Sclerotinia in oilseed rape: towards a stabilisation of the observation of SDHI resistance? Duplicate 1
Nuisibilité et fréquence d’attaque : rappels
Le sclérotinia est la maladie principale du colza si l’on considère que la lutte contre le phoma est avant tout une lutte génétique. Bien que la fréquence d’attaque soit considérée comme faible avec une attaque observée une à deux années sur dix à l’échelle nationale (variabilité au niveau régional à prendre en compte), la nuisibilité de Sclerotinia sclerotiorum est significative à partir de 10% de tiges principales atteintes. A partir de ce seuil, 1 à 1.5 quintal de nuisibilité à l’hectare est constaté par tranche de 10 % supplémentaire de tiges principales touchées. Les attaques sur ramifications sont rarement nuisibles sauf dans le cas de très fortes attaques c’est-à-dire à partir de 50 % de ramifications atteintes.
Rappelons que les facteurs favorables au développement de la maladie sont, au-delà de la phase de contamination, des températures douces et une humidité relative élevée. L’inoculum est rarement le facteur limitant pour le développement de la maladie comme le montrent les résultats des kits pétales réalisés à l’échelle des BSV régionaux (cf. les publications du BSV dans votre région).
Du fait de la nécessité d’intervention en préventif face à cette maladie (aucune solution curative à disposition), de la difficulté de prévision du développement de la maladie autrement que via la mise en place des kits pétales, et selon le contexte parcellaire (type de rotation, historique de pression sclérotinia…) une intervention au stade BBCH 69 (stade G1) peut être nécessaire.
► Plus d’informations : Article « Sclérotinia, est-il nécessaire de réaliser un traitement fongicide ? »
Gestion du sclérotinia au stade BBCH 69 (stade G1)
Du point de vue des solutions fongicides disponibles, en dehors des solutions de biocontrôle (jugées insuffisantes en cas d’attaque nuisible), depuis la campagne 2022, un quatrième mode d’action a enrichi les choix possibles pour une action au stade G1 (BBCH 69) via l’homologation du TRESO.
► Plus d’informations sur les performances du TRESO :
Nouveauté pour cette campagne 2024 : l’homologation du REVYDAS, spécialité à base de boscalide et de méfentrifluconazole (nouvelle triazole disponible sur colza). Cette nouveauté fongicide sur colza présente des résultats à équivalence avec la référence PROPULSE dans les essais Terres Inovia (cf. figures ci-dessous) et élargit la gamme des solutions disponibles sur la culture.
Figure 1 et 2 : Résultats d'essais fongicides Terres Inovia, obtenus en 2023 et 2021 en conditions de contamination naturelle.
Gestion des résistances du sclérotinia aux SDHI : point sur la situation
La note commune ANSES, INRAe, et Terres Inovia fait le point sur la situation en 2024 des résistances des souches de Sclerotinia sclerotiorum face aux fongicides et plus particulièrement face aux SDHI. Depuis 2020, le nombre de prélèvements de sclérotes en cours de campagne pour analyse a fortement diminué, en lien avec des pressions au champ faibles. Néanmoins, l’inoculum est bien toujours présent en parcelles (cf. résultats des Kits pétales dans votre région) et la vigilance quant à l’acquisition de résistance vis-à-vis des modes d’action disponible reste nécessaire.
Nuisibility and frequency of attack: reminders
Sclerotinia is the main disease of oilseed rape if we consider that the control of phoma is primarily a genetic control. Although the frequency of attack is considered to be low, with an attack observed one to two years out of ten on a national scale (variability at regional level to be taken into account), the harmfulness of Sclerotinia sclerotiorum is significant from 10% of the main stems affected. From this threshold, 1 to 1.5 quintals of damage per hectare are observed for each additional 10% of main stems affected. Attacks on branches are rarely harmful except in the case of very heavy attacks, i.e. from 50% of branches affected.
Let us recall that the factors favourable to the development of the disease are, beyond the contamination phase, mild temperatures and a high relative humidity. The inoculum is rarely the limiting factor for the development of the disease as shown by the results of the petal kits carried out at the scale of the regional BSV (see the BSV publications in your region).
Due to the need for preventive intervention against this disease (no curative solution available), the difficulty of predicting the development of the disease other than by setting up petal kits, and depending on the plot context (type of rotation, history of sclerotinia pressure, etc.), an intervention at the BBCH 69 stage (G1 stage) may be necessary.
More information: Article « Sclerotinia, is it necessary to carry out a fungicide treatment? ».
Sclerotinia management at BBCH 69 (G1 stage)
From the point of view of available fungicide solutions, apart from biocontrol solutions (considered insufficient in case of harmful attack), since the 2022 campaign, a fourth mode of action has enriched the possible choices for action at G1 stage (BBCH 69).
More information: 2022 webinar « spring diseases and pests ».
Management of sclerotinia resistance to SDHI: update on the situation
The joint note from ANSES, INRAe, and Terres Inovia provides an update on the situation in 2022 regarding the resistance of Sclerotinia sclerotiorum strains to fungicides and more particularly to SDHI. Since 2020, the number of sclerotia samples taken during the season for analysis has decreased significantly, in connection with low field pressures. Nevertheless, the inoculum is still present in the plots (cf. results of the petal kits in your region) and vigilance regarding the acquisition of resistance to the available modes of action remains necessary.
Note: With the introduction of the fludioxonil-based solution, the number of available modes of action for sclerotinia control is increased to four. With the growing range of products on offer and the application of the recommendations, the sustainability of sclerotinia management is secured.
Documents à télécharger
Sclerotinia in oilseed rape: towards a stabilisation of the observation of SDHI resistance?
Réduire le risque phoma par les pratiques culturales
Des pratiques culturales contribuent à réduire fortement le risque de phoma
Broyer et enfouir les pailles des colzas récoltés pour éviter de contaminer les jeunes semis. En zone vulnérable, respecter les durées minimales de maintien des repousses et les dates de destruction prévues dans le cadre de la directive Nitrates.
Le broyage, en réduisant la dimension des résidus, favorise plus rapidement leur destruction, entrainant également celle du champignon.
L’enfouissement des résidus contaminés limitent la production de spores du champignon à l’origine des premières contaminations à l’automne.
Eviter les élongations précoces à l’automne qui sont sensibles aux contaminations.
A cet effet :
- Exporter les pailles du précédent (céréales) ou réduire l'épaisseur du mulch par broyage ou déchaumage.
- Limiter les apports d'engrais organiques en été (objectif : moins de 100 unités d'azote disponibles dans le sol à l'automne) pour éviter des élongations précoces.
Gérer le phoma grâce au choix variétal
Le choix variétal, associé à quelques mesures agronomiques, permet de gérer le risque phoma. Pour cela, les variétés TPS (très peu sensible) sont à privilégier : elles permettent de limiter l’impact de la maladie sur la culture, et de maintenir des pressions faibles en phoma en limitant l’inoculum pour les années suivantes.
La résistance des variétés de colza au phoma repose sur 2 types de mécanismes : la résistance quantitative, et les gènes de résistances spécifiques. Les variétés possédant de la résistance exclusivement quantitative ont un comportement stable. L’efficacité des gènes de résistance spécifique dépend quant à elle des populations de phoma, qui peuvent différer entre régions et dans le temps. L’utilisation de variétés ayant des résistances spécifiques efficaces (RlmS et LepR1) favorise en effet la sélection de souches de phoma contournant ces résistances, engendrant ainsi peu à peu leur perte d’efficacité. Ainsi, les variétés ayant ces résistances doivent être utilisées en alternance avec des variétés ne possédant pas ce ou ces gènes de résistance.
Les types de résistance au phomaLa résistance des variétés de colza vis-à-vis du phoma repose sur deux types de mécanismes : La résistance peut également être apportée par des gènes de résistance spécifique. Les résistances spécifiques agissent au stade précoce de l’infection. Elles sont conférées par des gènes, nommés Rlm ou LepR, qui bloquent spécifiquement le développement des souches de phoma reconnues par ce gène. Ces deux types de résistances ne sont pas exclusifs ! Les variétés peuvent à la fois posséder des résistances quantitatives et des résistances spécifiques ; c’est pourquoi, certaines variétés peuvent rester très peu sensibles au phoma, même lorsqu’elles portent un gène Rlm (ou LepR) contourné, tandis que d’autres variétés voient leur niveau de résistance se dégrader. Ce n’est toutefois que lorsque l’évolution des populations de phoma engendre une perte d’efficacité de ces gènes Rlm (ou LepR) que ce niveau de résistance quantitative se révèle. Les variétés possédant de la résistance exclusivement quantitative ont quant à elles un comportement stable dans le temps. |
Comment choisir les variétés ?
Pendant longtemps, seul le gène Rlm7 était jugé efficace sur le territoire ; par la suite, c’est le couple Rlm3 / Rlm7 qui montrait une très bonne efficacité. Au fil des années, avec l’utilisation de variétés présentant ces gènes de résistance, le gène Rlm7, couplé ou non à Rlm3, a perdu de son efficacité. Compte tenu de l’évolution des populations de phoma sur le territoire, les résistances spécifiques Rlm3 et Rlm7 ne sont plus considérées comme efficace à ce jour. Parallèlement, des variétés présentant de nouveaux gènes de résistance efficaces voient le jour sur le marché. Dans ce contexte, Terres Inovia vous donne toutes les informations sur les variétés, et ses recommandations pour gérer la durabilité de ces solutions à la parcelle : choisir ses variétés selon son contexte local et son historique
L’utilisation des variétés ayant des résistances spécifiques efficaces doit être raisonnée et pratiquée en alternance avec des variétés ne possédant pas ce ou ces gènes de résistance. Depuis plusieurs années, grâce aux travaux de recherche et de sélection, des variétés sans gène de résistance spécifique efficace montrent de très bons niveaux de résistance quantitative au phoma (classées TPS) : cette alternance des variétés n’accroit donc pas le risque maladie sur la parcelle et contribue à la durabilité de la gestion du phoma.
En termes d’efficacité, les résistances RlmS et LepR1 confèrent à ce jour un très bon niveau de résistance sur tout le territoire.
Pour permettre à chacun d’adapter son choix variétal à la situation de la parcelle, Terres Inovia communique depuis 2019 sur les gènes de résistance présents dans les variétés. L’information sur la présence du gène LepR1 a été ajoutée en 2023 avec les premières variétés déployées en France et possédant ce gène.
|
Variété |
Année et Pays d'inscription |
Représentant |
Phoma |
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Evaluation au champ |
Dernière année d'éval |
Type de résistance |
|||
|
ACROPOLE (2) |
2018 - F |
LG Semences |
S/PS* |
2020 |
Quanti |
|
ADDITION (2) |
2018 - F |
Soufflet Seeds |
PS |
2018 |
Quanti |
|
ALASCO (1) |
2017 - UE |
LG Semences |
PS |
2018 |
Quanti |
|
AMPLITUDE (2) |
2018 - F |
LG Semences |
TPS |
2018 |
Quanti |
|
ANNAPOLIS |
2016 - F |
LG Semences |
PS |
2017 |
Quanti |
|
ARCHIVAR (2) |
2021 - F |
Semences de France |
TPS |
2021 |
Quanti |
|
ASTANA |
2018 - UE |
Saatbau France |
TPS* |
2020 |
Quanti |
|
ATTICA (2) |
2021 - F |
Soufflet Seeds |
PS |
2022 |
Quanti |
|
HERERA |
2021 – F |
KWS Momont |
TPS |
2022 |
RlmS |
Extrait du guide de culture Colza
Toutes ces données sont accessibles dans MyVar, l’outil dédié au choix variétal.
Pourquoi Terres Inovia donne également l’information sur la date de dernière évaluation du phoma ?
Le comportement S/PS/TPS est évalué au champ dans un réseau multilocal sur une à deux années ; toutefois les populations de phoma évoluant, les conditions d’évaluation ne sont pas les mêmes : par exemple, des variétés possédant un gène de résistance spécifique et évaluées TPS dans un contexte où ce gène était encore très efficace et bloquait les infections pourraient avoir un comportement différent aujourd’hui si son efficacité n’est plus optimal : plus l’année d’évaluation est récente (- de 3 ans), plus l’information est fiable aujourd’hui. C’est donc un point d’attention à avoir, pour les variétés ayant des gènes de résistance spécifique efficace. Les variétés dont la résistance repose exclusivement sur de la résistance quantitative ont un comportement stable dans le temps.
Maladies du tournesol : diagnostiquer les symptômes foliaires
Mildiou
Les plantes atteintes de mildiou sont nanifiées, avec des entre-nœuds raccourcis, ce qui signale une infection systémique de mildiou issue de contaminations primaires par voie racinaire, ou secondaires précoces par voie apicale survenues avant le stade 2-4 feuilles. La hauteur des plantes n’excède rarement 30 cm.
Sur feuilles, on observe des taches chlorotiques localisées le plus souvent le long des nervures principales, donnant un aspect en “aile de fougère”. A la face inférieure des feuilles, les taches sont tapissées d’un feutrage blanc qui correspond aux fructifications de l’agent pathogène.
Phomospsis
La contamination par le phomopsis se produit en bordure des feuilles où se forme une tache triangulaire brune dont la pointe progresse par une nervure vers le pétiole puis la tige. La nécrose est souvent entourée d’une marge jaune et toujours en avance sur la nervure par rapport au limbe sur la face inférieure de la feuille.
Phoma
Les symptômes de phoma se présentent sous forme de petites lésions noires, discontinues ou non, le long des nervures. Souvent, ces lésions se développent à la jonction des 3 nervures principales de la feuille, formant une « patte d’oie ». Un sillon noir progresse ensuite le long du pétiole pour gagner rapidement le point d’insertion de la feuille sur la tige.
Verticillium
Les premiers symptômes de verticillium apparaissent sur les feuilles de la base des plantes et progressent du bas vers le haut. Ils se manifestent le plus souvent lors de la floraison mais peuvent apparaître avant, au stade bouton. A partir de petites taches, la maladie progresse en larges chloroses d'un jaune intense qui se développent entre les nervures. Ces lésions évoluent rapidement en larges nécroses brunes entourées d'une marge jaune. Les feuilles atteintes se trouvent le plus souvent d'un seul côté de la tige. Ne pas confondre avec les symptômes de Verticillium avec ceux de carence en magnésie ou de carence en bore.
L'alternia
L'alternaria se manifeste sur feuilles par de petites taches irrégulières brunes à noires de forme irrégulière, le long des nervures et sur le limbe. Sur les jeunes feuilles, ces taches sont entourées d'une marge décolorée jaune. Lorsqu’elles sont nombreuses, ces petites taches peuvent se rejoindre et entraîner une grillure de la feuille. Contrairement à la septoriose (qui par ailleurs reste cantonnée au tiers inférieur des plantes), on n’observe pas (avec une loupe !) de petits points noirs sur les taches d’alternaria (qui correspondent à des fructifications dans la cas de la septoriose), mais uniquement des cercles concentriques.
La rouille blanche
La rouille blanche (anciennement appelée Albugo) est caractérisée par des pustules vert-jaune, boursouflées, le plus souvent localisées dans la partie apicale de la feuille. A la face inférieure de la feuille et au niveau des cloques, se forment des croûtes blanc crème qui correspondent aux fructifications du champignon. Parfois, les taches foliaires peuvent apparaître en bordure des nervures principales et ressembler à des symptômes de mildiou.
Sclérotinia
Les attaques de sclérotinia sur feuilles sont rares. Une nécrose beige à gris clair, plutôt humide (pourriture), envahit le limbe et les nervures. Elle progresse vers le pétiole et pourra atteindre la tige. En conditions humides, un mycélium blanc peut apparaître, et s’agglomérer pour former des sclérotes noirs, forme de conservation du champignon.
Pas d’azote minéral à l’automne sauf exception
A l’automne, un apport d’azote minéral se justifie très rarement
Même en situation de faible disponibilité ou de levée tardive. Les besoins du colza sont faibles (40 à 60 unités N) et les fournitures du sol suffisent. Une absorption d’azote limitée à l’automne ne pénalise pas le potentiel de production de la culture dans la mesure où la fertilisation au printemps est ajustée. Un apport d’azote en plein est le plus souvent interdit après le 31 août en zone vulnérable. En revanche, un apport d’engrais composé NP ou NPK jusqu’à 10 kg N/ha est toléré, à condition d’être localisé dans la ligne au semis. Consultez les arrêtés régionaux.
Raisonner la fertilisation pour limiter la nuisibilité des ravageurs
Dans les situations où la pression des ravageurs d’automne est forte et la disponibilité en azote du sol à l’automne est faible, des applications d’engrais composé NP ou NPK peuvent être réalisées en localisé (maximum 10 u d’azote) ou en plein (maximum 30 u d’azote) pour favoriser une croissance plus rapide du colza et lui permettre d’être plus robuste face aux bio-agresseurs. Les effets bénéfiques de ces apports d’azote apparaissent à partir du stade 3-4 feuilles. Ils sont inutiles lorsque le colza est mal implanté : levée tardive et mauvaise structure de peuplement. Ils ne permettent pas dans ce cas d’améliorer une situation compromise.
Ne pas favoriser les attaques de phoma
Dans les régions avec un risque phoma, attention aux fortes absorptions d’azote à l’automne. En effet, au-delà d’une centaine d’unités d’azote absorbé, la croissance automnale du colza est très forte, la tige commence à s’allonger, la zone d’élongation est sensible au gel et constitue une porte d’entrée pour le phoma.
En zones vulnérables, se référer aux arrêtés préfectoraux
Dans tous les cas, respecter strictement les réglementations en vigueur, notamment les arrêtés préfectoraux en zones vulnérables*. Les arrêtés préfectoraux diffèrent d'une région à une autre, dans les méthodes de calcul et les grilles de références.
* Liste des communes en zone vulnérable : voir le site de votre Chambre d'agriculture, DREAL ou DRAAF.
Précautions en cas de présence de maladies dans le colza
Précautions en cas de présence de hernie
La hernie se développe dans les sols limoneux à pH faible ou acide, et peu ou pas dans les sols calcaires. Si le sol est acide, réaliser un chaulage après la récolte du colza permet dans certains cas de réduire la gravité du problème en corrigeant ou améliorant le pH du sol. Le chaulage a également des effets bénéfiques sur le fonctionnement d'autres cultures de la rotation en améliorant la structure des sols.
Il est très important de limiter l'extension du problème aux autres parcelles de l'exploitation (terre contaminée) par nettoyage des outils et du tracteur, au jet d'eau ou au jet d'eau sous pression (type Karcher).
Précautions en cas de présence de phoma
Dans le cas d’utilisation d’une variété avec un gène de résistance spécifique, si la présence de macules de phoma était bien visible à l’automne sur feuilles, vérifier impérativement en fin de culture s'il y a présence de nécrose au collet.
Celle-ci est le signe qu’un gène de résistance est potentiellement contourné et que la variété utilisée ne présente pas un niveau de résistance quantitative suffisant dans ce contexte. Dans ce cas, choisir pour les prochaines campagnes un autre profil de résistance pour cette parcelle et les parcelles alentours. Gérer le phoma grâce au choix variétal.
Pour éviter un transfert d’inoculum de phoma vers les nouveaux semis, broyer et enfouir les pailles des colzas dès leur récolte. En zone vulnérable, respecter les durées minimales de maintien des repousses et les dates de destruction prévues dans le cadre de la directive Nitrates.
Précautions en cas de présence de mycosphaerella
Il est impératif d’enfouir les résidus de cultures afin de réduire la pression d'inoculum sur le secteur.
Précautions en cas de présence de cylindrosporiose
Ne pas négliger les mesures prophylactiques de broyage et d’enfouissement des résidus de récolte contaminés afin de réduire l’inoculum à l’origine des attaques nouvelles.
Précautions en cas de présence de sclérotinia
Un traitement curatif par pulvérisation sur les résidus de cultures infectés LALSTOP CONTANS® WG permet de réduire le stock de sclérotes du sol et, en conséquence, à prévenir une pression parasitaire ultérieure de sclérotinia. La durée de vie de LALSTOP CONTANS® WG étant d’environ 12 mois, il convient de renouveler le traitement chaque année pour parvenir à moyen terme à réduire le potentiel infectieux du sol.
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Colza : diagnostiquer les maladies sur siliques
Mycosphaerella
Sur siliques, la maladie s’exprime sous forme de taches grises ponctuées de points noirs en cercles.
Alternaria
Phoma
Pseudocercosporella
Petit guide pratique colza
Les maladies du colza
Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.
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Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides
Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.
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Diagnostic pathologique sur matériel végétal
Réalisation d’un diagnostic par observations macroscopique et microscopique, complété si nécessaire d’une recherche par analyse moléculaire et/ou par un isolement du micro-organisme pathogène sur milieu de culture.
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Surveiller l’apparition de maladies en montaison
Mycosphaerella
Sur tiges, les symptômes prennent la forme de lésions allongées grises dont le centre tend à s’éclaircir.
Phoma
Pivot en pointe de crayon pouvant entraîner une verse.
Cylindrosporiose
Plante tassé, feuilles déformées, tige crevassée.
Colza : surveiller l’apparition de maladies
Phoma
Dès la sortie de l’hiver, une nécrose au collet peut apparaître et conduire, dans les cas les plus extrêmes, à la rupture du collet et au dessèchement des plantes par défaut d’alimentation.
Cylindrosporiose
Crevasse transversale, liégeuse, plus ou moins profonde avec déformation de la feuille du côté attaqué. Un traitement fongicide peut être effectué en reprise de végétation.
Hernie des crucifères
L’arrachage de pieds permet d’observer une déformation et un renflement des racines. Ces hypertrophies sont de forme et de grosseur variables. Les galles sont d’abord fermes (intérieur plein) et blanches, puis brunissent et se craquellent, puis pourrissent. La dégradation du système racinaire entraîne la mort de la plante dans la majorité des cas.
Les symptômes observés sur les parties aériennes vont du flétrissement temporaire du feuillage, au cours de chaudes journées, à un défaut de croissance et à un rougissement des plantes infectées. Avant l’apparition des symptômes sur feuilles, la maladie peut déjà avoir progressé considérablement dans les racines.
Dégâts hernie des crucifères
Attention aux risques de confusion de symptômes entre la hernie et les galles provoquées au collet par le charançon gallicole. Sectionner les galles :
- si présence de galeries et/ou de larves, il s'agit du charançon gallicole
- si l'intérieur de la galle est plein, compact, parfois un peu spongieux, mais jamais creux, il s'agit de la hernie des crucifères.
Coupe transversale de galles : charançon gallicole (à gauche) et hernie des crucifères (à droite)
Remplissez le questionnaire en ligneSimple et rapide, il vous permet d'ajouter vos parcelles touchées par la hernie des crucifères à notre base de surveillance. |
Petit guide pratique colza
Les maladies du colza
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