Gestion en cours de campagne des larves de grosses altises
Fréquence : élevée
Nuisibilité : moyenne à forte selon la dynamique de croissance et le développement du colza.
Biologie
Les larves de grosses altises (Psylliodes chrysocephala) minent les pétioles des feuilles et peuvent migrer au cœur des plantes au stade rosette ou dans les jeunes tiges. Ceci perturbe la croissance au printemps et peut entraîner la destruction du bourgeon terminal en cas de forte attaque avant le décollement de la tige.
Les larves de grosses altises mesurent de 1,5 à 8 mm. Elles sont blanches avec 3 paires de pattes. Elle présente une tête bien développée de couleur brune à noire, une plaque pigmentée à l’extrémité postérieure et des plaques pigmentées tout le long du corps.
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Ne pas confondre les larves de grosses altises avec celles de charançon du bourgeon terminal ou de mineuses. Ce qui la différencie le plus facilement des larves de charançons et des larves de mineuses est la présence de 3 paires de pattes. En cas de Berlese, être particulièrement vigilant, car les larves de mineuses (non nuisibles) peuvent être trouvées parfois en quantité importante dans les bassines.
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Gestion
La nuisibilité des larves est moindre sur des colzas développés et poussants à l’automne. Elle s’exprime plus fortement si le cœur des colzas est touché, ce qui est rare pour des colzas bien développés à l’automne même avec les seuils atteints. Cependant, si la reprise au printemps tarde (montaison bloquée avec un mois de mars froid), même des colzas bien développés en entrée d’hiver peuvent souffrir d’une attaque larvaire.
Evaluez le risque global 1ère quinzaine de novembre. Pour cela évaluez un risque agronomique (biomasse du colza, croissance continue, arrêt croissance hivernale et précocité de reprise au printemps) et observez la présence des larves dans les plantes.
En l’absence de risque global, renouveler la méthode Berlèse 3 à 4 semaines plus tard.
Utiliser l’outil « Colza Risque Ravageurs »
| Stade sensible | Comptage | Seuil |
| Du stade 5 feuilles jusqu'à la reprise de végétation |
1ère quinzaine de novembre et renouveler 3-4 semaines plus tard si risque global faible |
Utiliser l’outil « Colza Risque Ravageurs » En l’absence de risque agronomique, intervenir au seuil indicatif de 5 larves par pied. En cas de risque agronomique identifié, intervenir à partir du seuil indicatif de 2-3 larves par pied. |
Les pontes sont échelonnées. Ne pas se précipiter avant d’intervenir, de manière à faire « le plein » de larves. Tenir compte d’une intervention plus précoce sur charançon du bourgeon terminal, qui aura aussi une efficacité sur les larves d’altises présentes (efficacité dépendant des résistances en présence).
Quel insecticide choisir en cas de risque avéré et lorsqu’une intervention est nécessaire ?
Etat des résistances des populations d’altises d’hiver : les pyréthrinoïdes restent efficaces contre la grosse altise sur une grande partie du territoire (partie en orange et hachuré) – mise à jour juillet 2025.)
Si une intervention est nécessaire contre les larves de l’altise, le choix insecticide dépend des résistances présentes.
- Dans le cas général d’une résistance faible (mutation KDR), utilisez un insecticide à base de pyréthrinoïde, de préférence à base de lambda-cyhalothrine ou MINECTO Gold® Si un traitement charançon du bourgeon terminal a déjà été réalisé avec un pyréthrinoïde, préférer Minecto Gold pour limiter le risque de développement de la résistance forte.
- Dans les secteurs où la résistance forte est généralisée (mutation S-KDR), en rouge sur la carte, le niveau de résistance est très élevé et les pyréthrinoïdes sont totalement inefficaces. Utilisez dans ce cas MINECTO Gold®.
- Dans les départements où les premiers cas de mutation S-KDR sont détectés (hachuré sur la carte), utiliser de préférence MINECTO Gold® pour limiter le risque de développement de résistance forte. Il reste malgré tout possible de protéger son colza avec un pyréthrinoïde, de préférence à base de lambda-cyhalothrine.
Utiliser l’outil « Colza Risque Ravageurs » pour de plus amples informations.Nos conseils insecticides tiennent compte de l’état des résistances aux pyréthrinoïdes, et des enjeux liés à la pression de sélection. |
| Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires. |
Pour en savoir plus sur les résistances des larves de grosse altise.
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes
Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).
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Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides
Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.
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Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr
Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.
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Gestion en cours de campagne du charançon du bourgeon terminal
Biologie
Les adultes de charançon du bourgeon terminal (CBT) (Ceutorhynchus picitarsis) mesurent entre 2,5 et 3,7 mm. Ils ont le corps noir et brillant, avec une pilosité courte clairsemée, des taches latérales roussâtre entre le thorax et l’abdomen, et des taches dorsales blanchâtres. L’extrémité des pattes est rousse.
Les larves mesurent de 4,5 à 6,5 mm et sont blanchâtres. Leur tête est brune, tirant sur le noir au premier stade larvaire, puis sur le jaune. Les larves n’ont pas de pattes.
Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant.
Fréquence : faible à élevée selon les régions
Nuisibilité : forte
1. Larves de charançon au cœur de la plante; 2. Charançon adulte
Pour différencier les différentes espèces de charançons du colza, utiliser la clé d’identification.
Gestion
Une fois dans les plantes, les larves de CBT ne sont plus atteintes par les insecticides (pas de stade “balladeur” comme la grosse altise). La lutte vise donc les adultes avant le début des pontes. Confirmer si possible le risque par des données BSV ou autre réseau de piégeage (vol, maturation, ponte).
| Stade sensible | Piégeage | Vol | Seuil |
| 3 feuilles jusqu'à la reprise de végétation | Cuvettes jaunes posées sur la végétation |
Vol intervenant généralement vers mi-octobre dans le Centre et le Nord et début novembre dans le Sud-Ouest. |
Raisonner selon le piégeage en cuvette et les données fournies par le réseau BSV (pic vol régional ou pontes si disponibles). Si vols fin septembre, intervenir 15 jours après (réseau de piégeage ou cuvettes) Si vols courant octobre, intervenir 8 à 10 jours après les vols (réseau de piégeages ou cuvettes) Dans les situations où le risque agronomique est faible et le risque historique charançon du bourgeon terminal est faible (nuisibilité rare), une impasse est possible même en présence d’insectes. Utiliser l'outil "Colza risque ravageurs" pour évaluer le risque. (L'outil est en cours de mise à jour par nos équipes et n'est pas accessible pour le moment.) |
Si une intervention est recommandée, utilisez un pyréthrinoïde autorisée comme la lambdacyhalothrine, deltaméthrine ou cyperméthrine. Même en présence de mutation KDR, le niveau de résistance reste faible et les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. L’étofenprox est un cran en dessous.
Le traitement visant le charançon du bourgeon terminal a une efficacité sur les premières larves de grosse altise si elles sont déjà présentes (vérifiable par Berlese) et selon leur sensibilité aux insecticides.
Tableau Insecticides - Juillet 2025
| Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires. |
Pour en savoir plus sur les résistances du charançon du bourgeon terminal.
Le petit guide ravageurs du colza édition 2021 est disponible à la commande dans notre boutique.
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes
Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).
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Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides
Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.
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Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr
Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.
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Pucerons : vigilance accrue si la variété n’est pas résistante à la jaunisse
Biologie
Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne. Les dégâts directs dus à la présence de ces insectes dans les cultures restent exceptionnels. Ces trois pucerons peuvent cependant transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).
1. Puceron vert (fréquent, nuisible) 2. Puceron cendré du chou (fréquent, peu nuisible) 3. Puceron du navet (peu fréquent, peu nuisible)
3 pucerons, 3 viroses
Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne. Si les dégâts directs avec des pertes de pieds restent exceptionnels, les trois pucerons sont redoutés pour leur capacité à transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).
Le puceron vert est le plus redouté car il se disperse et peut coloniser de nombreuses plantes, et transmettre les 3 virus. Le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent transmettre les mosaïques.
Le virus de la jaunisse du navet (acronyme anglais : TuYV) est transmis principalement par le puceron vert - c’est la virose la plus fréquente. Le léger symptôme de jaunissement internervaire peut passer inaperçu à l’automne en l’absence de comparaison avec un témoin sain.
La nuisibilité de la jaunisse du navet est évaluée indirectement via la lutte contre les pucerons vecteurs. L’application d’un insecticide permettant d’éliminer les pucerons colonisant la parcelle permet un gain moyen de 2,5 quintaux par hectare (synthèse de 15 essais) mais elle peut être plus importante allant jusqu’à 8-10 q/ha lors d’importants vols de pucerons virulifères.
Le virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV) et le virus de la mosaïque du navet (TuMV) sont transmis par les trois pucerons. Les symptômes des mosaïques peuvent être violents : perturbations en montaison, tiges déformées mais aussi décolorations, rougissement et avortement des siliques. La nuisibilité de ces mosaïques est importante mais heureusement elles sont moins fréquentes.
| Stade sensible | Observation | Seuil |
| Jusqu'au stade 6 feuilles inclus ou 6 semaines de végétation |
Observer minutieusement la face inférieure de l'ensemble des feuilles du colza. |
20% de pieds atteint |
Un seul insecticide est efficace contre le puceron vert du colza.
Aujourd’hui seul TEPPEKI® à base de flonicamide (seconds noms commerciaux AFINTO, HINODE), est efficace sur puceron vert. Afin de régulariser et d’améliorer sa persistance, il est recommandé d’ajouter un adjuvant homologué bouillie insecticide.
En effet, ce puceron vert présente des résistances aux autres solutions disponibles : résistance de cible aux pyréthrinoïdes liée à la mutation KDR ou SKDR mais aussi résistance de cible au pirimicarbe liée à la mutation MACE ; un autre mécanisme de résistance dit métabolique est également connu pour ce puceron et il peut induire une résistance à un large spectre d’insecticide comme les pyréthrinoïdes ou le pirimicarbe Le puceron cendré et le puceron du navet sont toujours sensibles aux pyréthrinoïdes et pirimicarbe.
Que faire en présence de pucerons ?
La sensibilité du colza aux viroses est maximale jusqu'au stade 6 feuilles inclus. Lorsqu’une solution de protection est disponible et efficace, le seuil d'intervention est de 20% des pieds porteurs de pucerons (toutes espèces confondues).
En présence de puceron vert, si la variété de colza est résistante à la jaunisse (TuYV) ou si le colza a dépassé le stade 6 feuilles à l’arrivée des pucerons, le risque de jaunisse est faible et la protection efficace dans nos essais n’est pratiquement jamais rentable économiquement. Toutefois, elle peut l’être dans des cas exceptionnels de très forte présence de pucerons avec des dégâts directs (perte de pieds…).
Dans les autres cas (colzas inférieurs à 6 feuilles) :
-
si les pucerons sont déjà présents depuis plusieurs semaines les viroses ont probablement déjà été transmises.
-
si les pucerons sont installés depuis peu, il faut utiliser TEPPEKI. En effet l’utilisation d’insecticides à base de pyréthrinoïde seul ou associé à du pirimicarbe (type MAVRIK JET, KARATE K) peuvent être contre-productifs épargnant les pucerons résistants et réduisant la régulation naturelle par les auxiliaires. De plus ces applications spécifiques exerceront une pression de sélection supplémentaire sur les grosses altises et les charançons du bourgeon terminal.
Petit guide pratique
des ravageurs du colza
Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.
AcheterDocuments à télécharger
Gestion en cours de campagne des grosses altises adultes (altises d’hiver)
OAD "Estimation du risque lié aux altises adultes"Cet outil vise à estimer le risque lié aux prélèvements foliaires par les altises des crucifères et altises d’hiver adultes, pour des levées avant le 1er octobre. |
Fréquence: forte
Nuisibilité : forte (avant le stade 4 feuilles)
Biologie
L’altise d’hiver aussi appelée grosse altise (Psylliodes chrysocephala) est un gros coléoptère « sauteur » de 3 à 5 mm. Il présente un corps noir et brillant avec des reflets bleus métalliques sur le dos. Les extrémités des pattes, des antennes et de la tête sont roux dorés.
Cet insecte, fréquent et très nuisible, occasionne des morsures circulaires, perforantes ou non de quelques millimètres dans les cotylédons et les jeunes feuilles (dégâts identiques aux petites altises).
Gestion
La lutte insecticide contre les altises adultes doit se raisonner à la parcelle et ne s’envisager que si la survie de la culture est menacée, du stade cotylédons jusqu’au stade à 3-4 feuilles du colza, c’est-à-dire si la culture pousse moins vite qu’elle n’est dévorée.
La meilleure parade est la mise en œuvre de tous les leviers permettant d’assurer une levée précoce de la culture pour atteindre 3-4 feuilles à l’arrivée des grosses altises, seuil au-delà duquel les plantes supportent les prélèvements foliaires (sauf plantes chétives).
Les captures dans les cuvettes jaunes (position enterrée) servent à détecter l’arrivée puis l’activité des altises d’hiver. Les pièges jaunes ne sont pas un outil de décision de traitement. C’est l’observation très régulière, à la parcelle, de l’état du colza entre les stades cotylédons et 3-4 feuilles étalées qui guide le raisonnement. Observer au crépuscule, ou mieux, dans l’obscurité si les altises sont actives.
| Stade sensible | Piégeage | Déclenchement des vols | Seuil indicatif |
| De la levée au stade 3 feuilles inclus |
Cuvette jaune enterrée Surveiller les attaques sur plantules quotidiennement |
Chute puis remontée des températures maximales journalières au-dessus de 20°C Vols autour du 20 septembre (variable selon les régions) |
8 pieds sur 10 avec morsures ET 25% de surface foliaire consommé * Les stades les plus jeunes sont les stades les plus sensibles. Cas particulier du Sud-Ouest : 3 pieds sur 10 avec morsures SI levée après le 1er octobre. |
* Plus qu’un seuil basé sur le % de plantes avec morsures et le % de surface foliaire détruite, ce sont la vitesse d’accumulation des dégâts et la vitesse de croissance de la culture qui pris en compte quasiment quotidiennement permettent de bien appréhender ce risque altises adultes.
Afin de faciliter la prise en compte de ces différents critères et la dynamique de croissance du colza, un OAD est disponible en ligne Consulter l’outil « Colza Risque Ravageurs ».
<25% surface foliaire consommée - >25% de surface foliaire consommée
Le recours aux insecticides doit tenir compte du statut de résistance connu ou suspecté (cf.carte).
Etat des résistances des populations d’altises d’hiver : les pyréthrinoïdes restent efficaces contre la grosse altise sur une grande partie du territoire (partie en orange et hachuré) – mise à jour juillet 2024.
Si une intervention est nécessaire :
- Pour les régions à forte résistance généralisée aux pyréthrinoïdes (secteur rouge), la seule stratégie de gestion passe par un semis et une levée précoce.
- Dans les secteurs où les résistances fortes ne sont pas généralisées (en jaune ou hachuré), intervenir avec un pyréthrinoïde en soirée (adulte actif en début de nuit). Cette intervention précoce sur les adultes n’aura que peu d’impact sur les infestations larvaires de novembre. Privilégier l’application d’une pyréthrinoïde classique (lambdacyhalothrine, deltaméthrine et cyperméthrine). En effet, si 3-4 jours après application, l’étofenprox est comparable aux pyréthrinoïdes classiques pour limiter les dégâts d’adulte, à 7 jours il est inférieur. L’esfenvalérate est déconseillé (inférieur aux pyréthrinoïdes classiques à 3-4 jours et à 7 jours).
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Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires. |
Pour en savoir plus sur l'état des résistances.
Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes
Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).
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Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides
Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.
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Insectes ravageurs : caractérisation de la résistance aux pyréthrinoïdes par mutation kdr
Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.
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