1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,67,68,69,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,91,92,93,94,95

SIA2025 : la mobilisation de Terres Inovia dans le PARSADA

Au Salon International de l’Agriculture, le plan d’action initié par le gouvernement afin d'identifier de nouveaux leviers pour protéger les récoltes, face au retrait de certaines substances actives, a été à l’honneur. Le point sur la mobilisation active de Terres Inovia.


Afin de ne pas laisser les agriculteurs démunis face à l’interdiction possible d’un certain nombre de substances actives, les pouvoirs publics ont lancé, dès le printemps 2023, un plan d’action destiné à identifier de nouveaux leviers pour protéger les récoltes. Objectif : élargir la palette des solutions offertes aux agriculteurs, en priorité non chimiques.

PARSADA : le rôle central des instituts techniques

Une conférence organisée sur le stand de l’Acta, mardi 25 février, a permis de faire le point sur le Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (PARSADA), intitulée « PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures ».


En plus de Terres Inovia, plusieurs instituts techniques ont présenté les projets qui ont été initiés dans le cadre du PARSADA, comme l’Itepmai (institut technique interprofessionnel des plantes), le CTIFL (centre technique interprofessionnel des fruits et légumes), l ’Armeflhor (association réunionnaise pour la modernisation de l’économie fruitière, légumière et horticole), mais aussi des interventions de l’INRAE et de l’Acta.

Ce plan d’action prend la forme de nombreux projets animés par des instituts techniques ainsi que d’un dispositif d’animation (constitué par un ou plusieurs instituts techniques) et d’un conseil scientifique et technique.  

PARSADA : les chiffres clés

Pour la première année de déploiement, la mécanique du PARSADA est lancée, avec :
•    50 projets candidats en 2024
•    28 projets lauréats
•    70 % des projets lauréats mobilisent au moins un institut technique financé
•    Chaque institut technique est impliqué dans 1 à 8 projets
•    Des projets d’envergure pouvant aller jusqu’à un budget de 7,5 millions d’euros

 

 

Gestion  intégrée des adventices : la mobilisation de Terres Inovia

Franck Duroueix a présenté le projet Gramicombi au Salon International de l'Agriculture

Pour Terres Inovia, Franck Duroueix, expert stratégique en protection intégrée des cultures, a présenté l’un des projets phares pilotés par l’institut technique dans le cadre du PARSADA : Gramicombi sur la gestion des graminées en grandes cultures. « C’est une problématique qui constitue une grande priorité des instituts de grandes cultures pour approfondir notre connaissance et déployer des leviers ». 

Car, sur le terrain, la difficulté de contrôle des adventices affecte la compétitivité des systèmes : « les rotations sont moins équilibrées et le travail du sol souvent sans labour entraînent des conditions plus propices aux rays-gras et au vulpin. En outre, les solutions herbicides se montrent moins performantes », précise Franck Duroueix. La gestion des graminées fait ainsi l’objet de deux projets qui mobilisent Terres Inovia : Gramicombi, piloté par l’institut, et Gramicible. 

En particulier, le projet Gramicombi, d’une durée de cinq ans, « est intéressante pour aller tester des leviers directement". Objectif : monter des actions communes avec un grand nombre de partenaires pour « trouver des leviers mobilisables avec une approche très territorialisée et opérationnelle, notamment des mesures prophylactiques ». 

Cette action de transfert ambitieuse va également s’appuyer sur un outil d’aide à la décision (OAD) d’évaluation et de reconception de systèmes pour la gestion intégrée des adventices.

Plus d'informations sur Gramicombi et Gramicible

 

PARSADA : le point de vue des pouvoirs publics

Loïc Agnès, chef du service du pilotage de la performance sanitaire et de l'international au ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire

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Loïc Agnès, au Salon international de l'agriculture

  • « Le PARSADA a été construit avec les filières et avec les instituts techniques, qui sont au cœur du dispositif »
  • « L’anticipation est la clé de ce plan d ‘action : les impasses techniques en matière de protection des cultures imposent un besoin de visibilité pour les agriculteurs »
  • « L’objectif est de diffuser des alternatives de manière opérationnelle dans les cours de ferme »
  • « L’Etat accompagne ces projets, c’est l’un des axes centraux du Plan Ecophyto 2030 »

 

 

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SIA 2025 : le programme inter-instituts Synergie Bio & non Bio à l’honneur

Au Salon International de l’Agriculture, une conférence sur les leviers de compétitivité et de durabilité pour les filières bios a permis de mieux faire connaître le programme inter-instituts Synergies Bio & non Bio.


Dynamiser l’agriculture biologique constitue une démarche collective. Pour favoriser le décloisonnement et les connaissances entre les instituts techniques, le programme Synergies Bio & non Bio, copiloté par l’Acta et l’ITAB, implique 13 instituts techniques, dont Terres Inovia.

Lors du Salon International de l’Agriculture, une conférence sur « Variétés végétales et races animales, leviers de compétitivité et de durabilité pour les filières bios », organisée sur le stand de l’Acta le 24 février, a permis de mettre à l’honneur ce programme inter-instituts. 

Objectif : améliorer la visibilité, la disponibilité et l’appropriation des connaissances déjà produites, identifier les sujets de recherche à approfondir et favoriser leur mise à disposition afin, in fine, de renforcer la durabilité des exploitations.  

Des nouvelles catégories de variétés adaptées aux filières biologiques

Dans ce programme, les travaux pour identifier les variétés adaptées aux filières biologiques sont indispensables. Amélie Carrière, chargée programme AB chez Arvalis, a présenté quelles variétés pouvaient être utilisées pour l’agriculture biologique. « Outre les variétés classiques, il existe celles adaptées à l’AB, avec la prise en compte de critères spécifiques, par exemple le pouvoir couvrant », précise-t-elle. 

Depuis 2022, la réglementation européenne intègre aussi deux nouvelles catégories : les variétés biologiques et le matériel hétérogène biologique.

Terres Inovia mobilisé dans des réseaux pour des variétés d'oléagineux bios

En particulier, Terres Inovia travaille sur des variétés d’oléagineux particulièrement adaptées aux filières biologiques dans le cadre de deux réseaux sur le soja et le tournesol biologiques

Lancés en 2017, ils proposent des listes de variétés spécifiques, reprenant les variétés commercialisées en semences certifiées bio (sur l’année ou en N+1). 

Les critères regardés ? Le rendement, la teneur en huile des graines pour le tournesol, la teneur en protéines pour matière sèche déshuilée.

Les résultats sont diffusés dans des synthèses annuelles d’essais, des newsletters, des réunions techniques régionales, sans oublier l’outil d’aide à la décision Myvar, qui permet de guider au mieux l’agriculteur dans son choix de variétés.

 

Plus d'informations sur le programme inter-instituts Synergies bios & non bios

 

 

Documents à télécharger

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SIA 2025 : zoom sur les avancées de FILEG

Au Salon International de l’Agriculture, sur le stand de l’Acta, Terres Inovia a présenté FILEG, animé par l’institut et qui structure une filière de légumineuses à graines en Occitanie. L’occasion de faire un point sur les avancées du projet.  

 

Débuté en 2017, le projet FILEG s’est constitué avec un objectif ambitieux : créer la première filière de légumineuses à graines en Occitanie, première région productrice de ces espèces.  « Ce projet est né de la volonté de développer plus de productions locales, en lien avec la demande croissante des consommateurs en protéines végétales, d’autant qu’elles constituent une clé de voûte pour l’agroécologie et la santé unique », a précisé Christophe Vogrincic, animateur de FILEG pour Terres Inovia. 

L’objectif : disposer en 2030 d’une filière de légumineuse à graines territorialisée structurée et durable, créatrice de valeur ajoutée répartie équitablement sur tous les acteurs de la filière : producteurs, collecteurs et transformateurs, avec une dynamique de R&D financée collectivement.

Une structure organisée

FILEG, qui revêt une forme associative loi 1901, est doté d’un conseil d’administration et de coordinateurs qui déploient le projet.

Au total, 62 structures ont rejoint l’association, dont huit pour la seule année 2024 : coopératives, chambres d’agriculture, négoces, semenciers, collectivités territoriales, entreprises de la restauration collective… de nombreux acteurs occitans ont été séduits par ce projet multipartenarial pour développer la production et l’utilisation des légumineuses à graines. 21 membres associés appuient également le déploiement de la stratégie de l’association.

Cinq axes d’une feuille de route en cours de déploiement

 

 

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•  Production : différentes actions ont été menées pour encourager les agriculteurs à cultiver des légumineuses à graines, comme la création d’un comité technique pour réaliser des bilans de campagne et définir les priorités techniques à travailler, des formations annuelles ou encore la constitution de deux  Groupes Techniques sur les légumes secs et le soja animé par Terres Inovia afin de tester et trouver des solutions contre les bioagresseurs en soja et pois chiche.

•    Restauration collective : afin d’intégrer davantage de légumineuses à graines dans ce segment de marché, , FILEG a constitué un groupe de travail avec les chefs cuisiniers et les gestionnaires de distributeurs en restauration collective et de collectivités, qui a par exemple réalisé des tests de produits, expérimenté des outils ludo-pédagogiques. Une étude territoriale pour comprendre ce marché est en cours.

•    Restauration commerciale : FILEG a lancé un événement de marque en Occitanie chaque année autour du 10 février, la Semaine des légumineuses®,pour les mettre en lumière grâce à des chefs ambassadeurs en restauration commerciale. Un relai de cet événement est également réalisé en restauration collective. Les recettes sont diffusées sur le site internet www.fileg.org et  sur YouTube. « En 2025, 150 acteurs de la restauration se sont engagés dans cette Semaine des légumineuses », précise Christophe Vogrincic.

 

 

•    Farines : le projet souhaite aussi aboutir à la création de farines mixtes de céréales et de légumineuses. L’objectif est de tester et créer de nouvelles gammes de farine, mais également de mesurer la faisabilité et la pérennité de la filière.  Ce travail, qui entre dans le cadre de Cap Protéines+, a débuté au printemps 2025.

•    Appertisation : porté par le CTCPA, le projet Pulse process a permis la mise en place de deux protocoles standardisés pour qualifier l’aptitude des légumineuses régionales à l’appertisation.


•  De manière transversale, en lien avec la production et la consommation, FILEG appuie les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT) désireux de structurer des filières locales de légumineuses : un plan d’actions a été validé pour diffuser les enseignements acquis par FILEG auprès des acteurs des PAT tel que par exemple des formations sur les légumineuses pour un public institutionnel.

•   Dans l’axe alimentation animale, une étude a été initiéee pour identifier, grâce à des bouchers et des acteurs de l’aval, en quoi  l’autonomie protéique des élevages, avec l’intégration de légumineuses dans les rations des animaux, est créatrice de valeurs.

•    L’observatoire économique de FILEG offre l’accès à des outils tels que la publication annuelle de brochures macroéconomique et microéconomique, une cartographie interactive pour identifier des outils de stockage, de tri et de transformation présents en Occitanie ou encore une étude sur les mécanismes de fixation d’un prix d’intérêt partagé dans la filière.

 

 

FILEG : ce qu’en disent les partenaires

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« Une démarche systémique qui permet de travailler sur la quantité et la qualité des ressources en eau dans le cadre des enjeux sur le changement climatique. C’est un projet de résilience, d’avenir et de projet partenarial » (Pauline Rattez, Agence de l’eau Adour-Garonne)

« FILEG, c’est un collectif qui porte une réussite évidente. L’enjeu est de développer des protéines végétales pour la consommation humaine et, en même temps, de trouver des ressources locales pour les élevages » (Vincent Labarthe, Région Occitanie)

« Cette association permet de porter d’une même voix une démarche collective et de mettre sur pied de vraies solutions » (Benoît Frayssine, L’Isle aux Grains)

 

 

 

Plus d'informations sur FILEG

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SIA 2025 : « Anticiper les impacts du changement climatique »

Lors du Salon international de l’agriculture, qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, Gilles Robillard, le président de l’institut technique, est intervenu lors d’une conférence organisée par SEMAE sur le changement climatique.

Face au changement climatique, quelles évolutions des pratiques sont nécessaires, pour répondre aux attentes et demandes des agriculteurs aujourd’hui et demain ? Lors d’une table-ronde organisée par SEMAE, au Village Semences, dimanche 23 février, le président de Terres Inovia a mis en avant la mobilisation de l’institut technique « pour anticiper ces impacts et travailler sur les opportunités induites par le dérèglement climatique ».  


Une dynamique partenariale indispensable

Comment Terres Inovia accompagne les agriculteurs pour limiter les effets du changement climatique ? « Sur le colza, nous travaillons sur la rotation des cultures et les implantations mais aussi sur la façon de créer des colzas robustes. Nous insérons maintenant la cameline dans les rotations en intercultures ».

Pour donner aux agriculteurs des leviers pour s’adapter à ces dérèglements climatiques, « la recherche semencière est indispensable car nous avons besoin d'espèces plus résilientes face au climat et des variétés capables de réponses aux enjeux de la transition écologique. La dynamique partenariale est indispensable et le rôle de l’institut technique est justement de tester les nouvelles variétés avant qu’elles soient déployées ».

Revoir la table-ronde

 

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SIA 2025 : renouvellement du partenariat pour SYSTERRE

Terres Inovia, Arvalis, l’ITB et l’Acta ont confirmé leur volonté de poursuivre ensemble le développement et le déploiement de l’outil SYSTERRE. Ils ont signé, au Salon International de l’Agriculture le 24 février, sur le stand de l'Acta, la nouvelle convention signant la poursuite du déploiement de cet outil, qui permet l’évaluation de la multiperformance des systèmes de production en grandes cultures.

 

La nouvelle convention fixe comme objectifs collectifs d’enrichir SYSTERRE de nouveaux indicateurs, de rendre son utilisation et l’interconnexion à d’autres outils toujours plus faciles et de poursuivre sa diffusion auprès du monde agricole, de la recherche à la production.

« Ce projet représente la dynamique inter-institus pour coordonner nos actions, mutualiser et partager nos compétences dans un outil qui a beaucoup d’utilisations. Cet outil, né en 2008, ne cesse de s’améliorer d’année en année », a affirmé Mehdi Siné, directeur général de l’Acta.

De son côté, Gilles Robillard, président de Terres Inovia, a précisé que « SYSTERRE et le travail collaboratif sur l’échange de données sont essentiels, en particulier dans l’accompagnement des transitions. Terres Inovia est fier de porter ce projet ».

Quelles ambitions pour la convention SYSTERRE ?

Le renouvellement de la convention de partenariat jusqu’en 2027 confirme l’engagement des partenaires à orienter la recherche technique et scientifique autour de cinq axes stratégiques :


1. Enrichir l’outil de nouveaux indicateurs et actualiser les indicateurs existants pour répondre aux enjeux de l’évaluation de la multiperformance avec par exemple des indicateurs sur le stockage de carbone dans les sols et sur la biodiversité.
2. Intégrer à l’outil de nouvelles fonctionnalités, comme la datavisualisation, et des données exemples pour faciliter son utilisation.
3. Développer l’interopérabilité de l’outil ou le faire évoluer pour élargir son périmètre d’utilisation, par exemple en se connectant à des outils existants.
4. Promouvoir l’outil et sa diffusion à travers une offre de formation, la réponse à des appels à projets de R&D, le développement de partenariats avec d’autres organismes de R&D…
5. Sécuriser le système d’information tout en le rendant plus flexible ; grâce à des innovations technologiques, un environnement RH collaboratif et un modèle économique pérenne.


L’évaluation multicritère par SYSTERRE

SYSTERRE est un outil d’évaluation de la multiperformance des systèmes de production végétale en grandes cultures qui présente une diversité d’usages : à l’échelle d’une exploitation agricole pour établir un diagnostic et une démarche de progrès, à l’échelle d’une station de recherche et d’expérimentation pour établir des références et à l’échelle d’un organisme économique (coopérative, négoce…) pour suivre les pratiques des agriculteurs.

Cet outil calcule une vingtaine d’indicateurs techniques, économiques et environnementaux (temps de travail et sa répartition, indicateur de fréquence de traitements phytosanitaires (IFT), consommation de carburant, charges de mécanisation, marge nette, coût de production, gaz à effet de serre…). Il est mis à disposition gratuitement pour les usages de R&D, après le suivi de la formation.

En savoir plus surSYSTERRE : https://www.arvalis.fr/outils-et-services/outils-et-fiches/systerre​​​​​​​

 

 

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Recherche semencière : quoi de neuf aux Carrefours SELEOPRO colza et tournesol ?

Les Carrefours de la sélection du colza et du tournesol SELEOPRO se sont tenus les 23 et 24 janvier à Bruz (35) et les 10 et 11 février à Auzeville (31). Ils ont réuni 180 participants. 

 

A destination des acteurs de la recherche semencière académique et des semenciers privés, ces événements ont été l’occasion d’échanger et de découvrir les progrès scientifiques et techniques en termes d’amélioration génétique du colza et du tournesol.

Partager les avancées scientifiques

Les efforts de la recherche pour améliorer la sélection variétale constituent un levier clé pour améliorer la compétitivité des cultures. Organisés chaque année, le Carrefour de sélection du colza et le Carrefour de la sélection du tournesol permettent ainsi de partager les avancées scientifiques pour ces deux espèces majeures.

Ils sont organisés par SELEOPRO. Ce dispositif de soutien à la recherche semencière est financé par l’UFS, Terres Inovia, Terres Univia et Sofiprotéol comme gestionnaire du FASO. Il est animé par l’institut technique, qui organise notamment ces Carrefours colza et tournesol.

Ces rencontres partagent les avancées des projets financés par SELEOPRO, et plus largement, les travaux et les problématiques de recherche sur ces deux cultures. 

Ils rassemblent à la fois les représentants des sélectionneurs colza et tournesol opérant en France, des représentants de la recherche académique (dont INRAE), du GEVES et de la filière oléoprotéagineuse avec son institut technique Terres Inovia, son interprofession Terres Univia et Sofiprotéol.

Colza : la lutte contre les bioagresseurs à l’honneur

Des conférences et ateliers ont ponctué les deux Carrefours du colza et du tournasol


•    Le sujet préoccupant de la gestion de la grosse altise du colza a eu une large place avec la présentation de différents travaux dans le cadre du Plan d 'action sortie du phosmet, qui développe des solutions complémentaires pour réduire l’impact des ravageurs d’automne du colza. Les travaux sur la recherche de sources de résistance chez le colza et les espèces apparentées (RESALT), l’identification de composés volatils capables de détourner les insectes (Ctrl-Alt) et la caractérisation des récepteurs olfactifs de l’altise (AltisOR) ont été présentés par INRAE. Leurs résultats intermédiaires donnent des pistes prometteuses dans la lutte contre ce ravageur.


•    La recherche de sources de résistances chez les espèces apparentés au colza pendant plus de 15 ans a permis d’aboutir avec le projet Hernicol (GIE colza, INRAE) à l’obtention de matériels résistants originaux à la hernie des crucifères.


•    Les travaux présentés sur le phoma du colza par Inrae ont montré l’importance de mobiliser les connaissances sur l’agent pathogène pour améliorer durablement la gestion des résistances du colza.


•    Terres Inovia et Corteva ont présenté l’état d’avancement du projet PRECOTION dédié au développement d’une méthode officielle d’évaluation variétale du colza au sclérotinia pour le CTPS.


•    Enfin, INRAE a présenté le projet DeepImpact et ses résultats intermédiaires. Le microbiome (l’ensemble des micro-organismes du sol) est en cours d’étude pour comprendre son rôle potentiel dans la lutte contre certains bioagresseurs du colza.

D’autres sujets ont été abordés, comme l’augmentation de la teneur en protéine dans les graines de colza (InPetto), l’amélioration de sa vigueur de la plante par des approches génétiques (NAVIG), ou encore la définition des idéotypes de colza apte à l’association par des approches de modélisation (SILICOL).

Tournesol : un large éventail de travaux

Photo de groupe au carrefour du tournesol


•    Des jeunes chercheurs d’INRAE et de l’université de Nantes sont venus présenter leurs travaux respectifs sur l’interaction entre le tournesol et l’orobanche, aux niveaux moléculaires et génétiques. Un autre doctorant d’INRAE a exposé son travail sur le contrôle génétique et moléculaire du microbiote de nectar de tournesol et son impact sur l’attractivité pour les pollinisateurs.


•    L’amélioration de la teneur en protéine des graines de tournesol et de son aptitude au décorticage a été valorisée à travers la présentation des résultats du projet PROTOUR, porté par RAGT2n en partenariat avec SOLTIS, Terres Inovia et l’ITERG.


•    Le développement et la comparaison d’approches par simulation présenté par SOLTIS, a ouvert la voie à des discussions sur l’amélioration des stratégies de sélection variétale du tournesol.


•    Le développement et le maintien en cours de ressources génétiques de tournesol issues du projet HELIAWILD porté par INRAE pourront être mobilisés en sélection pour la qualité, la lutte contre les bioagresseurs, et plus largement pour des caractères utiles face au changement climatique.


Dans un contexte de changement climatique, MasSeed a également présenté les premiers résultats du projet HelEx pour produire des connaissances et des outils qui vont permettre d’accélérer la sélection de variétés de tournesol adaptées aux stress extrêmes de la sécheresse et de la chaleur.

Enfin, à travers les regards croisés de Terres Inovia et d’un semencier (Syngenta), ce Carrefour a été aussi l’occasion de discussions au sujet de l’impact du changement climatique sur la culture de tournesol.

L’intelligence artificielle au service de la sélection ?


L’intelligence artificielle (IA) s’invite partout dans notre quotidien et, de plus en plus, dans tous les métiers. En quoi et comment cette nouvelle technologie pourrait contribuer aux projets de sélection du colza et du tournesol ? Quels sont les besoins de collaboration pour accélérer l’intégration de l’IA dans les programmes de recherche et de sélection ? Des ateliers ont été organisés pour tenter de répondre à ces interrogations, à l’aide de l’intervention de trois experts :


•    Léane GERNIGON (Adventiel) a expliqué les bases de l’IA ainsi que sa place actuelle en sélection et en agronomie en dressant un panorama des applications multiples qui existent.


•    Pour Jérôme Gouzy (INRAE), elle pourrait aider à modéliser la diversité des allèles chez le tournesol et à produire des données de diagnostic maladie pour accélérer la sélection de variétés résistantes.


•    Jean-Eudes HOLLEBECQ (Terres Inovia) a montré qu’il était possible de mobiliser l’IA pour accélérer nos pratiques expérimentales. Ainsi, par simple photographie, une application a été développée pour compter des larves d’insectes et éviter le comptage manuel très laborieux.

Les résultats de ces échanges permettront probablement d’orienter les futurs axes de l’appel à projet SELEOPRO 2026.

 

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Lancement du projet Protei'sol

Earthworm Foundation, en partenariat avec le Groupe NORIAP, l’institut technique Terres Inovia, Purina-Nestlé, Lidl et Auchan, est fière d’annoncer le lancement du projet Protéi’Sol. 

Cette initiative collaborative ambitieuse vise à structurer la filière des légumineuses locales, tout en renforçant la résilience agricole et en promouvant des pratiques durables dans les Hauts-de-France. Le projet bénéficie du soutien financier de l'Union européenne et de la Région Hauts-de-France.

Ce projet incarne aussi le lien entre les deux missions fondamentales d’Earthworm Foundation : lutter contre la déforestation et régénérer et améliorer la santé des sols. 

Une initiative en réponse aux défis agricoles actuels 

Avec 45 000 hectares dédiés à la culture des légumineuses à graines, les Hauts-de-France se hissent parmi les leaders sur le marché des protéines végétales et ont à relever des défis critiques pour l’avenir : 

  • Le changement climatique et son impact sur la production agricole 
  • La dépendance aux importations de soja pour l’alimentation du bétail, principale cause de déforestation en Amérique latine, 
  • La dégradation des sols. 

Protéi’Sol répond à ces enjeux en favorisant l’intégration des légumineuses dans les rotations agricoles, contribuant ainsi à la restauration des sols, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au renforcement de la souveraineté protéique. 

Le projet Protéisol s’articule autours de trois axes structurants 

  1. Former et accompagner les agriculteurs et leurs techniciens : intégrer durablement les légumineuses dans les exploitations grâce à des formations adaptées et un accompagnement technique ciblé.
  2. Sécuriser des débouchés rémunérateurs pour les agriculteurs : collaborer avec des industriels et distributeurs(Purina, Lidl, Auchan) pour valoriser les protéines végétales locales dans les aliments pour animaux. 
  3. Évaluer et partager les résultats : diffuser les enseignements du projet pour inspirer d’autres territoires en France eten Europe.

Des résultats concrets attendus 

  • 30 agriculteurs et 6 techniciens formés et accompagnés avec le programme Cap Agronomie® d'ici à 2026. 
  • Diagnostic de chaque exploitation grâce à l’outil Agriboussol, permettant aux agriculteurs de piloter leur transitionagroécologique.
  • Réduction des intrants azotés grâce à l’introduction des légumineuses (pois et féveroles).
  • Commercialisation de produits animaux (notamment des oeufs) nourris avec des protéines locales, valorisés par les distributeurs partenaires. 
  • Réduction des importations de soja dans le secteur des productions animales 

Perspectives régionales et internationales 

Protéi’Sol s’inscrit dans une vision ambitieuse d’un avenir agricole durable. En partageant ses enseignements et ses résultats, le projet ambitionne d’inspirer d’autres régions en France et en Europe, contribuant ainsi à une transition agroécologique à grande échelle.

Ce projet représente une collaboration exemplaire entre agriculteurs, industriel, coopérative, institut technique et distributeurs. Il illustre comment des partenariats solides peuvent transformer les défis climatiques et agricoles en opportunités pour bâtir des systèmes alimentaires résilients et durables.

Le projet Protéi’sol sera présenté au Salon International de l’Agriculture, le 28/02/2025 à 10h, au stand de l’Acta,Hall 4 (Réseau des instituts techniques agricoles) dans lecadre d'une collaboration avec Terres Inovia.

Ce moment sera l’occasion d’échanger avec les acteurs clés du projet et de découvrir comment Protéi’sol contribue à une agriculture plus durable et résiliente via la structuration de filières territoriales.

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Découvrez la fiche de synthèse sur le projet

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France entière Fertilité et gestion durable des sols Préparation du sol Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps Pois chiche Lentille Lupin d'hiver Lupin de printemps Soja

Combiner les moyens pour désherber ses pois et féveroles de printemps

​​​​Avec les semis en cours ou bientôt réalisés pour les pois et féveroles de printemps, il est temps de prévoir votre stratégie de désherbage en fonction de la flore connue sur la parcelle.

Une application en prélevée : une solution sécurisante 

Dans les situations de fortes infestations en dicotylédones concurrentielles (gaillet, renouées, matricaire) ou difficiles à maîtriser uniquement en post-levée (éthuse, arroche, renouée des oiseaux), une stratégie « tout en prélevée » offre un choix de produits plus large pour sécuriser la culture, mais reste plus onéreux.
La prélevée doit s’effectuer au plus près du semis, sur des semences recouvertes de terre et un sol rappuyé, afin de limiter les risques de phytotoxicité. Excepté dans les sols battants, un roulage est conseillé afin de bien recouvrir la graine avant toute intervention. 
Un sol frais au moment du traitement et une légère pluviométrie dans les jours qui suivent sont les conditions idéales pour une bonne efficacité. Dans le cas de relevées d’adventices ou d’efficacité insuffisante (sol sec), un rattrapage en post-levée est possible. 

Pour rappel, la féverole possédant moins de solutions de rattrapage en post-levée que le pois, la prélevée est importante pour assurer une bonne maitrise des adventices. 

 

Une application en post-levée seule 

Dans le cas de parcelles à faible infestation et/ou de flore connue, le choix d’une intervention unique en post-levée peut être suffisante. Veiller à intervenir sur des adventices jeunes (stade cotylédon à 2-3 feuilles), dans des conditions poussantes et en dehors de fortes amplitudes thermiques. 
Certains programmes peuvent se fractionner afin d'augmenter l'efficacité contre certaines adventices. Espacer alors les deux interventions de 10-15 jours minimum. 

 

Un programme de prélevée et post-levée 

Un programme complet (pré+post) permet de maitriser de très fortes infestations ainsi que des levées échelonnées d’adventices tout en maitrisant le coût de son désherbage.  Les adventices les plus difficiles à contrôler orientent le choix du ou des produits appliqués en prélevée. 
​​​​Pour maîtriser les coûts, appliquer le produit de prélevée à une dose inférieure à la dose homologuée (3/4 de celle-ci), puis appliquer en post-levée sur des adventices jeunes des produits à faible dose. 
 

Pour rappel, les différents produits à base de pendiméthaline, imazamox et bentazone ne sont plus mélangeables. Leur application dans un même programme en post-levée doit se faire en 2 applications – se référer aux délais de rentrée des différentes spécialités pour recomposer l’association initialement visée. 
 

Pois de printemps :

Féverole de printemps :

Rappel des règles d’utilisation de l’aclonifen (CHALLENGE 600 ou COLT/PAPEL) en pré et post-levée à ce lien

Nouveauté !
Historiquement restreint en plages d’utilisation, BISMARK CS est désormais utilisable en prélevée (BBCH00 à BBCH07) des pois et féverole quelle que soit la date d’implantation de ces cultures. Retrouvez nos recommandations d’associations de cette spécialité et les flores visées en suivant les liens ci-dessus. 

 

Gestion des graminées 

Problématique montante dans les parcelles de protéagineux de printemps, la gestion des graminées ne doit pas être négligée. Les bases de pendiméthaline en prélevée telles que le NIRVANA S et le PROWL 400 présentent une efficacité modérée et complèteront l’action d’un antigraminée à action foliaire. 
Les antigraminées à action foliaire ont une bonne efficacité en l’absence de résistance aux FOP et DIME. 

Désherbage mécanique : une solution efficace en conditions sèches 

Avec des printemps parfois secs, le désherbage mécanique peut apporter une aussi bonne efficacité que certains programmes chimiques. Également, les stratégies mixtes associant prélevée chimique et post-levée mécanique sont des solutions efficaces si la météo est favorable. Elles sont moins onéreuses et faciles à mettre en œuvre, d’autant plus pour la féverole qui présente peu de solutions chimiques de rattrapage. Pour rappel, les interventions mécaniques gagnent en efficacité si elles s’effectuent avec 2 journées de beau temps avant et après. 

Pois de printemps :  Le désherbage en plein et la bineuse céréales sont possibles tant que les vrilles ne sont pas trop développées (4-5 feuilles max).  

  • Avant la levée : un passage de herse étrille est possible, à l’aveugle, dès que la portance du sol est suffisante, sur des adventices jeunes et donc faciles à détruire. 
  • A la levée : la houe rotative est la plus sélective sur les pois à ce stade. Elle est particulièrement adaptée aux sols limoneux. Son efficacité est liée au stade des adventices (fil blanc à 2 feuilles maximum). 
  • Après la levée : effectuer un passage avec la herse étrille avant le stade 5 feuilles. Ne plus intervenir dès que les vrilles du pois sont développées ; les risques de pertes de plantes par arrachage sont élevés.

 

► Stratégies de désherbage mécanique ou mixte du pois 

 

Féverole de printemps : Les passages mécaniques peuvent s’opérer jusqu’à tard, notamment pour la bineuse, tant que la hauteur du couvert le permet. Généralement, passé 6 feuilles, le risque de casse de tige augmente. Les interventions sont donc à bien raisonner passé ce stade. Aux stades antérieurs, la herse étrille peut présenter de bons résultats sur des adventices jeunes. La houe rotative ayant une efficacité moindre, est à réserver plutôt aux sols limoneux qui valoriseront sa fonction d’écroûteuse. L’intérêt de la bineuse est de pouvoir intervenir sur des adventices plus développées. 

Pour les féveroles semées à grand écartement (>45cm), la combinaison d’un herbicide localisé sur le rang avec un binage réalisé en différé quand les pédoclimatiques sont idéales présentera une très bonne efficacité pour une charge maitrisée. 

► Stratégies de désherbage mécanique ou mixte de la féverole 

 

Auteurs :

Agathe Penant – a.penant@terresinovia.fr - Référente protéagineux zone Centre & Ouest 
Bastien Remurier - b.remurier@terresinovia.fr - Référent protéagineux zone Nord & Est 
Fanny Vuillemin - f.vuillemin@terresinovia. fr - Chargée d'étude Gestion intégrée des adventices 
Gwénola Riquet - g.riquet@terresinovia.fr - Ingénieure développement Gestion des maladies Intrants et Biocontrôle​​​​​​​

 

 

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Cap Protéines+ : 117 partenaires des filières végétales et animales unis pour notre souveraineté protéique

Cap Protéines+, le nouveau programme pour renforcer la souveraineté protéique française, a débuté. Ce projet d’envergure de 3 ans (2024-2027) est coordonné par Terres Inovia avec les autres instituts techniques agricoles, Arvalis, Idele, Ifip et Itavi, et l’interprofession Terres Univia. Il s’appuie sur un consortium de 117 partenaires des filières végétales et animales, avec notamment les Chambres d’agriculture, La Coopération Agricole et les lycées agricoles. Cap Protéines+ a pour ambition d’acquérir des références technico-économiques, d’accompagner les acteurs des filières et de favoriser une appropriation massive des innovations et des connaissances existantes sur les légumineuses à graines et fourragères.

Le projet Cap Protéines+ s’inscrit dans la continuité du programme Cap Protéines (2020-2022) et se positionne au coeur de la Stratégie Nationale en faveur des Protéines Végétales (SNPV). Il est doté d’un budget de 9,7 millions d’euros composé de fonds interprofessionnels, de fonds propres des membres du consortium et de financements du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Dans un contexte où l’agroécologie et les légumineuses utilisées tant en alimentation animale qu’humaine sont plus que jamais cruciales pour l’avenir de l’agriculture et de notre alimentation, Cap Protéines+ a la particularité de reposer sur un partenariat fort et diversifié d’acteurs des filières végétales et animales, portés par une volonté commune : mettre les légumineuses au coeur de notre souveraineté protéique. Ce tissu partenarial sans précédent permettra non seulement de créer une culture collective sur la production et l'usage des légumineuses mais aussi d’insuffler une dynamique dans les territoires.

Le projet fait la part belle à la production de connaissances en lien avec les problématiques de fond des légumineuses - changement climatique et baisse des intrants - mais aussi à la diffusion et à l’appropriation des connaissances, des innovations et des initiatives sur les légumineuses. Cap Protéines+ vise ainsi à répondre à cinq objectifs principaux qui dynamiseront l’amont et l’aval des filières :

  • Sécuriser la capacité à produire des légumineuses à graines et fourragères, en production biologique et conventionnelle, par l’évaluation et le transfert de leviers de robustesse,
  • Favoriser une utilisation des protéines végétales françaises par les transformateurs de l’alimentation animale et humaine,
  • Renforcer la structuration des filières de production et de transformation de protéines végétales sur le territoire national, dont l’Outre-Mer,
  • Mobiliser les acteurs des territoires pour la mise en oeuvre de stratégie d’accroissement de la souveraineté protéique,
  • Favoriser le transfert des résultats déjà déployables auprès des agriculteurs et des apprenants.

Cap Protéines+ repose sur quatre actions de recherche, d’innovation et de transfert complémentaires pilotés par les cinq instituts techniques agricoles, Terres Inovia, Arvalis, Idele, Ifip, Itavi, et par l’interprofession Terres Univia : sécuriser la capacité à produire des légumineuses à graines et fourragères, trouver des solutions pour l’alimentation animale, développer des ressources pour l’alimentation humaine et la structuration de filières, et assurer le transfert des solutions aux agriculteurs et aux apprenants. Les enseignements acquis seront communiqués tout au long du programme.

Un webinaire de présentation de Cap Protéines+ a été organisé dans le cadre des sessions 2025 des Jeudis de TI, le 27 février :

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Pour découvrir plus de détails sur Cap Protéines+ : téléchargez la plaquette de présentation du projet.

Pour rester informé des actualités de Cap Protéines+ : rendez-vous sur LinkedIn, sur Facebook et sur X.

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Terres Inovia en force au Salon International de l’Agriculture

Le prochain Salon International de l’Agriculture aura lieu du 22 février au 2 mars. Pour cette saison 2025, Terres Inovia est particulièrement mobilisé et partagera son expertise sur les oléo-protéagineux et le chanvre dans différentes conférences et interventions.

 

Le traditionnel chassé-croisé d’acteurs du monde agricole, de visiteurs grand public et de personnalités politiques approche. La 61éme édition du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes d’ici quelques jours. Cette année, elle est marquée du signe de la « Fierté française » et du rôle crucial des agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire, sous le regard d’Oupette, une jolie vache limousine qui sera l’égérie du Salon.

Un stand convivial avec de nombreuses animations pédagogiques

L’institut technique sera présent sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. 

Des animations ludiques et pédagogiques seront proposées pour faire découvrir les atouts et les nombreux débouchés des huiles, des protéines végétales et du chanvre.

Le rendez-vous à ne pas manquer...

Vendredi 28 février, une présentation de la culture du chanvre et ses débouchés sur le stand de Terres OléoPro.

Avec Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent sur le chanvre, aux côtés d'Interchanvre

 

Des conférences pour partager les travaux et les expertises de l’institut

Sur le stand de l’Acta, les spécialistes de l’institut seront à pied d’œuvre pour diffuser leurs solutions afin de relever les défis de compétitivité des filières agricoles autour de trois axes majeurs : évaluer la performance économique des systèmes, diversifier les revenus des exploitations et valoriser les métiers.

Une vingtaine de conférences thématiques, des ateliers interactifs, et des Afterworks avec les étudiants d’écoles d’ingénieurs seront organisés pendant toute la durée du salon.

Les rendez-vous à ne pas manquer

•    Fileg – La filière de légumineuses à graines en Occitanie, 24/02 de 15h30 à 16h30

Avec Christophe Vogrincic et Cyrielle Mazaleyrat (Terres Inovia), Vincent Labarthe (Région Occitanie), Pauline Rattez (Agence de l’eau Adour-Garonne), Benoît Fraysine (L’Isle aux grains)

 

•    PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures, 25/02, de 10h30 à 11h30

Avec M. Sellam (Acta), Christian Lanou (INRAE), Philippe Gallois (Iteipmai), Karima Giresse (CTIFL), Franck Duroueix (Terres inovia), Guillaume Insa (ARMEFLHOR)

 

•    Cameline : comment diversifier des productions pour la bioéconomie de demain, 25/02, de 11h30 à 12h30

Avec Domitille Jamet (Terres Inovia), Sylvain Marsac (ARVALIS) et Cédric Dufour (Saipol)

 

•    Le chanvre, une plante écologique aux débouchés économiques prometteurs, 25/02, de 13h00 à 14h00

Avec Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (Interchanvre)

 

•    Structurer la filière « légumineuses » pour l’alimentation animale en Hauts-de-France : le projet Protéi’sol fédère les acteurs de l’agriculteur au distributeur, 28/02 de 10h00 à 11h00

Avec Marie-Pierre Albouy Duclercq (Earthworm), Delphine de Fornel (Terres Inovia), Mathilde Dubocage (Noriap), Maelys Vigier (Lidl), Cécile Doinel (Purina), Matthieu Trenchand (Auchan)


•    Comment s’adapter au changement climatique en grandes cultures et rester compétitif, 28/02, de 15h30 à 16h30

Avec Philippe Gate (Académie d’agriculture) et Xavier Pinochet (Académie d’agriculture et Terres Inovia)

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Inscriptions aux conférences

Où nous trouver ?

Du 22 février au 02 mars 2025, Paris Expo, Porte de Versailles

•    Sur le stand de l’Acta (hall 4 stand 151)
•    Sur le stand de Terres OléoPro (hall 2.2 stand B025)

 

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