semis du soja permet d’avoir préalablement le temps de réaliser le(s) faux-semis.
Enfin, le seul report de la date de semis permet de limiter une partie des levées des espèces capables de germer tôt en saison (renouées liseron par exemple).

Effet de la date de semis sur le salissement du soja

Effet de la date de semis sur le salissement du soja

  • Semer à partir de début mai. Dans les régions du Sud-Ouest et en Rhône-Alpes, le meilleur compromis entre la maîtrise du salissement et le maintien du potentiel de rendement semble se situer autour du 10-15 mai, à condition de disposer d’une précocité variétale adaptée au contexte.
  • En soja non irrigué, mieux vaut ne pas repousser au-delà du 15 mai.
  • En soja irrigué, le semis peut s’envisager jusqu’au 25 mai.
  • Semer le plus uniformément possible (vitesse lente, profondeur de semis constante), pour maximiser la pousse précoce du soja.

Pour en savoir plus :

Gestion des adventices difficiles en tournesol et en soja

Gestion de l'ambroisie à feuille d'armoise en tournesol et soja

Stratégies herbicides pour désherber le soja

Désherbage mécanique du soja

Désherbage mixte du soja

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Désherbage Implantation Soja Soja Soja désherbage bio du soja désherbage mécanique du soja faux semis soja bio Fanny VUILLEMIN (f.vuillemin@terresinovia.fr)

Désherbage du tournesol: privilégier les méthodes de lutte agronomique

Gérer les mauvaises herbes avant le semis

  • Une des clés de la réussite réside dans la mise en oeuvre de méthodes préventives qui faciliteront la maîtrise des adventices en culture.
  • Si possible, la combinaison de plusieurs techniques de lutte pour limiter la pression des adventices doit être privilégiée.
Espèces Rotation diversifiée Déchaumages/ déstockage d'été Faux-semis (avant semis de culture suivante) Décalage de la date de semis (sauf colza) Labour occasionnel
Panic pied de coq          
Sétaires          
Digitaire sanguine          
Amarante réfléchie et A. hybride          
Ambroisie à feuille d'armoise          
Chénopode          
Datura stramoine          
Mercuriale annuelle          
Stellaire intermédiaire          
Tournesol sauvage          
Vergerette          
Xanthium (lampourde à gros fruits)          
  Bonne efficacité
  Efficacité moyenne ou irrégulière
  Efficacité insuffisante ou très aléatoire
  Efficacité nulle ou technique non pertinente

 

Diversifier les rotations

La rotation de cultures diversifiées sur une même parcelle constitue un des leviers agronomiques les plus efficaces dans le cadre d’une gestion à long terme des adventices. En effet, chaque créneau de date de semis est favorable à des adventices dont les levées préférentielles coïncident avec celles des cultures (exemple : vulpin et blé d’hiver, géraniums et colza, sanve et pois de printemps, morelle et tournesol, etc).

morelle dans tournesol

Morelle noire

Varier les successions culturales dans les rotations permet d'empêcher ou de perturber la germination et la croissance des adventices.

Les différentes pratiques associées à chaque culture (labour/non labour, préparation du lit de semences, dates et techniques de semis) concourent à la diversité des pratiques culturales qui agissent sur le stock semencier.

Eviter les rotations courtes (tournesol-blé, colza-blé, colza-blé-orge, par exemple) qui aboutissent à la prédominance d’espèces spécialisées, calées sur les cycles culturaux. Par exemple, en rotation tournesol-blé, les ray-grass, ammi majus, datura, xanthium, ambroisie ou encore les chardons et les liserons seront favorisés par un retour fréquent du tournesol dans la même parcelle.

ammi majus dans tournesol

Ammi majus

Profiter des différentes familles chimiques disponibles : par exemple contrôler le chardon dans les céréales ou durant l’interculture limite le problème dans le tournesol ou le soja. Inversement, pour combattre les graminées difficiles à détruire dans les céréales (ex : ray-grass), on pourra s’appuyer sur la gamme anti-graminées qu’offrent les oléagineux et le tournesol en particulier.

 

Travailler le sol en interculture

En interagissant avec les conditions pédoclimatiques, les travaux du sol ont des effets importants sur l’évolution de la flore adventice dans les systèmes de culture.

  • effets directs en interculture par l'élimination des plantes annuelles présentes après la récolte ou par le sectionnement des rhizomes de vivaces,
  • effets indirects sur le stock semencier présent dans les premiers horizons du sol : en enfouissant ou en remontant des graines, en levant des dormances ou en mettant en dormance des graines, etc.

Le labour permet de « tamponner » les évolutions de flore : s’il n’est pas trop dressé, il enfouit une grande majorité du stock semencier superficiel, et remonte les graines jusqu’alors incapables de germer car trop profondes. Il élimine, par la même occasion les adventices levées. Les graines en profondeur perdent leur viabilité au cours du temps (les graminées beaucoup plus rapidement que les dicotylédones).

Attention, sur l’intégralité de la rotation, ne labourer que tous les 3-4 ans, afin d’éviter le mélange des horizons et l’homogénéisation de la répartition du stock de semences. Labourer en terre ressuyée à 15-20 cm de profondeur et utiliser des rasettes pour un meilleur retournement du sol.

labour préparation sol pour tournesol

Le déchaumage doit être réalisé avant la grenaison des adventices, le plus souvent dans la foulée de la récolte. Il peut stimuler la levée groupée de certaines espèces à la faveur d’un temps humide et doux. On obtient alors le résultat recherché par la technique du faux-semis (réaliser alors un travail superficiel rappuyé). Pour détruire des adventices à des stades avancés, privilégier les déchaumeurs à socs larges et plats (type Horsch Terrano) ou les cultivateurs à dents rigides (type Lemken Smaragd).

Le faux-semis consiste à préparer un lit de semences fin et rappuyé très tôt avant le « vrai » semis du tournesol. Il s'avère efficace pour limiter en amont l'enherbement du tournesol s'il est réalisé assez tôt avant le semis (ex mi-mars). Le sol ne doit pas être travaillé par la suite (ou superficiellement) pour ne pas remettre des graines en germination. Pour détruire les adventices levées, il est préférable d’utiliser un herbicide total en présemis ou postsemis - prélevée du tournesol. Une façon superficielle risquerait d’assécher le sol en surface. Le faux semis couplé à un report de date de semis (fin avril) apporte un intérêt tout particulier dans la lutte contre des espèces annuelles capables de germer tôt dans le tournesol : renouée liseron, ammi élevé, ambroisie, tournesol sauvage et xanthium par exemple.

 

Principe du faux-semis avant tournesol :

schéma faux-semis avant tournesol

Pour réussir les faux-semis : après la reprise du labour, dès les premiers signes de réchauffement, faites une première préparation superficielle du sol avec un outil à dents (vibroculteur, herse plate, herse de déchaumage ou herse étrille), à une profondeur ne dépassant pas 5 cm, sur sol ressuyé et avant une petite pluie. Compléter par un rappuyage. Dès que le sol reverdit, renouveler l’opération si possible, et ce à des profondeurs décroissantes pour ne pas remonter de graines en surface (on peut terminer les préparations du sol à la herse étrille par exemple).

En sol argileux, une préparation précoce est nécessaire. En sol limoneux, les façons printanières suffisent.

 

Et qu’en est-il des couverts ?

L’implantation de couverts en interculture longue est fréquente et dans certaines conditions elle peut s’avérer intéressante sur les adventices. En effet, des résultats d’essai ont montré qu’un couvert bien développé qui produit une forte biomasse a un effet directement visible sur le niveau d’infestation des adventices en comparaison avec un sol nu. La gestion des adventices avant semis du tournesol s’en retrouve donc facilitée, car le niveau d’infestation est plus faible dans le couvert volumineux.

 

Des outils pour vous faciliter la reconnaissance et la gestion

Connaître et gérer la flore adventice

logo r-sim

Pour gérer la résistance aux herbicides

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Phase végétative Désherbage Implantation Tournesol Tournesol Tournesol Tournesol adventices date semis désherbage désherbage du tournesol faux-semis graines implantation du tournesol lit semences fin lutte agronomique tournesol semis sols tournesol Fanny VUILLEMIN (f.vuillemin@terresinovia.fr)

Semis de féverole de printemps

févrole grands écartements

La féverole de printemps peut être semée très tôt dans le sud, dès début janvier et, de mi-février à mi-mars dans le nord du pays. Un sol gelé peut lui convenir, l’essentiel étant de bien pouvoir positionner la graine à la profondeur souhaitée. En bordure maritime nord-Ouest, la féverole de printemps est plus appropriée.

Comme en féverole d’hiver, plus le semis est précoce plus il est conseillé de positionner la graine entre 6 et 8 centimètres de profondeur. En retardant le semis, le positionnement est plus superficiel, 4 à 5 centimètres, l’objectif étant de limiter les dégâts d’oiseaux et la sélectivité des produits de pré levée.

La densité de semis se situe entre 40 et 50 graines par mètre carré, cette dose est diminuée en semis écarté de 10 à 15 %.

Le semis se fait à vitesse assez réduite, 7 à 8 kilomètres par heure pour assurer le bon positionnement de la graine.

 

 

 

 

 

Date de semis optimale de la féverole de printemps bio

dates de semis féverole bio

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Féverole de printemps Féverole de printemps date de semis féverole printemps vitesse semis féverole printemps Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Préparation du sol pour la féverole de printemps

L’enracinement des légumineuses est très sensible aux accidents de structure du sol.

Levée de féverole

Travail du sol

Pour que les nodosités puissent se développer rapidement et en nombre suffisant, le sol doit être aéré et non compacté dès les premiers centimètres.

Il convient donc de travailler le sol profondément pour le fragmenter et éviter les ruptures de porosité qui limitent l’aération, ralentissent la progression verticale des racines ainsi que la circulation de l’eau.

Un travail avec un outil à dents de 10 à 15 centimètres de profondeur ou un labour selon le type de sol sont conseillés. Ce travail est fréquemment réalisé en hiver, sur un sol ressuyé. L’intervention sur sol ressuyé ou légèrement gelé est à privilégier. C’est l’occasion de détruire le couvert implanté en interculture, si ce n’est déjà fait. Un passage de rouleau en situation sèche et/ou gélive peut s’avérer utile avant le travail. Les alternances gel, dégel et sec, humide permettent l’effritement des mottes et facilitent une reprise superficielle juste avant ou au moment du semis.

Le lit de semence n’a pas besoin d’être très fin. Le sol doit être bien ressuyé au moment du semis, il est donc préférable de décaler la date de semis pour intervenir au moment le plus opportun. En cas d’application de produit de désherbage de pré-levée, le lit de semence ne doit pas être trop motteux pour éviter de nuire à l’efficacité du produit.

Dans les situations très bien structurées, l’absence de travail est envisageable. Toutefois, il est conseillé de prendre connaissance de l’état structural de la couche labourable pour prendre cette décision. Pour cela un test bèche ou l’utilisation d’un pénétromètre donneront l’information nécessaire à la prise de décision.

Le couvert est alors détruit soit par le gel ou bien « mulché » juste avant le semis par un passage de rouleau ou de herse rotative. Les résidus en surface limitent les risques d’érosion et ne doivent constituer un obstacle au bon fonctionnement du semoir.

 

Absence de travail du sol

Un semoir de semis direct à dents ou disques est bien adapté, sous condition de bien positionner la graine à la profondeur choisie.

L‘utilisation du strip-till est également envisageable. Le fractionnement de la ligne de semis est très favorable à la croissance du pivot et des racines. Il est souhaitable d’être attentif au positionnement de la graine qui doit être assez profond (au moins 5 centimètres).

Il convient d’être très attentif à l’état hydrique de surface et de n’intervenir qu’en situation bien ressuyée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Féverole de printemps Féverole de printemps travail du sol férverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Semis de féverole d’hiver

Le semis de féveroles d’hiver ne doit être ni trop précoce, ni trop tardif. Il faut donc respecter les périodes conseillées.

févrole grands écartements

Une levée précoce peut sensibiliser les jeunes plantules au gel en cas de températures négatives précoces. La féverole doit être levée bien avant les gels hivernaux. Pour limiter ces risques, un semis plus profond (6 à 8 centimètres de profondeur) est préférable.

L’implantation de féverole d’hiver est conseillée dans la partie ouest, du nord au sud et océanique du pays. Compte tenu des risques de fortes gelées dans les régions plus à l’est, il faut privilégier une variété de féverole d’hiver résistante au froid.

Les dates de semis de la féverole d’hiver vont donc se situer dans le mois de novembre selon la situation géographique, cette date pouvant être repoussée jusqu’à mi-décembre dans les régions sud.

Un peuplement à la levée de 20 à 25 plantes par mètre carré est suffisant en semis à faible écartement (15 plantes en semis à fort écartement).

Pour cela il est nécessaire de semer 25 à 30 graines par mètre carré.

Le semis se fait à vitesse assez réduite, 7 à 8 kilomètres par heure pour assurer le bon positionnement de la graine.

 

 

 

 

 

Date de semis optimale de la féverole d'hiver bio

Dates de semis pour la féverole d

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Féverole d'hiver Féverole d'hiver date de semis féverole hiver vitesse semis féverole hiver Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Préparation du sol pour la féverole d’hiver

L’enracinement des légumineuses est très sensible aux accidents de structure du sol.

Levée de féverole

 

Travail du sol

Pour que les nodosités puissent se développer rapidement et en nombre suffisant, le sol doit être aéré et non compacté dès les premiers centimètres et plus profondément.

Il convient donc de travailler le sol en profondeur pour le fragmenter et éviter les ruptures de porosité qui limitent l’aération, ralentissent la progression verticale des racines ainsi que la circulation de l’eau.

Un travail avec un outil à dents de 10 à 15 centimètres de profondeur selon le type de sol est conseillé. Le lit de semence n’a pas besoin d’être très fin. Le sol doit être bien ressuyé au moment du semis, il est donc préférable de décaler la date de semis pour intervenir au moment le plus opportun. En cas d’application de produit de désherbage de pré-levée, le lit de semence ne doit pas être trop motteux pour éviter de nuire à l’efficacité du produit.

Dans les situations très bien structurées, l’absence de travail est envisageable. Toutefois, il est conseillé de prendre connaissance de l’état structural de la couche labourable pour prendre cette décision. Pour cela, un test bèche ou l’utilisation d’un pénétromètre donneront l’information nécessaire à la prise de décision.

 

Absence de travail du sol

Un semoir de semis direct à dents ou disques est bien adapté, sous condition de bien positionner la graine à la profondeur choisie.

L‘utilisation du strip-till est également envisageable. Le fractionnement de la ligne de semis est très favorable à la croissance du pivot et des racines. Il est souhaitable d’être attentif au positionnement de la graine qui doit être assez profond (au moins 5 centimètres).

Il convient d’être très attentif à l’état hydrique de surface et de n’intervenir qu’en situation bien ressuyée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Féverole d'hiver Féverole d'hiver travail du sol férverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Choisir sa parcelle pour la féverole

parcelle de féverole

 

Choisir des sols profonds sans accident de structure

La féverole apprécie les sols profonds, aérés, non battants (elle est plus sensible à la battance que le pois). Elle craint les sols légers, hydromorphes ou asphyxiants. Son système racinaire doit pouvoir s’installer sans rencontrer d’obstacles.

Pendant la phase fin floraison – remplissage de la graine, la féverole a des besoins en eau élevés et craint les fortes températures (≥ 25°C). Semer de préférence en sols profonds à bonne réserve en eau.

La féverole peut être cultivée dans des sols contaminés par Aphanomyces euteiches, car elle n’est pas attaquée par ce pathogène. Dans les parcelles saines, il est possible d’alterner féverole et pois, car la féverole ne multiplie pas l’aphanomyces.

 

Deux féveroles espacées de 6 ans

Respecter un délai minimum de 6 ans entre deux féveroles pour limiter les risques sanitaires. Si cette culture revient trop souvent sur une même parcelle, la pression de certains bioagresseurs augmente (maladies racinaires en parti- culier). Si la présence de nématodes est avérée, ne pas semer de féverole. Eviter les retours trop fréquents de féverole en association avec le colza et dans des couverts en interculture car cela peut augmenter les risques sanitaires sur la féverole en culture principale.

Dans un souci d’optimisation de l’utilisation de l’azote, privilégier les précédents à faibles reliquats tels que céréales (une ou deux pailles), tournesol, maïs… notamment en agriculture biologique.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Féverole d'hiver Féverole de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps choix de la parcelle de féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Testez vos connaissances sur la gestion des adventices en colza et le semis direct !

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Désherbage Implantation Colza Colza Colza gestion des adventices implantation du colza quiz colza quiz vidéo colza Fanny VUILLEMIN (f.vuillemin@terresinovia.fr); Gilles SAUZET (g.sauzet@terresinovia.fr)

Les bonnes pratiques pour une implantation réussie du lin oléagineux d’hiver

​​​​​​​

Les semis de lin oléagineux d’hiver pourront démarrer à partir de mi-septembre et se poursuivront jusqu’en octobre sur les secteurs les plus poussants. L’objectif est de viser une levée rapide et homogène de la culture. Sa bonne implantation passe par un semis sur une parcelle propre présentant une structure superficielle, fine et rappuyée.​​

Choisir une parcelle propre et viser une structure du sol fine, aplanie et rappuyée

Quelle parcelle pour le lin d’hiver ?

Le lin est une culture peu couvrante et sensible à la concurrence des adventices, il faut donc privilégier son implantation sur des parcelles propres. De même, les parcelles avec de fortes infestations en graminées et graminées résistantes sont à éviter. Les terres se réchauffant vite au printemps sont également à privilégier. Enfin, il est préférable de respecter un délai de retour minimum de 4 à 5 ans entre 2 lins (qu’ils soient d’hiver ou de printemps) pour limiter les risques de bioagresseurs.

Quelle structure du sol et quel lit de semences ?

Une levée rapide et homogène passe par un lit de semences finement préparé, rappuyé et aplani afin de maximiser le contact sol-graine, la graine de lin étant particulièrement petite. Un lit de semence motteux et soufflé sera à proscrire, de même qu’une présence trop importante d’amas de débris végétaux. Il faut également s’assurer d’avoir une bonne structure en profondeur, encore plus lors des implantations sans labour.

​​​​​​​Ne pas trop anticiper la date de semis afin d’atteindre le stade 5-10 cm du lin en entrée d’hiver

carte dates de semis du lin oléagineux d

Les semis de lin commencent à partir de mi-septembre pour les secteurs les moins poussants et seront plus tardifs sur les secteurs très poussants. Il est primordial de ne pas semer trop tôt. En effet, l’objectif est que le lin atteigne le stade 5-10 cm à l’entrée d’hiver.

Un lin trop peu développé (<5 cm) présente une plus grande sensibilité aux conditions hivernales et présente un risque de perte de pieds en sortie d’hiver. Pour prévenir cela les semis seront à réaliser jusqu’à fin septembre dans les secteurs sensibles au froid à condition que les pluies soient revenues pour assurer une levée dynamique du lin et jusqu’au 10-15 octobre dans les secteurs peu sensibles au gel.

Un lin trop développé (>10 cm) risque d’être sensible aux gelées de printemps, c’est pourquoi les semis précoces sur des secteurs à forts résidus azotés, avec une pousse automnale importante sont à proscrire. De plus, la nouvelle réglementation TOPREX (désormais interdit à l’automne) et l’absence d’alternatives efficaces nous imposent de respecter rigoureusement des règles agronomiques :

  • Eviter les précédents à forts reliquats azotés
  • Eviter la fertilisation organique à l’automne
  • Maitriser la densité de semis

Quelle densité de semis ? ​​​​​​​​​​​​​

Le semis du lin sera à réaliser entre 350 et 400 graines/m² pour au semoir à céréales pour obtenir 250 à 300 plantes/m² avec 2 à 3 tiges par plantes en sortie d’hiver. Le taux de germination des semences certifiées est au minimum de 85 %.
Les graines de lin sont fluides : contrôler la densité du semis car le poids de mille graines peut varier de 5 à 8 g selon les variétés (pour un PMG de 7 g, semez environ 28 kg/ha).​​​​​​​

Et le choix de la variété ?

Pour en savoir plus sur les caractéristiques des variétés de lin oléagineux d’hiver, consulter le site MyVar : https://www.myvar.fr/

Le lin requiert une vigilance pour le désherbage et les maladies fongiques

Le lin oléagineux d’hiver est déconseillé sur les parcelles présentant une forte infestation en graminées ou graminées résistantes. Nous recommandons l'utilisation de la COLZAMID, voir l'article suivant pour plus d'informations : Désherbage du lin oléagineux : quel programme pour les semis 2025 ?
Les anti-graminées foliaires sensibilisent le lin au gel, il est donc nécessaire de prendre des précautions sur les secteurs à risque.

Une vigilance pourra être portée sur les maladies fongiques. La septoriose est une maladie qui se gère dès l’automne pour les secteurs à risque moyen à fort. Ainsi, une application d’un fongicide dès le stade 2-3 cm du lin est nécessaire. Si cette maladie s’exprime tôt dans le cas d’automne doux et humides, elle peut impacter fortement la production de graines.

Enfin, les ravageurs sont peu fréquents sur l’automne, des altises du lin (différentes de celles du colza) peuvent parfois être observées lors de conditions exceptionnellement douces à l’automne.

Quels sont les besoins de fertilisation de ma parcelle de lin ?

Il n’est pas nécessaire d’apporter de l’azote à l’automne sur le lin. La culture pourrait être davantage sensibilisée au froid si elle devient trop poussante à l’entrée de l’hiver. Les apports d’azote seront à raisonner à la sortie de l’hiver. En revanche, vous pouvez apporter 30 à 60 unités/ha de phosphore (en sol bien pourvu en cas de pailles restituées ou exportées) et 30 à 90 unités/ha de potasse (en sol bien pourvu en cas de pailles restituées ou exportées) pour un objectif de rendement de 25 q/ha. A raisonner selon votre analyse de sol.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Implantation Lin d'hiver Lin d'hiver Lin d'hiver conseils semis lin dates de semis lin densité de semis lin implantation du lin implantation du lin oléagineux semis lin Zoé Le Bihan (z.lebihan@terresinovia.fr)