Accidents climatiques de la féverole : excès d'eau

Situations à risque

Si le sol est saturé en eau et qu’elle ne s’évacue pas rapidement, la féverole s’asphyxie. Elle est toutefois moins sensible que le pois à l’excès d’eau.

Les zones à risques sont : les parties basses des parcelles, les mouillères, les sols hydromorphes et sensibles à la battance.

 

Symptômes observés

Pourrissement des semences et absence de levée

Lorsque les semences se retrouvent dans un sol gorgé d’eau, elles s’asphyxient et pourrissent. La levée est impossible.

Levée hétérogène

Plus la phase semis-levée est longue, plus la féverole est exposée aux risques de battance dans les sols à risque. Dans les jours qui suivent le semis, des conditions humides sont à l’origine d’accidents de levée.

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Accidents climatiques de la féverole : sécheresse et températures élevées

Symptômes de coup de chaud sur féverole

Symptômes de "coup de chaud" sur féverole.

Températures > 25°C

L’effet des fortes températures sur le rendement en féverole de printemps devient significatif à partir de plusieurs jours au-delà de 25°C.

Lorsque la température maximale dépasse 25°C, pour chaque tranche de 10°C cumulés au-delà de ce seuil on observe une perte de rendement d’environ 2 q/ha en sol superficiel et 3 q/ha en sol profond (références acquises en situations bien alimentées en eau).

Stress hydrique

Le rendement de la féverole de printemps est corrélé à la consommation totale en eau du stade 2 feuilles à la récolte (résultats obtenus sur des plantes n’ayant pas subi de fortes températures). Un déficit hydrique de 100 mm peut faire perdre environ 20 q/ha.

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Accidents climatiques de la féverole : gel et basses températures

Les situations à risque

La résistance de la féverole – notamment d’hiver – au froid dépend de critères :

  • agronomiques : la variété, le niveau d’endurcissement, les stades de développement et la profondeur de semis ;
  • environnementaux : la rigueur des températures, la date d’arrivée du froid et les conditions du milieu (en particulier le taux d’humidité du sol) au moment du gel.

 

Variété et résistance au froid

Selon la région de culture, la variété de féverole choisie doit être résistante au froid et avoir une bonne aptitude à ramifier.

La résistance maximale au gel de la féverole d’hiver est inférieure à celle du pois d’hiver. Elle peut être estimée aux alentours de -12°C pour les variétés les plus résistantes. Les dégâts sur féverole sont importants lorsqu’une gelée arrive brutalement après une période de températures douces. La plante n’a alors pas eu le temps de s’acclimater.

 

Profondeur de semis

Féverole d’hiver : pour assurer une meilleure résistance au gel, il est préconisé de semer à 7-8 cm de profondeur.

Féverole de printemps : lorsqu’elle est semée début février, viser 6-7 cm de profondeur pour limiter le risque de gel en cours de germination. Après le 20 février, semer à 5 cm de profondeur est suffisant.

 

Date de semis et stades de développement

Le semis doit être réalisé durant la plage optimale. Les variétés de féverole d’hiver semées trop tôt atteignent un stade trop avancé à l’arrivée du froid. Les risques de dégâts de gel sont alors importants.

Avant la levée, les semences de féverole en phase d’imbibition (pénétration de l’eau dans les graines) sont sensibles au gel : les départs de germes sont faibles ou, pire, la levée est inexistante.

En cas d’hiver doux, la féverole d’hiver risque d’être très développée et peu endurcie au froid. Si les températures chutent brutalement en janvier/février, les dégâts pourront être importants (pertes de pieds voire retournement de la parcelle dans les situations extrêmes).

 

Les symptômes observés

Noircissement des plantules

Le gel provoque la formation de glace à l’intérieur et à l’extérieur des cellules de féverole. La plante présente des lésions et l’entrée des agents pathogènes est facilitée. La plantule noircit et meurt.

Émission de ramifications

En féverole d’hiver les ramifications peuvent prendre le relais et remplacer la destruction d’une tige principale.

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Accidents climatiques du pois : sécheresse et températures élevées

Sur le pois, les contraintes thermiques et hydriques sont généralement concomitantes, sauf en situation irriguée. La chaleur favorise l’évaporation de l’eau et le manque d’eau augmente la température du couvert. Le rendement du pois est fortement réduit.

Températures > 25°C

secheresse implantation pois de printemps

Situations à risque

Chez le pois, les températures maximales supérieures à 25°C affectent la photosynthèse. Dans les conditions habituelles de culture, il est rare de rencontrer ce niveau de température pendant la phase végétative. Il y a donc peu d’incidence durant cette période.

En revanche, pendant la floraison, les fortes chaleurs pénalisent le nombre de graines mises en place. Plus la période chaude est longue (plusieurs jours consécutifs), plus la situation est difficile à supporter pour la plante et aura des conséquences fortes sur le rendement.

Les symptômes observés

Un couvert clairsemé. Les températures élevées entre la levée et l’initiation florale (3-5 feuilles) diminuent la surface foliaire des premiers nœuds. L’efficience d’absorption du rayonnement est réduite ; la croissance est limitée. Mais cela reste rare sous nos latitudes.

Réduction possible du nombre de graines. L’équilibre organes végétatifs/organes reproducteurs est perturbé par les températures élevées avant début floraison. L’émission de nouveaux étages reproducteurs est stoppée. Cela peut affecter la production de graines. Ce problème est compensé si le pois produit plus de gousses et de graines sur ses premiers étages.

Des gousses mal remplies. Durant la floraison, les fortes températures limitent la photosynthèse. Les graines n’ayant pas franchi le stade limite d’avortement (SLA) ne se développent pas. Les gousses sont alors mal remplies (observable par transparence).

Des graines plus petites et de moindre qualité. Un pic de chaleur (> 30°C) prolongé, du stade début remplissage des graines à la maturité physiologique, a un effet négatif sur la taille des graines. La durée du remplissage étant réduite, le poids de mille graines (PMG) est affecté. La qualité germinative des graines est aussi amoindrie. L’irrigation ne contrecarre pas ce phénomène.

Stress hydrique

Situations à risque

Le rendement en pois (lien article rendement) est fortement pénalisé par le manque d’eau sur l’ensemble de son cycle, dans les sols peu profonds (RU < 150 mm) et séchants. Les températures élevées accentuent le problème.

Les symptômes observés

Un peuplement épars. Le manque d’eau affecte le pois à la levée. La graine ne germe pas ou donne naissance à une plantule qui dessèche rapidement. La levée est altérée partiellement ou en totalité. Pour pallier les risques de sécheresse, respecter la préconisation de semer à 3-4 cm de profondeur.

Des plantes chétives. La croissance du pois est fortement limitée en cas de manque d’eau entre la levée et le début floraison. La surface foliaire est touchée : la taille des feuilles est réduite. Le fonctionnement des nodosités est perturbé : le pois subit une carence en azote, le nombre d’étages fructifères diminue, moins de graines sont produites.

Une floraison stoppée. Un manque d’eau durant la floraison du pois a pour conséquence d’arrêter cette phase du cycle. Le nombre d’étages fructifères est réduit. Fleurs et gousses avortent : le nombre de graines/m² est limité. En fin de cycle, le stress hydrique peut limiter le remplissage des graines et aboutir à des PMG faibles. Le rendement est donc réduit. Visuellement, un couvert de pois stressé apparaît plus blanc qu’une parcelle bien alimentée en eau, car les fleurs sont positionnées au-dessus du feuillage.

Si l’alimentation hydrique est favorable durant le remplissage des graines, leur faible nombre est parfois compensé par un PMG plus élevé.

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Accidents climatiques du pois : gel et basses températures

Les situations à risque

La résistance du pois – notamment d’hiver – au froid dépend de plusieurs critères :

  • agronomiques : la variété, le niveau d’endurcissement, les stades de développement et la profondeur de semis ;
  • environnementaux : la rigueur des températures, la date d’arrivée du froid et les conditions du milieu (en particulier le taux d’humidité du sol) au moment du gel.

degat de gel pois hiver

Variété et résistance au froid

Selon la région de culture, la variété de pois choisie doit être résistante au froid et avoir une bonne aptitude à ramifier.
La baisse progressive des températures permet au pois de mieux supporter le froid, c’est l’endurcissement. La résistance maximale au gel est atteinte au bout de 35 à 42 jours d'endurcissement selon les variétés. En comparaison, le blé n’a besoin que de 28 jours.

Date de semis et stades de développement

Le semis doit être réalisé durant la plage optimale, notamment en pois d’hiver pour lequel les risques de gel sont à craindre. Les variétés de pois d’hiver semées trop tôt atteignent un stade avancé à l’arrivée du froid. Les risques de dégâts de gel sont alors importants.

En cas d’hiver doux, le pois d’hiver risque également d’être très développé et peu endurci au froid. Si les températures chutent brutalement en janvier/février, les dégâts seront importants (pertes de pieds voire retournement de la parcelle dans les situations extrêmes).

Avant la levée, les semences de pois en phase d’imbibition (pénétration de l’eau dans les graines) sont sensibles au gel : les départs de germes sont faibles ou, pire, la levée est inexistante. Ce risque est surtout à redouter en pois de printemps. Eviter de semer si des gelées sont annoncées dans les jours qui suivent. Attendre le retour de conditions plus favorables pour semer.

Après le stade initiation florale, la résistance au froid du pois décroît. Des gels d’apex peuvent être observés principalement sur pois de printemps (gelées tardives) : la tige principale détruite est relayée par les ramifications ; l’incidence sur le rendement est faible. En revanche, pour le pois d’hiver, des températures fortement négatives après l’initiation florale peuvent conduire à des pertes de plantes importantes.

pois hiver perte de peuplement du au gel

Températures et humidité

Entre le semis et la levée, le pois d’hiver est apte à résister à des températures négatives (proches de -10°C). Sa capacité de résistance au froid est d’autant plus faible que le sol est humide.

Date d’arrivée du froid

Les dégâts sur pois sont importants lorsqu’une gelée arrive brutalement après une période de températures douces. La plante n’a pas eu le temps de s’acclimater (de s'endurcir).

Les symptômes observés

Brunissement des plantules

Le gel provoque la formation de glace à l’intérieur et à l’extérieur des cellules du pois. La plante présente des lésions et l’entrée des agents pathogènes (comme Pseudomonas syringae pisi responsable de la bactériose) est facilitée. Feuilles et tiges brunissent, entraînant parfois la mort de la plantule (entièrement noire).

Plantes déchaussées

Le gel engendre le déchaussement des plantes de pois dans les sols de craies ou argilo-calcaires. Dans les situations extrêmes, les collets sont cisaillés, empêchant la reprise de la végétation.

Émission de ramifications

Lorsque l’apex des tiges principales du pois est brûlé par le gel, des ramifications prennent le relais et compensent (en partie ou totalement) ce phénomène.

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Accidents climatiques du pois : excès d’eau

Situations à risque

Le pois est particulièrement sensible à l’excès d’eau avant et après la levée.

Le pois s’asphyxie quand le sol est saturé en eau et que celle-ci ne s’évacue pas rapidement. Les zones à risques sont : les parties basses de la parcelle, les mouillères, les sols hydromorphes et sensibles à la battance.

Symptômes observés

Pourrissement des semences et absence de levée

Lorsque les semences se retrouvent dans un sol gorgé d’eau, elles s’asphyxient et pourrissent. La levée est rendue impossible.

Lors de fortes pluies, une croûte de battance se forme à la surface des sols limoneux, empêchant aussi la levée du pois.

Jaunissement du peuplement

Excès d

Après la levée du pois, l’excès d’eau stagnante entraîne des perturbations du fonctionnement du système racinaire et des nodosités. Sous-alimentées en azote, les plantes s’atrophient et jaunissent.

Sur le pois, ces symptômes ressemblent à ceux provoqués par Aphanomyces, sauf que le champignon provoque un brunissement puis un noircissement des racines. En cas d’excès d’eau, les racines sont blanches. Mais elles finissent par noircir. Il faut alors procéder à un isolement mycologique pour connaître l’origine du problème.

Actions préventives

Travailler grossièrement le sol

Un sol hydromorphe préparé grossièrement est moins sensible à l’excès d’eau qu’un sol préparé finement. De même, un limon avec présence de mottes est moins sujet à la formation d’une croûte de battance.

Drainer la parcelle

Pour limiter les risques d’engorgement du sol, la parcelle peut être drainée si la zone à risque est étendue.

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Pois : destruction et remplacement

anoxie racinaire du pois

Destruction du pois

Observer les parcelles et le peuplement

Avant de s’interroger sur un éventuel retournement de la culture de pois d'hiver, observer les parcelles et le peuplement est incontournable.

Système racinaire : si la tige et le système racinaire sont blancs et sains, la plante poursuivra sa croissance. En revanche, si la tige et le système racinaire sont bruns et mous, la plante risque de dépérir. Vérifier l’absence de pincement ou de cisaillement au niveau du collet.

Observer l’évolution de la parcelle après l’épisode de gel et le retour de conditions favorables. L’émission de nouvelles feuilles sur la tige principale et/ou de nouvelles ramifications partant des deux premières écailles est encourageante.

Seuils de retournement

Pour un même nombre de plantes/m², les conséquences sur le rendement sont moins importantes dans les sols limoneux que dans les sols argilo-calcaires. Compte-tenu des coûts importants engendrés par un retournement, conserver une culture de pois d’hiver à partir de 20-25 plantes/m² en sol limoneux. Elles doivent être suffisamment bien réparties pour limiter le salissement de la parcelle. En sol argilo-calcaire ou crayeux, quel que soit le contexte de prix, compter sur au moins 45-50 plantes/m² pour espérer avoir une culture économiquement viable.

Remplacement d'un pois d'hiver

Après un pois d'hiver accidenté, comme après une féverole d'hiver ayant subi des dégâts de gel, il est envisageable de procéder à une culture de remplacement sous certaines conditions.

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Evaluer la pertinence du retournement du colza

Quels sont les critères à prendre en compte

Il est important d’évaluer l’incidence du retournement par rapport au maintien de la culture : l'investissement déjà engagé, les aspects réglementaires en cas de contrat, la faisabilité de la culture de remplacement selon les herbicides utilisés.
Il faut estimer d'une part les capacités de compensation du colza, la biomasse fraîche (poids vert exprimé par m²) et la densité du peuplement et d'autre part les facteurs aggravants, l’hydromorphie, l’enherbement, un défaut d’enracinement, des dégâts de ravageurs, un peuplement hétérogène... et tenir compte également des conditions intra-parcellaires. Il est inutile de laisser des surfaces en mauvais état à l’intérieur de parcelles qui risquent de se salir rapidement au printemps et ont un potentiel de rendement très limité.

 

Sol superficiel, contexte défavorable à la compensation

Sol superficiel, contexte défavorable à la compensation

 

Sol profond, contexte favorable à la compensation

Sol profond, contexte favorable à la compensation

          

retournement à envisager

  potentiel altéré, tenir compte des facteurs aggravants pour décider du retournement
  potentiel peu altéré, culture à conserver
 

potentiel intact, culture à conserver

 

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Destruction et remplacement : Le colza récupère !

Les accidents climatiques ou parasitaires peuvent donner des inquiétudes sur la viabilité et le potentiel de la culture.

Pourtant, dans la plupart des cas, malgré la dégradation du feuillage et la perte de plantes, le colza présente des capacités de récupération étonnantes dans la mesure où le système racinaire n'a pas été affecté et si le peuplement restant est suffisant et réparti de façon homogène sur une parcelle propre.

Le remplacement du colza doit rester exceptionnel

Dans la plupart des cas, il est préférable d’attendre la sortie d’hiver avant de prendre la décision de retourner ou non.

  • A l’automne, le retournement ne se justifie qu’en cas de très mauvaise levée ou de destruction de la culture (par des limaces par exemple). Une reprise profonde du sol peut alors élargir le choix des cultures de remplacement possibles, en limitant les risques de phytotoxicité des herbicides déjà appliqués.
  • En sortie d’hiver, le maintien de la culture est possible si le contrôle des adventices est correct et si la densité est voisine de 5 à 10 plantes par m2, réparties de façon homogène.
  • Adapter la conduite de la culture (fertilisation azotée, protection) à son potentiel estimé.

Dans tous les cas, poursuivre son suivi technique sans l’intensifier en voulant compenser.

  • Ne pas « rapiécer » avec du colza de printemps une parcelle de colza d’hiver. Ce serait s’exposer à une pression importante des insectes, notamment des méligèthes et des pucerons, et à une difficulté de récolte liée au décalage des stades de maturité (récolte en 2 temps).
  • Le pouvoir de récupération du colza est étroitement lié à la climatologie future et au potentiel naturel de la parcelle. Plus ce dernier est élevé plus les chances de déboucher sur un niveau de rendement satisfaisant sera important pour un même état initial.
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Accidents climatiques sur colza : le manque ou l'excès d'eau

Le manque d'eau

A l'automne, des conditions climatiques sèches et un sol desséché sont synonymes de levées très irrégulières et/ou tardives. Elles peuvent limiter le potentiel de la culture du fait d'un peuplement trop faible et/ou de plantes insuffisamment développées avant l'hiver.

manque d
manque d

Sécheresse à l'automne et à la floraison

De tels peuplements sont plus exposés aux risques climatiques (gel) ou aux facteurs biotiques (ravageurs, maladies dont phoma). Une irrigation de 20 à 30 mm peut s'avérer très bénéfique.
Au printemps, le manque d'eau limite le développement des plantes et handicape l’absorption des éléments fertilisants. Dans les cas extrêmes les boutons floraux et les plantes dépérissent.
La sensibilité est forte entre le début de la floraison et G4 + 10 jours. En fin de cycle la sécheresse limite le PMG sans possibilité de compensation.

Dans ces situations :

  • Préserver au maximum l'eau de la parcelle de colza après la récolte du précédent, en limitant autant que possible l'évaporation pendant la phase de travail du sol.
  • Un resemis peut être envisagé en cas de mauvaise levée si la date envisagée n’est pas en dehors des périodes de semis conseillées, et en tenant compte des désherbants déjà appliqués.

En bref

  • La sensibilité est forte entre le début de la floraison et G4 + 10 jours
  • Le colza a besoin d’environ 600 mm d’eau au court de son cycle.

 

L’excès d’eau

A la levée, les croûtes de battance dues à des abats d’eau handicapent la culture. Mais c’est surtout par la suite, en fin d’automne, en hiver ou au printemps, que l’excès d’eau pénalise les plantes en diminuant la croissance et la production de matières sèches aérienne et surtout racinaires.

parcelle de colza ennoyée
pourrissement racines de colza

1. Parcelle de colza ennoyée et 2. Pourrissement des racines

Si l’ennoiement des parcelles dure, le système racinaire pourrit, accompagné d'odeurs nauséabondes caractéristiques, et les pieds disparaissent. Les plantes qui survivent sont sensibilisées au stress hydrique en fin de cycle et à la verse.

Dans ces situations :

  • Resemer en cas de croûte de battance si le peuplement est trop faible et si la date de resemis est compatible avec les dates conseillées.
  • Favoriser l’évacuation de l’eau dans les parcelles (drainage, rigoles).
  • Eviter de faire du colza dans les parcelles trop humides ou régulièrement submergées.

 

Destruction et remplacement d'une parcelle de colza

La parcelle peut avoir besoin d'être retournée, suite à un accident climatique ou parasitaire.

Pour cela il est nécessaire d'évaluer la pertinence avant d'effectuer le retournement.

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