Irriguer le tournesol : un intérêt accru dans les sols superficiels et intermédiaires

Une culture très tolérante aux conditions sèches…

Si la structure du sol n’entrave pas sa croissance racinaire, le tournesol est capable d'exploiter les horizons les plus profonds (jusqu’à 2 m) et d'extraire une plus grande quantité d’eau disponible du sol que d’autres cultures. Au niveau technico-économique, c’est une culture robuste, relativement à d’autres cultures d’été conduites en sec, amortissant particulièrement bien les aléas climatiques.

 

… et valorisant de quantités limitées d’eau d’irrigation

Le tournesol est également une plante qui répond bien à une irrigation modérée en quantité, surtout si sa croissance végétative est limitée avant la floraison. L’eau d’irrigation est particulièrement bien valorisée entre le tout début floraison et la fin du remplissage des graines, lorsque la réserve en eau du sol est en phase d’épuisement. Les besoins en eau d’irrigation du tournesol sont le plus souvent inférieurs à 100 mm (1000 m³/ha).

L’irrigation du tournesol est la mieux valorisée dans les sols superficiels et intermédiaires. Les essais et les observations en culture ont montré un gain moyen de l’ordre + 1.2 à + 1.4 q/ha par tranche de 10 mm d’apport dans les sols superficiels (RU ≈ 80 mm), + 0.8 à + 1 q/ha dans les sols intermédiaires (RU ≈ 130 mm) et de + 0.5 q/ha dans les sols profonds (Réserve utile ≈ 180 mm).

 

Deux apports d’eau, l’un avant et l’autre après la floraison : une stratégie gagnante

Comme l’illustrent notamment des essais conduits dans des sols filtrants de Rhône-Alpes, deux tours d’eau, positionnés avant et après la floraison, constituent la solution optimale pour augmenter le rendement avec un volume d’eau limité (80mm).

Dans ce contexte de disponibilité en eau restreinte, une seule irrigation de 40mm fin floraison apporte déjà un gain de rendement de 5q/ha par rapport à une conduite sans irrigation. Le positionnement de cet apport unique à fin floraison, par rapport à la préfloraison, permet d’augmenter à la fois le rendement et la teneur en huile (+ 4 points).

A noter que l’irrigation n’a aucun effet sur la teneur en acide oléique du tournesol.

 

Résultats essai CREAS/TERRES INOVIA 2006

Contexte : stress hydrique précoce et prolongé en sol superficiel

Résultats essai CREAS

 

Des marges améliorées

Au niveau économique (marge intégrant les coûts de l’eau d’irrigation), le tournesol irrigué en culture principale est bien positionné relativement à d’autres espèces irriguées de printemps (pois) ou d’été (soja, sorgho, maïs) dans les sols superficiels voire intermédiaires selon le contexte de prix de vente des graines et de coût d’achat de l’eau, toutes les espèces étant irriguées avec des mêmes volumes restreints (1 à 3 tours d’eau avec un volume total inférieur ou égal à 100 mm). Toujours en relatif, l’irrigation du tournesol est moins bien valorisée dans les sols profonds où des espèces plus exigeantes en eau, comme le soja ou le maïs, se positionnent mieux au niveau économique. 

La simulation économique présentée ci-dessous illustre l’intérêt de l’irrigation du tournesol dans les sols superficiels : dans ce contexte défini, le tournesol irrigué fait partie des cultures d’été à meilleure marge en conduite irriguée et volumes restreints.

 

Hypothèses retenues

Avec les hypothèses retenues, les gains de marge permis par l’irrigation du tournesol, pour un coût total de l’eau à 0.30 €/m³, sont compris entre +150 et +200 €/ha dans les sols superficiels pour 100 mm de dose totale. Ce gain n’intègre par l’effet de l’augmentation de teneur en huile sur le prix de vente des graines, effet le plus souvent valorisé à l’échelle de l’organisme de collecte. 

Les coûts de l’eau sont très variables selon le contexte de chaque exploitation agricole irrigable (selon l’origine de l’eau, les modes de pompage et d’aspersion, l’amortissement plus ou moins avancés des équipements, etc.). De même, les prix de vente du tournesol et des autres cultures peuvent fortement différer d’une campagne à l’autre. Ainsi selon votre contexte de production, les gains de marge à attendre grâce à l’irrigation du tournesol sont très variables : voir les deux tableaux suivants (sols superficiel et sol intermédiaire).

 

Irrigation indispensable pour le tournesol en double culture

Dans le Sud de la France, le tournesol peut être cultivé en double culture (ou culture dérobée), juste après une orge précoce par exemple. Dans ce cas, l’irrigation est indispensable pour assurer une levée rapide dès fin juin – début juillet et accompagner la culture dans un contexte où la réserve en eau du sol est fortement entamée après la culture d’hiver.

 

L’irrigation du tournesol peut être très rentable pour l'exploitation !

1. Lorsque la ressource en eau est limitée

Mettre du tournesol dans l’assolement présente un intérêt pour les exploitations avec irrigation où les quantités d’eau disponibles ne permettent pas d’irriguer à l’optimal, sur toute la surface, les autres cultures, en particulier les plus exigeantes en eau.

2. Lorsque l’interdiction d’irrigation est précoce

Les exploitations soumises à des arrêts précoces d’irrigation (début à mi-août) peuvent trouver avec l’irrigation du tournesol un moyen de valoriser l’eau à l’époque où elle est encore disponible.

3. Tout particulièrement dans les sols superficiels et intermédiaires

 

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Listes recommandées tournesol : pour un choix variétal optimal

Parce que la variété est un levier agronomique de premier plan pour répondre aux conditions climatiques et sanitaires locales et que l’adéquation entre choix de la variété et territoire est déterminante, Terres Inovia propose aux agriculteurs et techniciens un conseil variétal tournesol sous forme de « listes recommandées».

Choisir une variété de la liste recommandée, c’est l’assurance de bénéficier à la fois du progrès génétique, d’un bon niveau de performance et de caractéristiques agronomiques adaptées à son contexte de production.

Des listes élaborées chaque année à partir des résultats des essais Terres Inovia-Partenaires

Capture d'écran de l'application MyVar

Terres Inovia élabore les listes recommandées à partir des résultats issus des essais variétés tournesol des réseaux d’évaluation de post-inscription conduits par Terres Inovia et ses Partenaires[1]. Chaque année, à l’issue des résultats annuels, les listes recommandées pour les semis à venir sont mises à jour en y intégrant les derniers résultats.

Toutes les variétés disponibles sur le marché ne sont pas testées dans le réseau Terres Inovia-Partenaires, ainsi seules les variétés mises à disposition de Terres Inovia par leur représentant, dans le cadre de l’évaluation de post-inscription, sont prises en compte.

[1] Après leur inscription au catalogue des variétés commercialisées en France, les variétés font l’objet d’une évaluation par Terres Inovia dans le cadre d’un réseau Terres Inovia-Partenaires. Cette évaluation a lieu dans un réseau d’essais couvrant l’ensemble des régions de production.

Des règles de tri sécurisantes : performance et tolérance sanitaire

Les variétés proposées dans les listes recommandées répondent toutes à des exigences en termes de performance, de régularité et permettent également d’assurer une protection sanitaire minimale : ce sont les critères appliqués à toutes les situations, pour l’ensemble des listes.

Ces contraintes générales sont les suivantes :

  • Bénéficier du progrès génétique, avec des variétés inscrites en France depuis maximum 6 ans.
  • Productivité et régularité de bon niveau. Sont conservées, les variétés ayant obtenu, lors d’au moins une année d’évaluation, un indice de rendement supérieur ou égal à 100 dans au moins 50 % de nos essais de post-inscription.
  • Une tolérance sanitaire minimale : les variétés sont, au minimum, classées Peu Sensible (PS) au phomopsis.

Une expertise régionale et un tri adapté au contexte climatique et sanitaire

carte des régions des variétés tournesol
Des critères de tri régionaux viennent s’ajouter aux critères de base appliqués à toutes les situations. Ainsi, 8 bassins de production caractérisés par un contexte climatique et sanitaire cohérent ont été identifiés et donnent lieu à une liste recommandée. Ces critères supplémentaires, issus de l’expertise régionale, combinent les critères agronomiques d’intérêts : précocité, et niveau de tolérance vis-à-vis des autres maladies et parasites (ex: verticillium, orobanche cumana …). Finalisée par le régional Terres Inovia, chaque liste tient compte du contexte général de production de son secteur.

Pour répondre à des situations particulières, une liste de « Variétés possibles » est proposée sur chaque bassin de production. Cette liste regroupe des variétés qui ne satisfont pas à tous les critères mais qui présentent un intérêt dans certaines situations locales ; un commentaire de l’ingénieur régional Terres Inovia explicite leur intérêt et/ou les contraintes d’utilisation.

Des choix à la parcelle à faire pour certains critères. Certains critères de choix (tolérance herbicide, mildiou) sont liés à la connaissance de la parcelle : historique maladies et adventices. Ce sera donc à l’agriculteur, avec l’aide éventuelle de son technicien, de faire ses propres choix à partir de la liste proposée en s’appuyant sur les conseils proposés dans le document.

Accéder à myVar : Résultats et recommandations Terres Inovia 2024

Accéder aux résultats et recommandations

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Soja : qualité des graines 2024

L’Observatoire de la qualité des graines de soja collectées en France est piloté par Terres Univia qui en confie la mise en oeuvre à Terres Inovia. Il a pour but d’appréhender annuellement les principaux critères qualitatifs de la récolte.

Contexte de la campagne 2024

En 2024, la surface cultivée en soja en France est estimée à 152 000 ha, marquant une baisse de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023. Le rendement moyen national atteindrait 26,1 q/ha, en légère progression par rapport à la moyenne quinquennale de 25,2 q/ha, portant la production totale à environ 398 000 t selon les estimations de février 2025 (source : Agreste). Cependant, on s’attend à une révision à la hausse des rendements qui permettrait à la production de s’approcher d’un point haut historique. Bien que les opérations de semis et de récolte aient été compliquées par des précipitations récurrentes, ces dernières ont néanmoins permis de répondre aux besoins en eau de la culture, favorisant de bons rendements dans les principaux bassins de production. Par ailleurs, même si les conditions climatiques globalement favorables ont permis d’atteindre une qualité des graines plutôt correcte, l'année se distingue par des difficultés à atteindre la maturité dans certaines zones de production, en raison des températures fraîches enregistrées à l'automne. Cette année, en raison des difficultés de récolte très tardives, le nombre d’échantillons analysés est en dessous des années précédentes, rendant ainsi la représentativité des résultats moins solide.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Maturité/récolte Stockage Soja Soja Soja graines de soja qualité des graines qualité des graines de soja Hélène TRIBOUILLOIS (h.tribouillois@terresinovia.fr)

Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes

Dans les sojas ayant subi de fortes attaques de sclérotinia, l’utilisation du LALSTOP CONTANS® WG (1 à 2 kg/ha) juste après la récolte par application sur les tiges broyées permet de détruire les sclérotes de l'année et ainsi de réduire le stock de sclérotes du sol, limitant le risque sclérotinia pour les cultures suivantes et les parcelles voisines.

Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes

Respecter les précautions de stockage et d'emploi : la germination des spores du champignon contenu dans LALSTOP CONTANS® WG est optimale entre 7 et 24 °C et les conditions au-delà de 30 °C lui sont défavorables.  

LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société LALLEMAND SAS – 4 Route de Beaupuy – 31180 Castelmaurou. Tél : 05 34 27 67 80. 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Maladies Soja Soja contans wg sclérotinia soja Charlotte CHAMBERT (c.chambert@terresinovia.fr)

Anticiper le risque maladies sur soja

Réussir un soja en situation à risque sclérotinia 

Le sclérotinia constitue une des principales maladies du soja. Sans solution fongicide autorisée sur soja, la protection de la culture fait appel à différents leviers qui consistent à :  

  • Caractériser sa situation de risque au sclerotinia 
  • Miser sur le choix variétal 
  • Diminuer la pression sclerotinia par la lutte biologique au semis
  • Optimiser le semis pour réduire le risque sclerotinia
  • Optimiser l’irrigation pour réduire le risque sclerotinia 
  • Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes 

Dégâts du sclerotinia sur champ de soja

Dégâts du sclerotinia sur champ de soja 

Caractériser sa situation de risque au sclérotinia : 

Sont à considérer à risque sclérotinia, les parcelles ayant déjà subi des attaques sur soja il y a moins de dix ans, où il est pratiqué un retour fréquent (plus d’un an sur deux) d’une culture sensible au sclérotinia comme du tournesol, colza, melon… dans des sols moyennement profonds à profonds et irrigués.  

Le niveau de risque est défini dans la grille ci-après : 

  ​​​​​​​Irrigation
oui non
Fréquence de retour d'une culture à risque**
Présence antérieure de symptômes Type de sol Plus d'1 an sur 2 Moins d'1 an sur 2 Plus d'un 1 sur 2 Moins d'1 an sur 2
oui profond Risque fort Risque fort Risque fort Risque fort
superficiel Risque fort Risque fort Risque moyen Risque moyen
non profond Risque fort Risque moyen Risque moyen Risque faible
superficiel Risque moyen Risque faible Risque faible Risque faible

*  Présence significative de sclérotinia, il y a moins de dix ans, dans du soja ou dans une autre culture sensible (exemples : tournesol, pois, colza, melon)  

* * retour fréquent (plus d'un an sur deux) de cultures sensibles au sclérotinia

Miser sur le choix variétal 

Dans les parcelles à risque sclérotinia, privilégier les variétés peu sensibles (PS) à la verse et au sclérotinia (quand la sensibilité au sclerotinia est connue) à l’aide de l’outil myVar.

Réussir un soja sous pression rhizoctone 

Rhizoctone sur soja

rhizoctone sur soja 

La maladie se rencontre sur plus de 200 espèces dont la betterave sucrière et le maïs. Le précédent maïs semble favoriser le rhizoctone sur soja car ces deux cultures sont touchées par la même souche du champignon (Groupe Anastomose AG 2.2). Il en est de même pour le précédent betterave ; soja et betterave ont également en commun une souche (AG 5, plus rare que AG 2.2), qui provoque aussi des lésions racinaires. Ainsi, il est conseillé d’éviter les précédents maïs et betterave dans les parcelles où la maladie a déjà été identifiée. Il convient aussi de limiter les risques d'asphyxie des racines associés à une mauvaise structure du sol, des tassements et/ou une zone inondable, autant de milieux  propices au développement du rhizoctone. 

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Les débouchés diversifiés du tournesol

La graine de tournesol est valorisée à la fois comme source d’huile et de protéines.

Deux principaux types de tournesols sont cultivés en France : le tournesol linoléique (ou « classique ») et le tournesol oléique. En complément, il existe des marchés « de niche », avec des volumes limités : tournesol oisellerie, le plus souvent sous contrat de production, avec une utilisation en graine entière ; tournesol décortiqué comme ingrédient alimentaire (boulangerie, salades, …).

 

Des huiles variées

bouteille huile de tournesol
L'huile de tournesol reste la première huile alimentaire consommée en France, devant les huiles de table d’olive et de colza. Ses caractéristiques intrinsèques – richesse en oméga 6 (acide linoléique) - acides gras dit essentiel car ne pouvant être synthétisé par l’organisme et indispensable à son fonctionnement - et en vitamine E, puissant anti-oxydant, sont des atouts nutritionnels reconnus. L’huile de tournesol linoléique est notamment utilisée pour la fabrication des margarines. L’huile de tournesol oléique est caractérisée par sa richesse en acide gras oléique (oméga 9), de l’ordre de 80%, lui conférant des atouts en particulier comme huile de friture avec une grande résistance aux températures élevées. Ces deux types d’huile peuvent entrer dans la composition d’huiles combinées, en mélange avec d’autres huiles végétales (colza, olive, pépins de raisin, …).

 

 

Des tourteaux plus segmentés pour répondre aux demandes de l’aval

Les tourteaux de tournesol constituent une source importante de protéines qui contribue à réduire le déficit protéique de la France (47% en 2016-2017) et de l’Union Européenne (65% en 2016-2017). Deux principaux types de tourteau de tournesol sont aujourd’hui produits en France :

Les tourteaux dits « pailleux » ou « low pro », obtenus à partir de la trituration de graines entières, ont une richesse en protéines le plus souvent inférieure à 30 % sur matière sèche. Ils sont notamment appréciés pour l’alimentation des bovins viande.

tourteau de tournesol

Les tourteaux décortiqués obtenus après trituration de graines décortiquées. Le décorticage consiste à enlever de façon plus ou moins poussée l’enveloppe (coque) des graines. Les tourteaux ainsi obtenus sont plus riches en protéines. Parmi eux, les « high pro » dépassent 35% de protéines sur matière sèche. Récemment développés (usines de trituration de Bassens - 33 - et de Lezoux - 63), ils sont majoritairement valorisés pour l’alimentation des volailles. Les coques sont brûlées pour produire de la vapeur dans une chaudière à biomasse, contribuant à améliorer le bilan énergétique de la trituration. Ces coques peuvent être aussi valorisées en alimentation animale, notamment pour lapins.

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Identifier la bonne parcelle pour le pois chiche

Le pois chiche est une culture méditerranéenne qui appréciera les sols filtrants avec un bon pouvoir de réchauffement au printemps. Veiller à éviter toutes parcelles hydromorphes, la culture étant très sensible aux excès d’eau. Ce phénomène pénalise la levée et accentue fortement les pertes de pieds.

Le pH de la parcelle est un critère important qui influera la mise en place de la symbiose et des nodosités. Le Mesorhizobium est, à priori, présent dans les sols à pH alcalin (>7) du sud de la France.

Parcelle de pois chiche

Parcelle de pois chiche

Les limons froids, battant et/ou acide sont donc à éviter. De même, prudence dans les sols profonds et riches qui auront tendances à favoriser un développement végétatif exubérant. Cela accentuera le risque de verse, même si la culture y est généralement peu sensible.

Pour éviter tous risques de maladies (fusarioses, ascochytose), ne pas implanter de pois chiche sur une même parcelle avant une période d’au moins cinq à six ans.

Enfin, la valorisation de cette espèce est destinée à l’alimentation humaine. On évitera donc les parcelles où la présence de morelle, xanthium ou datura est avérée, au risque de voir sa culture déclassée.

A retenir

Privilégier les parcelles sans flore difficile, à réserve utile moyenne à superficielle, non hydromorphes, bien exposées et avec un pH compris entre 7 et 9. Les argilo-calcaires sont par exemple des sols propices à la culture. Rotation d’au moins 5 à 6 ans.

 

Mesorizobium et pois chiche

Le désherbage pour le pois chiche

Préparation du sol et semis du pois chiche 

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Le tournesol, une ressource clé pour les insectes pollinisateurs

Fournissant du pollen et du nectar, le tournesol est une espèce visitée par les insectes floricoles. Parmi ceux-ci, l’abeille domestique Apis mellifera L. est l’espèce la plus fréquente et également le principal agent pollinisateur.

L’importance du service de pollinisation rendu par les abeilles est cependant très variable et majoritairement sous la dépendance du niveau d’autofertilité des variétés considérées.

abeille sur fleur de tournesol

Abeille domestique sur capitule de tournesol

En zones de grandes cultures, le tournesol, culture à floraison de masse procure une ressource abondante au cœur de l’été, une période relativement creuse du point de vue des apports alimentaires nécessaires aux abeilles. Cependant, sa floraison est relativement courte : entre deux et trois semaines selon les conditions climatiques. A l’instar du colza, c’est une ressource clé pour l’apiculture professionnelle qui a favorisé son développement dans les années 80 : en 2019, le miel de tournesol représente 8% des 21636 tonnes de miel produites en France, (Source : Observatoire de la production de miel et gelée royale FranceAgriMer 2020).

Comme cela a été démontré chez d’autres espèces, l’attractivité du tournesol vis-à-vis des abeilles est sous la dépendance conjointe de facteurs génétiques en lien avec la production de nectar et de pollen et le niveau d’accessibilité de ces ressources pour les insectes et aussi de facteurs environnementaux (températures, hygrométrie, alimentation hydrique des plantes). Les stress thermiques et hydriques susceptibles d’intervenir au moment de la floraison peuvent de ce fait interrompre brutalement la fourniture de ressources et réduire considérablement le nombre de jours utiles à la collecte de nectar à l’échelle d’un territoire.

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Préparation du sol et semis du pois chiche

Préparation du sol

Comme pour de nombreuses légumineuses, le pois chiche apprécie un travail assez profond et un lit de semence fin qui facilitent la mise en place des racines et des nodosités. L’objectif est d’obtenir une structure aérée sur les quinze premiers centimètres.

Le roulage n’est pas obligatoire, puisque le pois chiche possède un port érigé. Toutefois, si la charge en cailloux est importante et/ou si une récolte via un fauchage puis andainage est prévu, cette intervention peut être nécessaire.

Pois chiche

Semis

Aujourd’hui, pour le semis, on retrouve deux modes d’implantation qui nécessite des réglages particuliers.

Petit écartement (12-17 cm) avec un semoir à céréales : a l’avantage d’une fermeture de rang rapide mais un positionnement de la graine parfois non satisfaisant (perte de pieds, casse des grains au semis).

Large écartement (30-60 cm) avec un semoir de précision (disque à soja) : a l’avantage de favoriser une levée plus rapide si le semis est réalisé dans de bonnes conditions mais la fermeture du rang sera plus longue. Ce type de semis laisse la possibilité d’utiliser une bineuse.

Date de semis du pois chiche 

En gras : période conseillée - (date limite)

  Risque important de non récolte

La plage de semis possible est découpée par grande région. Cette plage est indicative, puisque durant cette période, il est fréquent d’observer des forts cumuls de pluie. Si les conditions climatiques ne sont pas réunies, il est fortement conseillé de reporter le semis, afin d’implanter la culture lorsque la parcelle est ressuyée et suffisamment réchauffée. A noter que la température du sol, à la profondeur de semis, doit être supérieure à 7°C pour la germination. On retient généralement une température de sol idéale avoisinant les 12°C.

Semer entre 4 et 5 cm de profondeur et viser 50 plantes/m² levées. Il est donc conseillé de semer 65-70 graines/m² avec un semoir à céréales et 55 graines/m² avec un semoir monograine.

Mesorhizobium et pois chiche

Le désherbage pour le pois chiche

Identifier la bonne parcelle pour le pois chiche

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Les caractéristiques et les atouts du pois chiche

Une espèce, trois types de graines 

Le pois chiche est une plante annuelle à cycle court (6 à 7 mois), à feuilles composées et aux fleurs blanches ou roses pourpres. C’est une espèce autogame quasi stricte et ses gousses peuvent contenir 1 à 3 graines. 

parcelle de pois chiche

Sa croissance est de type indéterminé, interrompue en général par les conditions sèches en fin de cycle. En situation fraiche et plus humide, ce caractère marqué peut être un obstacle à la maturité et à la récolte. 

Les fleurs sont sensibles aux températures fraîches (moyennes inférieures à 15°C), qui entraînent des coulures et une mauvaise nouaison (gousses sans graines). 

Le potentiel de rendement moyen actuel est compris entre 15 et 30 q/ha en mode de production conventionnel.

Type Production sur le territoire français Graines
Taille Couleur Aspect
Kalubi oui, majoritaire moyenne à grande blanc-crème peu ridé
Desi oui assez petite variées(noir, vert,marron,beige ridé
Gulabi non assez petite blanc-crème lisse

 

Les atouts du pois chiche 

pois chiche

Comme l’ensemble des légumineuses à graines tel que le pois protéagineux ou la féverole, le pois chiche est capable de fixer l’azote atmosphérique (si associé à son rhizobium spécifique)  et ne nécessite pas d’apport d’engrais azoté. 

Adaptée au climat méditerranéen, la culture peut supporter des stress hydriques relativement importants sans impact sur son potentiel de rendement. 

La teneur en protéines du pois chiche varie de 17 à 23 %. Sa graine, bien pourvue en lysine, contient 5 à 6 % de matières grasses, sensiblement plus que toutes les autres légumineuses à graines riches en amidon. 

Le débouché exclusif du pois chiche est l’alimentation humaine. 

 

Composition moyenne d'une graine de pois chiche cuite

schéma atouts pois chiche

 

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