Associer le lupin d'hiver

Une réduction de la pression d’adventices

Le principal atout de la conduite en association du lupin est la réduction de la pression d'adventices de l'entrée d'hiver à la récolte.

On mesure dans nos essais, conduits en conventionnel, des réductions de biomasse adventices de l'ordre de -65 à -90 % à floraison par rapport à une modalité conduite en pur. Ces effets restent visibles jusqu'à la récolte (si les plantes compagnes sont conduites jusque-là).

La meilleure plante associée pour remplir cet objectif est le triticale (semé à 30% de sa densité classique), que l'on peut mener à une récolte simultanée avec le lupin. Selon le développement de la plante compagne, on peut espérer de quelques quintaux à 20 q/ha de triticale en cas de récolte, et ce quel que soit le mode de conduite (biologique ou conventionnel).

Attention tout de même, la conduite en association peut amener à une réduction significative du rendement du lupin.

Par ailleurs, en conduite conventionnelle, l'association complique le désherbage chimique de rattrapage notamment sur graminées. En effet, Kerb Flo, antigraminées racinaires, n'est pas sélectif de la céréale. En cas de forte pression de graminées, le choix de conserver la plante compagne pourra se poser.

lupin associé au blé

Exemple d’un itinéraire technique en association lupin d’hiver/triticale en agriculture conventionnelle

Le lupin est semé à sa densité normale – 25/30 graines/m², 2 à 3 cm de profondeur, à la date de semis optimale. Le triticale est semé à 30 % de sa densité normale, soit 75 grains/m², en même temps que le lupin (en mélange dans la même trémie) ou en semis décalé environ 1 mois après le semis du lupin, semis au RTK en rang intercalé ou à la volée avec un passage de herse pour un léger enfouissement des graines de triticale. En cas de semis simultané, préférer une variété à reprise tardive en triticale. Le semis décalé diminue la compétition exercée par le triticale sur le lupin en début de cycle, tout en garantissant un développement suffisant du triticale pour jouer son rôle concurrentiel sur les adventices et notamment au printemps et en fin de cycle.

En cas de double récolte, l'usage de produits phytosanitaires doit être couvert sur les deux cultures en place : lupin et triticale. Un désherbage de prélevée avec du Prowl 400 (homologué sur les deux cultures) peut être réalisé juste après l'implantation du lupin.

La récolte est ensuite facilement triable, les graines étant de tailles bien différentes.
 

Avant de se lancer dans des associations, il faut s’assurer d’avoir un débouché, soit en autoconsommation, soit triage à la ferme ou triage par votre organisme stockeur.

Exemple d’un itinéraire technique en association lupin d’hiver/triticale en agriculture biologique

Semer le lupin à densité normale, 30-35 graines/m², et le triticale à 30% de la densité normale (90 gr/m²).

Plusieurs stratégies de désherbage mécanique sont possibles pour la conduite de l’association :

  • Un semis en plein au semoir à céréales des deux espèces
  • Semis au semoir à céréales des deux espèces mais en fermant un ou plusieurs éléments semeur pour élargir l’inter-rang.

La deuxième stratégie permet l’usage de la bineuse, qui reste un levier très efficace pour lutter contre les adventices sur l’inter-rang. Il est donc conseillé, en cas d’usage de la bineuse, de semer en mélange dans la même trémie, pour que lupin et céréales associées soient sur le même rang.

Attention à l’impact de la présence d’une plante compagne sur le rendement du lupin, qui peut être concurrentielle de ce dernier.

La récolte est ensuite facilement triable, les graines étant de tailles bien différentes.
 

Avant de se lancer dans des associations, il faut s’assurer d’avoir un débouché, soit en autoconsommation, soit triage à la ferme ou triage par votre organisme stockeur.

 

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Travail du sol pour limiter le risque « mouche des semis »

​​​​​​​Afin de favoriser une bonne implantation et de limiter le risque « mouche des semis », votre sol doit être préparé avec soin.

Dès la récolte du précédent, et en particulier s’il s’agit d’une céréale, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.

mouche des semis  dans lupin

Un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.

Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.

En non labour, un travail du sol profond avant le semis, réalisé avec des outils à dents type chisel ou canadien, permet une bonne aération du sol et favorise la mise en place des nodosités.
Les coupler à un outil de travail superficiel (dents ou disques) pour affiner le lit de semences. En sol limoneux et sableux, ne pas trop affiner pour éviter la croûte de battance, qui pourrait bloquer la germination.

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Fertilisation : le lupin assure sa nutrition azotée

Un lupin bien nodulé est capable d’assurer lui-même sa nutrition azotée, via la fixation symbiotique de l'azote de l'air, qui prend le relais de l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines, mécanisme activé en tout début de cycle du lupin.

Un apport d’engrais azoté sur la culture bloquerait la fixation symbiotique, et pourrait être néfaste au bon développement de la plante. Le tassement de sol et les sitones sont deux autres facteurs pouvant influer sur la nutrition azotée du lupin.

Nodosités sur des racines de lupin

Nodosités sur des racines de lupin

Raisonner les apports de phosphore et de potasse à la rotation, en fonction de l'analyse de sol

A titre indicatif, pour un rendement de 30 à 40 q/ha, le lupin exporte 20 à 30 unités de P2O5 et 30 à 40 unités de K2O.

 

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Le traitement de semences pour éviter l’anthracnose

Afin de limiter le risque de contamination primaire d’anthracnose, il est conseillé d’utiliser un traitement de semence.

anthracnose sur lupin

Deux solutions sont homologuées à ce jour ; attention, le thirame (Vitavax 200 FF) a perdu son AMM. Le retrait d'AMM est effectif à compter du 30 janvier 2019, la date limite pour la vente et la distribution est fixée au 31 juillet 2019 la date limite pour l'utilisation au 30 janvier 2020. Il existe d'autres spécialités avec les conditions de retrait identiques.

 

 

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Déterminer son choix variétal

Le potentiel de rendement du lupin d’hiver est de 30-40/ha.

carte des variétés pour le lupin

4 variétés de lupin d’hiver sont inscrites au catalogue et évaluées dans le cadre du réseau Terres Inovia, GEVES/CTPS et partenaires.

- Orus, proposée à l’inscription en décembre 2010, reste une variété très cultivée. En retrait sur l'évaluation 2019, elle reprend la tête du classement en 2020, sa floraison plus tardive lui ayant permis de fleurir dans de meilleures conditions hydriques. Elle est la plus tolérante au froid et présente une teneur en protéines légèrement supérieure à Magnus.

- Magnus, proposée à l’inscription en décembre 2013, est de plus en plus présente dans les parcelles. Variété la plus haute à floraison, elle possède une teneur en protéines plus faible. Sa productivité moyenne (rendements)  sur 4 ans et en 2020 se place entre Orus et Ulysse. Elle a la plus forte teneur en huile, un PMG intermédiaire et une teneur en protéines plus faible.

- Ulysse, proposée à l’inscription en décembre 2017, décroche fortement en 2020 en rendement. Sa performance moyenne sur 4 ans est donc inférieure à Orus et Magnus. Variété à graines anthocyanée, elle se destine à l’alimentation animale. Elle présente un fort PMG et la meilleure teneur en protéines.

- Angus, proposée à l’inscription en novembre 2020, est actuellement évaluée dans le réseau d’essais Terres Inovia et partenaires. Lors de son inscription, la variété a montré une performance rendement élevée à 113.6 % des témoins (Orus + Magnus). A l’inverse, sa teneur en protéines a été plus faible que les témoins (-1% en moyenne sur 2 ans). Son PMG est plus faible également.

*source GEVES/CTPS

Selon la localisation de votre parcelle, différents critères sont à considérer :

  • la résistance au froid;
  • la précocité à floraison;
  • la verse à maturité;
  • le rendement;
  • la qualité des graines (teneur en protéines, marbrures, coloration de la graine : visée alimentaire animale

En agriculture biologique, les variétés disponibles peuvent être restreintes.

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​​​​​​​NOUVEAUTE !

Disponible gratuitement, myVar® permet d’accéder rapidement à toutes les références de Terres Inovia sur les variétés de lupin et d’optimiser son choix variétal.

L’outil, destiné aux agriculteurs et aux techniciens, propose 4 entrées principales :
‐ Choisir selon vos critères. A partir de la liste exhaustive des variétés commercialisées, un système de filtre par critère permet à l’utilisateur de sélectionner les variétés les mieux adaptées à sa situation et à ses choix.
‐ Comparer des variétés. A partir d’une liste choisie de variétés, myVar® affiche un tableau comparatif avec possibilité de trier selon les différentes caractéristiques (version web), ou un graphe de comparaison (application mobile).
‐ Résultats annuels et recommandations régionalisées. myVar® met à disposition des résultats du réseau d’évaluation variétale de Terres Inovia (version web uniquement).

Accéder à l'outil

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Comment choisir sa parcelle

Prendre en compte toutes les caractéristiques du lupin avant de choisir une parcelle

Le lupin est une plante sensible au calcaire actif et aux excès d’eau. Peu couvrante en début de cycle, et passant 10 à 11 mois dans la parcelle, le lupin est une culture qui peut se salir pendant l’hiver ou en fin de cycle. Il est donc important de choisir une parcelle propre, exempte de vivace, drainante et dont le taux de de CaCO3 total est inférieur à 2,5%.

parcelle de lupin

Eviter les parcelles hydromorphes et à fort risque d'enherbement automnal et estival, ainsi que les sols limoneux, froids et battants qui ralentissent la levée et donc pénalisent l’implantation

Le lupin est une culture peu concurrentielle des adventices : en agriculture biologique comme en conventionnelle, ne pas négliger l'intérêt du faux semis avant l'implantation, qui permet de diminuer le stock des graines d’adventices dans le sol.

Veiller à ne pas trop affiner un sol sensible à la battance. Effectuer un passage en fonction de l’adventice visée.

Cette préparation sera ensuite complétée par des interventions impératives en prélevée, qu’elles soient chimiques et/ou mécaniques.​​​

Connaitre les adventices

Terres Inovia, l’ACTA, AgroSup Dijon, ARVALIS-Institut du végétal, la FNAMS, l’INRA, l’ITAB et l’ITB proposent Infloweb, un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures. Les contenus, rédigés par des experts du domaine, sont destinés à un large public d’agriculteurs, conseillers, enseignants et étudiants, pour aider au raisonnement des stratégies de désherbage.

Après avoir sélectionné l’adventice qui vous intéresse, vous accédez à des informations utiles sur sa description botanique (avec illustrations), sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension, et sa nuisibilité dans les grandes cultures, y compris les espèces porte-graines. Les différents moyens de lutte disponibles sont aussi passés en revue : méthodes préventives et agronomiques, choix des herbicides les plus adaptés et désherbage mécanique. Des recommandations de lutte spécifiques en agriculture biologique sont également fournies.

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Comment préparer sa campagne de lupin ?

​​​​​​​Le lupin d'hiver est moins résistant au froid que le pois ou la féverole d’hiver : si les conditions d’endurcissement sont bonnes, il peut résister à -10°C sur sol sain.

Attention donc aux secteurs où des gelées plus fortes sont fréquentes.

fleurs de lupin

La nature du précédent est indifférente. Néanmoins, dans un souci d’optimisation de l’utilisation de l’azote, privilégier les précédents à faibles reliquats tels que céréales (une ou deux pailles), tournesol, maïs….

Afin de limiter le risque maladies et ravageurs, le retour du lupin sur une même parcelle doit être espacé d'au moins 5 ans.

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Les différents types de lupin : blanc, bleu et jaune

Trois espèces de lupin sont cultivées en grande culture en Europe ; en France, la principale culture reste le lupin blanc, même si quelques hectares sont cultivés en lupin bleu à feuilles étroites en agriculture biologique.

Le lupin blanc (Lupinus albus) d’hiver et de printemps

Cultivé en France, il possède des fleurs bleues ou blanches et des graines grosses, plates et souvent blanc-crème.

lupin blanc

Le lupin à feuilles étroites (Lupinus angustifolius)

Culture de printemps, parfois appelé improprement « lupin bleu », il est plus précoce que le lupin blanc. Il est cultivé à grande échelle en Australie et à petite échelle dans quelques pays d’Europe du Nord, en Allemagne principalement. Ses fleurs sont bleues, blanches ou roses et ses graines sont plus petites, presque rondes, et blanches ou mouchetées de brun.

lupin à feuilles étroites

Le lupin jaune (Lupinus luteus)

Culture de printemps également, il est cultivé à petite échelle pour ses graines dans quelques pays d’Europe de l’Est, et à plus grande échelle comme fourrage ou engrais vert. Ses fleurs sont d’un beau jaune vif et ses petites graines rondes sont mouchetées de brun, et peuvent se confondre avec celles des lupins à feuilles étroites.

Seules les variétés « douces » (non amères) de ces trois espèces sont cultivées pour leurs graines et peuvent bénéficier d’un soutien de la politique agricole européenne.

lupin jaune

Caractéristiques de ces trois espèces

Source SA Pinault – projet PROGRAILIVE

Lupin blanc

(Lupinus albus)

Lupin à feuilles étroites (bleu)

(Lupinus angustifolius)

Lupin jaune

(Lupinus luteus)

Atouts
  • 35-40% de protéines
  • Potentiel de rendement élevé (35-40q/ha)
  • Solubilise le P non disponible (racines protéoïdes)
  • 6.5<pH<7.5
  • Plus tolérant à l’anthracnose
  • Rendements assez stables (25-30q/ha)
  • Plus précoce que le lupin blanc de printemps
  • Teneur en amidon réduite : limite le risque d’acidose
  • Possibilité de semis plus tardif
  • 5.5<pH<6.5
  • 40-42% de protéines
  • Tolérance aux sols acides (aluminium)
  • Valorise les sols pauvres
  • Bon équilibre amino-acide
  • Solubilise le P non disponible (racines protéoïdes)
  • 4.5<pH<5.5
Points d’attention
  • Sensible à l’anthracnose
  • Rendements variables
  • Besoin en P soluble
  • Rendements en protéines inférieurs au lupin blanc
  • Egrainage pour certaines variétés
  • Sensible à l’anthracnose
  • Levée aléatoire
  • Alcaloïdes (0.04% contre 0.02% à appétence)
  • Rendements plus faibles (10-20q/ha)
  • Plus tardif à floraison


 

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Les atouts du lupin

lupin en floraison

Généralités

Le lupin est une légumineuse qui s’intègre facilement dans les rotations céréalières. Culture d’hiver ou de printemps, elle permet d’étaler les travaux au sein de l’exploitation, ses dates de semis et de récolte étant différentes de celles des céréales à paille et du colza.

Le lupin est une culture robuste dont les racines sont profondes et peuvent aller chercher l’eau assez loin. Elles présentent surtout une particularité unique parmi les plantes cultivées : elles possèdent de petites racines dites « protéoïdes » et secrètent de grandes quantités d’acides organiques qui lui permettent d’extraire du phosphore du sol, inaccessible aux autres cultures. Cette caractéristique, combinée à l’autonomie en azote commune aux autres légumineuses, lui permet de pousser avec vigueur sur des sols très peu fertiles comme les sables de Sologne, et même de les enrichir quand il est cultivé comme engrais vert où toute la plante est restituée au sol. Ces deux caractéristiques le rendent intéressant aussi en agriculture biologique.

Bénéficiant d’un itinéraire technique simple, et pouvant être cultivé dans différentes situations, le lupin peut être semé à grand écartement et se prête bien au désherbage mécanique. C’est ainsi une culture bien adaptée à l’agriculture biologique.

Les atouts techniques du lupin

Ayant la capacité de noduler, le lupin est capable de fixer l’azote atmosphérique ; il ne nécessite donc pas d’apport d’engrais azoté. De plus, il est faiblement exigeant phosphore et potasse. Cette quasi autosuffisance permet de réduire l’impact environnemental (moindre consommation d’énergie fossile imputable au tracteur, moins d’émission de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants). La qualité de l’eau souterraine est ainsi préservée. De plus, l’introduction du lupin permet de diminuer l’apport d’azote sur le blé suivant.

Le lupin en tête de rotation permet non seulement de limiter l’apport d’engrais azoté sur la culture suivante, mais également de rompre le cycle des maladies et ravageurs des céréales, garantissant un système plus sain et un moindre apport de fongicides et herbicides.

Ainsi, la rentabilité d’une culture de lupin ne doit pas se calculer uniquement à l’échelle de l’année, mais avant tout à l’échelle de la rotation.

Par ailleurs, le lupin n’est pas sensible à Aphanomyces euteiches (culture non-hôte), et ne multiplie pas l’inoculum. Il peut donc être cultivé sans risque dans des parcelles infestées, ou permettre de conserver un pois protéagineux dans la rotation sans augmenter le risque Aphanomyces.

Un intérêt économique

En agriculture biologique, le lupin blanc est valorisé aux alentours de 1000€/t. Les rendements accessibles sont compris entre 5q/ha et 20q/ha.

En culture de vente, les prix des graines dépendent du débouché (l’alimentation humaine étant mieux valorisée que l’alimentation animale) et du cadre de production (culture le plus souvent contractualisée, hors intra-consommation sur un élevage).
Le lupin bénéficie de l’aide couplée aux protéagineux. Les marges brutes indicatives sont présentées ci-contre.

Marge brute indicative avec aide couplée (base 2023) Prix de vente €/t
300 350 400 450
Rendement
(q/ha)
20 200 300 400 500
25 350 475 600 625
30 500 650 800 850
35 650 825 1000 1075
40 800 1000 1200 1300
Charges opérationnelles (€/ha) 500  
Aide couplée indicative (€/ha) 100

​​​​​​​Dans le cadre de la PAC 2023 – 2027, l’aide couplée aux légumineuses à graines est maintenue avec un montant qui devrait être de l’ordre de 100 €/ha. Par ailleurs, en tant que légumineuse, l’introduction du lupin comme culture de diversification permet d’accéder aux aides liées à l’écorégime, niveau 1 ou 2 (1er pilier).

Composition d’une graine de lupin

Les graines de lupin blanc contiennent 35% de protéines, 9% d’huile, pas d’amidon et une très forte proportion de fibres, liée à l’épaisseur du tégument (près de 30 % du poids de la graine de lupin). Elles se rapprochent donc plus du soja que des autres légumineuses comme le pois. Cette teneur en huile est trop faible pour l’utiliser comme oléagineux en extrayant l’huile, mais suffisamment limitée pour une bonne utilisation en graines entières pour les animaux.
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La richesse en huile de la graine de lupin blanc lui confère une valeur énergétique élevée, intéressante en alimentation des volailles. Sa teneur en protéines est presque aussi élevée que celle du soja. Mais ces protéines sont moins bien pourvues en acides aminés essentiels pour les porcs et volailles que le soja ou le pois. Elles sont rapidement solubles, il vaut donc mieux utiliser les graines de lupin entières ou grossièrement broyées pour qu'elles soient bien valorisées par les ruminants.
En alimentation humaine, un usage traditionnel au Portugal et dans plusieurs pays méditerranéens est la graine de lupin blanc entière saumurée, servie comme apéritif. Plus récemment, une utilisation de farine de lupin blanc s’est développée comme ingrédient agro-alimentaire en France. En effet, après avoir débarrassé le lupin blanc de son tégument épais et réduit en farine très fine, on obtient une poudre jaune vif, très nutritive – riche en protéines et acides gras essentiels – avec des propriétés technologiques qui lui permettent par exemple de remplacer le jaune d’œuf, en pâtisserie-viennoiserie en particulier. Le développement de cet usage a cependant été freiné par le classement récent du lupin en « allergène majeur » à signaler sur les étiquettes des produits, du fait des risques d’allergies croisées avec l’arachide.
On trouve également d’autres ingrédients fonctionnels pour l’alimentation humaine comme les protéines de lupin qui entrent de plus en plus dans la fabrication de produits sans gluten.​​​​​​

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Limaces : mettre en œuvre des mesures agronomiques préventives

Il est possible de mettre en oeuvre plusieurs mesures agronomiques préventives permettent de limiter les attaques et la nuisibilité des limaces.

Limace grise, de 4 à 5cm

Les limaces apprécient particulièrement les sols creux et motteux et contenant des résidus de récolte non dégradés, qui leur offrent abris et nourriture.


Dès la récolte du précédent, observer la présence de limaces dans les parcelles afin d’adapter éventuellement le travail du sol avant le semis du tournesol, qui est une culture très appétente et particulièrement sensible aux attaques de ce mollusque.


Tout travail du sol (labour et déchaumage, surtout en conditions sèches) permet de limiter les populations de limaces. En cas de situation à risque, si possible, réaliser un premier travail du sol rapidement après la récolte du précédent et réintervenir à proximité du semis (la veille ou le jour du semis pour ne pas assécher le sol).

 

En savoir plus sur la gestion en cours de campagne.

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