SIA 2025 : Renforcer l’attractivité du métier d’ingénieur agro avec Avenir-Agro
Comment rendre les formations et les métiers d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires plus séduisants ? C’est l’objectif d’Avenir-Agro, porté par AgroParisTech et 26 partenaires, parmi lesquels figure Terres Inovia. Une campagne d’information nationale et d’actions régionales sont prévues pour 2026.
Lancement officiel d'Avenir-Agro au Salon International de l'Agriculture
L’accélération des transitions, qu’elles soient environnementales, sociétales ou encore énergétiques, et le renouvellement des générations renforcent, aujourd’hui et pour les prochaines années, le besoin d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires. « Les secteurs de l’agriculture, de l’alimentation, de la forêt, de l’eau, de l’environnement et de la santé globale sont stratégiques pour la France sur les plans économique, social et écologique », tient à préciser le communiqué d’Avenir Agro. Or, de moins en moins de candidats frappent aux portes des écoles qui délivrent les diplômes d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires.
Un consortium de 26 partenaires
Pour attirer les nouvelles générations sur ces métiers qui donnent du sens et amènent à produire des aliments sains tout en préservant les écosystèmes, Avenir-Agro a été lancé, dans le cadre de France 2030 et est piloté par AgroParisTech.
Objectif ? « Rendre visibles et désirables les formations et métiers des ingénieurs agro » qui répondent « aux enjeux des transitions et offrent des compétences diversifiées et très recherchées par les entreprises pour des métiers nombreux, en évolution et couvrant de nombreux secteurs ».
Pour susciter des vocations dès le plus jeune âge, Avenir-Agro a réussi à fédérer, dans un consortium :
• Des écoles publiques : AgroParisTech, Bordeaux Sciences Agro, Ensfea, Université de Lorraine, Agro Toulouse, l’Institut Agro, VetAgro Bio Nantes, VetAgro Sup et leur alliance Agreenium.
• Des écoles privées : ESA, ESB, Isara, Junia, Purpan, Unilasalle et leur fédération, Fesic.
• Des fédérations de structures employant des ingénieurs agro : Chambres d’agriculture France, Coopération agricole, ANIA, ACTA, ACTIA et, bien-sûr, Terres Inovia.
• Des partenaires spécialisés dans les métiers et l’orientation : Ocapiat, Onisep, Apecita et UniGros.
Une inauguration au Salon International de l’Agriculture
Le 25 février, au Salon International de l’Agriculture, sur le stand d’AgroParisTech, l’ensemble de ces partenaires se sont réunis pour signer leur engagement dans ce projet. Chez Terres Inovia, France Sultana-Carriat, directrice des ressources humaines, était présente pour montrer la mobilisation de l’institut technique.
France Sultana-Carriat a signé l'engagement de Terres Inovia au sein d'Avenir-Agro au Salon International de l'Agriculture
Une campagne d’information dès 2026
Ce vaste projet, d’un total de 10 millions d’euros et d’une durée de cinq ans, ambitionne de déclencher des ambitions dès le plus jeune âge et à chacun des mots clés de l’orientation.
Pour susciter les vocations, Avenir-Agro diffusera, dès 2026, une campagne nationale d’information, doublée d’actions régionales, sur le modèle des living labs.
Communication et sensibilisation aux métiers du vivant chez les plus jeunes, orientation et plateforme d’attractivité des métiers seront déployés. Avec un enjeu fort : faire changer le regard sur le potentiel des ingénieurs à transformer durablement l’agriculture, l’alimentation, la gestion des forêts et des ressources naturelles.
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Avenir-Agro : des objectifs concrets d'ici 2030
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Agriculture numérique : l’Alliance H@rvest organise son premier colloque annuel
Le 30 mai, sur le campus d’AgroParisTech, à Palaiseau, cette chaire partenariale de mécénat, à laquelle Terres Inovia est l’un des membres fondateurs, organise son tout premier colloque annuel. Une belle occasion de découvrir les objectifs, missions et projets de ce consortium, qui se veut un catalyseur de solutions numériques pour l’agriculture.
Le numérique transforme l’agriculture, en fournissant des outils aux producteurs pour mieux gérer leurs exploitations grâce à la télédétection, aux objets connectés, à la gestion et au traitement des données…
La création de l’Alliance H@rvest va dans ce sens. Ce consortium a été lancé par une poignée d’acteurs publics et privés : AgroParisTech et sa fondation, Telecom Paris , AgreenTech Valley, Lasalle Rouen, Sofiproteol, la société du canal de Provence, le groupe Exxel et Terres Inovia.
Il vise à favoriser l’émergence de solutions numériques innovantes dans le domaine agricole, financées par des industriels et le programme d’investissement d’avenir, afin de relever les défis de la transition des systèmes de production agricoles en lien avec la révolution numérique.
Ses objectifs ? Ils sont concrets et opérationnels, par exemple, augmenter les rendements par l’exploitation de donnés massives à l’aide de satellites ou drones, mettre au point des outils d’aide à la supervision agricole ou encore proposer une offre pédagogique sur les métiers de l’agriculture connectée.
Pour valoriser les projets sur lesquels cette chaire partenariale est mobilisée, le consortium organise son premier colloque annuel, le 30 mai, sur le campus d’AgroParisTech à Palaiseau. Son but ? Eclairer le public sur les technologies d’avenir, avec un focus sur les capteurs du futur en agriculture.
Ce colloque, destiné largement à tous les acteurs de l’écosystème agricole (chercheurs, étudiants, entreprises privés, organismes publics…), est gratuit et ouvert à tous sur simple inscription.
Au programme du colloque
Midi – 13h30 : Déjeuner (buffet) • 13h30 : débat avec les étudiants d’AgroParisTech, UniLaSalle et Télécom Paris et des experts. |
Pour s'inscrire gratuitement
https://www.terresinovia.fr/-/colloque-annuel-alliance-harvest-les-capteurs-du-futur-en-agriculture
En savoir plus sur l’Alliance Harvest
https://alliance-harvest.com
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