Diagnostiquer les maladies avant la floraison

Le mildiou 

Le mildiou est fréquent mais sans incidence mesurable sur le rendement du soja. Il se manifeste par de petites taches jaune clair sur le feuillage de 1 à 5 mm sans halo de décoloration, évoluant en nécroses. Par temps humides, un duvet grisâtre est visible sur la face inférieure des feuilles. 

Mildiou sur feuilles de soja : face inférieure
 
Mildiou sur feuilles de soja : face supérieure

Mildiou sur feuilles de soja : 1. Face inférieure, 2. Face supérieure

Le rhizoctone 

Le rhizoctone provoque dans la parcelle des « ronds » ou foyers de plantes qui jaunissent puis se dessèchent. Dans les cas les moins graves, le rhizoctone peut ne concerner que quelques plantes isolées.  

Foyers de rhizoctonia dans une parcelle de soja

Foyers de rhizoctonia dans une parcelle de soja

En arrachant les plantes malades, le collet atteint par le rhizoctone montre des nécroses brun-rouge. A ne pas confondre avec les nécroses rose vif à rouge dues au Fusarium (voir photos ci-dessous). 

Nécroses brun-rouge au collet provoquées par le rhizoctone
 
Nécroses rose vif dues au Fusarium

1. Nécroses brun-rouge au collet provoquées par le rhizoctone 

2. Nécroses rose vif dues au Fusarium

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Optimiser son semis pour limiter les risques maladies

Optimiser le semis pour réduire le risque sclérotinia  

Pour limiter le risque sclerotinia, éviter les fortes densités et choisir un interligne assez large, de 50 à 60 cm permettant une fermeture des lignes moins rapide et ainsi de mieux aérer le soja. Ceci évite de créer un micro-climat sous couvert favorable au développement du sclérotinia. 

Semis de soja en dérobé

 Semis de soja en dérobé 

Diminuer la pression sclérotinia par la lutte biologique appliquée au semis 

En situation à risque sclérotinia, il est possible de réduire le potentiel infectieux de la parcelle à l’aide de l’agent de biocontrôle LALSTOP CONTANS® WG en pré-semis (de préférence un mois avant le semis) à 2 kg/ha, en première utilisation (efficacité variable dans nos essais, allant jusqu'à 70 %). Juste après l’application, incorporer le produit de biocontôle par un travail du sol superficiel (4 à 5 cm) qui optimise le contact avec les sclérotes. 

Car pour être efficace, LALSTOP CONTANS® WG doit être mis en contact direct avec les sclérotes. Cet usage assure une destruction des sclérotes superficiels qui permet de réduire la pression d'inoculum (émission d’ascospores qui contaminent les fleurs de soja) et limiter les attaques de sclérotinia.  

LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société LALLEMAND SAS – 4 Route de Beaupuy – 31180 Castelmaurou. Tél : 05 34 27 67 80.

 

La spécialité LALSTOP CONTANS® WG est autorisée en mode biologique, par la directive européenne 2092/91.

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Diagnostiquer les maladies post-floraison

Le sclérotinia

Sclérotinia sur tige
Sclérotinia sur gousses

Le sclérotinia se manifeste par une pourriture blanche qui commence au niveau d’un nœud fleuri. Elle gagne la tige puis le haut de la plante se dessèche. En fin de cycle, des amas noirs (sclérotes) se forment dans et sur les tiges et les gousses. 

Optimiser l’irrigation pour réduire le risque sclérotinia 

Pour éviter le développement du sclérotinia, il est conseillé de ne pas irriguer trop tôt pour ne pas favoriser une végétation luxuriante favorable à la fermeture de la ligne créant un micro-climat propice aux contaminations des fleurs de soja par les spores de sclérotinia. De plus une végétation luxuriante augmente le risque de verse et la propagation du sclérotinia par contact plante à plante. 

Adapter l’irrigation en espaçant les tours d’eau et en augmentant la quantité d’eau apportée par tour (voir tableau). En sol profond, préférer les apports d'eau tous les 10 à 15 jours plutôt que chaque semaine

Stade et période conseillés pour l’irrigation :

Sols profonds Sols superficiels
Stade conseillé pour débuter l'irrigation 12 à 15 jours après le début de la floraison Début floraison
Période en année normale Du 10 au 15 juillet Du 25 juin au 1er juillet

Le diaporthe 

Le diaporthe attaque en végétation et se conserve sur les résidus de culture. Avec des semences certifiées, les attaques sont rares et les pertes de rendement sont très dépendantes de la sensibilité variétale. 

Les symptômes caractéristiques montrent des alignements de points noirs (pycnides) sur les tiges

Diaporthe sur tige
Diaporthe sur gousse

Le mildiou 

Le mildiou est fréquent mais sans incidence mesurable sur le rendement du soja. Il se manifeste par de petites taches jaune clair sur le feuillage de 1 à 5 mm sans halo de décoloration, évoluant en nécroses. Par temps humides, un duvet grisâtre est visible sur la face inférieure des feuilles.

Mildiou
Mildiou

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Anticiper le risque maladies sur soja

Réussir un soja en situation à risque sclérotinia 

Le sclérotinia constitue une des principales maladies du soja. Sans solution fongicide autorisée sur soja, la protection de la culture fait appel à différents leviers qui consistent à :  

  • Caractériser sa situation de risque au sclerotinia 
  • Miser sur le choix variétal 
  • Diminuer la pression sclerotinia par la lutte biologique au semis
  • Optimiser le semis pour réduire le risque sclerotinia
  • Optimiser l’irrigation pour réduire le risque sclerotinia 
  • Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes 

Dégâts du sclerotinia sur champ de soja

Dégâts du sclerotinia sur champ de soja 

Caractériser sa situation de risque au sclérotinia : 

Sont à considérer à risque sclérotinia, les parcelles ayant déjà subi des attaques sur soja il y a moins de dix ans, où il est pratiqué un retour fréquent (plus d’un an sur deux) d’une culture sensible au sclérotinia comme du tournesol, colza, melon… dans des sols moyennement profonds à profonds et irrigués.  

Le niveau de risque est défini dans la grille ci-après : 

  ​​​​​​​Irrigation
oui non
Fréquence de retour d'une culture à risque**
Présence antérieure de symptômes Type de sol Plus d'1 an sur 2 Moins d'1 an sur 2 Plus d'un 1 sur 2 Moins d'1 an sur 2
oui profond Risque fort Risque fort Risque fort Risque fort
superficiel Risque fort Risque fort Risque moyen Risque moyen
non profond Risque fort Risque moyen Risque moyen Risque faible
superficiel Risque moyen Risque faible Risque faible Risque faible

*  Présence significative de sclérotinia, il y a moins de dix ans, dans du soja ou dans une autre culture sensible (exemples : tournesol, pois, colza, melon)  

* * retour fréquent (plus d'un an sur deux) de cultures sensibles au sclérotinia

Miser sur le choix variétal 

Dans les parcelles à risque sclérotinia, privilégier les variétés peu sensibles (PS) à la verse et au sclérotinia (quand la sensibilité au sclerotinia est connue) à l’aide de l’outil myVar.

Réussir un soja sous pression rhizoctone 

Rhizoctone sur soja

rhizoctone sur soja 

La maladie se rencontre sur plus de 200 espèces dont la betterave sucrière et le maïs. Le précédent maïs semble favoriser le rhizoctone sur soja car ces deux cultures sont touchées par la même souche du champignon (Groupe Anastomose AG 2.2). Il en est de même pour le précédent betterave ; soja et betterave ont également en commun une souche (AG 5, plus rare que AG 2.2), qui provoque aussi des lésions racinaires. Ainsi, il est conseillé d’éviter les précédents maïs et betterave dans les parcelles où la maladie a déjà été identifiée. Il convient aussi de limiter les risques d'asphyxie des racines associés à une mauvaise structure du sol, des tassements et/ou une zone inondable, autant de milieux  propices au développement du rhizoctone. 

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Maladies du pois chiche : la fusariose

 

La maladie se développe si les températures sont supérieures à 25°C avec une forte humidité. Fusarium oxyporum fsp ciceris est un pathogène spécifique du pois chiche. La nuisibilité relative s’étend de 15 à 100 %. Il n’existe pas de solution au champ pour cette maladie.  

Le respect des règles agronomiques est indispensable (délai de retour, origine des semences et choix de la parcelle) pour gérer ces deux maladies à long terme. 

 

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Maladies du pois chiche : l’ascochytose

Biologie

C'est la principale maladie du pois chiche sur l’ensemble du territoire. Un semis trop précoce accroît le risque. L'apparition de la maladie dépend de l'arrivée plus ou moins précoce de l'inoculum, le plus souvent en préfloraison. L’ascochytose se développe alors rapidement dans des conditions de températures comprises entre 15°C et 25°C et de fortes humidités

ascochytose

 

Stratégie de lutte

Amistar 0,8 l/ha dès l’apparition des premiers symptômes (généralement autour de la floraison). Prosaro est également homologué sur ascochytose. Pour ces deux spécialités commerciales, deux applications possibles à 15 jours d’intervalle. Pictor Active pour son usage contre l’ascochytose est quant à lui homologué à la dose de 1 l/ha en 1 application ou fractionnable en 2 applications de 0.5 l/ha à 14 jours d’intervalle.

Le TS Vitavax non utilisable depuis janvier 2020 n’est à ce jour pas remplacé. Terres Inovia et ses partenaires réalisent actuellement des travaux afin de trouver un substitut à cette substance active. L’utilisation de semences indemnes de maladie reste la règle.

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Maladies du tournesol : adapter les dates de semis au niveau de risque

Mildiou : retarder le semis si de fortes précipitations sont attendues car pas d’eau dans le sol au moment de la levée, pas de mildiou !

S’il n’est pas toujours évident à mettre en œuvre, le décalage du semis peut être efficace pour lutter contre le mildiou. En effet, les contaminations primaires, qui sont les plus dommageables sont favorisées par la présence d'eau en grande quantité dans le sol au moment de la germination des semences.

mildiou - décalage semis

Une parcelle de tournesol en dérobé touchée par le mildiou à 80% suite un épisode très pluvieux juste après le semis.

Les semis de tournesol ne doivent donc pas se trouver "les pieds dans l'eau". Retarder le semis de quelques jours si de fortes pluies (prévisions météo à 5 jours) sont annoncées et soigner la préparation du sol pour favoriser la circulation de l'eau (attention aux tassements et aux sols soufflés en surface). Ce décalage sera d’autant plus aisé qu’un semis précoce sera envisagé.

 

Phomopsis : semer trop précocement peut être pénalisant dans certains cas

Les attaques de Phomopsis sont favorisées par un développement végétatif exubérant de la culture, permettant le maintien d’une forte humidité relative dans le couvert. Dans ces conditions, la germination des spores du champignon et son installation en bordure du limbe des feuilles est facilitée.

Implanter un tournesol dans un sol profond (ex : alluvions de vallées, terreforts, bas de coteaux, etc.) ou en sol moyennement profond avec un peuplement trop dense (> 60000 plantes/ha) ou une forte disponibilité en azote (reliquats élevés avant le semis, apport régulier de fertilisation organique) crée ainsi des conditions favorables à la maladie.

Ces conditions sont d’autant plus favorables que le semis a lieu avant le 15 avril. En effet, en plus de l’état du couvert, la phénologie du tournesol joue : la période de réceptivité du tournesol au phomopsis, c’est-à-dire la période pendant laquelle le champignon peut s’installer facilement dans les tissus de la plante, se situe entre les stades E1 et E5, pendant la phase « bouton floral ». Selon plusieurs travaux, les semis précoces favorisent les attaques sévères alors que le décalage de la date de semis permet de limiter la coïncidence entre la période de réceptivité de la culture et la période où le risque d’attaque est élevé.

Cet effet peut être attribué au stade phénologique de la culture au cours de la période propice aux infections : bien que les infections soient possibles tant que des feuilles vertes sont présentes, la plus forte proportion de tiges infectées est le résultat d’attaques ayant eu lieu dans les premières phases de l’apparition du bouton floral. Les semis plus tardifs permettent en général de limiter le nombre d’infections, en raison de conditions climatiques moins favorables (épisodes pluvieux moins fréquents et fréquence des jours avec températures létales pour le champignon plus élevée) coïncidant avec la réduction de la durée de la phase de réceptivité de la culture et du délai de la fermeture du couvert.

Attention, un trop décalage de la date de semis risque de pénaliser le rendement…

feuille de tournesol touchée par phomopsis

Les attaques de Phomopsis sur feuille sont favorisées par un couvert exubérant

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Le choix variétal, la base de la gestion des maladies du tournesol

La protection du tournesol contre les maladies repose sur un ensemble de bonnes pratiques, dont le choix variétal fait partie

 

champ de tournesol

En effet, pour la plupart des maladies du tournesol - mildiou, sclérotinia, phomopsis et verticilliose - à l’exception du phoma, il existe une solution variétale adaptée à la situation parasitaire dominante de la parcelle.

Face au sclérotinia, le tournesol ne dispose que de résistances partielles et chaque organe a son propre niveau de résistance. Ainsi, une même variété peut être sensible aux attaques au collet et peu sensible aux attaques sur capitule. Le choix variétal est donc à raisonner en fonction de la forme d’attaque la plus fréquente dans sa parcelle.

Face au phomopsis, dans les régions où de fortes attaques sont régulièrement observées, notamment dans le Sud-Ouest, privilégier des variétés résistantes ou très peu sensibles. Les variétés peu sensibles sont conseillées chez les producteurs prêts à traiter si besoin.

carte répartitio phomopsis 2019 tournesol

Carte issue du Guide de culture tournesol 2022

Face au verticillium, la tolérance variétale est le seul moyen de lutte efficace. Dans les zones de production touchées par la maladie (le Sud-Ouest ou certains secteurs du Centre-Ouest et du Centre,) opter pour des variétés très peu sensibles, voire peu sensibles, dans toutes les parcelles où la maladie s’est déjà manifestée. Dans les zones de production où la maladie n'a pas encore été détectée, le choix variétal n’est pas contraint.

carte répartion régionale risque verticilium tournesol 2019

Carte issue du Guide de culture tournesol 2022

Selon leur profil de résistance, les variétés permettent de contrôler tout ou partie des races de mildiou présentes sur notre territoire. Le principe d’une lutte durable contre le mildiou repose sur une utilisation raisonnée sur le long terme de ces résistances, pour maintenir leur efficacité dans le temps et limiter le risque d’apparition de nouvelles races (voir l'article Mildiou du tournesol : les réponses aux questions que vous vous posez).

logo myvar

Identifier une variété adaptée à votre situation à l’aide de l’outil Terres Inovia myVar.

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Cependant, aucune des variétés n’est résistante à l’ensemble des maladies. Le choix de la variété est donc à raisonner en fonction de la fréquence des risques maladies encourus dans la parcelle. De plus, la lutte génétique n’est pas le seul levier à considérer : son efficacité sera renforcée par l’adoption de bonnes pratiques agronomiques (rotation, implantation, irrigation…) et d’une protection fongicide seulement si besoin.

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Tournesol : précautions en cas de présence de maladies

Phomopsis et phoma

Le phomopsis et le phoma sont deux champignons qui se conservent dans les restes de tiges de tournesol contaminés, sous forme de mycélium. En fin d’hiver ou au début du printemps, ce mycélium produit des fructifications, appelées périthèces. Ce sont dans ces petits sacs que se formeront les spores responsables des attaques sur les tournesols cultivés dans les parcelles alentours. Le broyage des cannes et leur enfouissement sont fortement conseillés aussitôt après la récolte pour limiter la production de périthèces et donc l’émission de spores contaminantes l’année suivante. En effet, ils favorisent la dégradation des résidus et les mettent à l’abri de la lumière, empêchant ainsi la formation des périthèces. Le broyage et l'enfouissement des résidus se font par labour ou, à défaut, par un déchaumage agressif ou un broyage avant un déchaumage classique. Les spores de ces champignons étant un peu voyageuses, cette pratique est d'autant plus efficace qu’elle est mise en œuvre à l’échelle du secteur de production.

 

 

Verticillium

Dans les situations où des attaques ont été observées, il est préférable de ne pas enfouir les cannes contaminées afin de favoriser la dégradation de la forme de conservation du champignon que sont les microsclérotes. Ceux-ci se forment dans la tige des plantes touchées, tout autour de la moelle. Le fait de ne pas enfouir les cannes infectées après la récolte serait, à l’opposé du phomopsis et du phoma, plutôt bénéfique pour le contrôle de cette maladie : en effet, la dégradation des microsclérotes restés en surface serait favorisée, et le risque d’infection limité : la germination des microsclérotes étant stimulée par des exsudats émis par les racines du tournesol, limiter le nombre de microsclérotes enfouis dans le sol et à hauteur du système racinaire réduit le nombre potentiel d’infections.

 

 

Sclerotinia

Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes

logo contans bayer
Dans les tournesols ayant subi de fortes attaques de sclérotinia, l’utilisation du LALSTOP CONTANS® WG (1 à 2 kg/ha) juste après la récolte permet de détruire les sclérotes de l'année et ainsi de réduire le stock de sclérotes du sol, responsables notamment des attaques de sclérotinia au collet lors de la prochaine implantation de tournesol. En cas de forte attaque de sclérotinia sur capitule, ce type d'application est très efficace pour détruire les sclérotes tombés au sol à la récolte.

Enfouir les résidus après le traitement pour favoriser la conservation de l'agent biologique, sensible aux conditions sèches.

Respecter les précautions de stockage et d'emploi : la germination des spores du champignon contenu dans LALSTOP CONTANS® WG est optimale entre 7 et 24 °C et les conditions au-delà de 30 °C lui sont défavorables.

LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société BAYER Service Infos au 0 800 25 35 45.

Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société BAYER CROPSCIENCE FRANCE au 04 72 85 43 21.

 

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Diagnostiquer les maladies sur tige du tournesol à maturité

maladies du tournesol

Le phomopsis forme une tache brun-rouge aux contours frangés et centrée sur le point d'insertion de la feuille. La tache peut évoluer jusqu’à encercler la tige. Le symptôme de tache encerclante en causant une interruption de la circulation de la sève est responsable de la nuisibilité de la maladie. Celle-ci est accrue lorsque la tige malade fragilisée casse au moindre choc (pluie, vent, rabatteurs de la moissonneuse batteuse).

tige cassée à cause du phomopsis sur tournesol

Tige cassée par le phomopsis

Les taches noires autour de l’insertion d’une feuille représentent le symptôme le plus fréquent et le plus facilement reconnaissable du phoma ; les taches indépendantes les unes des autres le long de la tige ne sont que très peu nuisibles. Lorsqu’elles se rejoignent d’un étage foliaire à l’autre (coalescence), les pertes de rendement peuvent atteindre 0,5 q/ha pour 10% de plantes atteintes, mais une partie de ces pertes est, dans ce cas, liée aux attaques au collet. Voir « identifier le phénomène Pieds secs ».

Les symptômes de verticillium se manifestent sur tiges par la présence de bandes longitudinales noires. En fin de cycle, la tige entièrement noire est parsemée de fines stries blanches et très fragile. A l’exception des fibres, son épiderme très altéré s’effiloche laissant apparaître la moelle recouverte superficiellement d’une poussière noire de microsclérotes noirs (0,05-0,1 mm). L’intérieur de la moelle demeure blanc.

Le macrophomina se manifeste en fin de cycle, surtout en sols séchants. On observe une décoloration gris argenté sur 10 à 30 cm au bas de la tige. Des microsclérotes (0,1 mm - 1 mm) sont présents sous l’épiderme et dans la moelle, qui est déstructurée en bas de tige, formant des "piles d'assiettes". La plante se dessèche prématurément. Les microsclérotes assurent la conservation du champignon dans le sol.

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