Campagne 2024-25 : un bilan très satisfaisant pour le colza

La dernière campagne a été marquée par de bons, voire d’excellents, résultats dans toutes les régions de l’hexagone. Semis, croissance de la plante, ravageurs, floraison, PMG... retour sur les faits marquants dans les différentes régions.

En 2024-25, les surfaces de colza ont atteint 1 263 000 ha, soit une baisse de 4,7% par rapport à 2023-24 (Source Agreste, août 2025).

Le rendement aurait néanmoins progressé d’après les experts de Terres Inovia et les informations de terrain obtenues dans différentes régions, se situant autour de 35 à 36 q/ha au plan national, soit + 10 % par rapport à la moyenne quinquennale (+ 5 à 10 q/ha en règle générale).

Comme toujours, de grandes variabilités s’observent entre parcelles et bassins de production. Le gradient croissant des niveaux de rendement du Sud vers le Nord du pays se vérifie en 2025 (voir carte ci-contre).

Rendements estimés au 08/08/2025 (Source : Terres Inovia et acteurs locaux)

 

Pas de difficulté insurmontable pour l’installation de la culture

Les semis majoritairement réalisés entre le 15 et le 25 août ont bénéficié de pluies orageuses bénéfiques. Les semis de septembre, régulièrement plus fréquents dans les régions du Nord et du littoral de la Manche, se distinguent par une plus faible vigueur au démarrage. Des températures fraiches et des cumuls pluviométriques importants en septembre ont accentué cet effet. Ces conditions ont par ailleurs favorisé la prolifération des limaces, obligeant un investissement conséquent en produits molluscicides et parfois des re-semis.

D’après le Bulletin de Santé du Végétal (BSV), le stade « 4 feuilles » s’est observé en moyenne autour du 15-20 septembre dans les zones les plus continentales, et vers le 25-30 septembre dans les régions de bordure maritime. 

Les altises d’hiver, toujours présentes et un peu plus résistantes aux pyréthrinoïdes, ont épargné les jeunes colzas cette année. Les producteurs ont davantage dû gérer l’arrivée des limaces et tenthrèdes (Bourgogne-Franche Comté, Sud-Ouest, Bretagne), voire les ravageurs souterrains (vers gris en Poitou-Charentes par exemple). Les colonisations par les pucerons verts jusqu’au stade 6 feuilles ont été faibles à modérées, y compris dans les régions historiques du tiers nord du territoire.

Les graminées adventices et les repousses de céréales constituent toujours les enjeux principaux en matière de désherbage. Les molécules à action acinaires ont été dans l’ensemble bien valorisées.

Colza robuste à la fin de l’automne et larves de coléoptères moins nombreuses

Les biomasses avant hiver ont souvent dépassé 1,5 à 2 kg/m² dans le quart nord-est et les régions de Bretagne, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes. En Poitou-Charentes, Centre Val-de-Loire, Ile-de-France et Normandie, ces valeurs ont été légèrement inférieures (1 à 1.2 kg/m²). 

Les larves d’altises n’ont pas -ou peu- inquiété les régions Centre, Grand-Est, Normandie, Ile-de-France et Hauts-de-France. Bien que plus abondantes en Bourgogne, Poitou-Charentes et Auvergne Rhône-Alpes, les larves n’ont finalement pas provoqué de dégâts de grande ampleur. Il en est de même pour les charançons du bourgeon terminal dans les secteurs historiques du Centre, de l’Ile-de-France, de la Bourgogne-Franche Comté et du Grand-Est. Globalement, pour ces deux ravageurs principaux, les dommages ont été limités et sans commune mesure avec ceux des années précédentes, de 2015 à 2021.

Durant l’hiver, des phénomènes d’hydromorphie se sont manifesté dans plusieurs régions (Lorraine, Poitou-Charentes, Sud-Ouest) mais globalement la culture garde bien le cap. Après une reprise de végétation assez calme, le temps a été relativement doux jusque fin mars, ensoleillé et, à l’exception de la région Centre, déficitaire en pluies.

Avec peu de pluies, mais quasiment toujours au bon moment, la culture a donc bien valorisé les nutriments disponibles et les apports de la fertilisation. Par rapport aux cinq années précédentes, les doses d’azote conseillées en 2025 ont été régulièrement inférieures de 10 à 20 U (source AIRBUS-Farmstar).

Au moment d’entrer en floraison, la culture a mis en place une biomasse satisfaisante, sans excès, dans la plupart des bassins de production. Avant cela, les stades D1, D2, E se sont enchainés sur un rythme « normal », 2-3 jours plus tôt que ce qu’indiquent les statistiques pluriannuelles. 

Ravageurs discrets et floraison éclatante

Les pics de vols de charançons de la tige ont été plus tardifs que d’habitude, les dégâts directs restant insignifiants. La culture a également dominé face aux méligèthes, y compris dans les régions les plus exposées au risque en 2025 (Sud-Ouest, Nouvelle-Aquitaine). Les variétés « pièges à méligèthes » ont bien joué leur rôle de leurre, comme en 2024.

Avec 3 à 5 jours d’avance par rapport à l’habitude, la floraison du colza a débuté en moyenne du 25 mars au 5 avril selon les régions. De très bonnes conditions étaient réunies en avril, en particulier avec le rayonnement et la température obtenus sur la partie Nord et pour la pluviométrie pour les régions plus au Sud. Des comptages de siliques réalisés par Terres Inovia ou par des partenaires locaux indiquent des valeurs moyennes parmi les plus élevées de ces 10 à 15 dernières années (7 000 siliques/m²) en région Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Bourgogne, Franche-Comté et Grand Est. Les valeurs hautes sont plus fréquentes que d’ordinaire. 

PMG moyen et nombre de graines élevé

Après une hausse considérable des températures fin avril, le colza a défleuri rapidement. En mai et juin, le remplissage a globalement bénéficié de bonnes conditions. La pluie a été déficitaire en mai sur les deux-tiers Nord du pays. La fin de cycle du colza a surtout été marquée par une vague de chaleur remarquablement précoce et durable de mi-juin à début juillet. Fin de cycle écourtée, échaudage et perte probable de PMG s’en sont suivis. 

Le déficit hydrique déjà installé en mai dans les sols superficiels a pu gagner des sols plus profonds, mais dans l’ensemble, les rendements restent en adéquation avec l’offre climatique et le potentiel des terroirs. Les pluies survenues quelques jours avant la mi-juin ont pu limiter la casse, même si des orages vers le 15 et 25 juin ont causé des dégâts spectaculaires (Normandie, Hauts-de-France, Centre …).

 

Des PMG variables et moyens entre 3,8 à 4,3 g (- 0,2 à 0,3 g p/r rapport au pluriannuel)

Composantes de rendement établies à partir des regroupements d’essais variétaux, 1 point correspondant à une variété pour un lieu donné. 

 

Les valeurs de PMG résultent des contraintes durant le remplissage ou de l’effet des compensations entre composantes de rendement (en l’absence de facteur limitant, toute augmentation du nombre de graines/m² se traduit par une diminution du PMG).

Dans le jeu de données, le nombre de graines/m² affiche des valeurs moyennes en 2025 parmi les plus élevées depuis plus de 10 ans. Des exceptions sont constatées dans le grand quart Sud-Ouest. Des rendements de près de 60 q/ha sont même enregistrés dans les sols profonds de Hauts-de-France, Normandie mais aussi à d’autres endroits. 

Sur le plan sanitaire, on redoutait une résurgence de mycosphaerella mais le temps sec couplé à des vents d’Est en avril et mai a limité les contaminations. De même, la cylindrosporiose et le sclerotinia ont été maîtrisés. 

Dans les territoires du Centre et de l’Ouest de la France, le charançon des siliques a pris ses quartiers une dizaine de jours avant le stade sensible (stade G2). Des taux de siliques éclatées ont parfois été jugés élevés mais l’impact réel reste difficile à jauger. Des pucerons cendrés ont été signalés fin mai dans le Centre et Centre-Est du pays mais il a été difficile de réagir dans des circonstances aussi tardives. L’orobanche rameuse, quant à elle, a continué sa propagation en Vienne et Vendée et reste un problème local important en Poitou-Charentes. La hernie des crucifères suscite toujours des préoccupations dans les secteurs historiques. De nouveaux cas sont signalés chaque année. 

Partout, les récoltes ont commencé tôt. Les humidités des graines ont chuté rapidement début juillet (5-6 %). Les récoltes se sont ainsi exécutées dans de bonnes conditions et rapidement jusqu’au 14 juillet dans la plupart des régions. Dans la ferveur d’une moisson précoce, certaines parcelles ont sans doute été récoltées trop tôt dans les secteurs septentrionaux. Les pluies survenues en juillet ont d’ailleurs interrompu les moissons et les ont décalées jusque début août dans plusieurs terroirs de Normandie et des Hauts-de-France. Cela a permis de récolter les derniers quintaux.

Enfin, les analyses de graines attestent de teneurs en huile très élevées, voire excellentes, avec plus de 45 % aux normes dans la grande majorité des échantillons. Les chiffres doivent être consolidés mais on s’oriente vers un rendement en huile très satisfaisant, parmi les meilleurs de ces dernières années.

Niveaux de présence des bioagresseurs estimés en 2025 

Source : expertise Terres Inovia (BSV, acteurs locaux, suivis…). Ces indicateurs ne reflètent pas un niveau de dégât.
Légende : 0 = absent ou rare ; 1 = faiblement observé ou localisé ; 2 = régulièrement observé ; 3 = fréquemment observé ; 4 = très fréquemment observé

 

Contact 

Jean Lieven- j.lieven@terresinovia.fr

 

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Arpège : un projet novateur pour l’agriculture régénérative

Au Salon International de l’Agriculture, une conférence de presse a permis de présenter ce projet, dont Terres Inovia est partenaire, et qui ambitionne de développer l’agriculture régénérative et les légumineuses dans le Centre Val-de Loire à grande échelle.

La présentation d'Arpège lors de la conférence de presse organisée au Salon International de l'Agriculture


Comment adopter des pratiques vertueuses pour façonner l’agriculture de demain ? C’est l’objectif d’Arpège, un projet piloté par Axereal et porté par un consortium comprenant Terres Inovia, Unilasalle, Axa Climate, Genesis et Fertiberry semences. 

Développer des filières agricoles vertueuses

Financé par BPI France dans le cadre du plan d’investissement France 2030, il vise à déployer l’agriculture régénérative à grande échelle avec le développement de productions de légumineuses sur le territoire Centre-Val de Loire.

Concrètement, le projet vise à développer des filières agricoles vertueuses afin de renforcer la résilience des exploitations, améliorer la santé des sols, réduire l’impact environnemental et assurer la viabilité économique des producteurs. 

Arpège souhaite en particulier rendre concrètes les solutions d’allongement de la rotation à échelle des exploitations, en optimisant le potentiel de production et les bienfaits environnementaux des cultures bas carbone et bas intrants.


Les 4 axes du projet


•    Mesurer pour agir : évaluation de l’impact des pratiques régénératives sur la santé des sols; 
•    Innover pour produire mieux : expérimentations pour déplafonner et améliorer la productivité des cultures bas-intrants;
•    Anticiper le futur : concevoir des rotations adaptées aux défis climatiques de demain;
•    Former et transformer : accompagner les agriculteurs, moderniser et adapter les infrastructures de stockage des grains.

Les différentes étapes

Le projet Arpege a démarré en 2024 pour quatre ans, avec trois étapes clés :
•    Expérimentations de cultures de bas-intrants, avec un suivi sur toute la durée du projet, basée sur les pratiques existantes
•    Etat des lieux de la santé du sol : une première évaluation sera faite en juin 2025
•    Mesure des impacts : en 2027, analyse de la santé des sols suite aux changements de pratiques
Des essais auront lieu chez des agriculteurs de toute la région Centre-Val de Loire. Ils sont également déployés dans les différentes stations expérimentales agronomiques des partenaires (notamment le réseau Syppre). Objectif ? Avoir, fin 2026, 2 000 agriculteurs qui cultivent en agriculture régénérative.

Gilles Robillard, président de Terres Inovia
 

« Arpège est un projet collaboratif qui est au cœur des innovations. Ce qui lie tous les partenaires, c’est la création de la valeur ajoutée pour les agriculteurs. Le projet va particulièrement travailler sur les légumineuses car leur insertion sont porteuses de solutions sur l’impact du changement climatique ».

Gilles Robillard, président de Terres Inovia

 

Documents à télécharger

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Terres Inovia en force au Salon International de l’Agriculture

Le prochain Salon International de l’Agriculture aura lieu du 22 février au 2 mars. Pour cette saison 2025, Terres Inovia est particulièrement mobilisé et partagera son expertise sur les oléo-protéagineux et le chanvre dans différentes conférences et interventions.

 

Le traditionnel chassé-croisé d’acteurs du monde agricole, de visiteurs grand public et de personnalités politiques approche. La 61éme édition du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes d’ici quelques jours. Cette année, elle est marquée du signe de la « Fierté française » et du rôle crucial des agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire, sous le regard d’Oupette, une jolie vache limousine qui sera l’égérie du Salon.

Un stand convivial avec de nombreuses animations pédagogiques

L’institut technique sera présent sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. 

Des animations ludiques et pédagogiques seront proposées pour faire découvrir les atouts et les nombreux débouchés des huiles, des protéines végétales et du chanvre.

Le rendez-vous à ne pas manquer...

Vendredi 28 février, une présentation de la culture du chanvre et ses débouchés sur le stand de Terres OléoPro.

Avec Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent sur le chanvre, aux côtés d'Interchanvre

 

Des conférences pour partager les travaux et les expertises de l’institut

Sur le stand de l’Acta, les spécialistes de l’institut seront à pied d’œuvre pour diffuser leurs solutions afin de relever les défis de compétitivité des filières agricoles autour de trois axes majeurs : évaluer la performance économique des systèmes, diversifier les revenus des exploitations et valoriser les métiers.

Une vingtaine de conférences thématiques, des ateliers interactifs, et des Afterworks avec les étudiants d’écoles d’ingénieurs seront organisés pendant toute la durée du salon.

Les rendez-vous à ne pas manquer

•    Fileg – La filière de légumineuses à graines en Occitanie, 24/02 de 15h30 à 16h30

Avec Christophe Vogrincic et Cyrielle Mazaleyrat (Terres Inovia), Vincent Labarthe (Région Occitanie), Pauline Rattez (Agence de l’eau Adour-Garonne), Benoît Fraysine (L’Isle aux grains)

 

•    PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures, 25/02, de 10h30 à 11h30

Avec M. Sellam (Acta), Christian Lanou (INRAE), Philippe Gallois (Iteipmai), Karima Giresse (CTIFL), Franck Duroueix (Terres inovia), Guillaume Insa (ARMEFLHOR)

 

•    Cameline : comment diversifier des productions pour la bioéconomie de demain, 25/02, de 11h30 à 12h30

Avec Domitille Jamet (Terres Inovia), Sylvain Marsac (ARVALIS) et Cédric Dufour (Saipol)

 

•    Le chanvre, une plante écologique aux débouchés économiques prometteurs, 25/02, de 13h00 à 14h00

Avec Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (Interchanvre)

 

•    Structurer la filière « légumineuses » pour l’alimentation animale en Hauts-de-France : le projet Protéi’sol fédère les acteurs de l’agriculteur au distributeur, 28/02 de 10h00 à 11h00

Avec Marie-Pierre Albouy Duclercq (Earthworm), Delphine de Fornel (Terres Inovia), Mathilde Dubocage (Noriap), Maelys Vigier (Lidl), Cécile Doinel (Purina), Matthieu Trenchand (Auchan)


•    Comment s’adapter au changement climatique en grandes cultures et rester compétitif, 28/02, de 15h30 à 16h30

Avec Philippe Gate (Académie d’agriculture) et Xavier Pinochet (Académie d’agriculture et Terres Inovia)

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Inscriptions aux conférences

Où nous trouver ?

Du 22 février au 02 mars 2025, Paris Expo, Porte de Versailles

•    Sur le stand de l’Acta (hall 4 stand 151)
•    Sur le stand de Terres OléoPro (hall 2.2 stand B025)

 

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Paroles d'agriculteurs : une plateforme zéro insecticides

Comment s'engager vers une agriculture plus durable ? Denis Perrault expérimente une plateforme "zéro insecticides" dans le cadre du projet R2D2.

Cet agriculteur, installé à Fontenailles, dans l'Yonne, souhaitait être un membre actif de la recherche répondant à l'objectif "zéro insecticide". Sur cette plateforme financée par Lesieur, qui est en place depuis 2 ans, il cultive du pois, du blé, de l'orge, du colza et du tournesol.

Pourquoi s'est-il engagé sur cette expérimentation ? Et quels résultats constatent-ils ? Découvrez-le dans ce dernier épisode des Pieds dans les champs.

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Terres Inovia aux premiers championnats du monde de cyclisme sur route en agriculture

L’institut technique a formé une équipe de huit collaborateurs pour concourir aux premiers championnats du monde de cyclisme sur route, du 7 au 9 juin 2024 en Bourgogne.

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Zoé Le bihan, collaboratrice de Terres Inovia, sur le podium

Terres Inovia a participé à la première édition du World agricultural cycling competition (WACC), qui a eu lieu du 7 au 9 juin, en Bourgogne Franche-Comté. Cet événement était organisé par la coopérative Alliance BFC et un club de cyclisme dijonnais, SCO, aidé de nombreux sponsors. Au total, 500 participants ont concouru autour d’une boucle de presque 9 kilomètres. Les parcours allaient de 18 à 72 kilomètres selon les catégories.

Gilles Robillard, président de Terres Inovia, arrivé à la deuxième place du championnat dans sa catégorie

L’équipe de Terres Inovia était constituée de huit collaborateurs, parmi lesquels Gilles Robillard, le président de l’institut. Deux d’entre eux sont parvenus à se hisser sur le podium, à la seconde place : Zoé Le Bihan, ingénieure de développement, et Gilles Robillard.

 

Informations sur le WACC sur https://wacc.coop/

 

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Terres Inovia's expertise on agro-ecological transitions at the 60th International Agricultural Show

Du 24 février au 3 mars, l’institut technique diffusera son expertise sur les transitions agroécologiques lors du Salon international de l’Agriculture afin d’aider le monde agricole à mieux répondre aux défis de durabilité et de résilience des cultures. Terres Inovia profitera aussi de cet événement incontournable pour aller à la rencontre des étudiants.

Le Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes dans quelques semaines. Cette édition anniversaire, qui fête les 60 ans de l’événement, attend un chassé-croisé de professionnels des filières animales et végétales, de visiteurs grand public, d’agriculteurs et de personnalités politiques (plus d’une centaine de visites officielles prévues). Et, en 2024, c’est une jolie vache normande, baptisée Oreillette, qui sera l’égérie du Salon.

Les transitions agroécologiques à l’honneur

Comme chaque année, Terres Inovia sera présent sur le stand de l'Acta, qui représentera les 19 instituts techniques agricoles. Pour le cru 2024, ces acteurs majeurs de la recherche appliquée agricole montreront comment ils accompagnent et anticipent les transitions agroécologique et numérique des systèmes agricoles et alimentaires.

Le stand de l’Acta mettra ainsi en lumière les réalisations et les projets des instituts techniques agricoles autour de trois thématiques :
-Les sols agricoles et forestiers
-Les partenariats européens
-L’intelligence artificielle en agriculture

De la fertilité du sol aux enjeux carbone : l’expertise de Terres Inovia largement partagée

Au programme des animations, 12 conférences thématiques et 4 After works seront organisés sur le stand de l’Acta pendant toute la durée du salon. Il faut noter tout particulièrement la présence de Terres Inovia lors de rendez-vous importants :

-La conférence du lundi 26 février, « Atténuer l’empreinte carbone en agriculture, l’apport des instituts techniques agricoles », à laquelle Anne Schneider, chargée d’étude « durabilité et systèmes de légumineuses », participera.
Inscriptions

- La présentation de l’offre de formation de Terres Inovia et des prestations de service lors de rencontres BtoB, par Frédéric Fine, Maria Malkoun et Laurence Giraud, de la direction de la valorisation de l’institut.

-La valorisation des travaux de Terres Inovia sur les sols sera également à l’honneur.

-Différentes équipes de l’institut seront également présentes aux After works, sur le stand de l’Acta, pour rencontrer les écoles et les étudiants (du 27 février au 1er mars, de 17h à 18h).

Génétique et innovation variétale en débat

Terres Inovia participera aussi à deux conférences du plateau Village Semences :

-Gilles Robillard, président de l’institut, interviendra à la conférence intitulée « OGM, NBT, génomique, mutagénèse : des attentes fortes. Est-ce que la génétique végétale sera au rendez-vous ? » (24/02, 15h40/16h15)

-David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia participera à la conférence « De quelles variétés le monde aura-t-il besoin en 2050 ? » (27/02, 9h30/9h50)
 
Tout au long du salon, professionnels agricoles, élus, journalistes, étudiants, décideurs et leaders d’opinion seront invités à échanger avec les experts techniques et scientifiques des instituts.

L’institut technique sera également représenté sur le stand de Terres OléoPro, la bannière de la filière des huiles et des protéines végétales, aux animations pédagogiques nombreuses : des quizz lumineux pour tester ses connaissances sur les huiles et les protéines végétales, la presse à colza pour transformer les graines en huiles et tourteaux, une arche végétale pour permettre aux enfants de découvrir les bienfaits nutritionnels des oléoprotéagineux, sans oublier la présence quotidienne du chef cuisinier Clément Dujardin, qui concoctera de délicieuses recettes. Comme l’an dernier, un pôle éphémère mettra, chaque jour, une thématique à l’honneur…à commencer par les légumineuses, avec dégustation de produits !

En savoir plus sur le stand


Retrouvez Terres Inovia au SIA, du 24 février au 3 mars, Paris Expo, Porte de Versailles, stand 4D136

 

 

From 24 February to 3 March, the technical institute will be sharing its expertise on agro-ecological transitions at the Salon international de l'Agriculture, with the aim of helping the farming world to better meet the challenges of sustainability and crop resilience. Terres Inovia will also be taking advantage of this key event to meet students.

The Salon International de l'Agriculture opens its doors in a few weeks' time. This anniversary edition, which celebrates the 60th anniversary of the event, is expected to attract a host of professionals from the animal and plant sectors, visitors from the general public, farmers and political figures (over a hundred official visits are planned). And in 2024, a pretty Norman cow called Oreillette will be the show's muse.
Agro-ecological transitions in the spotlight

As every year, Terres Inovia will be present on the Acta stand, representing the 19 agricultural technical institutes. For the 2024 vintage, these major players in applied agricultural research will be showing how they support and anticipate the agro-ecological and digital transitions in agricultural and food systems.

 

 

The Acta stand will highlight the achievements and projects of the agricultural technical institutes on three themes:
-Agricultural and forest soils
-European partnerships
-Artificial intelligence in agriculture
From soil fertility to carbon issues: Terres Inovia's expertise widely shared

The programme of events will include 12 themed conferences and 4 after-work sessions on the Acta stand throughout the show. Terres Inovia will be present at a number of key events:

-The conference on Monday 26 February, "Mitigating the carbon footprint in agriculture, the contribution of agricultural technical institutes", at which Anne Schneider, research officer for "sustainability and legume systems", will be taking part.
Registration

- Presentation of Terres Inovia's training offer and services during BtoB meetings, by Frédéric Fine, Maria Malkoun and Laurence Giraud, from the institute's development department.

-Terres Inovia's work on soils will also be showcased.

-Various teams from the Institute will also be present at the After Works, on the Acta stand, to meet schools and students (from February 27 to March 1, from 5pm to 6pm).

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Genetics and varietal innovation under debate

Terres Inovia will also be taking part in two conferences on the Village Semences platform:

-Gilles Robillard, President of the Institute, will speak at the conference entitled "GMOs, NBT, genomics, mutagenesis: high expectations. Will plant genetics make the grade? (24/02, 15h40/16h15)

-David Gouache, Deputy Director of Terres Inovia, will take part in the conference entitled "What varieties will the world need in 2050?
 
Throughout the show, agricultural professionals, elected representatives, journalists, students, decision-makers and opinion leaders will be invited to exchange views with the institutes' technical and scientific experts.

The technical institute will also be represented on the Terres OléoPro stand, the banner of the vegetable oil and protein industry, with a wide range of educational activities: light-up quizzes to test your knowledge of vegetable oils and proteins, the rapeseed press to transform seeds into oils and cakes, a plant arch to help children discover the nutritional benefits of oilseeds, not forgetting the daily presence of chef Clément Dujardin, who will be concocting delicious recipes. As last year, an ephemeral centre will be set up each day to focus on a different theme, starting with pulses, with tastings of the products!

 


 

 

 

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