Choisir sa variété de lin oléagineux de printemps avec Myvar®

Myvar® la plateforme de Terres Inovia qui révolutionne votre choix variétal

Tout ce dont vous avez besoin pour choisir vos variétés d'oléagineux, protéagineux. Consultez les caractéristiques des variétés, choisissez vos variétés selon vos critères ou bien laissez vous guider par nos experts.

Aller sur MyVar® : 

Accéder aux dernières publications disponibles sur Myvar® en lin oléagineux de printemps

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Début de cycle / croissance Floraison Maturité/récolte Choix variétal Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps Lin de printemps choix variétal lin oléagineux de printemps varietes Terres Inovia

Respecter certaines règles pour protéger les abeilles

Bien que lin ne soit pas mellifère, la culture est néanmoins visitée par les insectes pollinisateurs en quête de pollen. Il convient donc de limiter les effets non intentionnels des traitements phytosanitaires.

Dès l’apparition des premières fleurs dans les cultures, utiliser un produit dont l’usage est autorisé en floraison et vérifier systématiquement l’absence d’insectes butineurs avant toute intervention contre les ravageurs.

lin pollinisateur

Recommandations sur les périodes de traitements à privilégier (*) :

Le nouvel arrêté définit également une période pendant laquelle les produits autorisés devront être appliqués sur cultures attractives : 2 heures avant le coucher de soleil défini par l’éphéméride et 3 heures après.

(*) il est interdit de traiter en présence d’abeille, même si le produit comporte la mention « abeille »

Afin de protéger la faune auxiliaire dans son ensemble, respectez les seuils de nuisibilité ainsi que les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, telles que mentionnées sur l’étiquette.

 

Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs

Voir la réglementation

 

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Biodiversité Lin d'hiver Lin de printemps Lin d'hiver Lin de printemps insectes pollinisateurs lin Nina RABOURDIN (n.rabourdin@terresinovia.fr)

Irriguer en cas de printemps sec

lin floraison

Lors d’un printemps marqué par des séquences sèches, le lin valorisera bien l’irrigation sur les phases de floraison et de début de remplissage des graines. En tendance, l’irrigation est mieux valorisée en petite terre et dans le sud de la France.

S’il y a la possibilité d’irriguer, réaliser 2 à 3 tours d’eau de 35 mm chacun avec le 1er tour dès la formation des boutons floraux en cas de sécheresse au printemps et les 2 tours suivants encadrant la floraison.

Ne jamais irriguer en cas de risque de verse.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Irrigation Lin d'hiver Lin de printemps Lin d'hiver Lin de printemps irrigation lin Nina RABOURDIN (n.rabourdin@terresinovia.fr)

Ravageurs du lin : vigilance vis-à-vis du thrips

Thrips LOH
Les thrips peuvent provoquer un arrêt de la croissance en “piquant” les bourgeons terminaux. Les lins prennent un aspect fourchu. Les piqûres sur les boutons peuvent entrainer l’avortement des capsules. 

En lin d’hiver, la présence de thrips doit être surveillée de la reprise de la végétation à la fin de la floraison. Le risque principal se situe entre la reprise de végétation et le début de la floraison.  

Pour estimer le risque pendant la période de risque principal :  

- A un stade précoce du lin (avant 20 cm), les insectes sont difficiles à observer car bien cachés entre les feuilles. Afin de vérifier leur présence, mettre quelques têtes dans un sac et secouer. A ce stade, il n’existe pas de seuil d’intervention.  

- Après le stade 20 cm, réaliser dix balayages, à différents points de la parcelle, sur le sommet des plantes avec la main ouverte et humide. Si en moyenne au moins 5 thrips sont récupéres par balayage, une intervention est à prévoir.

Documents à télécharger

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Sortie hiver Floraison Ravageurs Lin d'hiver Lin d'hiver Lin d'hiver insecticides lin ravageurs du lin thrips thrips lin Ségolène PLESSIX (s.plessix@terresinovia.fr)

En période de mi-floraison, la féverole a besoin d’eau !

A partir de la fin de la floraison jusqu’à la maturité physiologique, la féverole a besoin de 180 mm d’eau (contre 150 mm pour le pois).

Si l’irrigation est possible, la féverole valorise bien l’eau apportée. Les besoins en eau de la féverole de printemps sont de 300 mm environ pour un rendement de 60-70 q/ha. Elle est sensible au déficit hydrique

En effet, la période de floraison et de formation des graines est relativement longue : de fin mai à mi-juillet suivant les secteurs géographiques. Le gain de rendement permis par l’irrigation est comparable à celui obtenu avec le pois : 4,5 à 6 q/ha pour 30 mm apportés.

Néanmoins, il ne faut pas irriguer avant la mi-floraison (sauf sécheresse très précoce), cela favoriserait un développement de végétation excessif, qui pénaliserait la formation des gousses par la suite. Il faut poursuivre les apports d’eau jusqu’au stade fin floraison + 20 jours.

Consommation en eau de la féverole et du pois (en mm)

Période Féverole Pois
7 feuilles à début floraison 40 70
Début à fin floraison 80 80
Fin floraison à maturité 180 150
Total (7 feuilles à maturité) 300 300
Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Irrigation Féverole d'hiver Féverole d'hiver Féverole de printemps Féverole de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps besoin féverole eau période irrigation féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Un pH neutre et une teneur en bore à surveiller

févrole en floraison

Pour que la féverole se développe convenablement, elle a besoin d’un sol dont le pH est compris entre 6 et 7.

pH acide : la féverole supporte mal les sols acides au pH < 5,5, qui entravent le fonctionnement de l’activité symbiotique.

pH élevé : si le pH > 7,5, particulièrement dans les sols de limons battants à tendance hydromorphe, certains éléments minéraux comme le bore sont bloqués. Ce problème pourrait être à l’origine des féveroles sans gousses résultant d’un problème de fécondation des fleurs (Aisne, Ardennes, Marne et Seine-et-Marne). Dans ces parcelles à risque, en cas de printemps froid et humide, apporter 300 g/ha d’éléments bore au stade boutons floraux de la féverole pour assurer une bonne fécondation.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Fertilisation Féverole d'hiver Féverole de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps bore féverole ph acide févrole ph élevé féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Identifier et lutter contre les maladies en sortie d’hiver et phase de croissance du lin

Septoriose

La septoriose (causée par Septoria linicola) se manifeste le plus souvent à partir de la floraison. Cependant les premiers symptômes sont observés dès l’automne sur lin d’hiver. 

Ceux-ci résultent d’une contamination par les spores de la forme sexuée du champignon Mycosphaeralla linicola libérées à partir des résidus de récolte infectés. Des taches brunes plutôt allongées et aux contours diffus apparaissent sur les feuilles de la base puis progressent sur les étages foliaires supérieurs en s’accompagnant d’une défoliation marquée en bas de tige.

septoriose LOH

Les symptômes gagnent aussi les tiges sur lesquelles des bandes alternées vertes et brunes leur donnent un aspect zébré. Pour le lin d’hiver, des lésions brunes plus ou moins nécrotiques affectent le bas des tiges au cours de l’hiver et peuvent être confondues avec des symptômes de kabatiellose.

Kabatiellose

Longtemps confondue avec la septoriose, la kabatiellose (causée par Kabatiella lini) est depuis des années peu observée. La maladie se manifeste sous forme d’un étranglement du collet qui finit par une cassure du pied. A partir de la floraison, les symptômes se manifestent sur feuilles par l’apparition de taches brunes à rougeâtres et sur tiges par des traînées longitudinales brunes à rougeâtres qui entrainent un brunissement généralisé de tous les organes, d’où le nom de brunissure donné à la maladie à ce stade.

Fusariose

La fusariose (causée par Fusarium oxysporum f.sp. lini) est une maladie vasculaire qui se manifeste par un jaunissement d’abord unilatéral et un flétrissement des feuilles, suivis par un brunissement et la mort de la plante. Les sommités des plantes flétries prennent souvent un aspect en crosse et les racines des plantes mortes sont de couleur gris cendré.

fusariose lin

Choisir une variété à bon comportement car aucune lutte fongicide n’est possible. Allonger la rotation du lin pour réduire l’inoculum.

Oïdium

L’oïdium se manifeste sous forme de taches étoilées blanches qui peuvent rapidement évoluer en un feutrage blanc poudreux recouvrant tous les organes (feuilles, tiges et capsules), affectant la fécondation et l’assimilation chlorophyllienne du lin. La protection fongicide n’est recommandée qu’en cas d’apparition des symptômes avant la floraison, en conditions sèches et chaudes survenant après un épisode pluvieux.

oïdium sur feuille de lin

Traiter contre l’oïdium et la septoriose

Au printemps, une intervention fongicide est conseillée avec un produit commercial efficace contre la septoriose (voir tableau en fin d'article) dès que la parcelle de lin atteint le stade E5 (apparition du corymbe – allongement des pédoncules floraux), c'est-à-dire juste avant le début de la floraison. Le déclenchement à E5 est à adapter au contexte d'évolution de la maladie. Il peut être anticipé (forte pression précoce) ou retardé (pression faible, tardive) au début de la floraison. 

Analyse du risque : il n'y a pas à ce jour de seuil de risque pour la septoriose. Etant donné la nuisibilité potentielle de cette maladie, il est considéré que l'apparition des premiers symptômes constitue un risque. Le risque est d'autant plus important que les conditions climatiques sont humides et douces au moment de la floraison.

reconnaissance lutte maladie lin

tableau fongicides pour oïdium sur lin d

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Sortie hiver Floraison Maladies Lin d'hiver Lin d'hiver Lin d'hiver Lin de printemps fusariose lin kabatiellose lin maladies du lin oléagineux présence de maladies lin septoriose lin tache brune lin Ségolène PLESSIX (s.plessix@terresinovia.fr)

Ravageurs du pois : la bruche

bruche pois
bruche pois

Bruche (Bruchus pisorum) Fréquence : forte dans le Sud, moyenne dans l’ouest et plus faible dans le Nord ; nuisibilité : faible mais perte de qualité

La bruche est un petit coléoptère de 4 mm de long ; le fémur des pattes antérieures est noir, une tâche blanche sur le prothorax, une ligne oblique blanche sur les élytres et des taches noires sur l’abdomen. Sa larve, apode, au corps blanc et à la tête brune, mesure 5-6 mm. La bruche présente une seule génération par an. L’adulte pond sur les gousses. Après éclosion, la larve pénètre directement, sans se « balader » contrairement à la tordeuse, dans la gousse puis dans la graine. Elle s’y développe pour donner un adulte qui sort de la graine en faisant un trou bien rond. Ce dernier gagne une zone d’hivernage (zone boisée) sans se reproduire dans les graines stockées. Ainsi, aucune nouvelle graine n’est attaquée pendant le stockage. Surveiller de début floraison à fin floraison. Sur les gousses, observer les œufs de forme allongée (0,6 x 1,5 mm) et de couleur blanc crème afin d’identifier la présence de l’insecte dans la parcelle. Les bruches provoquent une faible perte de rendement mais affectent la qualité des graines. Les orifices formés dans les graines sont préjudiciables en alimentation humaine (seuil de 1 à 3%) et pour la production de semences (pouvoir germinatif faible). En alimentation animale, les seuils de dégâts tolérés sont élevés (10 %).

Ne pas confondre la bruche du pois avec la bruche de la féverole.

Règle de décision

Aucun insecticide actuel n’est efficace contre les larves qui pénètrent directement dans les gousses après éclosion.

La protection insecticide, qui vise les adultes, n’est que rarement efficace et peu valorisée en raison de la longueur de la phase de risque, du stade jeunes gousses 2 cm sur le premier étage fructifère jusqu’à fin floraison + 10 jours (une seule application de lambda-cyhalothrine réglementairement possible en floraison. Pour une efficacité maximale, la positionner à partir du stade jeunes gousses 2 cm et lorsque les températures maximales journalières sont supérieures ou égales à 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs (les bruches sont alors actives). Cette application nécessite un fort volume d’eau (au moins 200 L/ha) pour pénétrer le couvert. Cette application permet de limiter le risque mais ne garantit pas toujours d’atteindre certains seuils qualité exigés en alimentation humaine par exemple.

Une lutte collective est souhaitable au sein d’un bassin de production, car les bruches se déplacent beaucoup.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Stade JG2 cm à fin floraison + 10 jours (commencer la surveillance à partir de début floraison) Observation visuelle sur la végétation Bruches actives lorsque Tmax>= 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs

Absence de seuil.
Utiliser un volume d’eau d’au moins200 l/ha.

 

Pollinisateurs

SPe8. Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer les insecticides durant la floraison ou en période de production d'exsudat, à l'exception des usages bénéficiant de la mention abeille (F, PE, FPE) ou emploi possible.  L'arrêté du 20 novembre 2021 encadre les horaires d’application : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil.
 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Ravageurs Pois d'hiver Pois d'hiver Pois de printemps Pois de printemps Pois d'hiver Pois de printemps bruche pois ravageurs pois Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr)

Ravageurs du pois : la tordeuse

tordeuse pois
tordeuse pois
dégâts de tordeuse pois

Tordeuse (Cydia nigricana) Fréquence : fréquent ; nuisibilité : moyenne

A l’âge adulte, la tordeuse est un petit papillon brun de 15 mm d’envergure. Il vole lorsque la température maximale dépasse 18°C. 2-3 jours après son arrivée dans la parcelle, il pond pendant 3 semaines environ, de préférence sur les feuilles de pois de printemps et d’hiver. Les chenilles, de 13 à 18 mm de long, sont bicolores : le corps est blanc-jaune et la tête brun clair. Elles apparaissent après une incubation de 1 à 2 semaines selon la température. Elles ont un court stade « baladeur ». Pendant ce temps, elles se déplacent pour pénétrer dans une gousse de pois, où elles grignotent les graines.

Règle de décision

Les traitements visent les chenilles avant qu’elles ne pénètrent dans la gousse du pois. Mais comme elles sont difficiles à repérer, le seuil de déclenchement de l’insecticide dépend du nombre de papillons mâles piégés dans des pièges spécifiques (piège Delta émettant des phéromones). Le pois est sensible à partir du stade jeunes gousses plates (gousses de 4-5 cm de long) sur le premier étage fructifère. Arrêter les traitements à fin floraison + 8-10 jours. Penser à utiliser un produit avec la mention abeilles s’il est nécessaire de traiter durant la floraison. Remarque : un traitement insecticide réalisé à début floraison contre les pucerons est trop précoce pour être efficace contre les chenilles de tordeuses, car les gousses ne sont pas encore formées.

Débouché en alimentation animale

Les dégâts occasionnés par la chenille de la tordeuse ont peu d’incidence sur le rendement en pois. S’il est utilisé en alimentation animale, on peut tolérer des seuils de présence élevés. Traiter à partir de 400 captures cumulées depuis le début de la floraison. Renouveler le traitement si, dans la semaine qui suit, le piège recense à nouveau 400 papillons.

Débouché en alimentation humaine ou en semences

Les attaques de tordeuse affectent la qualité (visuelle et germinative) des graines de pois, si elles sont vouées à l’alimentation humaine ou à la production de semences. Plusieurs traitements sont parfois nécessaires. Intervenir à partir de 100 captures cumulées depuis le début de la floraison ET en présence des premières gousses plates sur les pois (gousses de 4-5 cm de long sur les étages du bas). Si les tordeuses poursuivent leurs vols, renouveler le traitement tous les 8-10 jours, jusqu’à environ 8-10 jours après fin floraison ( soit 4 étages de gousses au stade limite d’avortement).

Période d'observation Stade sensible Comment les détecter ? Conditions favorables Seuil
Début floraison à fin floraison + 8-10 jours

Stade jeunes gousses plates à fin floraison + 8-10 jours

Piège sexuel

BSV

Vol si Tmax>18°C

Déclenchement selon le débouché :

Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées à partir de début floraison ET apparition des premières gousses plates sur les pois.

Alimentation animale : 400 captures cumulées depuis début floraison.

Réintervenir si le seuil est à nouveau atteint

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Ravageurs Pois d'hiver Pois d'hiver Pois de printemps Pois de printemps Pois d'hiver Pois de printemps ravageurs du pois tordeuse du pois Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr), Bastien REMURIER (b.remurier@terresinovia.fr)

Ravageurs du pois : la cécidomyie

Cécidomyie (Contarinia pisi) Fréquence : faible ; nuisibilité : moyenne

La cécidomyie du pois est un moucheron gris de 2-3 mm. L’adulte est sans incidence directe sur le rendement de la culture, puisqu’il ne s’en nourrit pas. Il émerge des parcelles de blé cultivées en pois l’année précédente. Les femelles volent vers les nouvelles parcelles de pois avoisinantes durant la 2e quinzaine de mai. Les femelles pondent dans les boutons floraux encore enfouis sous les stipules. Les larves éclosent 4 jours après la ponte et créent des galles dans les boutons floraux, qui gonflent puis avortent. Les entre-nœuds se raccourcissent. Les dégâts sont visibles début juin et peuvent engendrer jusqu’à 30 q/ha de pertes de rendement. Surveiller les parcelles de pois à partir du stade 8-9 feuilles, surtout en Champagne crayeuse et en Picardie. Les facteurs favorables à l’adulte sont l’absence de vent et le beau temps. Plus la floraison est courte plus l’attaque est grave car la majorité des boutons floraux peuvent être détruits.

Règle de décision

Surveiller la présence des cécidomyies en plaçant une cuvette jaune (ou blanche) dans les parcelles. Quand il y a un vol de cécidomyies, la cuvette « devient noire » de moucherons.

Traiter contre la cécidomyie du pois avec un insecticide de contact, car elle ne s’alimente pas sur la culture. Intervenir au moment du pic de vol (forte augmentation de la population de moucherons entre 2 observations rapprochées – 24 h) et en fin de journée. Le but est de détruire les adultes avant la ponte. Les vols sont soudains et échelonnés ; un 2e traitement peut être nécessaire.

Les délais d’intervention sont courts (compter au maximum 48 heures entre l’observation de la sortie du blé et l’introduction de l’insecte dans les boutons floraux), la lutte chimique est donc souvent peu efficace.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Du stade bouton floral jusqu’à début floraison + 15-20 jours Captures en cuvettes jaunes (ou blanches) Se poster le soir dans la parcelle à la hauteur de la végétation et observer les moucherons voler.

Intervenir après une forte augmentation de la population de moucherons entre 2 observations rapprochées, en fin de journée.

Intervenir avec un insecticide de contact.

Réintervenir si nécessaire.

Le pois d'hiver est moins touché que le pois de printemps car, même s'il est attaqué en même temps, il est à un stade plus avancé et les dégâts sont en général plus faibles.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Ravageurs Pois d'hiver Pois d'hiver Pois de printemps Pois de printemps Pois d'hiver Pois de printemps céciomyie pois Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr)