1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,67,68,69,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,91,92,93,94,95

Terres Inovia labelisée RSE

L’institut technique vient d’obtenir le label de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Terres Inovia est une entreprise qui, par sa mission, est engagée au service d’une agriculture plus responsable. L’institut technique de la filière des huiles et des protéines végétales et de la filière chanvre, comme beaucoup de PME française, contribue naturellement aux enjeux de développement durable européens. Depuis le 13 janvier, elle peut communiquer sur le label RSE à la suite de l’audit de fin d’année.

Un label qui atteste de pratiques responsables

Pour la reconnaissance RSE, il existe trois labels. Terres Inovia a choisi le label AFNOR pour sa notoriété et son mode de fonctionnement. Il atteste que Terres Inovia contribue aux enjeux de développement durable.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est, en effet, définie par la commission européenne comme « l'intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».

L’institut technique a obtenu ce label après un audit méticuleux, constitué d’une importante étude documentaire, d’entretiens individuels et de visite de plusieurs sites.

La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :

•    Gouvernance de l’organisation,
•    Droits de l’homme,
•    Relations et conditions de travail,
•    Environnement,
•    Loyauté des pratiques,
•    Questions relatives aux consommateurs,
•    Communautés et développement local.

Accompagner les agriculteurs à avoir des productions durables

En s’engageant au service de la RSE, Terres Inovia démontre « qu’elle est une entreprise qui s’engage à respecter les enjeux sociaux sociétaux et économiques, tout en respectant les droits et le bien-être des collaborateurs », précise Christel Caro, responsable qualité de Terres Inovia. 

L’institut technique atteste aussi qu’il a un impact positif sur la planète et l’environnement en « aidant et accompagnant les agriculteurs à cultiver de la manière la plus durable possible ».

Terres Inovia diffusera d’ici 2026 un document sur l’impact de ses actions vis-à-vis de la RSE et de sa stratégie sociétale et environnementale à horizon cinq ans.
 

 

 

 

 

Documents à télécharger

France entière durabilité engagement label rse

Le guide de culture tournesol 2025 est disponible pour accompagner les producteurs et les conseillers

Terres Inovia a mis à jour son guide de culture tournesol. Ce support complet, qui accompagnera les producteurs, est téléchargeable gratuitement sur le site internet de Terres Inovia et peut également être commandé en version imprimée.

Culture peu gourmande en intrants et bénéficiant d’un progrès génétique continu, le tournesol est une culture durable et compétitive, pourvoyeuse de bénéfices pour les systèmes de culture dans lesquels il est inclus. Tête de rotation à cycle court, doté d’une bonne capacité de tolérance au stress hydrique, il s’adapte à de nombreux contextes de production.


Ce guide de culture permet de tout savoir sur l’itinéraire technique du tournesol, jusqu’à la conservation.

Les évolutions réglementaires récentes ont amené l’Institut à revoir les méthodes de lutte contre les bioagresseurs : programmes de désherbage revus à la suite du retrait de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) du S-métolachlore, conditions de lutte contre les taupins précisées en marge du changement de réglementation pour l’application de lambda-cyhalothrine, révision des recommandations pour lutter contre le mildiou. L’ensemble des rubriques de l’ouvrage ont été actualisées, telle que la présentation des variétés évaluées dans le réseau Terres Inovia. Quant aux références économiques présentées, coût des interventions ou frais de séchage, elles sont en phase avec les éléments de contexte actuel.


    
Le guide de culture tournesol 2025 peut être téléchargé gratuitement par toute personne ayant créé son compte personnel sur le site internet de l’institut. Le guide en version imprimée est également gratuit, seule une participation aux frais de port est demandée. Il sera livré à partir du 11 mars 2025.

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Le guide de culture pois 2025 est disponible pour accompagner producteurs et conseillers lors de la prochaine campagne

Terres Inovia a mis à jour son guide de culture pois protéagineux. L’édition 2025 bénéficie de l’avancée des derniers travaux de l’institut sur l’implantation de la culture et la gestion des maladies et accompagnera producteurs et conseillers tout au long de la campagne. Téléchargeable gratuitement sur le site internet de Terres Inovia, il peut également être commandé en version imprimée.

Légumineuse historique des assolements français, au cœur des enjeux d’autonomie en protéines, le pois s’affiche comme une culture pilier des enjeux environnementaux, sociétaux et agronomiques des rotations françaises. Riche en protéines, valorisable sur de nombreux débouchés tant en alimentation animale qu’humaine, le pois constitue une solution de diversification des rotations, apporte de nombreux services agronomiques et contribue au verdissement de l’agriculture par son autonomie azotée.

Sécuriser le potentiel par la gestion de l’implantation, la protection contre les maladies et le choix variétal


Ce guide de culture permet de tout savoir sur les pois d’hiver et de printemps, du choix des variétés à la récolte et à la conservation, en passant par l’implantation, la fertilisation, le désherbage et la lutte contre les ravageurs et les maladies.
L’édition 2025 bénéficie des résultats des derniers travaux menés par Terres Inovia. Ainsi, alors que l’implantation reste une étape clé dans l’élaboration du potentiel final, les plages et les secteurs de semis évoluent pour adapter la culture du pois au changement du climat. Les enseignements des dernières campagnes ont également permis de mettre au point une nouvelle stratégie de protection contre les maladies. Enfin, la gamme de variétés disponibles continue à s’étoffer, la tenue de tige restant un critère important à prendre en compte.
    
Le guide de culture pois 2025 peut être téléchargé gratuitement par toute personne ayant créé son compte personnel sur le site internet de l’institut. La version imprimée est également gratuite, seule une participation aux frais de port est demandée. Il sera disponible à partir du 18 mars 2025.

 

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Arpège : un projet novateur pour l’agriculture régénérative

Au Salon International de l’Agriculture, une conférence de presse a permis de présenter ce projet, dont Terres Inovia est partenaire, et qui ambitionne de développer l’agriculture régénérative et les légumineuses dans le Centre Val-de Loire à grande échelle.

La présentation d'Arpège lors de la conférence de presse organisée au Salon International de l'Agriculture


Comment adopter des pratiques vertueuses pour façonner l’agriculture de demain ? C’est l’objectif d’Arpège, un projet piloté par Axereal et porté par un consortium comprenant Terres Inovia, Unilasalle, Axa Climate, Genesis et Fertiberry semences. 

Développer des filières agricoles vertueuses

Financé par BPI France dans le cadre du plan d’investissement France 2030, il vise à déployer l’agriculture régénérative à grande échelle avec le développement de productions de légumineuses sur le territoire Centre-Val de Loire.

Concrètement, le projet vise à développer des filières agricoles vertueuses afin de renforcer la résilience des exploitations, améliorer la santé des sols, réduire l’impact environnemental et assurer la viabilité économique des producteurs. 

Arpège souhaite en particulier rendre concrètes les solutions d’allongement de la rotation à échelle des exploitations, en optimisant le potentiel de production et les bienfaits environnementaux des cultures bas carbone et bas intrants.


Les 4 axes du projet


•    Mesurer pour agir : évaluation de l’impact des pratiques régénératives sur la santé des sols; 
•    Innover pour produire mieux : expérimentations pour déplafonner et améliorer la productivité des cultures bas-intrants;
•    Anticiper le futur : concevoir des rotations adaptées aux défis climatiques de demain;
•    Former et transformer : accompagner les agriculteurs, moderniser et adapter les infrastructures de stockage des grains.

Les différentes étapes

Le projet Arpege a démarré en 2024 pour quatre ans, avec trois étapes clés :
•    Expérimentations de cultures de bas-intrants, avec un suivi sur toute la durée du projet, basée sur les pratiques existantes
•    Etat des lieux de la santé du sol : une première évaluation sera faite en juin 2025
•    Mesure des impacts : en 2027, analyse de la santé des sols suite aux changements de pratiques
Des essais auront lieu chez des agriculteurs de toute la région Centre-Val de Loire. Ils sont également déployés dans les différentes stations expérimentales agronomiques des partenaires (notamment le réseau Syppre). Objectif ? Avoir, fin 2026, 2 000 agriculteurs qui cultivent en agriculture régénérative.

Gilles Robillard, président de Terres Inovia
 

« Arpège est un projet collaboratif qui est au cœur des innovations. Ce qui lie tous les partenaires, c’est la création de la valeur ajoutée pour les agriculteurs. Le projet va particulièrement travailler sur les légumineuses car leur insertion sont porteuses de solutions sur l’impact du changement climatique ».

Gilles Robillard, président de Terres Inovia

 

Documents à télécharger

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SIA 2025 : l’évaluation des variétés en bio

Quelle place pour le bio dans les variétés proposées aux agriculteurs ? Lors du Salon International de l’Agriculture, Terres Inovia a expliqué comment l’agriculture biologique était intégrée dans ses réseaux d’évaluation.

Pour améliorer la compétitivité des cultures, le choix variétal est un critère déterminant. Quelle est alors la place du bio ? Lors de la « séquence innovation » du Village Semences organisée par l’Interprofession des semences et plants (Semae), Cécile le Gall, chargée d’études en environnement et agriculture biologique de Terres Inovia, a expliqué, le 28 février, comment l’institut technique intégrait le bio dans les réseaux d’évaluation variétale.

Des réseaux d’essais pour mettre les variétés à l’épreuve du terrain

Cécile Le Gall lors de la "séquence innovation" au Salon International de l'Agriculture

« Il existe peu de variétés exclusivement dédiées au bio. Pour permettre aux agriculteurs de disposer d’un panel de variétés à utiliser en agriculture biologique, nous sélectionnons certaines variétés d’agriculture conventionnelle utilisables pour la conduite en bio », explique Cécile Le Gall. 

Le rôle de l’institut technique est alors de voir quelles variétés sont les plus adaptées à l’agriculture biologique. « Nous travaillons avec les semenciers pour savoir les variétés les plus adaptées et, ensuite, nous allons tester ces variétés sur le terrain, chez des agriculteurs, pour qu’elles soient caractérisées pour le bio, en prenant soin particulièrement de certains critères, comme la hauteur et la vigueur ».

Ce dispositif d’essais spécifique pour le bio, qui existe actuellement pour le soja et le tournesol, permet de tester chaque année 10 à 20 variétés selon l'espèce. Et pour les autres cultures ? « Pour le moment, des essais bio sont inclus dans les réseaux essais variétaux mixtes (avec des essais bio et conventionnels) avec, pour chaque culture, deux à trois essais disponibles ».  L’institut technique réalise aussi des tests d’itinéraires techniques sur diverses thématiques, comme la précocification de la date de semis pour s'adapter à la problématique montante du changement climatique.

Visionner la "séquence innovation" avec Cécile Le Gall

En savoir plus sur le bio

 

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SIA 2025 : la parole des partenaires de Protei’sol

Au Salon International de l’Agriculture, une table-ronde organisée sur le stand de l’Acta a permis de rassembler tous les partenaires du projet Protei’sol, qui vise à structurer une filière de légumineuses dans les Hauts-de-France.

Comment substituer des légumineuses produites localement au soja importé sud-américain ? C’est tout l’enjeu de Protei’sol, qui vise à structurer une filière de légumineuses locales dans les Hauts-de-France. 

Ce projet mobilise six partenaires, de l’amont à l’aval : Earthworm Foundation, NORIAP, Terres Inovia, Purina-Nestlé, Lidl et Auchan.

Terres Inovia : « donner des perspectives aux agriculteurs »

Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de Terres Inovia

Lors du Salon International de l’Agriculture, une conférence a été organisée sur le stand de l’Acta, vendredi 28 février, pour donner la parole à tous les partenaires du projet.  Terres Inovia en est l’un des acteurs centraux.


« Il est possible de développer des cultures de protéagineux en France. Pour y parvenir, il faut donner des perspectives aux agriculteurs. C’est pourquoi Terres Inovia travaille, dans ces projets et programmes, à améliorer la recherche variétale, optimiser les itinéraires techniques, chercher une valorisation de ces cultures, par exemple au travers des services environnementaux », précise Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l’institut technique.

En plus des travaux R&D, Terres Inovia s’efforce d’être présent sur le terrain. C’est tout l’enjeu du programme Cap Agronomie ® : « accompagner les agriculteurs sur des temps forts et à des étapes clés de la culture, en petit groupe, sur la parcelle, en travaillant systématiquement la fertilité des sols. L’objectif est de sécuriser les revenus des agriculteurs en accompagnant les changements de pratiques », explique Afsaneh Lellahi.

La parole aux autres partenaires

 

  • Marie-Pierre Albouy (Earthworm)

« Ce projet répond à un double enjeu : contribuer à l’autonomie protéique des territoires et lutter contre la déforestation. Notre rôle sur le projet est d’animer le collectif. Earthworm est une association qui est le chef d’orchestre du projet, avec une mission de diffusion des connaissances pour que ce projet puisse en inspirer d’autres ». 

  • Maelys Viguier (Lidl)

« Chez Lidl, nous avons eu conscience, dès 2021, des effets du soja importé sur les écosystèmes. Nous avons engagé un travail sur la transparence en cartographiant nos approvisionnements sur le principe de zéro déforestation et de la substitution du soja d’importation par des protéines végétales locales. A travers de Protei’sol, nous avons voulu aller plus loin en participant à la structuration d’une filière de légumineuses locales dans les Hauts-de-France pour avoir un impact positif sur les filières et permettre, au final, d’avoir des produits issus de cette alimentation animale à base de légumineuses dans nos magasins ».

  • Mathilde Dubocage ( NORIAP)

« Il est important, chez NORIAP, de responsabiliser nos approvisionnements. Or, il est possible de substituer le soja par des légumineuses, mais la valeur doit être analysée et partagée car cette substitution représente un coût plus important. Pour sécuriser les approvisionnements, l’enjeu du projet est de faire des essais locaux avec des itinéraires techniques motivants pour les producteurs. Des formations de petits groupes d’agriculteurs, en partenariat avec Terres Inovia, et des réseaux d’essais dans notre coopérative, permettront d’engager cette dynamique ».

  • Cécile Doiniel (Purina- Nestlé)

« Ce projet nous tient particulièrement à cœur. Purina ambitionne de ressourcer la moitié de ses ingrédients en agriculture régénératrice. Or, la production de légumineuses constituent l’une des pratiques phares pour réussir à mener cette transition. L’objectif est de substituer, dans nos recettes pour les animaux, les protéines animales avec des protéines végétales, mais il y a encore beaucoup de travail de recherche pour y parvenir ».

  • Matthieu Trenchand et Gaëlle Jau (Auchan)

« Nous avons identifié un fournisseur partenaire dans les Hauts-de-France, éleveur de bovins pour produire de la viande. L’objectif est de proposer à cet élevage une alimentation qui substitue le soja aux légumineuses, puis de tester les produits finis ensuite sur quelques magasins. La réussite du projet passe par le fait de bien informer les consommateurs finaux ».

 

Plus d'informations sur Protei'sol

Plus d'informations sur Cap Agronomie ®

 

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SIA 2025 : la cameline, une culture qui multiplie les atouts et les débouchés

Et si on s’intéressait à la cameline ? Culture robuste, ses atouts agronomiques et ses débouchés, notamment pour les biocarburants dans l’industrie aéronautique, ont de quoi séduire les agriculteurs.

Domitille Jamet (Terres Inovia) au Salon International de l'Agriculture, mercredi 26 février

Comment participer au développement de la bioéconomie de demain ? Avec la cameline ! Cette culture cache un fort potentiel. Au Salon International de l’Agriculture, une conférence organisée par Terres Inovia, Arvalis et Saipol, mercredi 26 février, sur le stand de l’Acta, a permis d’en savoir plus.  

Une plante rustique peu exigeante en eau et en intrants

« La cameline intéresse beaucoup les agriculteurs et les industriels par ses atouts agronomiques et par son ouverture vers les nouveaux marchés de la bioéconomie », confirme Domitille Jamet, chargée d’études en systèmes de culture et agronomie pour Terres Inovia. 

Son originalité ? « Un cycle court lui permettant d’être cultivée en dérobé et une plante peu exigeante en eau et en intrants, d’autant qu’elle résiste très bien aux excès de températures et aux bioagresseurs ». 

Implantée en culture principale, elle est semée à l’automne ou au printemps, mais aussi en interculture. « Elle est pratiquée aussi en culture pure ou en association avec des légumineuses ou des céréales. Elle est aussi beaucoup cultivée en bio ».

Cameline : des surfaces selon deux modes de production


•    En culture principale (conventionnelle et AB) : 2 800 ha, dont 1090 ha en agriculture biologique
•    En interculture : 3 320 ha

 

Zoom sur trois modes de production


La cameline en interculture d’hiver

 

  • Une production valorisable comme carburant d’aviation durable (RED III)
  • Peu d’intrants sont nécessaires : entre 40 et 60 unités d’azote sont suffisantes.
  • En culture intermédiaire d’hiver, elle offre une bonne couverture hivernale du sol et permet de lutter contre l’érosion.
  • Un effet allélopathique à confirmer, exprimé au champ

 La cameline en interculture d’été

  • Une production valorisable comme carburant d’aviation durable (RED III)
  • Peu d’intrants nécessaires
  • Valorisation économique de l’interculture sans impact sur la culture principale
  • Couverture du sol en interculture
  • Espèce mellifère car la floraison se déroule à une période creuse en termes d’offre alimentaire pour les abeilles

La cameline en association

  • Associations possibles avec des cultures de printemps (lentilles, pois, pois chiche…), des cultures d’hiver (pois, orge…) et de la lentille (très courant en agriculture biologique)
  • De nombreux débouchés (alimentaire, cosmétique…) hors biocarburant pour l’aviation
  • Un mode de culture qui favorise les interactions positives entre espèces

 

Des débouchés variés et prometteurs

 

 

Riche en huile et en acides gras, la graine de la cameline est très intéressante pour la consommation humaine et les tourteaux, mais aussi la cosmétique.

Les biocarburants constituent un débouché avec un énorme potentiel, en lien avec la décarbonation du secteur aérien.

La cameline en interculture : le débouché des biocarburants aériens

La cameline en interculture renferme un gisement de croissance conséquent avec la décarbonation du secteur aérien. 

« Le secteur de l’aviation européenne va devoir incorporer petit à petit un certain pourcentage de biocarburant, passant de 2% en 2025 à 60% en 2050 », précise Cédric Dufour, de Saipol, filière du groupe Avril et spécialisé dans la transformation des graines oléagineuses. 

Or, la Commission européenne ayant validé l’usage des intercultures pour les biocarburants aériens, ce débouché prend tout son sens pour la cameline.

 

La cameline au cœur d’un vaste projet R&D européen : Carina


En 2023, un projet européen a été initié pour diversifier durablement les systèmes agricoles des pays de l’Union européenne en introduisant deux cultures mineures de graines oléagineuses, Brassica Carinata (moutarde d’Abyssinie) et Camelina Sativa (cameline). « L’objectif est de maitriser cette production et de voir comment insérer la cameline dans les associations de culture », précise Sylvain Marciac, d’Arvalis, l’un des 19 partenaires, avec Terres Inovia, de ce projet doté d’un budget de 8 millions d’euros.  

Les résultats attendus du projet Carina

•    Une introduction réussie de nouvelles cultures en identifiant des modes d’insertion dans les systèmes de culture les plus favorables et adaptés à chaque contexte, ainsi que la production de références et recommandations techniques associées.
•    Le développement de systèmes de culture multiperformants intégrant de la cameline ou la Brassica Carinata (avec une rentabilité économique et la réduction des impacts environnementaux).
•    Le développement de produits biosourcés innovants (bioherbicide, biostimulant, bioinsecticide…)
•    Une meilleure valorisation des tourteaux, riches en protéines et non impactés par des facteurs antinutritionnels.
•    Des recommandations techniques et politiques pour favoriser le développement de ces nouvelles filières.
•    L’implication active des agriculteurs et des parties prenantes dans le développement et l'adoption des nouvelles pratiques agricoles.
•    Une augmentation de la compétitivité des systèmes agricoles européens grâce à l'introduction de cultures innovantes, peu exigeantes en intrants et résilientes vis-à-vis du changement climatique.

En savoir plus sur le projet CARINA

 

Plus d'informations sur la cameline

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Spécial soja 2025 : Extension de la diffusion du numéro produit avec Le Sillon

Le premier spécial soja avait été initié en 2022 dans le cadre du programme Cap Protéines.

L'édition 2025 est désormais disponible, laquelle témoigne de l'engagement réciproque entre Le Sillon et Terres Inovia. Nouveauté de cette anneé, une extension de la diffusion sur le département du Lot-et-Garonne (47) grâce au journal La Voix de la Terre.

Ce numéro est spécial est distribué à environ 11 000 exemplaires, sur les départements des Pyrénées Altlantiques, Landes, Hautes-Pyrénées, et maintenant Lot-et-Garonne. ​​​​

Voici le sommaire de ce supplément dédié au soja.

  • CAMPAGNE 2024 - Points sur les évènements marquants de la camapgne et évolutions des surfaces 
  • SOJA SEMENCE - Vers une qualité certifiée pour soutenir la filière agroalimentaire X Anamso
  • VARIÉTÉS - Résultats des essais 2024
  • SOJA NON DEFORESTANT - Quelles obligations des opérateurs de la filière ?
  • BIOSTIMULANTS - Pas d'intérêt observé dans les essais Terres Inovia sur la réduction de phytotoxicité herbicide
  • ELEVAGE - De la graine de soja locale pour les vaches laitièresde Nouvelle-Aquitaine X IDELE
  • RAVAGEURS - Tour d'horizon des travaux réalisés sur la lutte contre la Pyrale et Héliothis en 2024
  • RECHERCHE - Le soja au coeur de l'Europe retour sur le congrés mondial à Vienne


entre couvrir les besoins de la plante et économies d’eau.

Feuilletez ci-dessous le numéro de cette année, ainsi que les précédentes éditions.

The first soybean special was initiated in 2022 as part of the Cap Protéines programme. A new issue is now available, which bears witness to the mutual commitment between Le Sillon and Terres Inovia.

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Here is the contents of this supplement dedicated to soya.

PRESENTATION OF THE SPECIAL SOYBEAN 2023 ISSUE
News, technical advice, variety choice...

SOYBEANS
Meeting with Laurent Rousso, DG of Terres Inovia and Terres Univia.

2023 CAMPAIGN REPORT
A strong increase in surface area.

CAP
Soybean cultivation will be favoured under the new common agricultural policy.

VALUATION
Soya is not yet sufficiently valued in France.

VARIETIES
The range of soybean varieties benefits from the progress made in genetics and breeding.

IMPLANTATION
Inoculation, sowing date... The keys to successful planting.

WEED CONTROL
Acting for better control of goosefoot and knotweed.

ZOOM
Endomycorrhizae: what should we think about them?

Take a look at this year's issue below, as well as the previous issue of 2022.

France entière Soja cap protéines soja

SIA 2025 : le chanvre, une culture pleine de promesses

Au Salon international de l’Agriculture, Terres Inovia, l'institut technique de la filière chanvre, et InterChanvre ont présenté les atouts agronomiques et les débouchés de cette plante qui connaît un bel essor en France.

Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (InterChanvre)

Le chanvre est une culture qui gagne à être connue. Atouts agronomiques, débouchés nombreux, cette plante ancienne, qui préserve la biodiversité et ne nécessite que peu d’eau et aucun intrant, est pleine de promesses. C’est ce qui ressort de la présentation, très complète, de cette culture, réalisée par Terres Inovia et InterChanvre, mardi 25 février, au Salon International de l’Agriculture, sur le stand de l’Acta.

La France, premier producteur européen

Source : InterChanvre

Depuis quelques années, le chanvre gagne du terrain, dans le monde d’abord où la production a été multipliée par deux en l’espace de cinq ans, avec 185 248 ha (chiffres 2022). « La France est le deuxième pays au monde », a précisé Nathalie Fichaux, directrice d’InterChanvre. L’hexagone est même le premier pays producteur européen, avec 22 000 ha, soit 38 % des surfaces européennes. « Elles ont triplées en dix ans. L’objectif est de multiplier les surfaces par deux d’ici cinq ans ».

Ce développement de la culture se concrétise par l’essor des chanvrières – entreprise de transformation de la plante -, avec, au total, sept chanvrières en France. « Deux d’entre elles ont triplé leur capacité et quatre nouvelles sont en cours de création dans le Sud », explique à son tour Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent national chanvre.

Chiffres clés

  • Une surface de 23 600 ha en 2024
  • 1 550 agriculteurs
  • 7 chanvrières et 4 en cours de création
  • 300 salariés en chanvrière
  • Plus de 1 700 entreprises du bâtiment formées à l’utilisation du chanvre
  • Un chiffre d’affaires multiplié par 1,5 en trois ans

 

Source : InterChanvre

 

Une plante durable et locale

Du côté de l’itinéraire technique, le chanvre est une plante « relativement simple, avec un cycle de 4 à 5 mois », poursuit Louis-Marie Allard. Comme elle va couvrir rapidement le sol, « elle ne nécessite pas d’herbicide, ni même de fongicide car les champignons sont localisés et ne se transmettent pas d’un pied à l’autre ».

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Autre atout agronomique : le chanvre n’a besoin que de très peu d’eau et stocke, en revanche, beaucoup de carbone (9 à 15 t CO2/ha/an). « Elle vient souvent s’intercaler entre deux céréales et peut permettre une augmentation du rendement du blé suivant de 8 à 10% ».

Les atouts agronomiques du chanvre

  • 0 pesticides
  • Peu d’irrigation
  • Puit de carbone
  • Plante adaptée au changement climatique et qui améliore le rendement de la culture suivante
  • Une aide couplée (83 euros/ha en 2023)

 

Une réglementation à respecter

La plante, qui contient une proportion importante de cannabinoïdes (dont le cannabis), obéit à des règles strictes. « Il est obligatoire d’utiliser des semences certifiées car elles ont une teneur en THC -la principale molécule active du cannabis- inférieure à 0,3% », poursuit Louis-Marie Allard. 

Attention : un tiers des parcelles est contrôlée, par prélèvement, au mois d’août, par l’ASP, l’organisme chargé de contrôler la teneur en THC.

Des paiements pour services environnementaux pour le chanvre

Culture durable, le chanvre fait partie des plantes qui font l’objet de prestations sous-forme de paiements pour services environnementaux.

Le PSE, qu’est-ce que c’est ?


Les paiements pour services environnementaux (PSE) en agriculture sont des dispositifs économiques qui rémunèrent les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou maintenir des écosystèmes (préservation de la qualité de l’eau, stockage de carbone, protection du paysage et de la biodiversité…). Ces avantages sont qualifiés de services écosystémiques.

Plus d'infos sur https://agriculture.gouv.fr/les-paiements-pour-services-environnementaux-en-agriculture​​​​​​​

 

Le PSE, dans le cas du chanvre, est un contrat de trois ans, avec des indicateurs annuels, et repose sur trois objectifs :

  1. Le carbone (nombre de tonnes stockées et évitées)
  2. L’eau (litres d’eau économisées par ha)
  3. Aucun produit phytosanitaire (nombre d’ha et d’agriculteurs engagés)

 

Des débouchés nombreux

Source : InterChanvre

La plante de chanvre peut, en effet, être utilisée dans de nombreux débouchés :

  • La graine est utilisée pour l’alimentation humaine et la cosmétique
  • La chenevotte : granulats, litière animale, paillage horticole, plasturgie…
  • La fibre : isolation dans le bâtiment, plasturgie, textile, papiers spéciaux, géotextile…
  • Poussière fine : énergie, compost…

 

Retrouvez le recommandations de Terres Inovia sur l'itinéraire technique à tous les stades de la culture

 

 

 

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SIA 2025 : Renforcer l’attractivité du métier d’ingénieur agro avec Avenir-Agro

Comment rendre les formations et les métiers d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires plus séduisants ? C’est l’objectif d’Avenir-Agro, porté par AgroParisTech et 26 partenaires, parmi lesquels figure Terres Inovia. Une campagne d’information nationale et d’actions régionales sont prévues pour 2026.

Lancement officiel d'Avenir-Agro au Salon International de l'Agriculture

L’accélération des transitions, qu’elles soient environnementales, sociétales ou encore énergétiques, et le renouvellement des générations renforcent, aujourd’hui et pour les prochaines années, le besoin d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires. « Les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’eau, de l’environnement et de la santé globale sont stratégiques pour la France sur les plans économique, social et écologique », tient à préciser le communiqué d’Avenir Agro. Or, de moins en moins de candidats frappent aux portes des écoles qui délivrent les diplômes d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires.

Un consortium de 26 partenaires

Pour attirer les nouvelles générations sur ces métiers qui donnent du sens et amènent à produire des aliments sains tout en préservant les écosystèmes, Avenir-Agro a été lancé, dans le cadre de France 2030 et est piloté par AgroParisTech. 

Objectif ? « Rendre visibles et désirables les formations et métiers des ingénieurs agro » qui répondent « aux enjeux des transitions et offrent des compétences diversifiées et très recherchées par les entreprises pour des métiers nombreux, en évolution et couvrant de nombreux secteurs ».

Pour susciter des vocations dès le plus jeune âge, Avenir-Agro a réussi à fédérer, dans un consortium :
•    Des écoles publiques : AgroParisTech, Bordeaux Sciences Agro, Ensfea, Université de Lorraine, Agro Toulouse, l’Institut Agro, VetAgro Bio Nantes, VetAgro Sup et leur alliance Agreenium.
•    Des écoles privées : ESA, ESB, Isara, Junia, Purpan, Unilasalle et leur fédération, Fesic.
•    Des fédérations de structures employant des ingénieurs agro : Chambres d’agriculture France, Coopération agricole, ANIA, ACTA, ACTIA et, bien-sûr, Terres Inovia.
•    Des partenaires spécialisés dans les métiers et l’orientation : Ocapiat, Onisep, Apecita et UniGros.

Une inauguration au Salon International de l’Agriculture

Le 25 février, au Salon International de l’Agriculture, sur le stand d’AgroParisTech, l’ensemble de ces partenaires se sont réunis pour signer leur engagement dans ce projet. Chez Terres Inovia, France Sultana-Carriat, directrice des ressources humaines, était présente pour montrer la mobilisation de l’institut technique.

France Sultana-Carriat a signé l'engagement de Terres Inovia au sein d'Avenir-Agro au Salon International de l'Agriculture

 

​​​​​​Une campagne d’information dès 2026

Ce vaste projet, d’un total de 10 millions d’euros et d’une durée de cinq ans, ambitionne de déclencher des ambitions dès le plus jeune âge et à chacun des mots clés de l’orientation. 

Pour susciter les vocations, Avenir-Agro diffusera, dès 2026, une campagne nationale d’information, doublée d’actions régionales, sur le modèle des living labs.

Communication et sensibilisation aux métiers du vivant chez les plus jeunes, orientation et plateforme d’attractivité des métiers seront déployés. Avec un enjeu fort : faire changer le regard sur le potentiel des ingénieurs à transformer durablement l’agriculture, l’alimentation, la gestion des forêts et des ressources naturelles.

Avenir-Agro : des objectifs concrets d'ici 2030

  • +30% d’ingénieurs agro
  • +30% d’actifs agricoles
  • +75% de vétérinaires

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