Préparer son sol pour cultiver du lupin bio

Afin de favoriser une bonne implantation, le sol doit être préparé avec soin.

Dès la récolte du précédent, et en particulier si lupin d’hiver, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies, attractives pour la mouche des semis. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.

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fleurs de lupin

Préparation du sol

Pour le lupin d’hiver, un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.

Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.

Le labour est également conseillé en lupin de printemps, même si ce dernier est moins soumis à la mouche des semis.

Date et densité de semis

Etablir les densités de semis en se basant sur les objectifs de peuplement cités ci-après et en l’adaptant en fonction pour compenser les pertes attendues à la levée, voire celles dues au désherbage mécanique. Semer à 3 cm de profondeur, entre 30 et 60 cm d’écartement afin de permettre le binage.

Semer le lupin d’hiver entre le 15 septembre et le 15 octobre au plus tard ; le lupin de printemps entre le 15 février et le 10 mars.

  Lupin d’hiver Lupin de printemps
Objectif de plantes levées 20 40
Graines/m² 40 60
PMG 300-350 300-350
Kg/ha 120-140 180 - 210

Source : Guide Grandes Cultures biologiques – Les clés de la réussite - APCA

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Les ravageurs du lupin de printemps : sitone

Le sitone (Sitona lineatus) est un charançon de 3,5 à 5 mm de long, de couleur brun-rouge. L’adulte hiverne dans les jachères ou cultures de légumineuses, comme la luzerne ou le pois.

Les hivers doux et secs lui sont favorables. Au printemps, il quitte ses zones refuges et envahit les parcelles de lupin de printemps par vols échelonnés. Le ravageur est actif par temps ensoleillé et lorsque la température est supérieure à 12°C.

sitone lupin

Si les adultes de sitones occasionnent des dégâts visibles, sous forme d’encoches semi-circulaires, ils sont cependant peu préjudiciables à la culture.

Ce sont principalement les dégâts de larves qui sont préjudiciables : ces dernières s’attaquent au système racinaire, et se développent dans les nodosités du lupin, perturbant ainsi sa nutrition azotée.

La nuisibilité sur le rendement est généralement faible, sauf en cas d'attaques précoces et nombreuses.

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Désherbage sur lupin de printemps

Le lupin est une culture peu couvrante en début et fin de cycle, qui peut se salir facilement. 
Peu de molécules chimiques sont homologuées sur lupin : une intervention en prélevée est indispensable. La réhomologation récente du CENT 7 (isoxaben – AMM mars 2021), en association avec PROWL 400 ou CENTIUM 36CS, permet néanmoins la bonne gestion d’un grand nombre d’adventices.

CENT 7 de nouveau homologué sur Lupin

Cet herbicide avait vu son AMM retirée suite au renouvellement des homologations en 2017. En effet, la règlementation UE 1107/2009 ne permettaient plus de remplir les conditions du dossier sur la LMR de l’isoxaben en graine de lupin. Terres Inovia s’était alors attaché à retrouver cet usage en culture mineure. Le comité technique opérationnel des usages orphelins (CTOP – animation DGAL) et la commission des usages orphelin (CUO – animation DGAL) ont été mobilisés et des essais résidus ont ainsi pu être financés pour le montage d’un dossier d’extension d’usage pour culture mineure (art51 du REG 1107/2007) en collaboration avec la société CORTEVA (dépôt mars 2020). 
CENT 7 / GALLERY est homologué pour l’usage « graines protéagineuses*désherbage », uniquement sur lupin.

Dose

  • à 0.8 l/ha en prélevée (BBCH 00 à 08),

OU

  • à 0.4 l/ha en prélevée suivi de 0.4 l/ha en postlevée jusqu’à 8 feuilles (BBCH 00 à 18)

Spe02 : pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur sol artificiellement drainé ayant une teneur en argile supérieure à 45%
Spe08 : ne pas utiliser en présence d’abeille

 

Produits homologués sur lupin (MAJ novembre 2021)

Spécialité commerciale Substances actives Dose d’AMM Nb max d’applications Mention d’avertissement Mentions de danger (règlement CPL) DAR
CENTIUM 36 CS clomazone 360 g/l 0,3l/ha 1 - H413 -
PROWL 400 (2) pendiméthaline 400 g/l 3l/ha 1 Attention H400-H410 (H400 - H401 - H410 = Baroud) 63 j
CENT 7 isoxaben 125g/l 0.8l/ha prélevée 1 Attention H400-H410 100 j
0.4l/ha en prélevée PUIS 0.4l/ha en post levée 1
AGIL / CLAXON / AMBITION Propaquizafop 100 g/l 1,2 l/ha (annuelles) ; 2 l/ha (vivaces) 1 Danger H304-H319-H411 45 j
FUSILADE MAX fluazifop-p-butyl 125 g/l

1,5 l/ha (annuelles) 

2,5 l/ha (vivaces)

1 Attention H361d-H400-H410 90 j
BILOXA (1) lupin de printemps uniquement cléthodime 140g/l + quizalofop-P-éthyl 70g/l 0,8 l/ha 1 Danger H304 - H315 - H317 - H336 - H410 - EUH066 60 j
PERTUS clomazone 360 g/l 0,25 l/ha 1 - H411 - EUH401 -

(1) Lupins à destination de l'alimentation animale ou production de semence uniquement
(2) Autres spécialités : BAROUD SC, PENTIUM FLO

 

Programmes lupin d’hiver et de printemps et spectres

Produit Dose/ha Efficacité
CENTIUM 36 CS (clomazone 360g/l) 0,25-0,3 l/ha Bonne efficacité sur éthuse, ammi-majus, gaillet, stellaire, renouée des oiseaux, chénopode
Insuffisant sur matricaire, mercuriale, fumeterre, renouée liseron, crucifères, pensée
PROWL 400 (pendiméthaline 400g/l) 3l/ha Bonne efficacité sur Capselle, chénopode, coquelicot, laiterons, lamier, morelle, pensée
Efficacité moyenne sur renouées, fumeterre, atriplex, matricaire, véroniques
Insuffisant sur gaillet, ombellifère, sanve, ravenelle, morelle

CENT 7

(isoxaben 125g/l)

0,8 g/l/ha seul ;

en programme : 0,4 l/ha puis 0,4l/ha au stade 2-4 feuilles

Bonne efficacité sur fumeterre (0,8 l/ha), matricaire, pensée, crucifères, renouée des oiseaux, stellaire, véroniques
Insuffisant sur renouée persicaire et renouée liseron, chénopode
CENTIUM 36 CS + PROWL 400 0,25l/ha + 2,5-3l/ha Bonne efficacité sur capselle, chénopode, coquelicot, morelle, stellaire, renouées, gaillet, éthuse, ammi-majus, pensée
Efficacité moyenne sur fumeterre, véroniques, matricaire, mercuriale
Insuffisant sur sanves, ravenelle, géranium
CENT 7 + PROWL 400 0,6-0,8 l/ha + 2,5-3 l/ha Bonne efficacité sur crucifères, chénopode, coquelicot, fumeterre, lamier matricaire, pensée, stellaire, véroniques, renouées, chénopode, pensée
Insuffisant : éthuse
CENTIUM 36 CS + CENT 7 0,25-0,3 l/ha + 0,4 l/ha Bonne efficacité sur capselle, gaillet, matricaire, éthuse, pensée, crucifères, chénopode, renouées, stellaire, véroniques
Insuffisant sur coquelicot, fumeterre

 

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Dates, densités et profondeur de semis

Semer le lupin de printemps dans un sol réchauffé, bien ressuyé. Le semis doit avoir lieu entre fin janvier et mi-mars.

Semer le lupin 50 graines/m²pour Energy et Sulimo, 60 graines/m² pour Amiga, Feodora et Figaro, et 2–3 cm de profondeur. L’écartement préconisé est de 35 à 40 cm. Si un désherbage mécanique est envisagé, l’écartement peut être augmenté.

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implantation lupin

Avec un semoir pneumatique, cela permet d'optimiser la répartition et la profondeur des graines. Bien rappuyer le sol pour favoriser un bon contact sol/graine. L’objectif est de favoriser une levée rapide de la culture, afin de passer la plus vite possible le stade de sensibilité à la mouche (apparition des premières feuilles).

  Dates optimales Date limite
Nord-Est Fin février – mi-mars 31 mars
Normandie, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Sud Bretagne Mi-février – début mars 15 mars
Sud-Ouest Fin-janvier – mi-février 28 février
Centre Bassin parisien, Centre-Est Fin février – mi-mars 20 mars
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Associer le lupin de printemps

Dans le même objectif de lutte contre les adventices, le lupin de printemps peut être associé avec différentes céréales (orge, triticale, avoine).

Le choix de l’une ou l’autre pourra se faire selon leur débouchés et valeur économique/alimentaire. En effet, d’un point de vue concurrence adventices, leur efficacité en printemps se révèle similaire dans le cadre des premiers essais réalisés en conduite conventionnelle. Les tests ont été conduits avec une variété précoce de lupin blanc (FEODORA) ou avec du lupin bleu. Les cycles céréales et lupin coïncident pour réaliser une double récolte.

Exemple d’un itinéraire technique en association lupin de printemps

Choisir une variété de lupin précoce (lien article variétés). Semer le lupin à densité normale, 40/50 graines/m², et l’avoine à 10 à 20% de la densité normale (30 à 60gr/m²), l’orge et le triticale à 30% de la densité normale (90 gr/m²).

En conduite conventionnelle, en cas de double récolte, l'usage de produits phytosanitaires doit être couvert sur les deux cultures en place : lupin et triticale. Un désherbage antidicotylédones de prélevée (lien article désherbage de prélevée) avec du Prowl 400 (homologué sur les différentes cultures) peut être réalisé juste après l'implantation du lupin.

En agriculture biologique, il est conseillé de ne pas faire l’impasse sur le désherbage mécanique combiné à l’association. Il est donc conseillé, en cas d’usage de la bineuse, de semer en mélange dans la même trémie, pour que lupin et céréales associées soient sur le même rang. Adapter le mode de semis et l’écartement si un désherbage mécanique veut être réalisé.

Attention là aussi à l’impact de la présence d’une plante compagne sur le rendement du lupin. En effet l’avoine a un effet concurrentiel sur le lupin, et dans une moindre mesure l’orge et le triticale.

Avant de se lancer dans des associations, il faut s’assurer d’avoir un débouché, soit en autoconsommation, soit triage à la ferme ou triage par votre organisme stockeur.

 

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Le lupin en agriculture biologique

Avec son port dressé et sa bonne tenue de tige, le lupin est une plante qui se prête bien à l’agriculture biologique.

fleurs de lupin

Généralités

En tant que légumineuse, il trouve facilement sa place dans les rotations, apportant de l’azote au système. Culture adaptée aux sols acides, il permet de valoriser certaines parcelles où d’autres légumineuses seront moins adaptées.

Privilégier un lupin de printemps, dont le cycle plus court permet une meilleure gestion des adventices et le rend moins sensible aux maladies.

Bien que pouvant être mené en agriculture biologique, la culture du lupin d’hiver bio reste délicate : plus sensible à l’enherbement et aux maladies, mener cette culture à terme peut s’avérer difficile.

Semé à grand écartement, le lupin se prête bien au désherbage mécanique et la conduite en association (avec une céréale) peut aussi être un autre levier pour limiter la pression des adventices. Par ailleurs, c’est une culture peu sensible aux ravageurs.

Tableau comparatif du lupin d’hiver et de printemps

Agriculture biologique Lupin d’hiver Lupin de printemps
Avantages

Légumineuses = apport d’azote au système

Désherbage mécanique bien adapté

Faible risque ravageurs

Légumineuses = apport d’azote au système

Désherbage mécanique bien adapté

Faible risque ravageurs

Lupin bleu : risque maladies faible

Inconvénients

Risque maladies fort

Risque enherbement fort

Lupin blanc : risque maladies moyen

Risque enherbement moyen

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Fertilisation : diagnostic foliaire sur colza

Pratiquer les analyses par couples

Le diagnostic foliaire est un outil pertinent pour identifier ou confirmer les carences. Cependant, compte tenu des délais entre la prise d'échantillon et la délivrance des résultats, il ne permet pas toujours de décider d'une action corrective.

En présence de symptômes non identifiés que l'on suspecte d'être d'ordre nutritionnel, pratiquer des analyses par couples (feuilles sans symptômes d'un côté et feuilles avec symptômes de l'autre).

Prélever les feuilles lobées pleinement développées sur la tige principale. Prélever 50 feuilles pour obtenir 50 g de matière sèche au moins. Comparer les données de l'analyse avec les données optimales (voir tableau). Les teneurs optimales ont été établies pour un colza au stade D1 (voir photo). Elles ne sont pas pertinentes pour les autres stades. Comparer aussi entre eux les deux échantillons du couple.

Exemple de laboratoire pratiquant ce type d'analyses :

AUREA

270, avenue de la Pomme de Pin

45160 ARDON

https://aurea.eu/

Coût moyen d’un diagnostic foliaire au SAS laboratoire :
- 3 éléments (N, P, K) : environ 60 € HT
- 6 éléments (N, P, K, Ca, Mg,Na) : environ 65 € HT
- 11 éléments (N, P, K, Ca, Mg, Cu, Zn, Mn, Fe, Bo, Na) : environ 70 € HT

Teneurs optimales en éléments minéraux dans les feuilles au stade D1

Eléments majeurs et mineurs Teneurs optimales (en % de la matière sèche)
Azote 4-4,7
Phosphore (P) 0,35-0,49
Potasse (K) 3-4,4
Calcium (Ca) 1-2,2
Magnésium (Mg) 0,12-0,15
Soufre (S) 0,68-0,70
Oligo-éléments Teneurs optimales (en ppm)
Fer (Fe) 60-80
Cuivre (Cu) 4-6,2
Zinc (Zn) 30-38
Manganèse (Mn) 30-140
Bore (B) 16-28
Molybdène (Mo) 0,5-0,7
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Travailler son sol afin de limiter le risque de la mouche des semis

mouche des semis lupin
Afin de favoriser une bonne implantation et de limiter le risque « mouche des semis », votre sol doit être préparé avec soin :

  • Limiter au maximum la présence de matières organiques fraiches et récemment enfouies. Des faux semis afin de diminuer le stock semencier.
  • Même si le lupin de printemps est moins soumis à ce ravageur, il reste néanmoins conseillé de labourer un mois avant le semis afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura plus de risque pour la future culture de lupin.
  • Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.
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Fertilisation : le lupin de printemps assure sa nutrition azotée

nodosités sur des racines de lupin

Nodosités sur des racines de lupin.

Un lupin de printemps bien nodulé est capable d’assurer lui-même sa nutrition azotée, via la fixation symbiotique de l'azote de l'air, qui prend le relais de l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines, mécanisme activé en tout début de cycle du lupin. Un apport d’engrais azoté sur la culture bloquerait la fixation symbiotique, et pourrait être néfaste au bon développement de la plante. Le tassement de sol et les sitones (lien) sont deux autres facteurs pouvant influer sur la nutrition azotée du lupin.

Pour le lupin de printemps, raisonner les apports de phosphore et de potasse à la rotation en fonction de l'analyse de sol.

A titre indicatif, pour un rendement de 30 q/ha, le lupin exporte 20 unités de P2O5 et 30 unités de K2O.

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La fertilisation soufrée trop souvent négligée

Symptômes de carence en soufre

Au moment de la montaison : décoloration (jaunissement) du limbe des feuilles les plus jeunes (au sommet). Les nervures restent vertes. En vieillissant, ces feuilles deviennent rougeâtres et cassantes. La croissance est fortement ralentie.

symptômes de carence en soufre sur colza

feuilles décolorées, jaunies

Le colza a besoin de soufre au printemps

Mobilisation en soufre de différentes cultures

Source : SADEF pôle d'Aspach

Dans le cas du colza, la demande en absorption est plus précoce que pour les autres cultures, à un moment où la minéralisation du soufre du sol peut être faible.

Le colza est une culture qui a besoin d'une quantité de soufre importante au printemps et dans un laps de temps précis. C'est pourquoi, il est impératif d'apporter le soufre en début montaison (stade C2/D1)

Une disponibilité insuffisante entraîne des pertes de rendement pouvant atteindre 10 à 20 q/ha dans les cas les plus graves.

Apporter 75 unités de soufre sous la forme assimilable (sulfate)

Réaliser systématiquement un apport au début de la montaison, de début février dans le Sud à mars/début avril dans le Nord. Une dose de 75 unités de soufre (SO3) permet de compenser les exportations par la culture et offre le meilleur rapport rendement/qualité de la graine.

En cas d'apport régulier de produit organique, le risque de carence en soufre est plus limité. Mais en année difficile, des carences peuvent s'exprimer. Adapter la dose apportée.

Attention ! L'apport de soufre sous forme S est onéreux et a une action nutritionnelle directe faible. Même si un léger effet fongicide et physiologique sur le couvert foliaire a été observé en laboratoire, préférer les formes sulfates (voir tableau de produits ci-après).

En cas de carence en soufre

Si vous observez des symptômes de carence sur feuille (décoloration entre les nervures), il faut intervenir rapidement en pulvérisant 100 kg/ha de sulfate d’ammoniaque, dilué dans 500 l d’eau pour éviter les brûlures des plantes.

Principaux engrais soufrés utilisables

Dernière mise à jour : juin 2016

Engrais Concentration de SO3 (1) Apport minimal pour 75 unités de SO3/ha Elément associé au soufre (1) Observations
en kg en litre
Sulfate d'ammoniaque 60% 125 -

21% N

Ne pas épandre sur végétation humide ou par temps de gel
Sulfonitrate d'ammoniaque 26 32,5% 230 - 26% N Bien adapté au 2ème apport d’azote
Ammonitrate soufré 26 - 13 (2) 13% 580 - 26% N
Solution azotée soufrée 26 - 14 (2-3)

14 kg SO3/100 l

678 536 26 kg N / 100 l
Superphosphate simple ou normal 18 30% 250 - 18% P2O5  
Superphosphate concentré 25 20% 375 - 25% P2O5
Sulfate de potassium 45% 170 - 50% K2O
Kiesérite granulé(sulfate de magnésium) 50% 150 - 25% MgO A réserver aux sols pauvres en magnésium
Polysulfate TM 48% 155 -

14 % K2O

6 % MgO

17 % CaO

 

Engrais composés

variable à calculer      

 

(1) Concentration variable. Référez-vous à votre distributeur

(2) Il existe d'autres formulations : consultez votre distributeur

(3) Densité de 1,265

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