Caractérisation des variétés vis-à-vis de la vigueur et des ravageurs : où en sont les travaux de l’institut ?
La lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile
Les spécialités à base de chlorpyriphos-méthyl ont été retirées
Suite au non-renouvellement de l’approbation de la substance active chlorpyriphos-méthyl par le règlement d’exécution (UE) 2020/17, les spécialités RELDAN 2M, EXAQ 2M, ZERTELL 2M (AMM 2120086) DASKOR440, ROKSA 440 EC, SCRAMBLER, PATTON M, BALATON M (AMM 2110078) sont devenus depuis le 16 avril 2020 des Produits Phytomarmaceutiques Non Utilisables (PPNU) qu’il faudra éliminer dans des centres spécialisés.
Conséquences : la lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile. Levée précoce, croissance dynamique et continue à l’automne seront les déterminants de la réussite de la culture.
A l’automne, l’altise d'hiver et le charançon du bourgeon terminal ont développé plusieurs mécanismes de résistance aux pyréthrinoïdes et ces résistances progressent. BORAVI WG constitue la seule alternative insecticide. Le nombre d’applications de BORAVI WG étant limité à 2 par campagne, une levée précoce permettra d’atteindre le stade 4 feuilles avant l’arrivée des grosses altises adultes (souvent le 20-25 septembre) ; à ce stade le colza n’est plus sensible aux morsures d’altises et ne nécessite pas de traitement avec BORAVI WG.
La réussite de l’implantation et l’obtention d’un colza robuste est indispensable. La levée doit être précoce, la croissance dynamique et continue à l’automne, les pieds vigoureux et la reprise dynamique en sortie hiver.
L’agriculteur disposera également de moins de solutions au printemps sur méligèthes et charançon de la tige du colza. Lorsque les applications autorisées de BORAVI WG auront déjà été utilisées pour la protection de la culture à l’automne, seules les pyréthrinoïdes seront disponibles pour les ravageurs du printemps à l’exception de l’indoxacarbe. Comme à l’automne, un colza vigoureux supportera mieux les attaques de ravageurs : par exemple jusqu’à 9 méligèthes par plante selon le stade et la vigueur.
Documents à télécharger
Définition de nouvelles règles de décision pour gérer les charançons du bourgeon terminal et les larves d’altises intégrant un risque agronomique
Combiner les leviers pour limiter la nuisibilité des ravageurs !
Afin de réussir son colza, la clé est de combiner les leviers. Pour gérer les insectes d’automne (altises d’hiver et charançons du bourgeon terminal, les références acquises dans les essais montrent que c’est bien l’association des leviers agronomiques et insecticides qui donnent les meilleurs résultats. Pour chaque levier mis en place, le rendement est augmenté sans impact négatif sur la marge.
Pour chaque levier mis en place, le rendement est augmenté sans impact négatif sur la marge.
L’indicateur utilisé sur la figure (b) est ici la différence de marge semi-nette correspondant à l’écart entre la marge partielle de la modalité considérée et la marge partielle de la modalité témoin (colza sans association, ni fertilisation au semis, ni traitement insecticide contre les larves d’altises et le charançon du bourgeon terminal). La marge partielle est égale au produit brut moins les seules charges opérationnelles et de mécanisation variant entre les modalités (poste fertilisation, association avec des légumineuses, insecticides).
Les hypothèses de calculs sont :
- Insecticides : prix insecticide + coût de passage (9€/ha).
- Fertilisation: 1€/U + coût de passage (3.99€/ha).
- Couverts: Semences féverole (20€/ha) + cout semis 18€90 (semoir double caisse).
- Prix de vente du colza : 350€/tonne
Rendement aux normes (a) et différence de marge semi-nette avec le témoin (b), dans le témoin colza seul (CO), dans les modalités colza fertilisé (CO-F), colza associé à de la féverole (CO-Fev), colza associé à de la féverole et fertilisé (CO-Fev-F), colza associé à de la féverole, fertilisé et traité (CO-Fev-F-T), colza seul traité (CO-T). Les groupes de significativité sont issus d’un test de Tukey à 5%. Les essais présentaient une biomasse des légumineuses en entrée d’hiver > 200 g/m2.
(a)
(b)
Limiter les attaques et la nuisibilité des ravageurs du colza via le levier variétal et les associations avec des légumineuses gélives
Plusieurs stratégies à anticiper dès la préparation de la campagne ont démontré leur efficacité pour gérer les attaques de ravageurs qui pourraient intervenir tout au long du cycle de la culture.
Associer son colza avec des légumineuses gélives pour limiter les attaques et la nuisibilité de l’altise d’hiver et du charançon du bourgeon terminal.
Charançon du bourgeon terminal et altise
Associer son colza avec des légumineuses gélives présente de nombreux avantages. Cette technique permet un meilleur fonctionnement de la plante, une meilleure absorption de l’azote et du phosphore. Le colza est alors plus robuste et à même de faire face à davantage de stress (notamment aux attaques des larves d’altises d’hiver et de charançon du bourgeon terminal).
|
Utiliser des variétés à résistance partielle au virus de la jaunisse du navet transmise par le puceron vert
Les variétés de colza à résistance partiellle au virus de la jaunisse du navet (TuYV) constituent le principal moyen de lutter contre cette virose du colza transmise principalement par le puceron vert Myzus persicae.
Pucerons verts dans colza
En présence de puceron vert, si la variété de colza est à résistance partielle au virus de la jaunisse du navet (TuYV) ou si le colza a dépassé le stade 6 feuilles à l’arrivée des pucerons, le risque de jaunisse est faible et la protection insecticide (TEPPEKI®) dans nos essais n’est pratiquement jamais rentable économiquement.
Consultez la liste des variétés à résistances partielle au virus de la jaunisse du navet dans la rubrique “choisir” de notre site consacré au choix variétal myvar.fr.
| La résistance au virus TuYV est un plus mais ne doit pas être le premier critère de choix variétal. Les autres critères comme le potentiel de rendement, la vigueur, la résistance à la verse, à l’élongation, aux maladies et ravageurs sont à prendre en compte. Une étude de Terres Inovia montre que résistance partielle au TuYV et rendement ne sont pas liés. |
Etude de la performance des variétés selon la présence du virus TuYV
Associer son colza avec une variété précoce pour limiter la pression en méligèthe
Méligèthes dans colza
Les méligèthes sont attirés par les odeurs émises par ses plantes hôtes et par la couleur jaune. Au choix, ces insectes se porteront ainsi préférentiellement vers les fleurs que vers les boutons.
Dans les situations où les attaques de méligèthes sont modérées, l’association d’une variété haute et très précoce à floraison en mélange à 5-10% avec la variété d’intérêt peut permettre de rester en deçà des seuils d’intervention.
L’efficacité de la stratégie repose sur l’écart de stade à floraison entre les deux variétés en association : la variété piège doit être en fleur avant la variété à protéger, alors au stade bouton.
Plusieurs associations sont aujourd’hui possibles :
- ES ALICIA, DK EXAVANCE et ATRAKT peuvent être associées avec n’importe quelle variété. Ces 3 variétés sont les plus précoces à l’heure actuelle.
- RGT WINDOZZ, RGT GINFIZZ, KWS MIRANOS présentent un intérêt uniquement si mélangées avec une variété mi-tardive ou tardive à floraison.
Tableaux des variétés très précoces et précoces éligibles aux mélanges (CEPP) - par ordre de précocité à floraison.
|
Variété d’intérêt |
Variété précoce |
Précocité à floraison |
Ecart de floraison par rapport à ES ALICIA* |
|
Mélange possible avec toutes les variétés |
DK EXAVANCE |
Très précoce |
-3/-5 jours |
|
ES ALICIA** |
Très précoce |
0 |
|
|
ATRAKT |
Très précoce |
0 |
|
|
Liste de couples possibles disponibles ici
|
KWS MIRANOS |
Précoce |
+3/+5 jours |
|
RGT GINFIZZ |
Précoce |
+3/+5 jours |
|
|
RGT WINDOZZ |
Précoce |
+3/+5 jours |
** ES ALICIA est une lignée qui présente une fragilité plus prononcée que les autres variétés en conditions défavorables à la culture (stress climatique, attaques de larves d’altises ou CBT…). Dans de telles situations, la mise à fleurs peut-être retardée, au risque de compromettre l’effet piège à méligèthes escompté.
Etat des résistances selon la région et le ravageur
Terres Inovia organise le suivi de l’évolution des résistances au sein des populations de coléoptères ravageurs du colza, avec le soutien financier du Ministère de l’Agriculture*. Ce monitoring a révélé l’existence de plusieurs mécanismes de résistance au sein des principales espèces de ravageurs du colza.
*projet France Agrimer RESIST financé par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire ; la responsabilité du Ministère ne saurait être engagée.
Grosse altise : les mécanismes de résistance pouvant conférer des niveaux de résistances élevés continuent d’être détectées dans de nouveaux départements (figure 1).
Sur altise d’hiver, plusieurs mécanismes de résistances existent et peuvent cohabiter dans une même population. L’ensemble du territoire est concerné.
Deux types de résistance ont été détectés pouvant expliquer le manque d’efficacité des pyréthrinoïdes sur grosses altises (mutation de cible et détoxification).
La résistance par mutation « kdr » qui confère un faible niveau de résistance est la plus répandue. Ce mécanisme est surtout présent dans le Nord, l’Ouest, le Centre et le Sud-Ouest. Les pyréthrinoïdes (lambdacyhalothrine, deltaméthrine, cypermethrine et l’étofenprox) restent efficaces contre les adultes. Sur larves privilégier la lambdacyhalothrine.
Dans certains départements de l’Est (l’Yonne, l’Aube, la Haute-Marne, la Côte d’Or, la Nièvre, le Jura, la Haute-Saône, la Marne, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et l’ouest de la Moselle), une autre mutation, dite « super kdr », est généralisée ou dominante. Les mécanismes impliqués confèrent une forte résistance des populations d’altises aux pyréthrinoïdes. Les pyréthrinoïdes sont alors inefficaces.
Dans les départements où les premiers cas de « super kdr » ont été identifiés, Il reste possible de protéger son colza avec un pyréthrinoïde (départements hachurés figure 1).
Aujourd’hui, la mutation « skdr » est identifiée sur grosse altise dans 46 départements répartis sur l’ensemble du territoire et elle est considérée généralisée ou quasi généralisée dans 11 départements, tous situés dans le quart Nord-Est de la France.
Figure 1 : Niveau de résistance des populations de grosses altises en 2024 (mise à jour juillet 2024)
Charançon du bourgeon terminal : des mutations KDR bien installées sur le Centre et une partie du Nord Est (figure 2).
Sur charançon du bourgeon terminal, l’efficacité des insecticides est très variable selon les populations. Les populations avec les plus faibles taux de mortalité dans nos tests laboratoires présentent 2 mécanismes de résistance : mutation de cible KDR et détoxification. Il n’est donc pas possible de distinguer la résistance induite par la mutation KDR de la résistance par détoxification. Nous ne pouvons pas non plus faire faire un lien direct entre présence de mutation KDR et efficacités au champ.
Dans nos essais au champ, en présence de mutation KDR, l’efficacité des pyréthrinoïdes (lambdacyhalothrine, deltamethrine et cyperméthrine) est de l’ordre de 40-50%.
Contrairement à la grosse altise, aucune mutation super KDR n’a été mise en évidence.
Quelques cas de mutation KDR, ont été détectées dans le Sud-Ouest.
Figure 2 : Niveau de résistance des populations de charançon du bourgeon terminal en 2024 (mise à jour en juillet 2024).
Autres ravageurs du colza
Des mutations « kdr » et « super kdr » ont été détectées dans quelques populations de charançons des siliques. Des mutations « kdr » ont également été détectés dans quelques populations de charançons de la tige du colza et du chou. Aujourd’hui, aucune perte d’efficacité des pyréthrinoïdes n’a été observé au champ.
La résistance du puceron vert aux pyréthrinoïdes par mutation de cible (par ex KDR) est considérée comme généralisée depuis de nombreuses années. La résistance au pirimicarbe (mutation de cible MACE) a été confirmée dans le Nord-Est de la France et semble très répandue depuis la fin des années 2000. Un autre mécanisme de résistance dit métabolique est également connu pour ce puceron et il peut induire une résistance à un large spectre . Quant aux méligèthes, ils sont résistants à la plupart des pyréthrinoïdes actuels en « ine », hormis l’etofenprox (ex TREBON 30 EC) et le tau-fluvalinate (ex. MAVRIK SMART) qui échappent à la rapide métabolisation par les insectes et conservent leur potentiel d’efficacité.
S'adapter aux résistances !
Les suivis de résistance sur les coléoptères ravageurs du colza par Terres Inovia et ses partenaires se poursuivent. Plusieurs mécanismes de résistance aux pyréthrinoïdes sont impliqués, certains conférant des niveaux de résistance très importants en particulier sur altise d’hiver. Dès à présent, il faut limiter au maximum les interventions sur charançon du bourgeon terminal et grosse altise par un respect des seuils d’intervention basé sur une observation précise des infestations et le choix de l’insecticide adapté aux résistances présentes ou suspectées. Consultez www.terresinovia.fr pour les dernières mises à jour. Evaluez en quelques clics le risque altise adulte, larves d'altises et charançon du bourgeon terminal grâce à des observations simples en parcelles. Les outils disponibles gratuitement en ligne sur www.terresinovia.fr vous indiqueront le niveau de risque et la stratégie de traitement la plus adaptée à votre contexte de résistance
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes
Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).
Nous contacter
Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides
Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.
S'inscrire à la formation
Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr
Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.
Nous contacter
Gestion en cours de campagne du charançon du bourgeon terminal
Biologie
Les adultes de charançon du bourgeon terminal (CBT) (Ceutorhynchus picitarsis) mesurent entre 2,5 et 3,7 mm. Ils ont le corps noir et brillant, avec une pilosité courte clairsemée, des taches latérales roussâtre entre le thorax et l’abdomen, et des taches dorsales blanchâtres. L’extrémité des pattes est rousse.
Les larves mesurent de 4,5 à 6,5 mm et sont blanchâtres. Leur tête est brune, tirant sur le noir au premier stade larvaire, puis sur le jaune. Les larves n’ont pas de pattes.
Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant.
Fréquence : faible à élevée selon les régions
Nuisibilité : forte
1. Larves de charançon au cœur de la plante; 2. Charançon adulte
Pour différencier les différentes espèces de charançons du colza, utiliser la clé d’identification.
Gestion
Une fois dans les plantes, les larves de CBT ne sont plus atteintes par les insecticides (pas de stade “balladeur” comme la grosse altise). La lutte vise donc les adultes avant le début des pontes. Confirmer si possible le risque par des données BSV ou autre réseau de piégeage (vol, maturation, ponte).
| Stade sensible | Piégeage | Vol | Seuil |
| 3 feuilles jusqu'à la reprise de végétation | Cuvettes jaunes posées sur la végétation |
Vol intervenant généralement vers mi-octobre dans le Centre et le Nord et début novembre dans le Sud-Ouest. |
Raisonner selon le piégeage en cuvette et les données fournies par le réseau BSV (pic vol régional ou pontes si disponibles). Si vols fin septembre, intervenir 15 jours après (réseau de piégeage ou cuvettes) Si vols courant octobre, intervenir 8 à 10 jours après les vols (réseau de piégeages ou cuvettes) Dans les situations où le risque agronomique est faible et le risque historique charançon du bourgeon terminal est faible (nuisibilité rare), une impasse est possible même en présence d’insectes. Utiliser l'outil "Colza risque ravageurs" pour évaluer le risque. (L'outil est en cours de mise à jour par nos équipes et n'est pas accessible pour le moment.) |
Si une intervention est recommandée, utilisez un pyréthrinoïde autorisée comme la lambdacyhalothrine, deltaméthrine ou cyperméthrine. Même en présence de mutation KDR, le niveau de résistance reste faible et les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. L’étofenprox est un cran en dessous.
Le traitement visant le charançon du bourgeon terminal a une efficacité sur les premières larves de grosse altise si elles sont déjà présentes (vérifiable par Berlese) et selon leur sensibilité aux insecticides.
Tableau Insecticides - Juillet 2025
| Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires. |
Pour en savoir plus sur les résistances du charançon du bourgeon terminal.
Le petit guide ravageurs du colza édition 2021 est disponible à la commande dans notre boutique.
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes
Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).
Nous contacter
Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides
Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.
S'inscrire à la formation
Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr
Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.
Nous contacter
S'inscrire avec Facebook
S'inscrire avec Google