Terres Inovia labelisée RSE
L’institut technique vient d’obtenir le label de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Terres Inovia est une entreprise qui, par sa mission, est engagée au service d’une agriculture plus responsable. L’institut technique de la filière des huiles et des protéines végétales et de la filière chanvre, comme beaucoup de PME française, contribue naturellement aux enjeux de développement durable européens. Depuis le 13 janvier, elle peut communiquer sur le label RSE à la suite de l’audit de fin d’année.
Un label qui atteste de pratiques responsables
Pour la reconnaissance RSE, il existe trois labels. Terres Inovia a choisi le label AFNOR pour sa notoriété et son mode de fonctionnement. Il atteste que Terres Inovia contribue aux enjeux de développement durable.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est, en effet, définie par la commission européenne comme « l'intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».
L’institut technique a obtenu ce label après un audit méticuleux, constitué d’une importante étude documentaire, d’entretiens individuels et de visite de plusieurs sites.
La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :
• Gouvernance de l’organisation,
• Droits de l’homme,
• Relations et conditions de travail,
• Environnement,
• Loyauté des pratiques,
• Questions relatives aux consommateurs,
• Communautés et développement local.
Accompagner les agriculteurs à avoir des productions durables
En s’engageant au service de la RSE, Terres Inovia démontre « qu’elle est une entreprise qui s’engage à respecter les enjeux sociaux sociétaux et économiques, tout en respectant les droits et le bien-être des collaborateurs », précise Christel Caro, responsable qualité de Terres Inovia.
L’institut technique atteste aussi qu’il a un impact positif sur la planète et l’environnement en « aidant et accompagnant les agriculteurs à cultiver de la manière la plus durable possible ».
Terres Inovia diffusera d’ici 2026 un document sur l’impact de ses actions vis-à-vis de la RSE et de sa stratégie sociétale et environnementale à horizon cinq ans.
Documents à télécharger
Paroles d'agriculteurs : une plateforme zéro insecticides
Comment s'engager vers une agriculture plus durable ? Denis Perrault expérimente une plateforme "zéro insecticides" dans le cadre du projet R2D2.
Cet agriculteur, installé à Fontenailles, dans l'Yonne, souhaitait être un membre actif de la recherche répondant à l'objectif "zéro insecticide". Sur cette plateforme financée par Lesieur, qui est en place depuis 2 ans, il cultive du pois, du blé, de l'orge, du colza et du tournesol.
Pourquoi s'est-il engagé sur cette expérimentation ? Et quels résultats constatent-ils ? Découvrez-le dans ce dernier épisode des Pieds dans les champs.
Salon International de l’Agriculture : Terres Inovia mobilisée autour des transitions agroécologiques
Lors du 60ème Salon International de l’Agriculture, Terres Inovia a pu partager son expertise sur le stand de l’Acta, qui représentait les 19 instituts agricoles, mais aussi sur celui de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. Retour sur les faits marquants de l’événement phare du monde agricole.
Pour sa 60ème édition, le Salon International de l’agriculture a fait carton plein, avec quelques 603 652 visiteurs. Comme chaque année, Terres Inovia n’a pas manqué l’événement incontournable du monde agricole pour valoriser son expertise, montrant en particulier comment il accompagne et anticipe les transitions agroécologiques des systèmes agricoles et alimentaires.
Fertilité des sols : les travaux de Terres Inovia valorisés
Sur le stand de l’Acta, les visiteurs ont pu découvrir les travaux de recherche et développement et les actions de l’institut sur la fertilité des sols : évaluation de l’effet des pratiques agronomiques sur les sols, mise au point d’indicateurs simples pour évaluer le fonctionnement des sols, méthodologies innovantes pour accompagner les agriculteurs…
Retrouvez la plaquette sur la fertilité des sols
L’apport de Terres Inovia sur l’atténuation de l’empreinte carbone
Toujours sur le stand de l’Acta, une conférence organisée le 26 février synthétisait les actions des instituts techniques agricoles pour atténuer l’empreinte carbone dans l’agriculture.
Anne Schneider, chargée d’études durabilité et systèmes de légumineuses chez Terres Inovia, a rappelé que « dans le cadre de l’objectif est de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, l’action est menée collectivement au niveau des filières ». Comment ? « Par l’harmonisation des méthodes et des outils entre les filières afin de s’assurer qu’ils soient cohérents et adaptables sur le terrain ». Anne Schneider a également rappelé que « l’institut technique produit des références pour accompagner ces réflexions et projeter des scenarii bas carbone afin d’en évaluer les impacts. C’est là aussi possible grâce à une concertation entre les filières des grandes cultures, de l’élevage et des forêts ».
Innovation variétale : l’expertise technique de Terres Inovia au cœur des enjeux des filières
C’est sur le plateau Village de semences, de l’Interprofession Semae, que Gilles Robillard, président de Terres Inovia, Laurent Rosso, directeur général et David Gouache, directeur adjoint, ont pu représenter l’institut technique au cours de tables-rondes.
Le 24 février, lors de la table-ronde « Semences et plants : une arme pour la souveraineté alimentaire ? », Gilles Robillard a rappelé que le rôle de Terres Inovia était « de chercher des solutions pour les agriculteurs afin qu’ils conservent leur capacité de production face au changement climatique ». Or, au niveau des semences, « qui représentent le début de ce processus, Terres Inovia apporte une expertise sur l’évaluation variétale et, en particulier, élabore par exemple actuellement un projet de recherche sur les protéagineux pour améliorer les variétés sur le pois ». Gilles Robillard alerte sur la nécessité de « se donner du temps avec une trajectoire et une vision sur l’innovation variétale ; il faut une combinaison de leviers et un horizon a minima à trois ans pour que l’innovation variétale puisse avoir un impact sur l’usage des produits phytosanitaires ».
Laurent Rosso, directeur de Terres Univia, était, de son côté, mobilisé lors de la table-ronde « La sélection variétale française sera-t-elle au rendez-vous ? », indiquant que « la variété de lentille française que nous cultivons date des années 1960. On se retrouve face à des verrous de compétitivité et de stabilité de rendement. Nous avons besoin d’innovation variétale. »
Laurent Rosso a ainsi valorisé le rôle de Terres Inovia comme d’un « passeur d’innovations entre la connaissance générée par la recherche académique et les professionnels et qui travaille à trouver des solutions techniques sur le terrain. Or, dans la mesure où tous les changements présents et futurs nécessitent de revoir la façon de travailler des agriculteurs, l’institut technique est en première ligne pour fournir les bonnes références ». Le directeur général de Terres Inovia plaide ainsi pour une innovation variétale « à condition qu’elle soit raisonnable, raisonnée et compétitive ».
Du rôle des prospectives pour faire face aux enjeux de demain
Le 27 février, David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia, a participé à une table-ronde sur le rôle de la prospective pour relever les enjeux du futur. « Ces exercices de prospective se traduisent par un impact concret et réel plus rapidement qu’on ne l’imagine. Chez Terres Inovia, nous réalisons des scénarii variables. Cet outil nous a permis d’être source d’influence sur les politiques publiques, par exemple sur les protéines végétales ». En outre, grâce à la prospection, David Gouache rappelle que l’institut a pu concentrer ces recherches, par exemple, « sur la technologie d’implantation et de vigueur précoce, et a permis d’anticiper les difficultés sur le colza liées au changement climatique ».
Zoom sur les formations proposées par l’institut
Des rencontres BtoB ont été organisées avec Frédéric Fine, Maria Malkoun et Laurence Giraud, de la direction de la valorisation de l’institut, afin de présenter l’offre de formation de Terres Inovia.
Enfin, Terres Inovia a pu profiter des After Works organisés sur le stand de l’Acta pour rencontrer les écoles et les étudiants.
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