Diagnostiquer des fontes de semis de pois

levée de pois

Les fontes de semis peuvent être dues à différents champignons telluriques agissant seuls ou en complexe (Pythium sp, Rhizoctonia solani, Fusarium sp). Elles se manifestent par des manques à la levée suite à une pourriture des graines et/ou des pertes de pieds dans le mois suivant la levée.

Dans ce dernier cas, les plantules présentent un système racinaire très réduit avec des nécroses jaune-orangé à brunes, un jaunissement et un arrêt de croissance prématuré. Les fontes de semis sont favorisées dans les sols frais et humides. Elles restent toutefois assez rares et bien maitrisées par les traitements de semences.

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Aphanomyces : évaluer le risque avant l’implantation du pois de printemps

L’aphanomyces (Aphanomyces euteiches), ou pourriture racinaire, est la maladie tellurique la plus préjudiciable sur pois. Elle est fréquente dans toutes les zones de production du pois, excepté dans les sols très calcaires comme les craies de Champagne, mais le pourcentage de parcelles touchées ainsi que les niveaux de contamination de ces parcelles sont très variables.

 

aphanomyces pois

Afin d’éviter des pertes de rendement qui peuvent être très importantes, il est essentiel d’évaluer le risque aphanomyces avant l’implantation d’un pois de printemps.

Jusqu’à présent, seul un test biologique de potentiel infectieux réalisé à partir d’un échantillon de sol, per¬mettait de connaitre ce risque. L’outil Eva, disponible en ligne, permet désormais, à partir d’un certain nombre d’informations (département, historique en pois, type de sol, irrigation), de classer la parcelle dans un risque faible ou élevé, et oriente l’utilisateur dans ses choix afin de préserver le rendement en pois et l’état sa¬nitaire de la parcelle. Le test biologique reste intéressant à utiliser. Il est en effet complémentaire de l’outil Eva puisqu’il permet de connaitre précisément le potentiel infectieux de la parcelle et d’affiner les choix, en particulier si la parcelle est classée en risque élevé.

Accéder à l'outil EvA

Choix du type de pois en fonction du PI de la parcelle

Le pois de printemps, très sensible à l’aphanomyces, ne doit pas être cultivé dans une parcelle dont le PI est supérieur à 1. Le pois d’hiver, qui échappe partiellement à la maladie, est peu impacté et peut donc être cultivé quel que soit le PI. Il peut en revanche multiplier l’inoculum si les conditions sont favorables.

 

Choix des légumineuses de la rotation en fonction du PI de la parcelle

Afin de préserver l’état sanitaire des sols et de contrôler le développement de la maladie, il est indispensable de raisonner la place des espèces et variétés de légumineuses dans la rotation, en tenant compte de leur sensibilité à la maladie et du PI de la parcelle.

choisir la légumineuse en fonction du potentiel infectueux de la parcelle

Obtenir un devis pour un test prédictif de potentiel infectieux

Sensibilité variable des légumineuses à Aphanomyces

Attention : les conseils sur le choix des légumineuses qu’il est possible de cultiver en fonction du PI du sol ne sont valables que pour les variétés évaluées (des différences de sensibilité variétale pouvant exister au sein d’une espèce). Par ailleurs, il est possible de cultiver des espèces/variétés de légumineuses très résistantes comme la féverole dans des parcelles fortement contaminées. Toutefois, il convient de respecter les fréquences de retour et d’alterner si possible avec d’autres espèces résistantes afin de ne pas exercer de pression de sélection trop importante, ce qui pourrait conduire à une adaptation des souches.

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Diagnostiquer les maladies racinaires du pois

Nécroses racinaires

Les nécroses racinaires peuvent être dues à différents agents pathogènes qui agissent le plus souvent en complexe (Fusarium spp, Pythium spp, Phoma medicaginis, Rhizoctonia solani…), les espèces du genre Fusarium étant les plus fréquentes, en particulier F. oxysporum et F. solani. Le système racinaire présente une coloration externe brun-rouge à noire et le système vasculaire peut prendre une teinte rouge brique. En cas d’attaque sévère le système racinaire se dessèche et les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Sur parties aériennes, les symptômes se déclarent le plus souvent en foyers, à partir de la floraison. Les plantes atteintes présentent un jaunissement, voire un dessèchement et/ou un retard de croissance. La fréquence et la sévérité des nécroses racinaire est très variable. Elles dépendent des conditions climatiques mais également de la qualité de l’implantation.

La fusariose vasculaire

La Fusariose vasculaire est due à un champignon tellurique, Fusarium oxysporum. Le pathogène pénètre dans les racines et envahit le système vasculaire. Le système racinaire parait normal mais les vaisseaux présentent une coloration rouge orangé qui peut s’étendre dans la tige, parfois jusqu’aux étages florifères. Les plantes atteintes jaunissent et flétrissent. Un jaunissement unilatéral des feuilles est parfois observé. Ces plantes sont le plus souvent isolées dans la parcelle. Cette maladie est peu fréquente en France.

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Diagnostiquer les maladies aériennes du pois à la floraison

Ascochytose (anthracnose)

L’ascochytose, maladie aérienne la plus fréquente, est due à un complexe de 3 champignons nécrotrophes présents individuellement ou simultanément sur la culture (Didymella pinodes, Phoma medicagnis var pinodella et Ascochyta pisi).

Ascochytose sur feuille de pois
Ascochytose sur gousses de pois

Ascochytose sur feuille et sur gousse

Les symptômes progressent du bas vers le haut de la plante et affectent tous les organes. Des ponctuations de couleur brun foncé apparaissent sur les feuilles puis évoluent en nécroses irrégulières. Des nécroses violacées à brunes s’installent à la base des tiges. Si celles-ci sont ceinturées par la maladie, les plantes deviennent alors plus sensibles à la verse. La maladie peut entraîner jusqu’à 25 q/ha de perte de rendement en cas de forte attaque.

La première protection fongicide a lieu à début floraison (2ème protection fongicide si intervention à 10-12 feuilles). Une troisième application est souvent nécessaire (sauf printemps secs), 10 à 20 jours plus tard selon l’évolution de la maladie (dépendante de la pluviométrie). En années particulièrement humides (1 année sur 10), une dernière protection peut être nécessaire 30 jours après le début floraison. Toutefois, si les conditions sont sèches au début de la floraison, pendant et après la floraison (absence visuelle d’ascochytose), le traitement n'est pas forcément nécessaire.

Botrytis

Le botrytis occasionne une pourriture grise sur les fleurs et parfois à l’aisselle des feuilles suite à la chute des pétales contaminés. Le symptôme le plus caractéristique est une pourriture marron sur les gousses, suivie d’un dessèchement.

botrytis sur gousse de pois

Botrytis sur gousse

Les pertes de rendement avoisinent les 10-15 q/ha en cas de forte attaque. Elles sont essentiellement dues à la destruction des gousses et des graines en formation. Les produits n'ont pas d'action curative et leur persistance d’action est courte.

La lutte chimique vise à protéger les gousses avant que les pétales des fleurs ne se collent dessus. Les fongicides utilisés contre l’ascochytose présentent une efficacité suffisante pour assurer cette protection en cas de printemps humide.

Mildiou

A l’approche de la floraison ou courant floraison, des contaminations secondaires de mildiou (Peronospora pisi) peuvent apparaître. Sur la face supérieure des feuilles on observe des nécroses claires à bords nets.

mildiou sur feuille de pois
mildiou sur tige de pois

Présence de midiou sur feuille et sur tige

Sur la face inférieure, un feutrage blanc puis gris violet. La nuisibilité est alors très souvent faible à nulle, excepté si une surface importante est touchée. Des températures inférieures à 18 °C, une humidité élevée et un temps peu ensoleillé favorisent le développement du mildiou. En revanche, un temps chaud (> 25 °C) et sec stoppe le développement de cette maladie. Il n’existe pas de produits homologués en végétation.

Bactériose

La bactériose (due à une bactérie, Pseudomonas syringae pv pisi) se manifeste sur les feuilles par de petites taches vert foncé à l’aspect huileux qui évoluent en plages plus ou moins larges, de formes irrégulières et anguleuses, de couleur marron foncé, parfois translucide.

présence de bactériose sur pois d

Présence de bactériose dans une parcelle de pois d'hiver

Les symptômes suivent souvent les nervures, prenant parfois une forme d’éventail. Sur tige, des symptômes de couleur brun foncé à l’aspect huileux sont observés, souvent au niveau des nœuds, à l’aisselle des feuilles. Ils peuvent ceinturer la tige, parfois sur plusieurs centimètres. La bactériose se manifeste en sortie hiver mais peut continuer à progresser jusqu’à la floraison, voire jusqu’au remplissage en cas de printemps particulièrement frais et humide (cas de l’année 2016). Un temps chaud et sec stoppe la progression des symptômes. Il n’existe pas de solutions chimiques homologuées.

Rouille

La rouille du pois (Uromyces pisi) est essentiellement présente en Champagne crayeuse. Elle est favorisée par un climat chaud et sec.

rouille sur feuille de pois

Présence de rouille sur feuilles (crédit : Unilet)

La perte de rendement peut atteindre 25 q/ha lorsque l'attaque est précoce (début floraison). On observe sur feuilles des pustules brunes à rousses, devenant presque noires et particulièrement importantes sur la face inférieure. Le premier traitement doit être déclenché dès l’apparition de pustules, en tenant compte du délai avant récolte des produits (DAR).

Oïdium

L’oïdium (Erysiphe pisi) est surtout fréquent dans le Sud et l’Ouest de la France. On observe un feutrage ras et blanc caractéristique sur la végétation.

oïdium du pois

Présence d'oïdium

La maladie est favorisée par des températures supérieures à 20°C et une forte hygrométrie à la base de la végétation (risque élevé en pois irrigué). Intervenir uniquement si l’oïdium apparaît précocement (à début floraison)

Sclérotinia

Cette maladie est provoquée par un champignon, Sclerotinia sclerotiorum, qui attaque également de nombreuses autres cultures dont le colza et le tournesol.

sclérotinia sur pois au stade de remplissage des gousses

symptôme de sclérotinia sur pois

Une pourriture vert foncé-marron se développe sur la tige, à l’intérieur de laquelle un mycélium blanc duveteux et des sclérotes noirs peuvent être observés. Les plantes flétrissent puis se dessèchent. La maladie est rare et peu nuisible sur pois. Elle s’observe le plus souvent sur quelques plantes isolées ou quelques petits foyers au sein de la parcelle.

Virose

Plusieurs espèces de virus peuvent infecter le pois. Un observatoire mené en 2020 a mis en évidence la présence d’au moins 6 virus sur pois en France :

  • Pea Enation Mosaic Virus (PEMV)
  • Beet Western Yellow Virus (BWYV)
  • Pea Seed-borne Mosaic Virus (PSbMV)
  • Bean Leaf Roll Virus (BLRV)
  • Bean Yellow Mosaic Virus (BYMV)
  • Clover Yellow Vein Virus (CIYVV) 

 

En 2020 et 2021, le PEMV, le BWYV et le PSbMV étaient les plus fréquemment détectés sur pois. Le BYMV et le ClYVV étaient à l’inverse très rarement détectés.

Ces virus peuvent pour la plupart infecter plusieurs espèces de légumineuses et sont tous transmis par les pucerons. Le PSbMV peut également être transmis par la semence.

Les symptômes occasionnés par ces virus apparaissent en foyers ou sur plantes isolées et peuvent être très variés :

  • nanisme 
  • colorations (jaunissements, rougissement)
  • mosaïques (alternance de zones de colorations différentes)
  • énations (excroissances), crispations, enroulement
  • nécroses
  • pourritures

virose sur pois protéagineux
virose du pois protéagineux
virose sur pois protéagineux
 

1 - Mosaïque ; 2 - Nécroses ; 3 - Rougissements, pourriture

Le diagnostic visuel ne permet pas d’identifier avec certitude un virus, d’autant plus que plusieurs virus peuvent être présents dans une même plante. Il est donc nécessaire d’avoir recours à une méthode de diagnostic plus précise comme la sérologie. 

La lutte contre les viroses passe par la lutte contre les pucerons.

 

Complexe Ascochyta pisi / Colletotrichum sp

Ce complexe de deux champignons est observé sur pois d’hiver depuis quelques années seulement. 
Sur feuilles, les symptômes apparaissent sous forme de taches plus ou moins rondes à ovales, de couleur claire, souvent cernées d’une marge brune, avec des points noirs au centre (fructifications). Ces symptômes évoluent de façon plus ou moins régulière, parfois sous forme de ‘coulures’. Une coloration orangée peut être observée. La maladie accélère la senescence des feuilles qui peuvent paraitre ‘grillées’. Sur tiges les mêmes types de symptômes sont observés et peuvent conduire à des cassures.

La maladie peut évoluer rapidement si les conditions climatiques sont favorables (douceur et humidité). La protection fongicides semble pouvoir être équivalente à celle préconisée pour l’ascochytose. Nous disposons de peu de données sur la protection face à ce complexe à ce jour.

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Stratégie fongicide pois : prendre en compte la réglementation

Pois en floraison
Les récents retraits des spécialités à base de chlorothalonil (fin d’utilisation 20 mai 2020) modifient les programmes historiques de gestion de l’ascochytose du pois. C’est plus de la moitié de la gamme de protection qui disparaît et la lutte contre cette maladie se recentre autour de l’azoxystrobine, devenant molécule pivot, et le Prosaro (à réserver aux 2ème applications). Néanmoins, une nouvelle solution homologuée en 2021 fait son apparition : le Pictor Active alliant pyraclostrobine et boscalide.

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Diagnostiquer et gérer les maladies aériennes du pois à la sortie d'hiver

Colletotrichum sp. : un pathogène apparu récemment

Depuis 2021, des symptômes dus à un champignon du genre Colletotrichum (agent de l’anthracnose) sont signalés, principalement sur pois d’hiver. Des nécroses claires, rondes à ovales, avec une marge noire, apparaissent et évoluent le plus souvent en ‘coulures’, nécrosant toute ou partie des organes touchés. Les symptômes âgés présentent une couleur saumon très caractéristique, en particulier sur les gousses.

Symptômes de Colletotrichum sur pois d’hiver

 

Bactériose

La bactériose (due à une bactérie, Pseudomonas syringae pv pisi) se manifeste sur les feuilles par de petites taches vert foncé à l’aspect huileux qui évoluent en plages plus ou moins larges, de formes irrégulières et anguleuses, de couleur marron foncé, parfois translucide.

Foyer de bactériose sur pois d

présence de bactériose sur pois d
bactériose sur pois d

Bactériose sur pois d'hiver

Les symptômes suivent souvent les nervures, prenant parfois une forme d’éventail. Sur tige, des symptômes de couleur brun foncé à l’aspect huileux sont observés, souvent au niveau des nœuds, à l’aisselle des feuilles. Ils peuvent ceinturer la tige, parfois sur plusieurs centimètres.

Cette maladie, qui apparait généralement en foyers dans la parcelle, est favorisée par des blessures, occasionnées le plus souvent par le gel. Un temps chaud et sec stoppe la progression des symptômes. A date, malgré les recherches de Terres Inovia, aucune solution (conventionnelle ou de biocontrôle) n’est efficace contre ce pathogène. De fait, il n’existe pas de solution homologuée.

 

Ascochytose

L’ascochytose, maladie aérienne la plus fréquente, est due à un complexe de 3 champignons nécrotrophes présents individuellement ou simultanément sur la culture (Didymella pinodes, Phoma medicagnis var pinodella et Ascochyta pisi).

ascochytose sur pois

Présence d'ascochytose sur pois

Les symptômes apparaissent sous forme de ponctuations de couleur brun foncé sur les feuilles puis évoluent en nécroses irrégulières. Des nécroses violacées à brunes s’installent à la base des tiges, pouvant les ceinturer.

 

 

Complexe maladies sur pois d’hiver : une évolution de la stratégie fongicide nécessaire

Depuis quelques années, les agents pathogènes responsables de la bactériose, de l’anthracnose et de l’ascochytose sont fréquemment présents simultanément sur pois d’hiver. L’occurrence de ce complexe de pathogènes sur pois de printemps est plus rare et moins problématique. Les attaques précoces et intenses de ce complexe de maladie sur pois d’hiver ces dernières années ont entrainé la révision de la stratégie fongicide sur pois d’hiver et dans une moindre mesure sur pois de printemps. 

  • Observez les symptômes (cf. symptômes respectifs dans les paragraphes afférents) à partir de fin février pour le pois d’hiver et de mi-mars pour le pois de printemps 
  • Raisonnez la lutte fongicide en fonction du climat (hiver et printemps doux et pluvieux sont les facteurs aggravants ; le gel favorise le développement du complexe) et des symptômes observés en végétation. Le nombre d’applications varie en fonction de la région, du type de pois (hiver ou printemps) et des conditions climatiques (températures, pluviométrie) hivernales et printanières.
  • Attention, la lutte fongicide n’aura d’effet que sur les pathogènes fongiques du complexe (pas d’action directe sur la bactériose)

 

Pois d’hiver : intervenez tôt pour stopper la progression rapide des pathogènes fongiques

  • L’utilisation de spécialités à base d’azoxystrobine seule est déconseillée, cette substance active peut néanmoins être associée à une triazole pour gérer le complexe de maladies hivernales.
  • Changement principal dans la lutte fongicide sur pois d’hiver : une première intervention pivot précoce est fortement conseillée quelles que soient les conditions climatiques annuelles : appliquez une protection au cours de l’hiver, à partir du 20 février et sur un pois au stade minimum de 4 à 5 feuilles.
  • L’application à début floraison reste également pivot et fortement conseillée : elle permet d’atteindre l’entièreté des organes végétatifs avant la fermeture du couvert
  • En situation de pression faible à modérée (printemps sec), 2 traitements seront à réaliser : 1 traitement fin février pour maitriser le complexe avant même l’apparition de symptômes. Puis un relai début floraison, nécessaire pour maitriser les débuts de foyers en bas des plantes avant que le couvert ne se referme.
  • En situation de pression modérée à forte (printemps humide), 3 traitements seront à réaliser : les 2 piliers fin février et à début floraison. Un 3ème traitement viendra en relai avant le début de la floraison si forte pression courant mars-avril, ou après la floraison si retour d’humidité courant mai-juin.
  • En année exceptionnelle (comme 2024 avec une pluviométrie continue de la sortie d’hiver à l’été), jusqu’à 4 traitements pourront être envisagés, les 2 traitements “piliers” (fin février et début floraison) relayés par 1 application supplémentaire avant et 1 application après floraison.

 

 
Traitements fortement conseillés
 

Traitements à ajuster selon le contexte climatique et la pression maladie. Attention ces schémas n'affichent pas les doses et nombres d'applications maximales par produit (cf tableaux ci-après)

 

Pois de printemps : surveillez à partir de début floraison

La protection se basera sur l’observation de symptômes du complexe de maladies hivernales :

  • En l’absence du complexe maladies : Stratégie en 1 traitement (année sèche) à 2 traitements (année humide), avec possibilité d’utilisation de l’Amistar seul.

 
Traitements fortement conseillés
 

Traitements à ajuster selon le contexte climatique et la pression maladie. Attention ces schémas n'affichent pas les doses et nombres d'applications maximales par produit (cf tableaux ci-après)

 

  • En présence du complexe maladies : Stratégie en 2 traitements sans utilisation de l’Amistar seul, comprenant l’intervention début floraison avec un complément avant début floraison si apparition de symptômes précoces, ou après floraison si année humide propice aux maladies

 
Traitements fortement conseillés
 

Traitements à ajuster selon le contexte climatique et la pression maladie. Attention ces schémas n'affichent pas les doses et nombres d'applications maximales par produit (cf tableaux ci-après)

 

 

Mildiou

Le mildiou (Peronospora pisi) peut occasionner deux types de symptômes.

Symptôme de mildiou sur feuille de pois

Symptôme de mildiou sur feuille de pois

En cas d’attaque primaire, due à des oospores (formes de conservation) présentes dans le sol, des foyers de maladies apparaissent au sein desquels les plantes sont nanifiées et de couleur vert pale. Ces attaques peuvent avoir lieu en l’absence de traitement de semence adapté (se référer à l’article correspondant).

Les symptômes les plus fréquemment observés sont des décolorations sur la face supérieure des feuilles accompagnées d’un feutrage gris sur la face inférieure. La nuisibilité est très faible, aucune gestion spécifique n’est recommandée contre ce type d’attaques.

 

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Réussir son implantation pour limiter la sévérité des maladies

Un pois bien implanté sera moins vulnérable aux maladies

levée de pois protéagineux
Il est donc indispensable de respecter les dates de semis préconisées, de semer sur un sol bien réssuyé et d’éviter tout facteur de tassement du sol.

Un semis trop précoce aura pour conséquence un développement plus rapide de l’ascochytose et un risque accru de bactériose.

Il est également essentiel de ne pas semer trop dense afin de ne pas créer un microclimat favorable au développement des maladies aériennes (ascochytose, mildiou, botrytis).

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Lutter préventivement contre les maladies du pois d'hiver

Il existe un certain nombre de règles à respecter à l’échelle de la succession culturale et de l’itinéraire technique pour anticiper les risques maladies :

Respecter les fréquences de retour conseillées

Une fréquence de retour de 6 ans minimum est conseillée pour réduire les risques de maladies, en particulier les maladies racinaires.

Bien choisir ses couverts

Ne pas cultiver de pois ou d’espèces/variétés de légumineuses sensibles à l’aphanomyces dans les couverts ou en tenir compte dans la fréquence de retour du pois en cuture de rente.

Même si le pois d’hiver est peu impacté par cette maladie, il est important de préserver l’état sanitaire du sol.

Eviter les repousses

Les repousses de pois peuvent multiplier certains pathogènes responsables notamment de maladie racinaires.

Privilégier les variétés récentes

Pour limiter le développement de certaines maladies aériennes (ascochytose, botrytis, mildiou), il est important de privilégier les variétés récentes, plus hautes et présentant une bonne tenue de tige. Ces variétés permettent en effet d’avoir un couvert plus aéré, créant ainsi un microclimat moins favorable aux maladies.

Les variétés résistantes au froid sont également à privilégier. Les blessures occasionnées par le gel constituent des portes d’entrées pour les agents pathogènes, en particulier pour Pseudomonas syringae pv pisi, agent de la bactériose.

Respecter les dates et densités de semis préconisées

Il est essentiel de ne pas semer le pois d’hiver trop tôt pour éviter un développement précoce de l’ascochytose et limiter le risque bactériose. Il est également essentiel de ne pas semer trop dense. Un couvert dense maintient l’humidité et favorise donc le développement des maladies.

Semer dans de bonnes conditions 

Semer dans de bonnes conditions, dans un sol ressuyé, permet de limiter les risques, en particulier pour les maladies racinaires.

ascochytose sur feulles pois

Ascochytose sur pois

 

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Visiter ses parcelles fin juillet pour faire les bons choix par la suite

Claire Martin Monjaret (Terres Inovia) nous explique l'intérêt de visiter ses parcelles tournesol au moment de la floraison (fin juillet - début août).
Cette visite peut permettre de prévenir les risques de tournesols sauvages, de maladies (mildiou, verticilium et phomopsis) mais aussi d'orobanche cumana.

Depuis 2020, Terres Inovia propose un outil pour accompagner les agriculteurs dans leur visite annuelle. Tour de plaine, disponible gratuitement sur mobile, permet aux producteurs de tournesols de faire un bilan sanitaire (maladies et adventices) de leurs parcelles en seulement quelques clics !


Accéder à l'outil Tour de Plaine

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Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes

Dans les sojas ayant subi de fortes attaques de sclérotinia, l’utilisation du LALSTOP CONTANS® WG (1 à 2 kg/ha) juste après la récolte par application sur les tiges broyées permet de détruire les sclérotes de l'année et ainsi de réduire le stock de sclérotes du sol, limitant le risque sclérotinia pour les cultures suivantes et les parcelles voisines.

Réduire le risque sclérotinia pour les cultures suivantes

Respecter les précautions de stockage et d'emploi : la germination des spores du champignon contenu dans LALSTOP CONTANS® WG est optimale entre 7 et 24 °C et les conditions au-delà de 30 °C lui sont défavorables.  

LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société LALLEMAND SAS – 4 Route de Beaupuy – 31180 Castelmaurou. Tél : 05 34 27 67 80. 

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