Maladies du lupin : sclérotinia

Description

Le sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) peut être observé sur lupin. C’est le même parasite que celui observé sur pois, féverole, colza, tournesol...

Un mycélium blanc et des sclérotes de forme ovoïde se développent à l’intérieur de la tige et entraînent le dessèchement de la plante.

sclérotinia sur lupin
dégâts sclérotinia sur lupin

 

Un printemps humide et la présence d’autres cultures oléo-protéagineuses au sein de la rotation sont des facteurs favorables à son apparition.

Nuisibilité

Elle est généralement faible

Méthode de lutte

La lutte biologique à l’échelle de la rotation est possible, grâce à LALSTOP CONTANS® WG. Il détruit les sclérotes dans le sol : soit incorporé au sol en pré-semis à 2 kg/ha en première utilisation (50 €/ha), soit apporté sur la culture (moindre efficacité) entre 2 et 4 kg/ha, soit apporté sur les résidus de récolte contaminés à la dose de 1-2 kg/ha.

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Ravageurs secondaires : pucerons et punaises

Les attaques de pucerons (vecteurs de viroses) sont peu fréquentes.
La présence de punaises peut être observée sur les parcelles de lupin ; elles sont peu préjudiciables à la culture.

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Maladies du lupin : rouille

Description

La rouille (Uromyces lupinicolus) apparaît à partir de la floraison lorsque les températures sont élevées. Elle se présente sous forme de pustules de couleur brun-rouge, principalement sur la face inférieure des feuilles.

rouille sur lupin
rouille sur lupin

Nuisibilité

Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et de temps chaud et sec.

Méthode de lutte

Intervenir dès l’apparition des premières pustules avec une triazole autorisée.

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Maladie du lupin : Botrytis

Description

Le botrytis (Botrytis cinerea) peut être observé sur lupin. Il provoque une pourriture brun-gris. La maladie se développe le plus souvent en conditions humides à partir de la floraison.

Botrytis sur lupin

Nuisibilité

Elle est moyenne à élevée en fonction des conditions climatiques.

Méthode de lutte

La gestion du botrytis doit être intégrée au programme fongicides.

Préférer Amistar 0,8 l/ha ou Sunorg Pro 0.8l/ha (metconazole 90g/l).

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L’anthracnose sur lupin : surveillance et lutte

Description

L’anthracnose (Colletotrichum sp.) est la maladie du lupin la plus préjudiciable. Elle est transmise par les semences et les résidus de cultures contaminés. Les plantes atteintes présentent des tiges avec une courbure en crosse et des chancres roses auréolés de brun. En cas de forte attaque elle peut provoquer le dessèchement de la plante. Des chancres peuvent également se développer sur les gousses.

anthracnose sur lupin

Elle apparait généralement en foyers, à partir d’avril-mai sur lupin d’hiver et de printemps. En cas de forte attaque, les tiges cassent, la plante flétrit. Un temps chaud et humide au printemps favorise le développement de la maladie.

Nuisibilité

Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et importante.

Méthode de lutte

Dès que les premiers symptômes (courbure) apparaissent, intervenir avec Amistar 0.8l/ha (azoxystrobine 250 g/l), Pictor Active (pyraclostrobine 250 g/l + boscalide 150 g/l) ou Sunorg Pro 0.8l/ha (metconazole 90g/l).

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Maladie des taches brunes

Biologie

La maladie des taches brunes (Pleiochaeta setosa) est moins fréquente et se développe principalement sur lupin d’hiver. Des taches violacées brunes à noirâtres ponctiformes peuvent évoluer en nécroses plus ou moins irrégulières sur les feuilles, les tiges et les gousses. Les graines atteintes sont de taille réduite, tâchées et déformées. Des températures modérées (10-15°C) et une humidité importante favorisent le développement de la maladie.

A noter que le champignon peut également attaquer le système racinaire, provoquant des lésions noires sur les racines, et entrainant le flétrissement de la plante.

maladie des taches brunes sur lupin
maladie des taches brunes sur lupin

Nuisibilité

Elle peut être élevée pour les semis d’automne.

Méthode de lutte

Prévenir l’apparition de la maladie en utilisant des semences saines.

Pas de traitement homologué en végétation.

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Gestion en cours de campagne du charançon du bourgeon terminal

Biologie

Les adultes de charançon du bourgeon terminal (CBT) (Ceutorhynchus picitarsis) mesurent entre 2,5 et 3,7 mm. Ils ont le corps noir et brillant, avec une pilosité courte clairsemée, des taches latérales roussâtre entre le thorax et l’abdomen, et des taches dorsales blanchâtres. L’extrémité des pattes est rousse.

Les larves mesurent de 4,5 à 6,5 mm et sont blanchâtres. Leur tête est brune, tirant sur le noir au premier stade larvaire, puis sur le jaune. Les larves n’ont pas de pattes. 

Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant.

Fréquence : faible à élevée selon les régions 

Nuisibilité : forte

Larves de charançon du bourgeon terminal
charançon du bourgeon terminal

1. Larves de charançon au cœur de la plante; 2. Charançon adulte

Pour différencier les différentes espèces de charançons du colza, utiliser la clé d’identification.

Gestion

Une fois dans les plantes, les larves de CBT ne sont plus atteintes par les insecticides (pas de stade “balladeur” comme la grosse altise). La lutte vise donc les adultes avant le début des pontes. Confirmer si possible le risque par des données BSV ou autre réseau de piégeage (vol, maturation, ponte).

Stade sensible Piégeage Vol Seuil
3 feuilles jusqu'à la reprise de végétation Cuvettes jaunes posées sur la végétation

Vol intervenant généralement vers mi-octobre dans le Centre et le Nord et début novembre dans le Sud-Ouest.

Raisonner selon le piégeage en cuvette et les données fournies par le réseau BSV (pic vol régional ou pontes si disponibles).  

Si vols fin septembre, intervenir 15 jours après (réseau de piégeage ou cuvettes) 

Si vols courant octobre, intervenir 8 à 10 jours après les vols (réseau de piégeages ou cuvettes) 

Dans les situations où le risque agronomique est faible et le risque historique charançon du bourgeon terminal est faible (nuisibilité rare), une impasse est possible même en présence d’insectes.

Utiliser l'outil "Colza risque ravageurs" pour évaluer le risque. (L'outil est en cours de mise à jour par nos équipes et n'est pas accessible pour le moment.)

 

Si une intervention est recommandée, utilisez un pyréthrinoïde autorisée comme la lambdacyhalothrine, deltaméthrine ou cyperméthrine. Même en présence de mutation KDR, le niveau de résistance reste faible et les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. L’étofenprox est un cran en dessous. 

Le traitement visant le charançon du bourgeon terminal a une efficacité sur les premières larves de grosse altise si elles sont déjà présentes (vérifiable par Berlese) et selon leur sensibilité aux insecticides.

Tableau Insecticides - Juillet 2025

Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires.

Pour en savoir plus sur les résistances du charançon du bourgeon terminal.

Le petit guide ravageurs du colza édition 2021 est disponible à la commande dans notre boutique.

 
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Prestation
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes

Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).

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Formation
Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides

Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.

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Prestation
Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr

Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.

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Pucerons : vigilance accrue si la variété n’est pas résistante à la jaunisse

Biologie

Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne. Les dégâts directs dus à la présence de ces insectes dans les cultures restent exceptionnels. Ces trois pucerons peuvent cependant transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).

Puceron vert
Puceron cendré du chou
Puceron du navet

 

1. Puceron vert (fréquent, nuisible) 2. Puceron cendré du chou (fréquent, peu nuisible) 3. Puceron du navet (peu fréquent, peu nuisible)

3 pucerons, 3 viroses

Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne.  Si les dégâts directs avec des pertes de pieds restent exceptionnels, les trois pucerons sont redoutés pour leur capacité à transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).

Le puceron vert est le plus redouté car il se disperse et peut coloniser de nombreuses plantes, et transmettre les 3 virus. Le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent transmettre les mosaïques. 

Le virus de la jaunisse du navet (acronyme anglais : TuYV) est transmis principalement par le puceron vert - c’est la virose la plus fréquente. Le léger symptôme de jaunissement internervaire peut passer inaperçu à l’automne en l’absence de comparaison avec un témoin sain.

La nuisibilité de la jaunisse du navet est évaluée indirectement via la lutte contre les pucerons vecteurs. L’application d’un insecticide permettant d’éliminer les pucerons colonisant la parcelle permet un gain moyen de 2,5 quintaux par hectare (synthèse de 15 essais) mais elle peut être plus importante allant jusqu’à 8-10 q/ha lors d’importants vols de pucerons virulifères.

Le virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV) et le virus de la mosaïque du navet (TuMV) sont transmis par les trois pucerons. Les symptômes des mosaïques peuvent être violents : perturbations en montaison, tiges déformées mais aussi décolorations, rougissement et avortement des siliques. La nuisibilité de ces mosaïques est importante mais heureusement elles sont moins fréquentes.

Stade sensible Observation Seuil
Jusqu'au stade 6 feuilles inclus ou 6 semaines de végétation

Observer minutieusement la face inférieure de l'ensemble des feuilles du colza.

20% de pieds atteint

 

Un seul insecticide est efficace contre le puceron vert du colza.

Aujourd’hui seul TEPPEKI® à base de flonicamide (seconds noms commerciaux AFINTO, HINODE), est efficace sur puceron vert. Afin de régulariser et d’améliorer sa persistance, il est recommandé d’ajouter un adjuvant homologué bouillie insecticide.     

En effet, ce puceron vert présente des résistances aux autres solutions disponibles : résistance de cible aux pyréthrinoïdes liée à la mutation  KDR ou SKDR mais aussi résistance  de cible au pirimicarbe liée à la mutation  MACE ;  un autre mécanisme de résistance dit métabolique est également connu pour ce puceron et il peut induire une résistance à un large spectre d’insecticide comme les pyréthrinoïdes ou  le pirimicarbe Le puceron cendré et le puceron du navet sont toujours sensibles aux pyréthrinoïdes et pirimicarbe.

 

Que faire en présence de pucerons ?

La sensibilité du colza aux viroses est maximale jusqu'au stade 6 feuilles inclus. Lorsqu’une solution de protection est disponible et efficace, le seuil d'intervention est de 20% des pieds porteurs de pucerons (toutes espèces confondues).

En présence de puceron vert, si la variété de colza est résistante à la jaunisse (TuYV) ou si le colza a dépassé le stade 6 feuilles à l’arrivée des pucerons, le risque de jaunisse est faible et la protection efficace dans nos essais n’est pratiquement jamais rentable économiquement. Toutefois, elle peut l’être dans des cas exceptionnels de très forte présence de pucerons avec des dégâts directs (perte de pieds…).

Dans les autres cas (colzas inférieurs à 6 feuilles) :

  • si les pucerons sont déjà présents depuis plusieurs semaines les viroses ont probablement déjà été transmises.

  • si les pucerons sont installés depuis peu, il faut utiliser TEPPEKI. En effet l’utilisation d’insecticides à base de pyréthrinoïde seul ou associé à du pirimicarbe (type MAVRIK JET, KARATE K) peuvent être contre-productifs épargnant les pucerons résistants et réduisant la régulation naturelle par les auxiliaires. De plus ces applications spécifiques exerceront une pression de sélection supplémentaire sur les grosses altises et les charançons du bourgeon terminal.

 

 
petit_guide_pratique_les_ravageurs_du_colza
Publication
Petit guide pratique
des ravageurs du colza

Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.

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Gestion des ravageurs secondaires sur colza

Le colza est une espèce intéressante pour de nombreux insectes, nuisibles ou non. Certaines années des insectes qui ne s’attaquent pas spécifiquement au colza peuvent engendrer des dégâts mais ces attaques sont souvent conjoncturelles et liés aux conditions climatiques spécifiques de l’année.

Gestion des taupins (Agriotes sp.)

taupin
attaque de taupins dans un champ de colza

Fréquence : faible

Nuisibilité : moyenne 

Depuis une quinzaine d’années, on assiste à une recrudescence des attaques de taupins sur de nombreuses cultures. Des cas sont signalés sur colza bien que cette culture ne soit pas connue comme sujette aux attaques. Les problèmes sont plus présents dans le Sud-Ouest de la France et beaucoup plus localement en Bretagne, Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes ou encore Rhône-Alpes. Les causes pour expliquer ces attaques ne sont pas clairement établies mais pourraient être liés à l’évolution de certaines pratiques ou à de nouvelles populations de taupins à cycle de développement plus court. 

Description : Les taupins sont des coléoptères d’environ 2 cm de couleur brune. Les adultes ne sont pas nuisibles contrairement aux larves. Celles-ci, d’aspect filiforme et luisant, sont de teinte jaune-orangé et présentent 3 discrètes paires de pattes.  

Dégâts : Les larves s’attaquent à l’appareil racinaire.  Les plantules s'étiolent et les pieds disparaissent progressivement.  

Gestion : Afin de ne pas confondre ces attaques avec celles de noctuelles ou de limaces, vérifier la présence de larves dans le sol.  
Deux microgranulés TRIKA PERFECTR et TRIKA SUPERR sont autorisés en traitement du sol en application dans la raie de semis contre les ravageurs du sol du colza. 
Pour protéger les organismes aquatiques et les oiseaux, les microganulés doivent être entièrement incorporés dans le sol, à une profondeur minimum de 4 cm (donc sans diffuseur). S'assurer que le produit est également incorporé en bout de sillons et récupérer tout produit accidentellement répandu. (SPe2, SPe5 et SPe6)

- SPe 2 : Pour protéger les organismes aquatiques, le produit doit être entièrement incorporé dans le sol à une profondeur minimum de 4 cm. 

- SPe 5 : Pour protéger les oiseaux, le produit doit être entièrement incorporé dans le sol; s'assurer que le produit est également incorporé en bout de sillons.

- SPe 6 : Pour protéger les oiseaux, récupérer tout produit accidentellement répandu.

 

Gestion des noctuelles terricoles (Agrostis ipsilon et Agrostis segetum

noctuelles terricoles

Fréquence : faible (en progression), difficilement prévisible

Nuisibilité : faible à moyenne 

Description  : Les noctuelles sont des papillons nocturnes de couleur gris/brun. Les chenilles sont de gros vers gris pouvant atteindre plusieurs centimètres et ayant tendance à s’enrouler quand elles sont dérangées.  

Dégâts Les larves de noctuelle rongent le collet de jeunes plantules de colza, entraînant leur étiolement. Les attaques, difficilement prévisibles se font souvent par zone dans les parcelles. L’accumulation des dégâts peut s’arrêter spontanément lorsque la chenille termine son développement. 

Gestion  : Afin de ne pas confondre ces attaques avec celles des taupins ou de limaces, rechercher les larves dans les premiers centimètres du sol. En cas d’attaque, intervenir rapidement dès les premiers dégâts avec un traitement à base de cyperméthrine (uniquement Sherpa 100 EW, Aphicar 100 EW, Cyperfor 100  EW, Scipio 100 EW) avec un volume de bouillie important (500 l/ha), de préférence le soir car l’activité de ces insectes est nocturne. Si la parcelle est à risque taupins, l’application de  TRIKA PERFECTR ou TRIKA SUPERR aura aussi une efficacité sur noctuelles terricoles (source ephy). A incorporer à une profondeur minimum de 4 cm, donc sans diffuseur.

 

Gestion de la mouche du chou (Delia radicum

attaque mouche du chou sur colza
larve mouche du chou

Fréquence : faible à moyenne 

Nuisibilité : faible à moyenne 

La mouche du chou est un insecte qui se développe aux dépens de nombreuses crucifères. Même si elle semble encore peu ou moyennent fréquente sur la plupart des régions, les attaques ont augmenté ces dernières années et sont régulièrement constatées dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Normandie, l’Ile-de-France, la région Centre-Val-de-Loire. 

Description : L’adulte ressemble à une mouche commune et est difficilement identifiable. Les larves sont des asticots de 2 à 8 mm que l’on observe sur les racines. 

Dégâts : La mouche du chou pond au collet des plantes. Les asticots rongent le pivot dans des galeries ouvertes mais parfois profondes. Si les pivots sont sectionnés (sur des colzas peu développés), le rendement peut être fortement affecté. 

Gestion : Une implantation de qualité favorise le développement des pivots et limite la gravité des attaques. Aucun moyen de lutte insecticide n'est disponible actuellement.

Cette espèce est régulée par de nombreux auxiliaires : les carabes et les staphylins qui dévorent les œufs, les hyménoptères parasitoïdes qui détruisent les pupes, les champignons entomopathogènes qui tuent les adultes ou les rendent stériles.

 

Gestion des tenthrèdes de la rave (Athalia rosea)

tenthrède de la rave

Fréquence : faible à moyenne 

Nuisibilité : faible à moyenne 

Description : L’adulte est un hyménoptère de 6 à 8 mm, au corps et appendices noirs. Son abdomen de couleur vive est jaune-orangé. La larve est une fausse chenille, de couleur gris-noir. Elle présente une bande longitudinale plus ou moins claire de chaque côté du corps et mesure entre 20 et 50 mm lors de son dernier stade de développement. 

Dégâts Les œufs sont insérés dans les bordures des cotylédons. Après s'être développées sans occasionner de dégâts très visibles, les larves devenues âgées se mettent à dévorer le limbe des feuilles en laissant les nervures. 

 Gestion : Les adultes peuvent être capturés en nombre dans les cuvettes mais cela ne présage en rien sur le niveau d’attaque par les larves.   

En cas de forte infestation larvaire, une dégradation rapide du feuillage peut être observée (évolution visible à l'œil nu, au jour le jour). Une intervention peut alors être nécessaire.  

 Attention : les attaques cessent d'elles-mêmes assez brutalement (les larves en fin de développement se réfugient dans le sol pour l'hiver)

Stade sensible Observation Déclenchement de vols Seuil indicatifs
De la levée au stade 6 feuilles inclus Observation des larves sur les plantes Automne chaud et sec ¼ de la surface foliaire consommé

Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. 

Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires

Afin de quantifier la fréquence et la nuisibilité des ravageurs d’automne secondaires du colza et anticiper d’éventuelles problèmes de gestion dans les années à venir, une enquête sera mise en ligne fin septembre.

 

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Petit guide pratique des ravageurs du colza

Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.

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Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.

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