Légumineuses à graines : un progrès en marche pour mieux les cultiver et les utiliser
Ce mardi 4 novembre, Terres Inovia, en collaboration avec Terres Univia et avec le soutien de Plant2Pro, organise un colloque sur les légumineuses, à Paris. Agriculteurs, acteurs de la recherche et de la filière s’y presseront pour connaître les dernières avancées de la recherche, les leviers techniques à mobiliser et les formidables atouts de ces espèces dans les assolements. Le point avec Véronique Biarnès et Xavier Pinochet, experts de Terres Inovia.
500 000 ha de légumineuses à graines en France en 2025• Soja : 150 357 ha |
Gilles Robillard, introduit le sujet de la journée
Pourquoi Terres Inovia organise un colloque sur les légumineuses à graines ?
Véronique Biarnès (VB) et Xavier Pinochet (XP) : jusque-là, nous avions mis en place un colloque sur le pois et la féverole. Organisé à deux reprises, c'était un rendez-vous apprécié de la filière. Cette fois-ci, nous avons voulu élargir à toutes les espèces de légumineuses à graines et mettre l’accent sur la construction de filière. L’objectif est de montrer que les travaux pour améliorer la productivité et les débouchés sont particulièrement dynamiques. Les choses bougent : des moyens conséquents sont mis sur le terrain pour augmenter les rendements et améliorer les utilisations des produits à base de légumineuses. Les filières se structurent, mais sur un temps long.
Un investissement conséquent pour les légumineuses• Près de 100 Millions d’euros investis dont 50% d’aides publiques |
Pourquoi faut-il s’intéresser aux légumineuses ?
V.B et X.P : au-delà de leurs atouts nutritionnels et environnementaux, la demande des consommateurs est croissante, comme le montre l’Observatoire OléoProtéines réalisé par Terres Univia, qui décrypte chaque année les produits à base de protéines végétales pour l’alimentation humaine.
Des produits appréciés par les consommateursLe top 3 des ventes en commerce de détail des légumineuses à graines (en valeur) :
Source : Observatoire OléoProtéines 2024, ventes en valeur dans le commerce de détail |
Quels leviers permettraient aujourd’hui de développer davantage l’utilisation des légumineuses ?
V.B et X.P : une meilleure connaissance de la composition des graines permet d’identifier les plus adaptées selon différents usages. Par exemple, pour la féverole, les travaux sur le décorticage permettent d’éliminer en partie les bruches, de donner une valeur ajoutée aux graines et d’ouvrir de nouveaux débouchés en alimentation humaine. Ainsi, les procédés technologiques constituent des leviers essentiels.

Pour le producteur, ces espèces peuvent-elles être compétitives ?
V.B et X.P : souvent, les agriculteurs hésitent à cultiver les légumineuses car elles peuvent être sensibles aux aléas climatiques et apporter un rendement plus faible. Mais il ne faut pas regarder la compétitivité des légumineuses de manière isolée. L’azote symbiotique qu’elles apportent a un effet important sur les autres cultures de la rotation. A l’échelle du système de cultures, elles peuvent donc être compétitives en améliorant le rendement des cultures suivantes, à condition de les positionner dans des sols et des climats adaptés. L’insertion de ces cultures dans les systèmes doit donc être raisonné pour valoriser au mieux les services qu’elles peuvent apporter. Des exemples de systèmes intégrant des légumineuses montrent qu’ils peuvent avoir une performance à la fois économique, environnementale et sociétale.
Pour bien les cultiver, il existe aussi des leviers à actionner ?
V.B et X.P : oui, car du fait de la fixation symbiotique de l’azote qu’elles apportent, elles peuvent être sensibles aux stress hydriques et thermiques. Les innovations qui sont menées vont pouvoir améliorer la sensibilité des légumineuses aux facteurs extérieurs : la génétique permet de développer des variétés qui s’adaptent mieux aux aléas climatiques. On a montré, avec des travaux récents, que des espèces ou des variétés de légumineuses peuvent réagir différemment en conditions hydriques limitantes. Avec ces avancées de la recherche, ces espèces pourront être mieux positionnées selon leur potentiel dans les bassins de production en établissant une cartographie pour développer les surfaces. La recherche sur les maladies racinaires progresse aussi : certaines légumineuses sont plus résistantes dans certaines situations. Pour la bruche, si le contrôle au champ reste difficile, des méthodes de stockage vont permettre d’éviter qu’elles prolifèrent.

Il faut donc regarder les légumineuses avec une vision à long terme ?
Oui car les bénéfices dans un système ne sont pas immédiats, il faut attendre plusieurs années. Il en est de même pour la contractualisation. Il faut s'adapter au fil du temps, tisser des liens durables entre tous les maillons de la chaîne, basés sur la confiance qui s’établit sur le long terme. Il faut aussi qu’il y ait une prise en charge partagée du risque lié à la variabilité des rendements.
En savoir plus
Quelques exemples de projets sur les légumineuses à graines :
Projet Creapuls : une méthode non destructive pour analyser la composition des légumineuses
Avec Creapuls, Terres Inovia et ses partenaires se mobilisent pour une caractérisation physico-chimique des variétés de légumineuses (lentille, pois chiche et haricot sec) afin de dynamiser et accélérer le processus de sélection variétale et d’élargir l’offre présente sur le marché.
Dans le cadre du projet Creapuls (avril 2022 – juin 2024)*, Terres Inovia, Semences de Provence et Agri-Obtention ont mis en commun l’ensemble de leurs ressources génétiques afin de caractériser leur diversité en termes de composition en macromolécules, lesquelles impactent la transformation des légumineuses.
173 échantillons de lentille, 105 échantillons de pois chiche et 94 échantillons de haricot sec ont été réunis.
Sylvain Tréguier utilise l’appareil Nirs au laboratoire d’Ardon de Terres Inovia pour caractériser la composition physico-chimique des lentilles, pois chiche et haricots secs.
Accompagner les sélectionneurs
Les paramètres de poids de mille grains (PMG), teneur en eau, teneur en protéines, teneur en cellulose et teneur en matière grasse ont été analysés. Ils ont été choisis sur les critères de leur possible fort impact sur les procédés d’appertisation et de mouture.
Cette caractérisation a été réalisée par des méthodes d’analyse physico-chimiques telles que Kjeldahl et Dumas pour les protéines, et Soxhlet pour les matières grasses.
Ces résultats de protéines et de matière grasse ont permis de développer, au sein du laboratoire d’Ardon, des méthodes d’analyse rapides et non destructrices (sans détruire les graines) par spectroscopie proche infrarouge (Nirs) pour accompagner les sélectionneurs dans les premières phases de sélection variétale souvent limité par la quantité de graines.
Orienter les variétés en fonction de leurs aptitudes à la transformation
Réussir à caractériser les variétés de légumes secs est primordial pour pouvoir les orienter en fonction de leurs aptitudes à la transformation. Les premiers résultats confirment qu'il existe une diversité importante de composition physico-chimique au sein d’une même espèce. L’objectif est de créer des variétés, qui répondent aux attentes des transformateurs et des consommateurs.
Des tests d'aptitude à la transformation ainsi que des tests de caractérisation organoleptiques et des marqueurs de goût ont été réalisés par un autre partenaire du projet (UMR QualiSud) pour mettre en évidence le lien entre les caractéristiques intrinsèques des variétés, les conditions culturales, géographique et leur qualité de transformation et sensorielle.
L’ensemble des résultats de ce projet permettront de disposer de nouvelles données phénotypiques sur les variétés, afin de générer des recommandations adaptées aux producteurs, aux transformateurs et aux distributeurs et ainsi accompagner la transition alimentaire.
(*financement FranceAgriMer avec un soutient du Faso).
Contacts : T. Gouyo, t.gouyo@terresinovia.fr et S. Tréguier, s.treguier@terresinovia.fr
Documents à télécharger
La qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin décryptée
Terres Univia et Terres Inovia analysent chaque année la qualité des graines oléagineuses et des plantes riches en protéines récoltées en France dans le cadre de l’Observatoire de la qualité des graines piloté par l’Interprofession et mis en œuvre par l’Institut technique avec la collaboration d’organismes stockeurs qui fournissent des échantillons. Retrouvez les dernières fiches sur la qualité des graines publiées.
Ce travail collaboratif se concrétise par des fiches de synthèse dédiées aux principaux critères de qualité des dernières graines récoltées (teneur en huile, en protéines, aspect visuel, etc.). Pour la récolte 2023, les fiches sur la qualité des graines de tournesol, soja, pois chiche, lentille et lupin sont à présent disponibles. Elles complètent les fiches qualités des graines de colza, pois et féverole mises en ligne précédemment.
Fiche qualité des graines de lupin
La teneur en eau de la récolte atteint en moyenne 14,6% tandis que la teneur moyenne en protéines est de 39,8% de la matière sèche, l’une des meilleures teneurs enregistrées sur les sept dernières années. Les graines ayant été récoltées dans des conditions plutôt sèches, aucun échantillon ne présente de graines germées. Les échantillons présentant des graines cassées ou splittées sont moins nombreux qu’en 2022.
Fiche qualité des graines de tournesol
Le taux moyen d’impuretés de la récolte 2023 est de 3,3%, un niveau légèrement supérieur à la moyenne quinquennale. Les conditions sèches et chaudes de fin de cycle ont limité la teneur moyenne en eau à 6,7%. La teneur en huile moyenne est de 44,4% aux normes, en légère hausse par rapport à 2022. La teneur moyenne en protéines se situe à 15,6% de la matière sèche, en légère baisse par rapport à 2022.
Fiche qualité des graines de soja
La récolte 2023 a eu un bon rendement en soja (25 q/ha) qui a permis le maintien de la production malgré une baisse des surfaces, une qualité des graines dans la moyenne et une forte hétérogénéité territoriale. La qualité des graines est dans la moyenne : un taux moyen d’impuretés à 0,7%, une teneur moyenne en eau à 11,9%, une teneur en protéines moyenne de 42,7 % de la matière sèche, et une teneur en huile moyenne de 21,3 % de la matière sèche.
Fiche qualité des graines de lentille
Les poids de mille grains (PMG) de la récolte de lentille 2023 sont très homogènes entre les bassins de productionavec une moyenne de 27,2 g et un écart-type de 3,8 g.
L’homogénéité des PMG, autour d’une valeur satisfaisante pour la filière, distingue cette récolte des deux précédentes. Les calibres sont de manière générale très homogènes entre zones de production.
Fiche qualité des graines de pois chiche
La campagne 2023 a été caractérisée par de très fortes hétérogénéités entre les bassins de production. La teneur en eau moyenne des échantillons pour l’année 2023 est dans la moyenne (11,6%). La teneur en protéines est hétérogène selon les zones.
A consulter et télécharger aussi...
La qualité des graines de pois
La qualité des graines de féverole
La qualité des graines de colza
Retrouvez les webinaires "les jeudis de TI" sur la qualité des graines de lentille, pois chiche et lupin
Retrouvez les webinaires "Les jeudis de TI" sur le tournesol et le colza"
Documents à télécharger
W-SoLent : les résultats du projet d'accompagnement des producteurs de soja et de lentille
W-Solent visait à accompagner les producteurs de soja et de lentille de l'Ouest de la France par des itinéraires techniques adaptés. Découvrez les résultats de ce projet piloté par Terres Inovia.
Face à la demande croissante des consommateurs de produits locaux sans OGM, la France accuse un déficit de production de protéines végétales.
Ce déficit se ressent fortement dans l’Ouest (Normandie, Bretagne, Pays-de-Loire, Nouvelle Aquitaine), territoire d’élevage, qui présente aussi une économie agroalimentaire très riche, tirant la demande d’une production de protéines végétales pour l’alimentation animale et humaine, en agriculture biologique mais également en conventionnel.
Dans ce contexte, le soja et la lentille français, non OGM, semblent des alternatives intéressantes, sous réserve de lever les difficultés techniques liées à leur culture et notamment la gestion de l’enherbement.
L'objectif ? Accompagner les producteurs de soja et de lentille, avec la mise au point d’itinéraires techniques sécurisant les productions de lentille et de soja dans les différents contextes pédoclimatiques de l’Ouest, afin de garantir aux industriels un approvisionnement local et durable.
Ce projet, qui s’est déroulé sur 4 ans (2020-2023) a été coordonné par Terres Inovia, est financé par FranceAgriMer. Il a réuni les chambres d’agriculture régionales (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine), les chambres d’agriculture départementales (Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Vienne), ainsi que des coopératives et négoces (Groupe D’aucy, CAVAC, SAS AGRONAT, Coopérative de Creully, Eureden).
► 1er axe de travail du projet : Proposer des itinéraires techniques maitrisés et adaptés aux contextes pédoclimatiques permettant de sécuriser la production des cultures de soja et lentille en agriculture biologique et conventionnelle ;
► 2ème axe de travail du projet : Mettre à disposition des producteurs une boite à outils et des stratégies de conduite (du semis à la récolte) pour assurer une bonne maitrise des adventices en agriculture biologique et conventionnelle.
4 fiches à destination des producteurs ont vu le jour :
Soja :
- Bien gérer l'implantation du soja pour maximiser ses performances
- Le soja en association en agriculture biologique : quelle faisabilité dans le Grand Ouest ?
Lentille :
Découvrez les résultats du projet dans le "Jeudi de TI" (en replay)
Faced with growing consumer demand for local, GMO-free products, France is experiencing a shortfall in plant protein production.
This shortfall is particularly acute in the west of the country (Normandy, Brittany, Pays-de-Loire, New Aquitaine), a livestock farming region with a very rich agri-food economy, driving demand for the production of plant proteins for animal feed and human consumption, both organically and conventionally.
In this context, non-GMO French soya and lentils appear to be interesting alternatives, provided that the technical difficulties associated with their cultivation, particularly weed management, are overcome.
The W-SoLENT project was born of these observations.
What is the aim? To support soya and lentil growers, by developing technical itineraries to secure lentil and soya production in the different soil and climate conditions of the West of France, in order to guarantee manufacturers a local and sustainable supply.
This 4-year project (2020-2023) was coordinated by Terres Inovia and funded by FranceAgriMer. It brought together the regional chambers of agriculture (Brittany, Pays de la Loire, New Aquitaine), the departmental chambers of agriculture (Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Vienne), as well as cooperatives and traders (Groupe D'aucy, CAVAC, SAS AGRONAT, Coopérative de Creully, Eureden).
W-SoLent: the end of the project and the sharing of knowledge!
► 1st area of work in the project: Proposing controlled technical itineraries adapted to the soil and climate conditions to secure the production of soya and lentil crops in organic and conventional farming;
Our webinar on 1 February 2024 (13:30-14:00) will provide you with the answers you need : W-SoLENT: improving technical itineraries for lentils and soya
► Project workstream 2: Provide growers with a toolbox and management strategies (from sowing to harvesting) to ensure good weed control in organic and conventional farming.
4 information sheets for producers have been produced:
Soja :
- Managing soybean planting to maximise performance
- Combined soya in organic farming: how feasible is it in the Grand Ouest?
Lentille :
Innovating for more competitive lentil and chickpea crops
Le choix de variétés performantes et adaptées est un levier crucial pour améliorer la compétitivité des cultures de lentille et pois chiche. Comment améliorer les variétés actuelles et en créer de nouvelles qui puissent s'adapter aux différents contextes pédoclimatiques et mieux résister aux bioagresseurs ? Revisionnez le Jeudi de TI dédié.
Crédit : Quentin Lambert, Terres Inovia.
Pour répondre à cette question de compétitivité des cultures de lentille et de pois chiche, Terres Inovia s'est engagé dans un partenariat de recherche avec l'Icarda et trois sélectionneurs français (Agri-Obtentions SA, Pro’Pulse et Semences de Provence) pour améliorer les connaissances génétiques et augmenter la diversité génétique disponible en France.
Un webinaire a été consacré à cette thématique. Dans ce Jeudi de TI, Claire Barbet-Massin, chargée d’études en génétique des légumineuses à graines chez Terres Inovia, présente les objectifs de cette convention de recherche, les résultats de la première année d'évaluation et donne les points d'attention lors de la création de nouvelles variétés de pois chiche et de lentille.
Claire Barbet-Massin était précédemment intervenue dans le cadre du salon Tech&Bio.
Contact : C. Barbet-Massin, c.bmassin@terresinovia.fr
Choosing high-performance, adapted varieties is a crucial lever for improving the competitiveness of lentil and chickpea crops. How can we improve current varieties and create new ones that can adapt to different soil and climate conditions and are more resistant to pests and diseases? Watch the dedicated TI Thursday.
Copyright: Quentin Lambert, Terres Inovia.
To address this issue of the competitiveness of lentil and chickpea crops, Terres Inovia has entered into a research partnership with Icarda and three French breeders (Agri-Obtentions SA, Pro'Pulse and Semences de Provence) to improve genetic knowledge and increase the genetic diversity available in France.
A webinar was devoted to this theme. In this TI Thursday, Claire Barbet-Massin, Terres Inovia's research officer for grain legume genetics, presents the objectives of this research agreement, the results of the first year of evaluation and points to watch when creating new chickpea and lentil varieties.
Claire Barbet-Massin previously spoke at the Tech&Bio trade fair.
Contact : C. Barbet-Massin, c.bmassin@terresinovia.fr
Documents à télécharger
Pepit LegsecAURA : développer la compétitivité de la lentille et du pois chiche
Les légumes secs à l’honneur au salon Tech&Bio
Lentille : une qualité hétérogène marquée par des conditions climatiques différentes en 2021 et 2022
Fiche qualité des graines lentille - récolte 2024
L’Observatoire de la qualité des graines de lentille collectées en France est piloté par Terres Univia qui en confie la mise en oeuvre à Terres Inovia. Il a pour but d’appréhender annuellement les principaux critères qualitatifs de la récolte.
Contexte de la campagne 2024
Les pluies du début de la campagne 2024 ont entrainé des retards de semis sur la moitié nord de la France et le quart sud-est. Les conditions météorologiques particulièrement pluvieuses ont favorisé le développement de biomasse de la culture mais également des adventices, conduisant à un fort salissement des parcelles. Ces conditions ont également favorisé la floraison, qui a permis la mise en place d’un nombre de gousses important et leur remplissage optimal. Les récoltes ont été plus tardives que les campagnes précédentes, sur plusieurs sites les orages estivaux ont versé les parcelles et pénalisé le rendement, comme dans le Sud-Ouest et le Sud-Est ainsi que dans le Nord-Est. Les conditions météorologiques signent le retour des maladies foliaires, en particulier l’ascochytose et le botrytis, pouvant tacher les graines en forte infestation. A l’échelle du territoire français, les récoltes se passent bien et permettent d’obtenir des rendements très bons. Les bruches sont très présentes, entrainant un taux de graines bruchées élevé à la récolte.
Impuretés : La récolte 2024 est moins impactée par les impuretés visuelles dans les lots ou les problèmes d’hétérogénéité de couleurs. Si les impuretés sont présentes dans la plupart des lots évalués, elles le sont en des proportions faibles < 1 %.
Teneur en eau : 12,6%
Protéines (% MS) : 28,4%
Taux de grains bruchés : 14,5%
PMG (g) : 27,3g
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