Reconnaître les symptômes de carence en bore sur tournesol
A ce stade, il est trop tard pour réaliser un apport de bore. De plus, la carence s'exerçant avant que les symptômes ne se manifestent, il est inutile d'intervenir après leur apparition car il n'y a pas d'action curative.
Les symptômes de carence en bore
La carence s’exprime sur les feuilles du tiers supérieur de la plante, 10 à 15 jours après un défaut d’alimentation, par un gaufrage puis une décoloration et une grillure sèche de la base du limbe (zones internervaires, côté pétiole). La surface foliaire, essentielle au remplissage des graines, est alors réduite.
Dans les cas graves, des crevasses transversales avec émission de gomme conduisent parfois au cisaillement de la tige et à la chute du capitule, dès le stade bouton dégagé. Des graines vides peuvent également être observées.
Des déficiences précoces (lors de l'initiation florale) peuvent entraîner des malformations de capitules (fleurs ligulées ou bractées au centre du capitule).
1. Grillure de la base du limbe - 2. Cisaillement de la tige - 3. Malformation de pièces reproductrices
Risques de confusion
- Symptômes de sécheresse : les bords du limbe sont alors flétris.
- Dégâts liés au vent : couleur vert foncé.
- Maladie (phomopsis) : attaque à partir du bord du limbe en suivant une nervure.
Fertilisation du tournesol: carences en molybdène
Molybdène
Dans les sols très acides (pH inférieur à 6) on peut observer des carences en molybdène : les feuilles de couleur vert-jaune citron présentent une forme de cuillère avec les bords du limbe nécrosés marron clair (voir photo). En général, les symptômes sont légers et disparaissent rapidement sans qu’il soit nécessaire d’intervenir.
Carence en molybdène (feuilles en forme de cuillère), souvent confondue avec celle en potasse.
Attention, des confusions sont possibles avec une déficience en potasse, mais les symptômes interviennent généralement dès l’apparition des premières feuilles pour le molybdène et plus tard pour la potasse.
En présence de tels symptômes, une pulvérisation avec une solution à base de molybdène (10-20 g/ha) donne de bons résultats.
Dans les parcelles où l’on observe de telles carences, il est nécessaire de contrôler le pH du sol avec une analyse de terre : si le sol s’avère acide, réaliser un apport d’amendement basique.
Tournesol : précautions en cas de présence de maladies
Phomopsis et phoma
Le phomopsis et le phoma sont deux champignons qui se conservent dans les restes de tiges de tournesol contaminés, sous forme de mycélium. En fin d’hiver ou au début du printemps, ce mycélium produit des fructifications, appelées périthèces. Ce sont dans ces petits sacs que se formeront les spores responsables des attaques sur les tournesols cultivés dans les parcelles alentours. Le broyage des cannes et leur enfouissement sont fortement conseillés aussitôt après la récolte pour limiter la production de périthèces et donc l’émission de spores contaminantes l’année suivante. En effet, ils favorisent la dégradation des résidus et les mettent à l’abri de la lumière, empêchant ainsi la formation des périthèces. Le broyage et l'enfouissement des résidus se font par labour ou, à défaut, par un déchaumage agressif ou un broyage avant un déchaumage classique. Les spores de ces champignons étant un peu voyageuses, cette pratique est d'autant plus efficace qu’elle est mise en œuvre à l’échelle du secteur de production.
Verticillium
Dans les situations où des attaques ont été observées, il est préférable de ne pas enfouir les cannes contaminées afin de favoriser la dégradation de la forme de conservation du champignon que sont les microsclérotes. Ceux-ci se forment dans la tige des plantes touchées, tout autour de la moelle. Le fait de ne pas enfouir les cannes infectées après la récolte serait, à l’opposé du phomopsis et du phoma, plutôt bénéfique pour le contrôle de cette maladie : en effet, la dégradation des microsclérotes restés en surface serait favorisée, et le risque d’infection limité : la germination des microsclérotes étant stimulée par des exsudats émis par les racines du tournesol, limiter le nombre de microsclérotes enfouis dans le sol et à hauteur du système racinaire réduit le nombre potentiel d’infections.
Sclerotinia
Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes
Enfouir les résidus après le traitement pour favoriser la conservation de l'agent biologique, sensible aux conditions sèches. Respecter les précautions de stockage et d'emploi : la germination des spores du champignon contenu dans LALSTOP CONTANS® WG est optimale entre 7 et 24 °C et les conditions au-delà de 30 °C lui sont défavorables. LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société BAYER Service Infos au 0 800 25 35 45. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société BAYER CROPSCIENCE FRANCE au 04 72 85 43 21. |
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