Qualité des tourteaux de tournesol - Récolte 2024

 

Voici toutes les caractéristiques des tourteaux issus de la dernière récolte de tournesol. Ces données sont issues d’un observatoire mené par l’institut technique Terres Inovia avec le soutien de l’interprofession Terres Univia.

 

En 2023, 1 345 000 ha de colza ont été cultivés en France, avec un rendement national estimé à 31,7 q/ha. Avec près de 4 267 0001 t de graines produites, la production était en léger retrait par rapport à celle de 2022, mais en hausse de 10 % par rapport à la moyenne 2018-2022.

La trituration a été soutenue sur la campagne 23/24 avec 4,362 Mt de graines triturées, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à la précédente campagne. La bonne attractivité des graines françaises a permis une baisse des importations de graines de colza de plus de 10 % (principalement d’origine Australie (40 %), Ukraine (20 %) et UE (19 %3) ainsi qu’une baisse des exportations.

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Chantier de récolte de la féverole et réglages

Récolte de la féverole

Privilégier un matériel adapté

Préférer du matériel adapté à la récolte de la féverole (bien que cela ne soit pas indispensable) : coupe avancée type colza, contre-batteur maïs et grille à trous ronds.

Pour limiter la casse des grains :

  • utiliser un contre-batteur mixte ou maïs (passage entre fils > 14 mm) et une grille à trous ronds,
  • adapter un réducteur de régime sur le batteur,
  • serrer le batteur/contre-batteur à 14-15 mm,
  • garder un rabatteur sur deux,
  • éviter de récolter en pleine chaleur, car les gousses éclatent devant la barre de coupe.

La féverole est la dernière culture de la campagne à récolter, et elle a tendance à salir les organes de battage. Une astuce pour raccourcir le temps de nettoyage : laisser une bande de blé (fourrières) à récolter ou repasser un andain de paille dans la machine pour éliminer les traces laissées par la féverole.

 

Le rendement peut varier de 20 à 80 q/ha

Les rendements de la féverole varient du simple (20 q/ha) au quadruple (80 q/ha). Les plus mauvais rendements sont atteints les années sèches avec de fortes températures. Cette variabilité dépend de la profondeur des sols, de la pluviométrie de juin-juillet et de la température à cette même période.

Les rendements en sols argileux-caillouteux stagnent autour de 40-45 q/ha, alors que ceux en terres limoneuses avoisinent les 50-55 q/ha. Les rendements records de 80 q/ha sont atteints en féverole de printemps dans les limons profonds du Nord-Ouest de la France (bordure maritime), les années pluvieuses et fraîches en début d’été.

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Récolte de la féverole

Féverole à maturité

Féverole à maturité.

Les gousses sont noires à partir de 40 % d’humidité.

Les tiges passent du jaune-vert au jaune-marron à partir de 20 % d’humidité dans les graines.

Récolter à 17-18 % d’humidité pour limiter le pourcentage de grains cassés, critère important pour l’alimentation humaine, et pour éviter des récoltes tardives en cas de retour de pluie. Faire descendre l’humidité pour atteindre 14 % (norme réglementaire) par ventilation dès la mise en stockage.

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Nématodes des tiges : des symptômes parfois visibles sur les graines récoltées

graines de féverole

Détecter la présence de nématodes des tiges dans les semences de féverole infestées n’est pas systématiquement possible. Deux types de situations se présentent : soit les graines sont plus sombres, plus petites et tachées, soit elles ne présentent aucun symptôme.

Les graines infestées ne doivent pas être utilisées en semences. Utiliser des semences dont la qualité sanitaire est vérifiée.

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Bruche : des graines perforées

graines de féverole bruchées

Graines de féverole bruchées.

Pour être commercialisées, les graines de féverole doivent être exemptes d’insectes vivants.

  • Récolter tôt pour piéger un maximum de bruches dans les graines.
  • Détruire les bruches au stockage afin de réduire les populations de bruches sur parcelles de féverole l’année suivante.

Deux solutions sont possibles selon les équipements et l’humidité des graines :

  • la fumigation en silo étanche grâce à des fumigants à base de phosphure d’aluminium ou de magnésium, qui libèrent un gaz (la phosphine) en contact avec l’humidité de l’air, lequel est létal pour la bruche, y compris à l’intérieur des graines et ne laisse pas de résidus;
  • une thermo-désinsectisation, c’est-à-dire un séchage à air chaud, entre 50 et 70°C, sur des graines récoltées un peu humides, qui permet de détruire les bruches.

Réaliser les interventions sur les graines récoltées le plus tôt possible pour une meilleure efficacité et limiter ainsi la contamination des environs des silos par les insectes. Abaisser la température des graines de féverole ne permet pas de lutter contre les bruches. Cela n’a d’intérêt que pour assurer une bonne conservation des graines.

Attention, à partir de la récolte 2024, l’usage de l’insecticide K-Obiol UVL 6 (à base de deltaméthrine et pipéronyl butoxide) en traitement sur graines de féveroles stockées n’est plus possible. En effet, à partir du 11 décembre 2024, la LMR de deltaméthrine dans les graines de féverole est abaissée à 0,01 mg/kg (elle était de 0,6 mg/kg auparavant), et donc un traitement rendrait le produit non conforme.

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Lutter contre les tournesols sauvages

Les tournesols sauvages (ou tournesols adventices) sont très nuisibles : en cas d’infestation, les pertes peuvent dépasser 50% du rendement et la récolte devenir impossible. De plus en plus fréquents dans diverses zones de production de tournesol dans le monde, ils prolifèrent aussi en France.

Tous les acteurs de la filière tournesol doivent se mobiliser autour d’une lutte préventive et durable contre cette adventice. Les semenciers en premier lieu mettent en œuvre des procédures pour réduire le risque de pollution fortuite des lots de semences. Les agriculteurs et leurs conseillers ont aussi un rôle clé dans la lutte.

 

Reconnaître les tournesols sauvages

Tournesol sauvage
tournesol sauvage coloration violacée du capitule et de la tige
Capitule de tournesol sauvage

1. Tournesol sauvage - 2. Coloration violacée du capitule et de la tige - 3. Capitule de tournesol sauvage

Malgré des morphologies assez variées et un fort apparentement avec les variétés cultivées, les tournesols sauvages ont des caractères très marqués qui permettent de les distinguer des tournesols cultivés. Les tournesols sauvages sont ramifiés, souvent de grande taille (supérieure à 2 m), polyflores sans capitule dominant. Leurs capitules sont de petite taille et de maturité différenciée. Ils portent de petites graines dont la majorité tombe au sol avant la maturité du tournesol cultivé. On constate souvent une coloration rouge à violette du capitule, de la tige et des pétioles.

 

Les risques de confusion

Tournesols ployflores
Tournesols ployflores
Tournesols ployflores

Tournesols polyflores à différents stades

Les tournesols sauvages se distinguent des deux formes suivantes, nettement moins préjudiciables.

L’hybride polyflore : ce phénomène qui touche certaines variétés est provoqué par des amplitudes thermiques importantes (de l’ordre de14°C à 20°C) ou/et une période de gel durant la phase d’initiation florale, 35 à 45 jours après la levée. Si le capitule principal est toujours bien identifié, quelques capitules secondaires démarrent sur la tige principale. En fin de cycle, la maturité de ces capitules secondaires évolue au même rythme que le capitule principal ce qui n’engendre pas d’augmentation d’humidité à la récolte. L’hybride polyflore est de même taille que les pieds sans polyflorie. Semé dans l’année, il se positionne sur le rang. L’impact sur le rendement est nul à très faible et il n’y a aucun risque d’infestation à terme de la parcelle.
Les repousses de tournesol proviennent de la germination de graines de tournesol hybride retombées au sol avant récolte. La polyflorie n’est pas systématique dans ce cas. Les pieds sont souvent de petite taille et ne présentent pas de coloration violacée. Leur capacité de dissémination et leur pouvoir concurrentiel sont bien moindres que le tournesol adventice « sauvage ».

 

Une nuisibilité très forte

En cas de forte présence de tournesols sauvages, la nuisibilité peut dépasser 50 % de pertes de rendement.

Dans les situations très infestées, la maturation des formes sauvages étant retardée, l'abondance de tiges vertes empêche le passage de la moissonneuse-batteuse. Dans les cas extrêmes, l'hybride cultivé est entièrement étouffé par le tournesol sauvage et disparaît sous le couvert, rendant la récolte impossible.

La teneur en acide oléique peut baisser jusqu'à 10 points.

Ces pertes sont dues au mélange à la récolte de graines de tournesol cultivé avec les graines de tournesol sauvage. Or ce critère qualitatif est déterminant pour la commercialisation des lots dans les filières oléiques.

Un phénomène en baisse mais qui reste préoccupant

Fin 2014, les tournesols sauvages concernent les principaux bassins de production de tournesol en France : Sud-Ouest, Poitou-Charentes, Vendée et, dans une moindre mesure, la région Centre. Leur présence est beaucoup plus rare ailleurs en France.
Depuis 2010 dans le Sud-Ouest, secteur le plus touché avec la région Poitou-Charentes, le taux de parcelles avec des tournesols sauvages a été réduit de moitié passant de 18% en 2010 à 9% en 2013. Cette réduction est à mettre sur le compte du développement des herbicides de post-levée sur variétés tolérantes (systèmes Clearfield et Express Sun) ainsi que sur l’allongement des rotations par les agriculteurs dans les parcelles les plus touchées (introduction en particulier du colza et du sorgho).
Cependant, les "néo-infestations" de tournesols sauvages sur le rang se maintiennent depuis 2011. En 2013, 6% des parcelles observées par Terres Inovia présentent des tournesols sauvages sur le rang, à des taux très faibles (de l’ordre de 1 à 5 pour 10 000 ce qui est inférieur à la norme commerciale de pureté variétale). Ce bruit de fond qui se maintient malgré les efforts réalisés par les semenciers, reste préoccupant.
Par ailleurs, le laboratoire de biologie moléculaire de Terres Inovia à Grignon (78) a formellement identifié quelques très rares cas de tournesols sauvages résistants aux inhibiteurs des ALS.

Régions essentiellement concernées fin 2014

carte nuisibilité tournesol sauvage

Evolution de la pression des tournesols sauvages dans le sud-ouest de la France de 2010 à 2014

Evolution de la pression des tournesols sauvages dans le sud-ouest de la France de 2010 à 2014

 

Origine des tournesols sauvages

La pollinisation accidentelle de lignées maternelles par des espèces possédant des caractères sauvages et poussant à proximité des champs de production de semences est à l'origine des populations de tournesols sauvages.

Les hybrides sauvages qui en résultent peuvent se retrouver dans des lots de semences, à de très faible taux (de l’ordre de 1 à 5 pour 10 000) et par la suite dans les parcelles semées avec ces lots de semences.

 

Si des tournesols sauvages sont observés dans la parcelle

Remplissez l’enquête en ligne de Terres Inovia. Saisir en ligne les parcelles de tournesol dans lesquelles vous avez identifié du tournesol sauvage permettra d'obtenir une base de données conséquente sur la localisation de cette adventice, dans le but d'améliorer les connaissances sur son développement et d'optimiser les méthodes de lutte envisagées. La synthèse des communes touchées sera disponible sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles. Merci par avance pour votre contribution dans cette lutte collective ! 

Répondre à l'enquête

champ tournesols sauvages

Si présence de tournesols sauvages pour la première fois, arracher les pieds de tournesol sauvage avant la maturité des premiers capitules en évitant que les graines ne tombent au sol.

Agir rapidement pour une lutte efficace.

Allonger la rotation : attendre trois à quatre ans avant de semer à nouveau un tournesol dans la parcelle.

Dans la rotation :

  • éviter le labour qui a tendance à enfouir à long terme les graines,
  • pratiquer le faux-semis après la récolte du blé ou des autres cultures de la rotation,
  • dans les autres cultures, utiliser un traitement très efficace contre le tournesol sauvage et éviter si possible les sulfonylurées ou tout autre herbicide inhibiteur de l’ALS (florasulam, etc.). Compléter si nécessaire par un binage, si les solutions chimiques sont limitées (ex. : soja).

Après une préparation du sol précoce (ou faux-semis), décaler la date de semis du tournesol au 20-25 avril pour favoriser des premières levées qu’il faut détruire (outils ou glyphosate) au moment du semis.

Semer une variété CLEARFIELD®, CLEARFIELD PLUS® ou EXPRESS SUN® puis traiter obligatoirement avec l’herbicide de post-levée associé en respectant les doses (PULSAR 40 1,25 l/ha ou PASSAT PLUS 2 l/ha ou EXPRESS SX 45 g/ha + TREND 90) et le stade 4 feuilles du tournesol.

Attention, les interventions trop tardives (6-8 feuilles du tournesol sauvage) sont inefficaces, certaines plantes redémarrant par les bourgeons axillaires.

Ne laisser aucune zone non désherbée dans la parcelle : compléter si nécessaire par un binage (entre les stades 4 feuilles et 12-14 feuilles). S’il reste des tournesols sauvages dans des zones non traitées ou en bordure immédiate de la parcelle, les détruire sans en laisser avant floraison (arrachage, broyage, etc.).

Si des pieds de tournesols sauvages non touchés sont observés dans une zone correctement traitée avec l’herbicide associé à la variété tolérante, il y a peut-être un phénomène de développement de résistance. Avertir rapidement le technicien pour un diagnostic (diagnostic complémentaire de Terres Inovia) et détruire impérativement ces plantes (binage, arrachage manuel).

Si la récolte est précoce (fin août - début septembre), réaliser un faux-semis pour favoriser les nouvelles levées.

Faux-semis de printemps et décalage de la date de semis du tournesol.

Préparer le lit de semences fin mars-début avril et attendre les premières levées de repousses de tournesol pour les éliminer par désherbage chimique total puis semer dans la foulée le tournesol (sans retravailler le sol), à partir de la deuxième quinzaine d’avril si les conditions le permettent.

Faux-semis ou « déstockage » de graines d’été ou d’automne.

Entre le tournesol et la céréale suivante, laisser les cannes de tournesol en place ou réaliser un travail du sol très superficiel (5 cm maxi) juste après la récolte du tournesol pour favoriser les levées de repousses de tournesol, tournesols sauvages compris.

Sur les chaumes de céréales, détruire les levées de tournesols sauvages survenues à la faveur de pluies estivales.

 

Si quelques pieds de tournesols sauvages sont observés pour la première fois sur la parcelle

tournesol sauvage

  • Si ces pieds sont présents sur la ligne de semis (pollution des semences), informer au plus vite le technicien habituel.
  • Arracher les pieds de tournesol avant la maturité des premiers capitules. Si les pieds de tournesols sauvages sont repérés alors que les premières graines sont déjà formées, les arracher en évitant que les graines ne tombent au sol.
  • Appliquer les recommandations précédentes lors du retour de la culture sur la parcelle.

Efficacité des différents moyens de lutte

La lutte chimique contre le tournesol sauvage passe par un désherbage de post-levée sur variété tolérante aux herbicides. La durabilité de ces solutions dépendra du respect de certaines précautions d'utilisation, pour éviter de favoriser le développement de tournesols sauvages résistants.

 

​​Focus sur les tournesols sauvages en vidéo, par Laurence Pauly

 

N’oubliez pas de saisir l’enquête en ligne de Terres Inovia sur le tournesol sauvage pour nous aider à lutter contre cette adventice !

Répondre à l'enquête

Documents à télécharger

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Précautions en cas de présence de maladies sur féverole

féverole à maturité

L’enfouissement des déchets de récolte permet de limiter les contaminations primaires pour les prochaines cultures de féverole qui seront implantées sur la parcelle concernée ou sur les parcelles proches, et ce pour la plupart des maladies aériennes.

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Récolte et gestion des résidus et pailles

Si la récolte du lin doit être menée avec précaution, elle peut être pleinement réussie à condition de mettre en place quelques leviers techniques.

Quelles sont les pratiques éprouvées sur le terrain ?

 

Conseils techniques pour réussir la récolte du lin

  • Le lin est peu sensible à l’égrenage. Récolter lorsque les graines sont libres dans les capsules, dans la mesure du possible par temps sec, chaud et ensoleillé. A contrario, éviter les très fortes chaleurs en journée (> 35 °C). Avancer à 6-8 km/h dans le sens du semis.
     
  • Utiliser une lame de barre de coupe affutée et ajuster les contre-lames. La récolte est facilitée avec l’utilisation des machines à vis à gros diamètre. Placer des plaques d’ébarbage sur le contre-batteur pour augmenter la friction et faciliter l’égrenage.
     
  • Veiller au réglage de la moissonneuse-batteuse :
    Fermer la grille inférieure ;
    Grille supérieure à ¾ fermée ;
    Fermeture de la pré-grille à la sortie du batteur.
     
  • Adopter une ventilation adaptée (proche de celle du blé) pour effectuer un bon nettoyage.
  • Limiter la hauteur des tiges de lin

 

Normes et conditions de commercialisation des graines

Le lin oléagineux est une production majoritairement contractualisée auprès des producteurs. Afin d’être commercialisées, les graines de lin doivent satisfaire des normes de commercialisation qui peuvent dépendre, selon les contrats, de la richesse en huile (38 % selon les normes minimum) et en acide alpha-linolénique. Pour ce dernier, certains contrats entre l’organisme collecteur et l’agriculteur fixent un prix de référence pour un lot de teneur comprise entre 54 et 56 % avec une grille de bonification-réfaction selon la teneur réelle des lots de graines livrés.

Les normes à la récolte

Humidité à 9% et impuretés à 2%

 

Gestion des résidus de lin

Le lin est une plante très fibreuse. La bonne gestion des résidus post-récolte est primordiale. La paille peut ainsi être exportée ou broyée.

Si les résidus sont laissés ou enfouis, un broyage des pailles de lin est indispensable. Les résidus de paille de lin se dégraderont d’autant plus facilement qu’ils sont laissés en surface, au soleil et à la pluie. Le lin laisse une bonne structure de sol pour la culture suivante.

La paille de lin oléagineux peut être exportée et valorisée sur la ferme (isolation de bâtiments, paillage -haies, élevage- par exemple), les débouchés industriels sont rares (se renseigner localement).

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Récolte du lin : récolter au soleil

La récolte du lin demande une attention toute particulière, mais pas de matériel spécifique.

Le lin est peu sensible à l’égrenage.

Récolter quand les graines sont libres dans les capsules, dans la mesure du possible par temps sec, chaud et ensoleillé. A contrario, éviter les très fortes chaleurs en journée (> 35 °C). Avancer à 6-8 km/h dans le sens du semis.  

capsules lin

Utiliser une lame de barre de coupe affutée et ajuster les contre-lames. La récolte est facilitée avec l’utilisation des machines à vis à gros diamètre. Placer des plaques d’ébarbage sur le contre-batteur. 

Veiller au réglage de votre moissonneuse-batteuse : 

  • fermer la grille inférieure ; 
  • grille supérieure à ¾ fermée ; 
  • fermeture de la pré-grille à la sortie du batteur. 

Adopter une ventilation adaptée (proche de celle du blé) pour effectuer un bon nettoyage. 

Les normes à la récolte : humidité 9 % – impuretés 2 %.

récolte lin

Normes et conditions de commercialisation des graines

Le lin oléagineux est une production majoritairement contractualisée auprès des producteurs. Afin d’être commercialisées, les graines de lin doivent satisfaire des normes de commercialisation qui peuvent dépendre, selon les contrats, de la richesse en huile (38 % selon les normes minimum) et en acide alpha-linolénique. Pour ce dernier, certains contrats entre l’organisme collecteur et l’agriculteur fixent un prix de référence pour un lot de teneur comprise entre 54 et 56 % avec une grille de bonification-réfaction selon la teneur réelle des lots de graines livrés.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Maturité/récolte Récolte Lin d'hiver Lin de printemps Lin d'hiver Lin de printemps conditions récolte lin quand récolter le lin récolte lin Ségolène PLESSIX (s.plessix@terresinovia.fr)