L’implantation de la cameline

Que ce soit en culture principale ou en dérobé estivale, la réussite du semis est la clé du succès. 

Que ce soit en culture principale ou en dérobé estivale, la réussite du semis est la clé du succès. 

Généralités

La petite taille de la graine, dont le PMG varie de 0.7 à 1.8 g, représente un défi pour la réussite de l’implantation. Le travail du sol ainsi que le mode de semis doivent permettre d’obtenir un lit de semence propice à un bon contact entre la graine et la terre, tout en limitant l’impact des résidus de la culture précédente. 

Implantation de la cameline en interculture estivale

Le succès de la cameline en interculture estivale repose en grande partie sur la rapidité de son implantation. Cette étape cruciale passe par une levée rapide, homogène et vigoureuse. Il convient donc de tout mettre en place pour que le cycle s’effectue le plus rapidement possible afin de permettre une récolte à une date acceptable pour maximiser les chances de récolter la cameline dans des conditions climatiques favorables et ne pas avoir d’impact sur la culture suivante.   

Pour maximiser les chances de levée précoce, il est crucial de choisir un précédent cultural adapté, permettant une récolte avant le 10 juillet, date limite pour le semis de la cameline. La date de semis optimale se situe plutôt avant début juillet. Les cultures les plus propices vont être le pois protéagineux ou de conserve ainsi que l’orge d’hiver.

Précédent pois

Le semis doit être réalisé le plus proche possible après la récolte du précédent, idéalement dans les 24 à 48 heures suivantes, pour profiter de l’humidité du sol encore présente.
Le semis direct à dent est fortement conseillé. En cas de déchaumage superficiel, ne pas aller au-delà de 3 cm de profondeur pour maintenir l’humidité du sol.

Profondeur de semis :

  • Semis direct : semis à 3 cm de profondeur
  • Semis avec travail du sol : semis à 1-2 cm de profondeur
  • Semis en surface : à proscrire

Concernant la densité de semis, il est conseillé de semer à 8 kg/ha avec un écartement entre rangs de 12.5 – 15 cm, pour viser un peuplement d’environ 200 pieds/m2.

Si vous disposez d’irrigation, il est fortement recommandé de mettre 10-20 mm juste après le semis pour booster la levée

Précédent orge d’hiver

La seule différence par rapport au précédent pois concerne la récolte, qui doit être réalisée le plus haut possible (entre 25 et 30 cm).

 

Semis direct à dent après orge d’hiver

Il est important de retirer les pailles, car elles peuvent consommer de l’azote en se décomposant et nuire à la qualité du semis en perturbant le contact entre la graine et le sol.

Les menues pailles doivent également être bien réparties sur toute la surface.

Toutes les autres recommandations pour l’implantation restent identiques à celles appliquées au pois précédent.

Implantation de la cameline en culture principale

Le semis doit être réalisé dans un sol bien aéré et non compacté. En raison de la petite taille de ses graines, la cameline exige une préparation du lit de semences particulièrement soignée, fine et bien rappuyée. Le travail du sol doit viser à obtenir un profil homogène, sans zones de tassement marquées, avec une surface comparable à celle requise pour un semis de colza. 

Semis de cameline

Pour la cameline de printemps, le sol doit être travaillé lorsqu’il est bien ressuyé. Pour limiter les risques de tassement, il est conseillé de réduire autant que possible le nombre de passages de tracteurs, en privilégiant l’usage d’outils combinés. Un roulage préalable au semis peut être envisagé afin d’uniformiser le lit de semences et d’assurer un bon contact entre la graine et le sol, condition favorable à une germination réussie.

Le semis s’effectue entre la fin mars et le début avril, à l’aide d’un semoir à céréales avec un faible écartement entre rangs (12,5 à 15 cm). La densité de semis recommandée est de 5 kg/ha, afin de viser une population minimale de 200 plantes/m². La profondeur de semis doit être comprise entre 1 et 1,5 cm. Si besoin, les semences peuvent être mélangées à du sable ou de la semoule pour faciliter une répartition homogène.

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Cameline : choix de la parcelle pour la dérobée estivale

Il est essentiel de raisonner à l’échelle de la succession culturale pour maximiser les chances de réussite de la cameline en dérobée estivale. Son implantation se réfléchit et s’anticipe donc dès la conduite de la culture principale.

Il est essentiel de raisonner à l’échelle de la succession culturale pour maximiser les chances de réussite de la cameline en dérobée estivale. Son implantation se réfléchit et s’anticipe donc dès la conduite de la culture principale.

Critères de choix

  • Culture principale récoltée tôt (orge d'hiver, pois d'hiver ...)
  • Privilégiez les légumineuses pour faire l'impasse sur la fertilisation
  • Évitez les parcelles avec un programme herbicide au printemps à risque
  • Privilégiez les parcelles exemptes d'adventices

 

Après quelle culture principale ?

Le premier critère est de choisir un précédent récolté tôt, permettant d’implanter la cameline entre le 20 juin et le 10 juillet, pour garantir une récolte avant fin octobre. Les principales cultures candidates sont donc le pois d’hiver ou l’orge d’hiver, mais d’autres cultures récoltées précocement peuvent également convenir : le pois de conserve, l’ail, l’oignon…

La carte ci-dessous, qui présente la date d’atteinte de la maturité pour les variétés à cycle très court en fonction de différentes dates de levée, illustre l’importance de semer tôt. Par exemple, pour une levée le 1 juillet, la cameline arrive à maturité avant le 10 octobre sur l’ensemble de la France, alors que pour une levée au 8 juillet, elle arrive à maturité après le 10 octobre sur la zone nord de la France, et pour une levée au 15 juillet elle arrive à maturité après le 20 octobre sur près de la moitié nord de la France.
 

Implanter la cameline après une légumineuse (pois d’hiver par exemple) est particulièrement intéressant car cela permet de limiter voire de faire l’impasse sur la fertilisation azotée, et réduit ainsi les charges opérationnelles de l’ITK.

Point d’attention sur le programme herbicide de la culture principale

La cameline en dérobée estivale est sensible à la rémanence de certains herbicides, principalement ceux du groupe 2 (inhibiteur d’ALS1) avec les herbicides de la famille des sulfonylurées type metsulfuron, mésosulfuron, etc ainsi que l’imazamox (appliqué sur pois d’hiver). Elle semble également être sensible aux herbicides du groupe 14 (inhibiteur de la PPO2 type bifenox) et ceux du groupe 32 (inhibiteurs de la solanesyl diphosphate synthase, avec comme substance l’aclonifen, appliqué sur pois d’hiver).

Il existe donc un risque de phytotoxicité (décoloration des feuilles, pertes de pieds…) pour la cameline lorsque ces herbicides sont appliqués au printemps sur la culture principale, risque d’autant plus important en conditions sèches, en cas d’application tardive et lorsqu’il n’y a pas ou peu de travail du sol entre la récolte de la culture principale et l’implantation de la cameline. Malgré tout, les effets de ces herbicides peuvent varier selon différents facteurs (précipitation, type de sol, travail du sol, date et dose d’application…) et reste encore peu connus et quantifiés aujourd’hui.
 

Pression adventice sur la parcelle

Bien implantée, la cameline est une culture qui concurrence bien les adventices. Malgré tout, sur le terrain, la pression adventices reste l’un des principaux facteurs limitants de la cameline en dérobée d’été, il est donc primordial de mettre en œuvre tous les leviers possible pour gérer efficacement les adventices.

Il est recommandé de choisir une parcelle exempte d’adventices au moment du semis. En cas de présence d’adventices lors de la récolte de la culture principale et de volonté de semer en direct, un passage de glyphosate peut s’avérer utile pour gérer les adventices avant semis.

1ALS : acétolactate synthase
2PPO : protoporphyrinogène oxydase
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La cameline en agriculture biologique

Peu exigeante en intrants et résistante au bioagresseurs, la cameline s’adapte parfaitement aux systèmes en agriculture biologique. 

Peu exigeante en intrants et résistante au bioagresseurs, la cameline s’adapte parfaitement aux systèmes en agriculture biologique. 

Atouts agronomiques

Elle est souvent associée, notamment à la lentille, assurant un rôle de tuteur et d’aide à la gestion de l’enherbement. Dans ce cas, la cameline est semée à une densité plutôt faible, son rendement étant alors inférieur au rendement en pur. 

Elle peut aussi être cultivée en culture pure, à l’automne ou au printemps, et constitue une option intéressante pour intégrer une crucifère dans les rotations biologiques. Elle présente notamment un intérêt pour la gestion des adventices : de cycle court, elle peut être semée très tardivement au printemps, ce qui permet de rompre le cycle des adventices et de réaliser plusieurs faux-semis au printemps. 

Si les conditions d’implantation sont favorables, la cameline se développe rapidement et présente un fort pouvoir concurrentiel vis-à-vis des adventices. Mais dans le cas contraire, la cameline devient une culture très salissante car les passages d’outils mécaniques sont difficilement utilisables (risque de déchaussement avec la herse-étrille notamment). 

Des témoignages d’agriculteurs révèlent également un potentiel effet allélopathique de la cameline, qui n’a pas encore été démontré en plein champ à notre connaissance.

Des débouchés à haute valeur ajoutée

La cameline produite en agriculture biologique est principalement valorisée en huile alimentaire, ou alors dans le secteur de la cosmétique, et les tourteaux sont valorisés en alimentation animale.

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Les atouts agronomiques de la cameline

La cameline (Camelina sativa) est une crucifère (Brassicacée) originaire d’Europe et d’Asie du Sud-Ouest. Elle est historiquement cultivée en Europe, notamment en France dont les premières traces datent de l’Age de Bronze pour la production d’huile végétale et de fourrage. 

La cameline (Camelina sativa) est une crucifère (Brassicacée) originaire d’Europe et d’Asie du Sud-Ouest. Elle est historiquement cultivée en Europe, notamment en France dont les premières traces datent de l’Age de Bronze pour la production d’huile végétale et de fourrage. 

Sa culture est largement répandue jusqu’au début du XXe siècle, d’où on tirait une huile employée notamment dans la fabrication des savons et des peintures, avant de, peu à peu, disparaître face à la concurrence d’autres cultures oléagineuses plus productives telles que le colza. A l’époque, les résidus solides obtenus après extraction de l'huile servaient de compléments alimentaires au bétail ou étaient utilisés comme fertilisants ; les tiges étaient utilisées pour la confection de balais. 

Aujourd’hui, elle réapparaît dans le paysage agricole européen, et intéresse de nombreux acteurs, agriculteurs comme industriels, du fait de ses atouts agronomiques et de l’ouverture de nouveaux débouchés.

Une bonne adaptation aux contextes pédoclimatiques

La cameline a un atout de taille : elle s’adapte à une large gamme de contextes pédoclimatiques, et valorise notamment bien les sols à faible potentiel. Elle est souvent présentée comme une culture rustique, du fait de sa faible exigence en intrants et de sa résistance à la sécheresse et aux fortes températures. Elle est également plutôt tolérante aux bioagresseurs et résistante à la verse. Ainsi, la cameline nécessite peu d’engrais et de pesticide, son introduction dans les systèmes de culture présente donc des intérêts économiques et environnementaux. 

Pas de matériel spécifique mais des réglages nécessaires

De plus, sa mise en œuvre ne requiert pas de matériel spécifique, ce qui facilite son introduction dans les exploitations. Malgré tout, du fait de la petite taille de sa graine (PMG ≈ 1-1.5g), les phases d’implantation et de récolte nécessitent des réglages et une attention particulière. 

La cameline en images

0 éléments

Une culture au cycle court

Une particularité intéressante de la cameline réside dans la durée de son cycle, qui varie selon les variétés et périodes de semis de 90 à 250 jours (1700 à 1900 degrés jour en base 0°C selon les variétés). Elle peut donc être cultivée en culture principale, en association avec par exemple de la lentille ou encore en dérobé pour les variétés à cycle court (lien page mode d’insertion dans les SdC).  

Un atout pour l'agriculture biologique

Sa faible exigence en intrant combinée à un fort pouvoir concurrentiel – à condition d’une levée régulière et homogène – lui permet de trouver sa place dans les rotations en agriculture biologique (lien page agriculture biologique). Certains agriculteurs rapportent même qu’elle aurait un effet "allélopathique", c’est-à-dire qu’elle pourrait freiner naturellement la croissance d’autres plantes indésirables autour d’elle. Cela n’a pas encore été démontré en plein champ à notre connaissance. 

Conclusion

Ainsi, l’ensemble de ces atouts en font une culture capable de s’intégrer facilement dans une diversité de systèmes de culture en France, mais aussi à travers le monde, en agriculture biologique comme en conventionnelle, en culture principale comme en dérobé. 

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Les outils pour la cameline

Enquête

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