1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,67,68,69,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,91,92,93,94,95

Les clés de réussite de la cameline en dérobé

Retrouvez les fondamentaux pour réussir la cameline en dérobé estivale avec Louis-Marie Allard, ingénieur développement Terres Inovia de la zone Nord et Est.

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Les éditions sur la cameline

Début de cycle / croissance Implantation Maturité/récolte Montaison France entière Culture en dérobé Cameline 2025 cameline culture en dérobé

La cameline en agriculture biologique

Peu exigeante en intrants et résistante au bioagresseurs, la cameline s’adapte parfaitement aux systèmes en agriculture biologique. 

Peu exigeante en intrants et résistante au bioagresseurs, la cameline s’adapte parfaitement aux systèmes en agriculture biologique. 

Atouts agronomiques

Elle est souvent associée, notamment à la lentille, assurant un rôle de tuteur et d’aide à la gestion de l’enherbement. Dans ce cas, la cameline est semée à une densité plutôt faible, son rendement étant alors inférieur au rendement en pur. 

Elle peut aussi être cultivée en culture pure, à l’automne ou au printemps, et constitue une option intéressante pour intégrer une crucifère dans les rotations biologiques. Elle présente notamment un intérêt pour la gestion des adventices : de cycle court, elle peut être semée très tardivement au printemps, ce qui permet de rompre le cycle des adventices et de réaliser plusieurs faux-semis au printemps. 

Si les conditions d’implantation sont favorables, la cameline se développe rapidement et présente un fort pouvoir concurrentiel vis-à-vis des adventices. Mais dans le cas contraire, la cameline devient une culture très salissante car les passages d’outils mécaniques sont difficilement utilisables (risque de déchaussement avec la herse-étrille notamment). 

Des témoignages d’agriculteurs révèlent également un potentiel effet allélopathique de la cameline, qui n’a pas encore été démontré en plein champ à notre connaissance.

Des débouchés à haute valeur ajoutée

La cameline produite en agriculture biologique est principalement valorisée en huile alimentaire, ou alors dans le secteur de la cosmétique, et les tourteaux sont valorisés en alimentation animale.

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Les débouchés de la cameline

La cameline est une culture oléagineuse dont les graines se caractérisent par un profil en acide gras original ainsi qu’une forte teneur en protéine. Ses propriétés lui confèrent un potentiel de valorisation dans différentes filières. 

La cameline est une culture oléagineuse dont les graines se caractérisent par un profil en acide gras original ainsi qu’une forte teneur en protéine. Ses propriétés lui confèrent un potentiel de valorisation dans différentes filières. 

À ce jour, ses principaux usages concernent la production d’huile pour l’alimentation humaine et la valorisation des tourteaux en alimentation animale. Cependant, elle suscite un intérêt croissant pour des applications dans les domaines de la cosmétique, de la chimie verte et de la formulation de spécialités techniques. De plus, une filière française se structure actuellement autour de la cameline cultivée en interculture, spécifiquement orientée vers la production de carburants d’aviation durables.

Teneur en huile (%MS)28-49%
Dont a-linoléniques (précurseur ω-3)28-50%
Dont linoléiques (précurseur ω-6)   15-23%
Rapport ω-3/ω-6  1.3-2.6
Protéine (% MS)24.1-35.7%

Une nouvelle filière pour la production de carburants d’aviation durables

Une particularité de la cameline est son cycle court – le cycle de la cameline peut être réalisé en 3 mois environ – ce qui lui permet d’être cultivée en interculture.

Par ailleurs, pour décarboner le secteur de l’aviation dans le cadre de la mise en œuvre de la loi européenne sur le climat, l’Union Européenne a adopté en 2024 le règlement RefuelEU Aviation. Ce règlement fixe des objectifs important d’incorporation de biocarburants à l’horizon 2050.

Figure 1. Part minimale de carburant d'aviation durable fixé par le règlement ReFuelEU

De plus, l’évolution récente de la Renewable Energy Directive II (RED II) a classé les matières premières produites en interculture dans la catégorie « biocarburants avancés » (annexe 9A de la RED II), les rendant ainsi éligibles pour la production de biocarburant pour l’aviation.

Ainsi, les cultures produites en interculture, telles que la cameline, représentent l’une des voies pour atteindre les objectifs d’intégration de biocarburant dans l’aviation, ce qui laisse envisager une importante demande pour celle-ci dans les années à venir. 

De plus, les faibles besoins en intrant de la cameline permettent d’adopter un itinéraire technique à faible émission de Gaz à Effet de Serre, une nécessité pour la valorisation en biocarburant. Saipol, filiale du groupe Avril, travaille ainsi au développement d’une filière cameline produite en interculture.

Alimentation humaine

L’huile de cameline appartient à la famille des huiles riches en acide gras oméga 3, derrière le lin mais devant le chanvre, la noix et le colza. Du fait de sa forte teneur en oméga 3 et de son rapport ω-3/ω-6 optimal, elle présente des qualités nutritionnelles intéressantes pour rééquilibrer nos régimes alimentaires actuellement trop riches en oméga 6 par rapport aux oméga 3. 

De plus, sa richesse en anti-oxydant tels la vitamine E lui assure une bonne stabilité et limite son oxydation, par rapport aux autres huiles riches en oméga 3. Elle est principalement consommée pour l’assaisonnement, mais peut également être utilisée pour la formulation de compléments alimentaires (autorisé en 2019 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes – DGCCRF). 

Figure 2. Compositions en acides gras des huiles de lin et de chanvre comparées à celles d’autres huiles végétales de la famille alpha-linolénique (cameline, noix, colza et soja). Morin et al. 2015, OCL

Le marché de l’alimentation humaine concerne actuellement essentiellement la cameline produite en agriculture biologique, et reste un marché relativement peu développé. 

 

Cosmétique

L’huile de cameline est également utilisée dans la formulation de produits cosmétiques, notamment du fait de sa forte teneur en anti-oxydants.

Autres débouchés

La recherche et l’industrie explorent une diversité d’applications pour l’huile et le tourteau de cameline, tels que la formulation de bioplastique, d’agents adhésifs, de biopesticides, de bioherbicide, de biostimulants… Le projet Carina explore par exemple la valorisation de cameline et moutarde d’Abyssinie (brassicata carinata) pour la formulation de biopesticide et biostimulant. 

Alimentation animale

Le tourteau de cameline présente une teneur élevée en protéines, d’environ 45 %, ce qui en fait un ingrédient intéressant à intégrer dans les rations d’aliments pour animaux. 

Les outils pour la cameline

Enquête

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la…
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Les modes d’insertion de la cameline dans les systèmes de culture

Adaptée à une large gamme de contextes pédoclimatiques, la cameline est cultivée sur l’ensemble du territoire en France. Elle peut s’insérer facilement dans une diversité de systèmes de culture, aussi bien en agriculture conventionnelle qu’en agriculture biologique. 

Adaptée à une large gamme de contextes pédoclimatiques, la cameline est cultivée sur l’ensemble du territoire en France. Elle peut s’insérer facilement dans une diversité de systèmes de culture, aussi bien en agriculture conventionnelle qu’en agriculture biologique. 

Figure 1. Parcelles de cameline en culture principale déclarées dans le Registre parcellaire graphique en 2022 (Source : Terres Inovia)

 

Une particularité de la cameline est la durée de son cycle, très court, qui lui permet aussi d’être cultivée en interculture. 

La cameline en culture principale

En culture pure

La cameline peut être cultivée en pur en culture principale, avec des variétés de type hiver et de type printemps. Dans les zones où le climat est doux (températures hivernales ne dépassant pas -10°C), les variétés de type printemps peuvent également être implantées à l’automne.
En culture principale, la part de cameline produite en agriculture biologique est particulièrement importante, en lien avec son caractère rustique et sa résistance aux bioagresseurs, et aux opportunités de valorisation de l’huile en alimentation humaine. 

Dans certains pays du sud du bassin méditerranéen, la cameline est cultivée sur des terres dites “marginales” à faible potentiel, qu’elle valorise bien.

En association

La cameline se prête bien aux associations de culture, particulièrement en agriculture biologique. L’association lentille-cameline est notamment largement pratiquée, la cameline jouant un rôle de plante tuteur, ce qui permet de limiter le risque de verse de la lentille. 

De plus, si les conditions d’implantation sont favorables, la cameline se développe rapidement et présente un fort pouvoir concurrentiel vis-à-vis des adventices au stade rosette, à l’inverse du développement initial généralement lent des légumineuses, ce qui contribue à une meilleure maîtrise des adventices. Les autres associations cameline – légumineuses mentionnées dans la littérature sont la cameline associée au pois, au lupin ou au pois chiche. 

Des références existent également sur la cameline associée à l’orge ou au blé, mais celles-ci évoquent la compétition entre les deux espèces et des pertes de rendement associées (thèse de M. Leclère sur l’insertion de cameline en Picardie).

En interculture

La durée du cycle de cameline, d’environ 3 mois pour les variétés à cycle court, lui permet d’être cultivée en interculture (= en dérobé). L’évolution récente du cadre réglementaire ouvre des opportunités de débouchés importantes pour la cameline cultivée en interculture, comme le carburant durable à destination de l’aviation.

En interculture d’été

Si la cameline s’adapte bien à une large gamme de contextes pédoclimatiques, différentes conditions doivent néanmoins être réunies pour maximiser les chances de réussite de la cameline en interculture d’été : des précipitations suffisantes sur la période de l’implantation (fin juin – début juillet), peu de jours à forte température (35°C – 40°C) pendant la floraison, et enfin une somme de température suffisante (1700°J en base 0) pour atteindre la maturité avant mi-octobre. Ces critères excluent les zones très au Nord et au Sud de la France.
Pour maximiser les chances de réussite, la cameline en interculture d’été doit être implantée après un précédent récolté précocement, comme l’orge ou le pois d’hiver.

En interculture d’hiver

Il est également possible de cultiver la cameline en interculture d’hiver, avant une culture de printemps semée tardivement telle que le tournesol ou le sorgho. L’enjeu pour ce type de succession est d’arriver à récolter la cameline assez précocement, pour ne pas trop décaler le semis de la culture suivante et impacter son potentiel de rendement.

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Les atouts agronomiques de la cameline

La cameline (Camelina sativa) est une crucifère (Brassicacée) originaire d’Europe et d’Asie du Sud-Ouest. Elle est historiquement cultivée en Europe, notamment en France dont les premières traces datent de l’Age de Bronze pour la production d’huile végétale et de fourrage. 

La cameline (Camelina sativa) est une crucifère (Brassicacée) originaire d’Europe et d’Asie du Sud-Ouest. Elle est historiquement cultivée en Europe, notamment en France dont les premières traces datent de l’Age de Bronze pour la production d’huile végétale et de fourrage. 

Sa culture est largement répandue jusqu’au début du XXe siècle, d’où on tirait une huile employée notamment dans la fabrication des savons et des peintures, avant de, peu à peu, disparaître face à la concurrence d’autres cultures oléagineuses plus productives telles que le colza. A l’époque, les résidus solides obtenus après extraction de l'huile servaient de compléments alimentaires au bétail ou étaient utilisés comme fertilisants ; les tiges étaient utilisées pour la confection de balais. 

Aujourd’hui, elle réapparaît dans le paysage agricole européen, et intéresse de nombreux acteurs, agriculteurs comme industriels, du fait de ses atouts agronomiques et de l’ouverture de nouveaux débouchés.

Une bonne adaptation aux contextes pédoclimatiques

La cameline a un atout de taille : elle s’adapte à une large gamme de contextes pédoclimatiques, et valorise notamment bien les sols à faible potentiel. Elle est souvent présentée comme une culture rustique, du fait de sa faible exigence en intrants et de sa résistance à la sécheresse et aux fortes températures. Elle est également plutôt tolérante aux bioagresseurs et résistante à la verse. Ainsi, la cameline nécessite peu d’engrais et de pesticide, son introduction dans les systèmes de culture présente donc des intérêts économiques et environnementaux. 

Pas de matériel spécifique mais des réglages nécessaires

De plus, sa mise en œuvre ne requiert pas de matériel spécifique, ce qui facilite son introduction dans les exploitations. Malgré tout, du fait de la petite taille de sa graine (PMG ≈ 1-1.5g), les phases d’implantation et de récolte nécessitent des réglages et une attention particulière. 

La cameline en images

0 éléments

Une culture au cycle court

Une particularité intéressante de la cameline réside dans la durée de son cycle, qui varie selon les variétés et périodes de semis de 90 à 250 jours (1700 à 1900 degrés jour en base 0°C selon les variétés). Elle peut donc être cultivée en culture principale, en association avec par exemple de la lentille ou encore en dérobé pour les variétés à cycle court (lien page mode d’insertion dans les SdC).  

Un atout pour l'agriculture biologique

Sa faible exigence en intrant combinée à un fort pouvoir concurrentiel – à condition d’une levée régulière et homogène – lui permet de trouver sa place dans les rotations en agriculture biologique (lien page agriculture biologique). Certains agriculteurs rapportent même qu’elle aurait un effet "allélopathique", c’est-à-dire qu’elle pourrait freiner naturellement la croissance d’autres plantes indésirables autour d’elle. Cela n’a pas encore été démontré en plein champ à notre connaissance. 

Conclusion

Ainsi, l’ensemble de ces atouts en font une culture capable de s’intégrer facilement dans une diversité de systèmes de culture en France, mais aussi à travers le monde, en agriculture biologique comme en conventionnelle, en culture principale comme en dérobé. 

cameline

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Syppre Picardie : simplifier les pratiques sans revenir au labour

Sur la plateforme Syppre Picardie, l’implantation des cultures est au cœur des préoccupations depuis son lancement. En ce qui concerne le système innovant, afin de préserver la fertilité des sols, différents leviers sont mobilisés, notamment la réduction du travail du sol avec l’arrêt du labour.

Pour maximiser les chances de réussite de l’implantation de la betterave dans ce contexte, le strip-till a été essayé : ce mode de semis, avec un travail uniquement sur le rang, permet un bon enracinement de la culture tout en limitant la perturbation du sol. Cependant, après plusieurs années de tests du strip-till sur la betterave, il a été décidé d’abandonner cette dernière pour des raisons économiques et environnementales.

Lire la suite sur le site de Syppre : ici.

Contacts : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr et N. Latraye, n.latraye@terresinovia.fr​​​​​​​

 

France entière Fertilité et gestion durable des sols Colza labour strip-till syppre syppre picardie

Bien implanter ses couverts végétaux avant des oléoprotéagineux !

Il n’est pas toujours simple d’implanter les couverts d’interculture ! En effet, à cette époque, le sol est souvent chaud et sec, ce qui n’incite pas à semer une graine ! D’autant plus que la disponibilité des agriculteurs est souvent restreinte à cette époque.  Dans le pire des cas, le couvert est semé avec un minimum de frais, ce qui n’est pas gage de réussite !

Pourtant, rappelons-le, le couvert végétal doit être considéré comme une culture à part entière pour maximiser ses bénéfices et valoriser les frais engagés ! Un couvert mal implanté sera très irrégulier et sera peu satisfaisant pour l’agriculteur. Il favorisera l’installation d’adventices qui seront difficiles à détruire ou graineront avant la culture suivante.

 

Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour assurer la réussite de l’implantation des couverts :

1 - Assurer un bon enracinement avec la présence d’une porosité suffisante

En effet, les capacités de restructuration d’un sol par les couverts végétaux sont limitées. Comme pour les colzas, le semis des couverts végétaux doit s’adapter à la structure du sol :

  • Dans les sols sans obstacle à l’enracinement sur les 20 premiers centimètres, un passage de déchaumage est possible pour mulcher les pailles et préparer le lit de semences. Un semis direct (plutôt à dents qu’à disques) est également possible.
  • Dans les sols avec des zones de tassement dans les 20 premiers centimètres (conditions humides lors de la récolte ou tassements déjà présents lors de l’implantation de la céréale), il est recommandé de travailler le sol pour permettre un bon enracinement. 

Une observation du sol avec un test bêche ou simplement une tige enfoncée dans le sol permet de sécuriser le diagnostic à la récolte de la céréale.

 

2 - Sécuriser la levée en assurant l’humidité du sol

Dans ce contexte, les implantations en semis direct tirent leur épingle du jeu ! 
Nous entendons souvent qu’il faut semer tôt le couvert, dès la récolte du précédent. Cette recommandation est vraie si le sol présente encore une fraicheur résiduelle à la moisson. Mais cette situation n’est pas toujours vraie. Dans ce cas, il est conseillé :

  • Soit de décaler son semis à une période plus favorable, avant les prochaines pluies annoncées (souvent à une période proche du semis du colza). Avec le changement climatique, les conditions favorables à la croissance des couverts se prolongent sur l’automne, ce qui ne pénalise pas la production de biomasse des couverts végétaux. Ce délai dans le semis peut également être mis à profit pour travailler le sol et gérer des adventices problématiques comme les liserons ou le chardon !
  • Soit de semer plus profondément les graines pour aller les positionner dans la fraicheur (à 4-5 cm) essentiellement en semis direct à dents. Mais attention, toutes les graines ne sont pas aptes à germer en profondeur, notamment les petites graines (trèfles, niger ou lin).

 

3 - Assurer un bon contact sol-graine

Sur ce point, il convient d’être vigilant sur :

  • La structure du sol en surface (en lien avec la qualité des passages d’outils),
  • La gestion des pailles (exportées ou se munir de dispositifs sur le semoir permettant de limiter la paille de la ligne de semis),
  • La qualité de répartition des pailles et menues pailles par la moissonneuse batteuse.

Un mauvais contact sol-graine pénalisera le développement du couvert et favorisera la présence de ravageurs (limaces notamment en présence de mottes ou d’excédents de pailles en surface).
Le semis à la volée avant la moisson est également possible mais il nécessite des conditions particulières (une bonne régularité de semis, des espèces adaptées au semis à la volée comme les vesces ou les crucifères, la présence de pluie suffisante après l’épandage pour favoriser la levée, l’absence de rémanence des herbicides utilisés dans la céréale précédente et la restitution des pailles pour recouvrir les graines, les protéger de la chaleur et maintenir l’humidité).

 

4 - Adapter les espèces du couvert aux conditions du sol

Chaque espèce présente des exigences en termes de température et humidité du sol. Le graphique ci-dessous illustre les caractéristiques de chacune des espèces. Pour des semis précoces après la moisson en conditions chaudes et sèches, privilégier les composés, le sarrasin ou le sorgho. En conditions intermédiaires, les légumineuses et la plupart des crucifères sont possibles. Attendre le retour de conditions plus fraiches et humides pour le seigle.  

 

Attention également au semis de crucifères en conditions chaudes, notamment sur mi et fin juillet car elles peuvent être fortement attaquées par les petites altises !

Lire aussi : Couverts végétaux : la recette d’un mélange gagnant

En conclusion, considérez les couverts végétaux comme une culture à part entière en privilégiant les conditions de sol favorables (bonne structure), un bon positionnement de la graine (TCS, labour ou SD à dents) et une humidité suffisante. Pour ce dernier point, avec l’évolution du climat, il ne faut plus trop raisonner au calendrier mais s’adapter aux épisodes pluvieux. Si le sol est sec à la moisson, ne pas hésiter à décaler le semis au retour de conditions plus clémentes !


Semis de couvert - Crédit photo : L. Jung

Préparation de campagne Maturité/récolte France entière Colza Michael GELOEN (m.geloen@terresinovia.fr)

Plantes compagnes colza : une association de bienfaiteurs !

La réussite du colza dans les secteurs concernés par les problèmes d’insectes d’automne (altise d’hiver et charançon du bourgeon terminal) passe par l’obtention d’un colza robuste. L'association du colza avec une plante compagne peut être un levier à actionner.

Intérêts des plantes compagnes

L’illustration ci-dessous récapitule les objectifs d’un colza robuste. Les plantes compagnes interviennent à deux niveaux :

  • La croissance continue du colza durant l’automne en améliorant le système racinaire (meilleure valorisation des ressources) et en concentrant l’azote dans les feuilles (ce qui retarde la faim d’azote),
  • La diminution de larves par plante. Les mécanismes explicatifs ne sont pas encore tous identifiés mais nous observons une diminution du nombre de larves par plante dans les colzas associés. La biomasse du couvert jouerait un rôle non négligeable avec un minimum de 300-500 g/m² à l’entrée de l’hiver. Il s’agit d’un levier à effet partiel qui ne permet pas à lui seul de supprimer les interventions insecticides surtout en cas de fortes infestions en larves.

 

L’effet sur la gestion des adventices est cependant limité. En effet, les légumineuses ayant une phase active de croissance décalée par rapport au colza (500-700 °C base 0 depuis la levée), elles ne permettent pas de contrôler les levées d’adventices par extinction lumineuse ou concurrence, notamment les géraniums ou les plantes estivales (type chénopode). La moindre perturbation du sol lors d’un semis direct (disque ou dent) est plus efficace pour limiter les levées d’adventices.

 

Les plantes compagnes sont-elles adaptées dans tous les types de sol ?

La réponse est oui mais leur intérêt diffère selon la profondeur du sol. En effet, dans les sols profonds ou fertiles (apport de MO), il sera plus fréquent d’obtenir un colza développé à l’entrée de l’hiver (1500 g/m² - 60 g/plante), ce qui limitera la pertinence des plantes compagnes (concurrence sur les plantes compagnes et donc biomasse trop faible pour avoir un effet). Malgré tout, la présence de légumineuses peut avoir un effet global sur la fertilité du sol (microbiologie du sol). Dans les sols superficiels, où il est plus difficile d’avoir de fortes biomasses à l’entrée de l’hiver (1500 g/m²), l’association avec des légumineuses trouve son intérêt. En effet, la biomasse des plantes compagnes sera complémentaire de la biomasse du colza.

En intégrant ces bénéfices, des gains de rendement sont souvent observés (de 0 à 6 q/ha selon les années et le contrôle du couvert associé en sortie hiver). Des effets sur la nutrition de la culture suivante (céréale) sont également visibles.

Résultats des rendements (essai Terres Inovia – GIEE Magellan – 2020)

 

Quelle plante associer au colza ?

Nous allons privilégier les légumineuses car elles ont une phase de croissance active décalée (500 à 700°C base 0 depuis la levée) par rapport à celle du colza (400 °C base 0 depuis la levée). Ce qui laisse le temps au colza d’installer son peuplement. Cela permet également de donner l’avantage au colza dans des situations contraintes par l’eau.
Les espèces possibles sont résumées dans le tableau ci-dessous.

 

La féverole est intéressante pour son effet biomasse et structure, notamment dans les sols hydromorphes. Son gros PMG nécessite suffisamment d’eau pour assurer la levée et d’adapter la technique de semis (semis avant le colza ou semoir avec plusieurs cuves). L’utilisation de couverts avec des petites graines est recommandée car elle permet de s’affranchir d’un semoir spécifique. La lentille, le fenugrec et le trèfle d’Alexandrie sont de bons partenaires au colza. Ces graines se mélangent très bien dans la même cuve que le colza ! Cela évite les passages supplémentaires d’outils ou de semoir qui assècheraient inutilement le sol au moment du semis !
Privilégier la féverole et le fenugrec dans les parcelles avec un retour de plantes sensibles à l’aphanomyces. 
Les associations de couverts sont recommandées pour atteindre l’objectif de biomasse de 300-500 g/m².
L’utilisation d’espèces non légumineuses (tournesol, niger, sarrasin, …) est possible mais dans des proportions limitées pour réduire la concurrence (3 à 5 pieds/m²).

 

Adapter l’itinéraire technique

La réussite des plantes compagnes (bonne couverture et atteinte de la biomasse souhaitée) passe par une adaptation de l’itinéraire technique.

  • Anticiper la date de semis du colza de quelques jours (environ 10 jours en étant opportuniste avec les épisodes de pluie). L’objectif est de profiter des jours longs pour favoriser la croissance du colza et des plantes compagnes. Dans ce cas, nous maximisons la chance d’avoir des plantes compagnes en floraison en fin d’année, ce qui augmente la sensibilité au gel.
  • Limiter les passages pour ne pas assécher le sol. 
  • Ne pas augmenter la densité de semis du colza (45 plantes/m² maxi).
  • Adapter le programme herbicide. Adapter les doses (50 à 80%) et privilégier les interventions de post-levée (cotylédons - 3/4 F du colza) pour limiter le risque phyto notamment sur les lentilles. Avec le développement des solutions de post-levée (Mozzar / Belkar – FOX – Ielo/Biwix), il est maintenant possible d’assurer un désherbage satisfaisant tout en permettant au couvert de montrer ses bénéfices. Une destruction chimique durant octobre – novembre est envisageable.
     

Colza associé à une lentille - Crédit photo : L. Jung

Préparation de campagne Implantation Maturité/récolte France entière Colza associé Colza Michael GELOEN (m.geloen@terresinovia.fr)

RTTI Webinaire - Gestion des graminées en colza

Retrouvez ci-dessous le support de présentation ainsi que le replay du webinaire dédié à la gestion des graminées en colza, organisé dans le cadre des Rencontres Techniques digitales de Terres Inovia.

Au programme de cette rencontre :

  • Rappels sur les leviers agronomiques pour une gestion durable à l’échelle du système – Fanny Vuillemin
  • La gestion en culture : les programmes herbicides et leur optimisation – Arnaud Micheneau
  • Réduire les impacts : bonnes pratiques, désherbage mixte – Fanny Vuillemin & Arnaud Micheneau
  • Contexte réglementaire (solutions disponibles) et perspectives (projets) – Franck Duroueix

Support de présentation : 

► PDF du support présenté lors du webinaire

Replay du webinaire : 


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France entière Désherbage Colza

Agroécologie : Terres Inovia signe un partenariat en formation continue avec UniLaSalle

L’institut technique a officialisé, le 3 juin dernier, un accord de partenariat de trois ans avec l’école d’ingénieurs UniLaSalle. Il vise à valoriser l’expertise de l’institut technique autour des enjeux de l’agroécologie auprès des agriculteurs, des techniciens et des coopératives. 

Le 3 juin dernier, dans les locaux d’UniLaSalle Beauvais, Laurent Rosso, directeur général de Terres Inovia, et Stéphanie Pineau, directrice des Relations Entreprises d’UniLaSalle, ont signé un partenariat stratégique pour renforcer les enseignements dans les programmes de formation continue de cette école d’ingénieurs.  

Des formations dispensées par Terres Inovia sur l’agroécologie

« Terres Inovia s’engage à concevoir, animer et dispenser des formations en lien avec ses domaines de compétences. De son côté, UniLaSalle intégrera ces formations au sein de ses parcours de formation continue, selon les besoins identifiés et les ressources disponibles », a annoncé UniLaSalle. 

Les formations dispensées par l’institut technique sont orientées autour de l’agroécologie pour accroître les compétences des acteurs agricoles dans ce domaine. Concrètement, deux experts de Terres Inovia, Matthieu Loos, chargé de développement, et Maxime Bécu, responsable du département Expérimentation, animeront des modules de formations continues et certifiantes destinées aux agriculteurs, aux conseillers techniques et aux coopératives.  « Ils vont intervenir sur toutes les thématiques liées à l’agroécologie, comme les couverts végétaux, les accidents climatiques sur les cultures et la fertilité du sol, pour un volume horaire moyen de 30 heures par an », précise Elise Odinot, responsable des formations externes de Terres Inovia. 

Quels enjeux pour Terres Inovia ?

« Ce partenariat stratégique permet de faire valoir notre expertise auprès des acteurs agricoles. Il montre le gage de sérieux et de crédibilité de notre institut. Il nous permettra aussi de mieux voir les problématiques vécues sur le terrain et d’adapter, en conséquence, nos propres formations ».
Elise Odinot, responsable des formations externes

 

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