En savoir plus sur la hernie des crucifères

Agent pathogène et Hôtes

La hernie des crucifères est une maladie racinaire, causée par un parasite obligatoire Plasmodiophora brassicae.

Cet agent pathogène peut infecter la majorité des 3700 espèces de la famille des Brassicacées dont des espèces cultivées telles que le colza, la navette, le chou…mais aussi des adventices crucifères dont la ravenelle, la capselle bourse à pasteur, la sanve, le sisymbre officinal…qui sont des sources de multiplication de P. brassicae.

 

Symptômes

Appareil végétatif : flétrissement des plantes

Les symptômes observés sur les parties aériennes sont multiples :

  • Un flétrissement temporaire du feuillage, surtout au cours de chaudes journées
  • Un feuillage sénescent
  • Un défaut de croissance
  • Un rougissement des plantes infectées, en sol hydromorphe et après gel hivernal
  • La disparition de pieds de colza en cas d’infection précoce et sévère. Avant l’apparition des symptômes sur feuilles, la maladie peut déjà avoir progressé considérablement dans les racines

 

Galles de hernie sur colza

Hypertrophie importante du système racinaire de colza

Hypertrophie des racines sur deux pieds de colza

Hypertrophie importante du système racinaire de colza

 

Hypertrophies (ou galles) racinaires

L’arrachage de pieds permet d’observer une déformation et un renflement des racines. Ces hypertrophies de forme et de grosseur variables peuvent apparaître très tôt à l’automne. Ces galles sont d’abord fermes (intérieur plein) et blanches, puis brunissent et se craquellent, puis pourrissent. La dégradation du système racinaire entraîne la mort de la plante dans la majorité des cas.

Coupe de galle de hernie : l’intérieur est plein, blanchâtre avec des marbrures brun-noir.

A ne pas confondre avec le charançon gallicole ! Voir les maladies du colza

 

Importance

La hernie des crucifères est une maladie racinaire majeure du colza.  En France moins d’1/5 des sols seraient exposés, avec des disparités régionales. Les sols calcaires sont en effet très peu réceptifs. Toutefois, la hernie semble progresser régulièrement dans les parcelles à pH acide, surtout quand elles sont conduites en rotations courtes.

La détection des premiers foyers de hernie sur colza en France date des années 80. La maladie s’est ensuite étendue vers des régions fortement productrices de colza (Berry, Bourgogne, Lorraine, Poitou-Charentes) et de crucifères légumières (Bretagne). La hernie continue son extension dans de nouvelles zones, notamment dans le Centre (Eure et Loir), en Ile de France (Yvelines) et en Normandie. Une fois installée, la maladie est très persistante dans le sol.

Une enquête en ligne participative permet de suivre l’extension de la hernie. Répondre à l'enquête.

 

Carte des parcelles recensées

Consulter les parcelles de colza, chou, moutarde et d'autres, touchées par la hernie des crucifères.

Consulter

Cycle de vie

L’ensemble du cycle s’effectue au niveau du sol et des racines du colza. L’eau libre dans le sol est un facteur indispensable pour la contamination et la dissémination. Le cycle comporte deux phases :

  • Une phase passive de conservation des spores de repos de hernie et leur dissémination. Ces spores sont libérées après formation des galles de hernie, et peuvent subsister dans le sol pendant plus de 15 ans sans hôte. Leur dissémination est multiple : matériels agricoles, animaux, eaux de ruissellements… 
  • Une phase active d’infection en une succession d’étapes :
    • Germination des spores de repos sous forme de zoospores biflagellées très mobiles dans l’eau libre du sol.  
    • Infection primaire des poils absorbants : les zoospores se fixent aux poils absorbants de l’hôte, y pénètrent et s’y multiplient. 
    • Infection secondaire :  une nouvelle colonisation des cellules racinaires de l’hôte peut avoir lieu. 
    • Formation des galles, renflements caractéristiques emplis du parasite (sous forme de plasmode) puis de spores de repos qui seront libérées dans le sol.

 

Cycle de développement de la hernie des crucifères sur le colza

Nuisibilité

L’incidence de la hernie sur le rendement dépend de la date et du degré de contamination. Sa nuisibilité peut être forte localement, allant de la perte de quelques quintaux jusqu’au retournement de la parcelle, dans le cas d’une attaque précoce et intense. Elle dépend également de la variété utilisée. La hernie entraîne également une perte d'huile (perte allant jusqu'à 3 points entre une parcelle infectée et une parcelle saine pour la même variété).

 

Facteurs favorables

Sol et climat

La hernie se développe préférentiellement dans les sols limoneux à pH acide, hydromorphe et battant.

Les conditions optimales d’infection et de développement sont des températures comprises entre 20-25°C et une humidité relative du sol supérieure à 80%. Les forts orages et l’irrigation sont des facteurs aggravants en cas de présence de hernie.

Pratiques culturales

Le retour fréquent du colza dans la rotation mais aussi l'implantation de crucifères comme CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrate) favorisent l’augmentation de l’inoculum.
Un mauvais désherbage, notamment des crucifères, et le maintien des repousses de colza après la récolte favorisent la multiplication de l’agent pathogène
D’autres facteurs favorisent également le développement de la maladie : mauvais drainage de la parcelle ou l’absence de chaulage pour les sols acides.
L’absence de nettoyage des outils d’une parcelle contaminée à une parcelle saine favorisent la dissémination.

Contaminants potentiels

Attention à la dissémination de la hernie ! Les outils de travail du sol souillés dans une parcelle infestée sont des vecteurs potentiels de la hernie, tout comme des végétaux contaminés, de l’eau d’irrigation ou des fumiers contaminés.

 

Diversité de l’agent pathogène

Au sein de Plasmodiophora brassicae il existe plusieurs pathotypes, qui sont des groupes d’individus ayant une virulence différente. Ils sont caractérisés en utilisant une gamme d’hôtes différentiels de colza. Leur nombre va dépendre du nombre d’hôtes composant ce set. Selon le set de 3 hôtes différentiels de Somé et al. (1996) utilisé dans un projet collaboratif*, 6 pathotypes (P1 à P6) sont détectés à la suite d’un échantillonnage de sol/galles mené en France entre 2011 et 2012. Il ressort que :

  • La proportion de ces 6 pathotypes (P1 à P6) est variable sur le territoire français
  • P1 (le plus agressif), P2 puis P3 représentent plus de 90% des échantillons
  • Les pathotypes P1, P2 et P3 sont susceptibles d’attaquer, de façon non systématique, la variété de colza résistante Mendel, et d’autres variétés ayant des sources de résistance similaire.
  • L’ajout de la variété Mendel au set d’hôtes différentiels initial conduit à distinguer les pathotypes, selon leur capacité à contourner (P1*, P2*…) ou non (P1, P2…) la résistance de cette variété
  • Il existe une hétérogénéité intra- et inter-parcellaire. L’hétérogénéité est davantage présente entre parcelles qu’entre secteurs géographiques, conduisant à des préconisations variétales à l’échelle de la parcelle.

 

Proportion des pathotypes de hernie en France 2011-2012 (d’après Orgeur et al. 2016)

Le GEVES propose actuellement une prestation pour caractériser le ou les pathotypes présent(s) sur la parcelle, y compris ceux qui contournent la résistance de la variété Mendel.

* Projet collaboratif mené de 2011 à 2013 entre le GEVES (coordinateur), Terres Inovia, l’INRA-IGEPP, NPZ, Syngenta, Serasem, Limagrain Europe, Ucata.

 

Leviers de lutte

Le contrôle de la hernie des crucifères chez le colza en France s’articule autour de 3 leviers : la prévention, le levier génétique et de bonnes pratiques agronomiques.

Les leviers de lutte chimique ou de biocontrôle ne sont pas aujourd’hui autorisés en France et/ou inefficaces pour assurer une protection du colza contre la hernie des crucifères.

 

Une combinaison de leviers pour lutter contre la hernie des crucifères.

 

Le levier génétique est la voie la plus efficace pour lutter contre cet agent pathogène. Plusieurs variétés résistantes à certains pathotypes existent sur le marché français – toutes les informations disponibles sont sur myvar.fr.

Le détail des leviers opérationnels de lutte contre cette maladie est disponible en cours de campagne

Le projet Optiplasm (GEVES, Terres Inovia, INRAE) visant à optimiser l'évaluation officielle des variétés de colza vis-à-vis de la hernie des crucifères s’est terminé en 2022. Les résultats n’ont pas encore abouti à un changement de méthodologie car cela nécessite de poursuivre les travaux dans la compréhension de la diversité génétique des différents pathotypes de P. brassicae. Des pistes à court terme sont aussi en œuvre pour moduler les conditions expérimentales pour se rapprocher des conditions terrain. En savoir plus sur les résultats du projet.

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Les maladies aériennes du pois protéagineux

Les maladies de la féverole

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Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

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La lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile

Les spécialités à base de chlorpyriphos-méthyl ont été retirées 

Suite au non-renouvellement de l’approbation de la substance active chlorpyriphos-méthyl par le règlement d’exécution (UE) 2020/17, les spécialités RELDAN 2M, EXAQ 2M, ZERTELL 2M (AMM 2120086) DASKOR440, ROKSA 440 EC, SCRAMBLER, PATTON M, BALATON M (AMM 2110078) sont devenus depuis le 16 avril 2020 des Produits Phytomarmaceutiques Non Utilisables (PPNU) qu’il faudra éliminer dans des centres spécialisés.

Conséquences : la lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile. Levée précoce, croissance dynamique et continue à l’automne seront les déterminants de la réussite de la culture.

A l’automne, l’altise d'hiver et le charançon du bourgeon terminal ont développé plusieurs mécanismes de résistance aux pyréthrinoïdes et ces résistances progressent. BORAVI WG constitue la seule alternative insecticide. Le nombre d’applications de BORAVI WG étant limité à 2 par campagne, une levée précoce permettra d’atteindre le stade 4 feuilles avant l’arrivée des grosses altises adultes (souvent le 20-25 septembre) ; à ce stade le colza n’est plus sensible aux morsures d’altises et ne nécessite pas de traitement avec BORAVI WG.

La réussite de l’implantation et l’obtention d’un colza robuste est indispensable. La levée doit être précoce, la croissance dynamique et continue à l’automne, les pieds vigoureux et la reprise dynamique en sortie hiver.

charancon colza
méligèthes sur colza

L’agriculteur disposera également de moins de solutions au printemps sur méligèthes et charançon de la tige du colza. Lorsque les applications autorisées de BORAVI WG auront déjà été utilisées pour la protection de la culture à l’automne, seules les pyréthrinoïdes seront disponibles pour les ravageurs du printemps à l’exception de l’indoxacarbe. Comme à l’automne, un colza vigoureux supportera mieux les attaques de ravageurs : par exemple jusqu’à 9 méligèthes par plante selon le stade et la vigueur.

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Colza : comment favoriser l’action des micro-guêpes parasitoïdes ?

Favoriser la régulation naturelle est un levier prometteur pour réduire les niveaux de population de ravageurs. Cette démarche prend tout son sens lorsqu’elle vient en complément de mesures agronomiques destinées à améliorer la robustesse des cultures et à limiter la nuisibilité des attaques de ravageurs : associations d’espèces, de variétés, décalage des dates de semis… C’est un élément de la démarche de protection intégrée.

Réduire le travail du sol après le colza ou laisser des îlots de parcelles non travaillés

Ces micro-guêpes passent une partie de leur cycle sous forme de nymphe, c’est-à-dire immobile dans les premiers centimètres du sol. Les nymphes tombent au sol au printemps dans le colza et les adultes sortent au printemps suivant, dans la culture suivante. Ainsi, le travail du sol après colza, même superficiel est fortement préjudiciable à l’émergence des adultes. Les surfaces en colza où le travail du sol est limité sont favorables au développement de ces insectes et à la croissance de leurs populations.

Limiter les applications d’insecticides

Les principaux ravageurs du colza sont les hôtes d’au moins 80 espèces de parasitoïdes dont 12 sont supposées avoir une action clé dans la régulation. Ces espèces aux cycles de développement variés se succèdent dans les champs en recherche de leurs hôtes pendant une bonne partie de l’année, principalement au printemps, secondairement en automne (des variations régionales peuvent exister). Or, ces insectes sont de manière générale très sensibles aux applications d’insecticides. De petite taille, et avec une cuticule fine, Ils n’ont pas, à l’instar de certains ravageurs, développé au fil du temps de mécanismes de détoxification des matières actives insecticides. De plus, leurs capacités de recolonisation des parcelles après un traitement sont inférieures à celles des ravageurs.

Aménager les espaces non cultivés sur mon exploitation

Hyménoptères parasitoïdes sur inflorescence de navet

Hyménoptères parasitoïdes sur inflorescence de navet

Tout comme les syrphes et les abeilles, les hyménoptères parasitoïdes ont besoin d’espaces non cultivés pour s’alimenter en nectar et/ou en pollen, pour se protéger des conditions météo défavorables et des perturbations anthropiques et également effectuer une partie de leur cycle de développement.

Les haies composites, les bandes fleuries non travaillées installées depuis plusieurs années contenant des espèces florales diversifiées, notamment des astéracées et apiacées, sont particulièrement favorables. Connectés entre eux, ces espaces semi-naturels créent des zones réservoirs d’insectes auxiliaires aptes à recoloniser les parcelles agricoles et favorisent le parasitisme de certaines espèces comme les méligèthes, plus efficace en paysages complexes.

Certes, les aménagements fleuris semés peuvent présenter un intérêt si les mélanges d’espèces sont pertinents, l’idéal étant de pouvoir gérer les abords de parcelles et de chemins de manière à retrouver une composition florale optimale en favorisant les espèces végétales présentes naturellement.

Voici quelques exemples de plantes à fleurs intéressantes à avoir à proximité des parcelles agricoles pour favoriser nombres d’auxiliaires : fenouil, carotte sauvage, achillée millefeuille, bleuet, vesce, sarrasin, tanaisie, millepertuis. Pour les espèces arbustives et arborescentes : noisetier, saule.

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Colza et insectes : les ravageurs ont le champ libre sans régulation naturelle

Dans l’Yonne et les départements limitrophes, on assiste à de véritables pullulations d’insectes ravageurs du colza et notamment de l’altise d’hiver. Quand la chimie montre ses limites pour endiguer le phénomène, on aimerait pouvoir compter sur les régulations naturelles. Elles sont pratiquement inexistantes dans la zone, c’est ce que démontre une étude conduite par Terres Inovia sur les plateaux de Bourgogne, levant le voile sur une situation préoccupante.

La régulation naturelle des ravageurs, un service gratuit et efficace

Tout comme les méligèthes et les charançons, les altises sont principalement régulées par certaines espèces de micro-hyménoptères parasitoïdes. Quand ils sont présents en quantité suffisantes dans l’environnement agricole et que les pratiques leurs sont favorables, ces minuscules insectes, de la taille de moucherons sont très efficaces dans la régulation des coléoptères ravageurs du colza.

Véritables missiles à tête chercheuse ils détectent les larves de ravageurs, même lorsqu’elles sont dans les tiges et pondent leurs œufs en surface ou à l’intérieur de leur hôte, entrainant à terme sa mort.

De petites tailles et relativement discrets, ces insectes sont souvent méconnus et leur rôle sous-estimé. En effet, tout comme les syrphes ou encore les carabes, ils offrent gratuitement un service aux agriculteurs, celui de réguler sur le long terme les populations de ravageurs ; une action sans laquelle les pratiques de lutte chimique seraient insuffisantes.

larve parasitée par des hyménoptères parasitoïdes adultes sur colza

Cette larve d’altise est condamnée, elle présente une tâche noire, signe de parasitisme par une micro-guêpe parasitoïde

La situation sur les plateaux de bourgogne

En 2018, une étude conduite sur les plateaux de Bourgogne dans le cadre du projet R2D2* révèle une situation préoccupante : sur 13 parcelles de colza parmi les 14 étudiées par Terres Inovia et ses partenaires**, les larves d’altises prélevées ne présentaient aucun signe de parasitisme par leurs principaux ennemis naturels alors que dans des situations favorables, ce parasitisme peut concerner plus de 60% des larves analysées. Pour les méligèthes, les résultats obtenus à partir des données recueillies sur 5 parcelles de colza dans l’Yonne étaient assez semblables avec des valeurs de taux de parasitisme oscillant entre 0.4 et 4.8%. En situation favorable, les taux de parasitisme de méligèthes peuvent atteindre plus de 90%.

Il est nécessaire de réagir rapidement

Prenons un peu de hauteur et voyons ce que révèlent les analyses de taux de parasitisme réalisées à partir de 12 échantillons de larves d’altises prélevés dans d’autres départements Français : le Lot et Garonne, la Haute-Garonne, les Charentes et Charentes Maritimes, L’Eure, l’Aube, le Gers, la Côte d’Or et la Somme. A noter que deux lots seulement ont révélé des niveaux de parasitismes significatifs avec des valeurs de 25% (Charentes) et de 48% (Gers). Cette photo ne peut prétendre représenter l’ensemble des situations françaises et ne prend pas en compte la dynamique temporelle des processus de régulation. Elle suggère cependant la nécessité de réagir rapidement : les hyménoptères parasitoïdes sont les principaux agents régulateurs des coléoptères ravageurs du colza, il parait illusoire de parvenir à rétablir des niveaux de pression de ravageurs acceptables sans mobiliser les régulations naturelles.

taux de parasitisme par département

Résultat du parasitisme mesuré à partir d’élevage de larves en laboratoire. En abscisse, chaque barre correspond à un échantillon d’une centaine de larves.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Sortie hiver Biodiversité Ravageurs Colza Colza Colza charancons colza colza méligethes coléoptères larve altise colza micro guêpe parasitoïde micro hyménoptères parasitoïdes méligèthes ravageurs du colza régulation naturelle Nicolas CERRUTTI (n.cerrutti@terresinovia.fr)

Enquête hernie des crucifères

En quelques clics, vous pouvez nous aider à contribuer à la lutte contre la hernie des crucifères en saisissant les coordonnées de vos parcelles dans lesquelles vous avez identifié cette maladie.

L’enquête permet de réaliser un suivi dynamique de la problématique hernie en France, avec pour objectifs :

  • Faciliter le conseil en particulier dans les nouvelles zones
  • Identifier de possibles cas de contournements de résistance
  • Contribuer à apporter des éléments chiffrés pour alerter et justifier de l’intérêt de la problématique auprès des financeurs
  • L’enquête sert aussi d’outil pour nous aider à choisir les parcelles d’intérêt lors d’étude épidémiologiques. Un projet a été déposé récemment pour obtenir des financements dans l’objectif d’établir une nouvelle caractérisation des pathotypes (de hernie) représentatifs du territoire français (réponse attendue cet été).

Un doute sur la maladie ? La hernie des crucifères, maladie racinaire, provoque des renflements ou galles du système racinaire du colza et de nombreuses crucifères dès l’automne. Cela peut conduire à un défaut de croissance jusqu’à la disparition de pieds. A ne pas confondre avec les symptômes du charançon gallicole !

La synthèse des communes est disponible en temps réel sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles. De nombreuses parcelles sont déjà saisies !

​​​​​​​​​​​L’enquête ne prend que quelques minutes à compléter :

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Pause hivernale Sortie hiver Maladies Colza charançon gallicole enquête de surveillance colza enquête de surveillance hernie des crucifères hernie des crucifères hernie des crucifères colza Christophe JESTIN (c.jestin@terresinovia.fr)

Quelles cultures pour remplacer le colza dans la région Nord & Est ?

Au vu des difficultés d’emblavement depuis quelques années, des colzas peuvent être remplacés par d’autres cultures. La liste des espèces possibles est potentiellement large. Mais des critères techniques et économiques sont à prendre en compte.

Tenir compte des herbicides appliqués sur colza

En premier lieu, le choix de la culture de remplacement doit se raisonner par rapport aux herbicides utilisés sur colza. Si plusieurs herbicides ont été utilisés, il faut suivre les recommandations du produit le plus limitant.

Adapter la culture au contexte pédoclimatique

Le soja, le pois, le lin oléagineux, le chanvre, la féverole voire le colza de printemps valorisent les sols profonds. Le tournesol, la lentille et le pois chiche sont des espèces mieux adaptées aux sols plus superficiels même si leur potentiel de rendement s’ajuste.
Les conditions climatiques au cours de la période de semis peuvent amener à changer d’option : le pois de printemps, la lentille, le pois chiche, le lin oléagineux, le colza de printemps et la féverole exigent un semis précoce sur un sol ressuyé en sortie d’hiver. Au-delà de fin mars, le risque de chute de potentiel de rendement devient élevé. Il est alors possible de basculer sur des cultures d’été (soja, tournesol, chanvre) à semer à partir d’avril.

S’assurer du débouché local et des possibilités de collecte

La plupart des cultures ne nécessitent pas de démarche commerciale spécifique. Le chanvre se fera préférentiellement sous contrat. Pour le lin, la lentille et le pois chiche, ils se font quasi-exclusivement sous contrat. Des cultures comme le soja ou le tournesol peuvent nécessiter une prise en charge particulière (logistique et/ou séchage) par l’organisme collecteur.

Evaluer les performances agronomiques des cultures de printemps dans la rotation

La gestion des adventices, notamment les graminées (ray-grass, vulpin), est problématique. L’introduction de cultures de printemps est un levier incontournable pour maîtriser l’efficience du poste désherbage. D’autres effets positifs sont également observés sur la gestion des maladies et des insectes. Les légumineuses (pois, lentille, …), présentent un intérêt sur l’alimentation de la culture suivante, voire sur le déplafonnement des rendements céréaliers. Les cultures de printemps à semis plus tardifs (tournesol, soja) présentent l’avantage de rompre le cycle des adventices et restent de bons précédents pour un blé semé en direct ou en TCS. Le chanvre présente l’intérêt d’être une culture étouffante pour les adventices.

Anticiper le recours éventuel à l’entreprise

Le tournesol nécessite un semis au monograine et une barre de coupe adaptée à la récolte. La récolte du chanvre est généralement sous-traitée par l’industriel. Pour les autres cultures, aucun équipement spécifique n’est à prévoir.

Des espèces à choisir au cas pas cas

Les critères à prendre en compte sont nombreux. Il est nécessaire d’en faire la synthèse pour définir au cas par cas l'intérêt par rapport à la situation de la parcelle. Le tableau ci-dessous est une première étape pour prendre une décision.

rendement par culture

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