Sclerotinia in oilseed rape: towards a stabilisation of the observation of SDHI resistance? Duplicate 1

Nuisibilité et fréquence d’attaque : rappels

Le sclérotinia est la maladie principale du colza si l’on considère que la lutte contre le phoma est avant tout une lutte génétique. Bien que la fréquence d’attaque soit considérée comme faible avec une attaque observée une à deux années sur dix à l’échelle nationale (variabilité au niveau régional à prendre en compte), la nuisibilité de Sclerotinia sclerotiorum est significative à partir de 10% de tiges principales atteintes. A partir de ce seuil, 1 à 1.5 quintal de nuisibilité à l’hectare est constaté par tranche de 10 % supplémentaire de tiges principales touchées. Les attaques sur ramifications sont rarement nuisibles sauf dans le cas de très fortes attaques c’est-à-dire à partir de 50 % de ramifications atteintes.

Rappelons que les facteurs favorables au développement de la maladie sont, au-delà de la phase de contamination, des températures douces et une humidité relative élevée. L’inoculum est rarement le facteur limitant pour le développement de la maladie comme le montrent les résultats des kits pétales réalisés à l’échelle des BSV régionaux (cf. les publications du BSV dans votre région).

Du fait de la nécessité d’intervention en préventif face à cette maladie (aucune solution curative à disposition), de la difficulté de prévision du développement de la maladie autrement que via la mise en place des kits pétales, et selon le contexte parcellaire (type de rotation, historique de pression sclérotinia…) une intervention au stade BBCH 69 (stade G1) peut être nécessaire.

► Plus d’informations : Article « Sclérotinia, est-il nécessaire de réaliser un traitement fongicide ? » 

Gestion du sclérotinia au stade BBCH 69 (stade G1)

Du point de vue des solutions fongicides disponibles, en dehors des solutions de biocontrôle (jugées insuffisantes en cas d’attaque nuisible), depuis la campagne 2022, un quatrième mode d’action a enrichi les choix possibles pour une action au stade G1 (BBCH 69) via l’homologation du TRESO.

► Plus d’informations sur les performances du TRESO :

Nouveauté pour cette campagne 2024 : l’homologation du REVYDAS, spécialité à base de boscalide et de méfentrifluconazole (nouvelle triazole disponible sur colza). Cette nouveauté fongicide sur colza présente des résultats à équivalence avec la référence PROPULSE dans les essais Terres Inovia (cf. figures ci-dessous) et élargit la gamme des solutions disponibles sur la culture.

​​​​​​​

Figure 1 et 2 : Résultats d'essais fongicides Terres Inovia, obtenus en 2023 et 2021 en conditions de contamination naturelle.

Gestion des résistances du sclérotinia aux SDHI : point sur la situation

La note commune ANSES, INRAe, et Terres Inovia fait le point sur la situation en 2024 des résistances des souches de Sclerotinia sclerotiorum face aux fongicides et plus particulièrement face aux SDHI. Depuis 2020, le nombre de prélèvements de sclérotes en cours de campagne pour analyse a fortement diminué, en lien avec des pressions au champ faibles. Néanmoins, l’inoculum est bien toujours présent en parcelles (cf. résultats des Kits pétales dans votre région) et la vigilance quant à l’acquisition de résistance vis-à-vis des modes d’action disponible reste nécessaire.

Nuisibility and frequency of attack: reminders

Sclerotinia is the main disease of oilseed rape if we consider that the control of phoma is primarily a genetic control. Although the frequency of attack is considered to be low, with an attack observed one to two years out of ten on a national scale (variability at regional level to be taken into account), the harmfulness of Sclerotinia sclerotiorum is significant from 10% of the main stems affected. From this threshold, 1 to 1.5 quintals of damage per hectare are observed for each additional 10% of main stems affected. Attacks on branches are rarely harmful except in the case of very heavy attacks, i.e. from 50% of branches affected.

​​​​​​​

Let us recall that the factors favourable to the development of the disease are, beyond the contamination phase, mild temperatures and a high relative humidity. The inoculum is rarely the limiting factor for the development of the disease as shown by the results of the petal kits carried out at the scale of the regional BSV (see the BSV publications in your region).

Due to the need for preventive intervention against this disease (no curative solution available), the difficulty of predicting the development of the disease other than by setting up petal kits, and depending on the plot context (type of rotation, history of sclerotinia pressure, etc.), an intervention at the BBCH 69 stage (G1 stage) may be necessary.
More information: Article « Sclerotinia, is it necessary to carry out a fungicide treatment? ».

Sclerotinia management at BBCH 69 (G1 stage)

From the point of view of available fungicide solutions, apart from biocontrol solutions (considered insufficient in case of harmful attack), since the 2022 campaign, a fourth mode of action has enriched the possible choices for action at G1 stage (BBCH 69).
More information: 2022 webinar « spring diseases and pests ».

Management of sclerotinia resistance to SDHI: update on the situation

The joint note from ANSES, INRAe, and Terres Inovia provides an update on the situation in 2022 regarding the resistance of Sclerotinia sclerotiorum strains to fungicides and more particularly to SDHI. Since 2020, the number of sclerotia samples taken during the season for analysis has decreased significantly, in connection with low field pressures. Nevertheless, the inoculum is still present in the plots (cf. results of the petal kits in your region) and vigilance regarding the acquisition of resistance to the available modes of action remains necessary.

Note: With the introduction of the fludioxonil-based solution, the number of available modes of action for sclerotinia control is increased to four. With the growing range of products on offer and the application of the recommendations, the sustainability of sclerotinia management is secured.

colza note commune sclérotinia phoma rapeseed sclerotinia

Réduire le risque phoma par les pratiques culturales

Des pratiques culturales contribuent à réduire fortement le risque de phoma

Broyer et enfouir les pailles des colzas récoltés pour éviter de contaminer les jeunes semis. En zone vulnérable, respecter les durées minimales de maintien des repousses et les dates de destruction prévues dans le cadre de la directive Nitrates.

Le broyage, en réduisant la dimension des résidus, favorise plus rapidement leur destruction, entrainant également celle du champignon.

L’enfouissement des résidus contaminés limitent la production de spores du champignon à l’origine des premières contaminations à l’automne.

broyage colza

Eviter les élongations précoces à l’automne qui sont sensibles aux contaminations.

A cet effet :

  • Exporter les pailles du précédent (céréales) ou réduire l'épaisseur du mulch par broyage ou déchaumage.
  • Limiter les apports d'engrais organiques en été (objectif : moins de 100 unités d'azote disponibles dans le sol à l'automne) pour éviter des élongations précoces.

élongation du colza à l

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Maladies Colza Colza phoma phoma colza pratiques culturales réduire le risque phoma Annette PENAUD (a.penaud@terresinovia.fr)

Gérer le phoma grâce au choix variétal

Le choix variétal, associé à quelques mesures agronomiques, permet de gérer le risque phoma. Pour cela, les variétés TPS (très peu sensible) sont à privilégier : elles permettent de limiter l’impact de la maladie sur la culture, et de maintenir des pressions faibles en phoma en limitant l’inoculum pour les années suivantes.

La résistance des variétés de colza au phoma repose sur 2 types de mécanismes : la résistance quantitative, et les gènes de résistances spécifiques. Les variétés possédant de la résistance exclusivement quantitative ont un comportement stable. L’efficacité des gènes de résistance spécifique dépend quant à elle des populations de phoma, qui peuvent différer entre régions et dans le temps. L’utilisation de variétés ayant des résistances spécifiques efficaces (RlmS et LepR1) favorise en effet la sélection de souches de phoma contournant ces résistances, engendrant ainsi peu à peu leur perte d’efficacité. Ainsi, les variétés ayant ces résistances doivent être utilisées en alternance avec des variétés ne possédant pas ce ou ces gènes de résistance.

Les types de résistance au phoma

La résistance des variétés de colza vis-à-vis du phoma repose sur deux types de mécanismes :
Les variétés peuvent cumuler des facteurs de résistance quantitative, qui par addition, leur confèrent un comportement peu sensible à très peu sensible au phoma. Les résistances quantitatives présentent l’avantage d’être efficaces contre toutes les souches de phoma (Leptosphaeria maculans), et sont durables dans le temps. Ces mécanismes de résistance se mettent en place tout au long du développement de la culture : même avec beaucoup de macules, les variétés présentant ce type de résistance sont finalement peu impactées par le phoma.

La résistance peut également être apportée par des gènes de résistance spécifique. Les résistances spécifiques agissent au stade précoce de l’infection. Elles sont conférées par des gènes, nommés Rlm ou LepR, qui bloquent spécifiquement le développement des souches de phoma reconnues par ce gène.

Ces deux types de résistances ne sont pas exclusifs ! Les variétés peuvent à la fois posséder des résistances quantitatives et des résistances spécifiques ; c’est pourquoi, certaines variétés peuvent rester très peu sensibles au phoma, même lorsqu’elles portent un gène Rlm (ou LepR) contourné, tandis que d’autres variétés voient leur niveau de résistance se dégrader. Ce n’est toutefois que lorsque l’évolution des populations de phoma engendre une perte d’efficacité de ces gènes Rlm (ou LepR) que ce niveau de résistance quantitative se révèle. Les variétés possédant de la résistance exclusivement quantitative ont quant à elles un comportement stable dans le temps.

schéma phoma

Comment choisir les variétés ?

Pendant longtemps, seul le gène Rlm7 était jugé efficace sur le territoire ; par la suite, c’est le couple Rlm3 / Rlm7 qui montrait une très bonne efficacité. Au fil des années, avec l’utilisation de variétés présentant ces gènes de résistance, le gène Rlm7, couplé ou non à Rlm3, a perdu de son efficacité. Compte tenu de l’évolution des populations de phoma sur le territoire, les résistances spécifiques Rlm3 et Rlm7 ne sont plus considérées comme efficace à ce jour. Parallèlement, des variétés présentant de nouveaux gènes de résistance efficaces voient le jour sur le marché. Dans ce contexte, Terres Inovia vous donne toutes les informations sur les variétés, et ses recommandations pour gérer la durabilité de ces solutions à la parcelle : choisir ses variétés selon son contexte local et son historique

L’utilisation des variétés ayant des résistances spécifiques efficaces doit être raisonnée et pratiquée en alternance avec des variétés ne possédant pas ce ou ces gènes de résistance. Depuis plusieurs années, grâce aux travaux de recherche et de sélection, des variétés sans gène de résistance spécifique efficace montrent de très bons niveaux de résistance quantitative au phoma (classées TPS) : cette alternance des variétés n’accroit donc pas le risque maladie sur la parcelle et contribue à la durabilité de la gestion du phoma.

En termes d’efficacité, les résistances RlmS et LepR1 confèrent à ce jour un très bon niveau de résistance sur tout le territoire. 

Pour permettre à chacun d’adapter son choix variétal à la situation de la parcelle, Terres Inovia communique depuis 2019 sur les gènes de résistance présents dans les variétés. L’information sur la présence du gène LepR1 a été ajoutée en 2023 avec les premières variétés déployées en France et possédant ce gène.

 

Variété

Année et Pays d'inscription

Représentant

Phoma

Evaluation au champ

Dernière année d'éval

Type de résistance

ACROPOLE (2)

2018 - F

LG Semences

S/PS*

2020

Quanti

ADDITION (2)

2018 - F

Soufflet Seeds

PS

2018

Quanti

ALASCO (1)

2017 - UE

LG Semences

PS

2018

Quanti

AMPLITUDE (2)

2018 - F

LG Semences

TPS

2018

Quanti

ANNAPOLIS

2016 - F

LG Semences

PS

2017

Quanti

ARCHIVAR (2)

2021 - F

Semences de France

TPS

2021

Quanti

ASTANA

2018 - UE

Saatbau France

TPS*

2020

Quanti

ATTICA (2)

2021 - F

Soufflet Seeds

PS

2022

Quanti

HERERA

2021 – F

KWS Momont

TPS

2022

RlmS

Extrait du guide de culture Colza

 

Toutes ces données sont accessibles dans MyVar, l’outil dédié au choix variétal.

 

Pourquoi Terres Inovia donne également l’information sur la date de dernière évaluation du phoma ?

Le comportement S/PS/TPS est évalué au champ dans un réseau multilocal sur une à deux années ; toutefois les populations de phoma évoluant, les conditions d’évaluation ne sont pas les mêmes : par exemple, des variétés possédant un gène de résistance spécifique et évaluées TPS dans un contexte où ce gène était encore très efficace et bloquait les infections pourraient avoir un comportement différent aujourd’hui si son efficacité n’est plus optimal : plus l’année d’évaluation est récente (- de 3 ans), plus l’information est fiable aujourd’hui. C’est donc un point d’attention à avoir, pour les variétés ayant des gènes de résistance spécifique efficace. Les variétés dont la résistance repose exclusivement sur de la résistance quantitative ont un comportement stable dans le temps.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Préparation de campagne Implantation Choix variétal Maladies Colza Colza Colza choix variétal colza phoma phoma colza Cécilia Fontyn (c.fontyn@terresinovia.fr); Céline MOTARD (c.motard@terresinovia.fr)

Maladies du tournesol : diagnostiquer les symptômes foliaires

 

Mildiou

Les plantes atteintes de mildiou sont nanifiées, avec des entre-nœuds raccourcis, ce qui signale une infection systémique de mildiou issue de contaminations primaires par voie racinaire, ou secondaires précoces par voie apicale survenues avant le stade 2-4 feuilles. La hauteur des plantes n’excède rarement 30 cm.
Sur feuilles, on observe des taches chlorotiques localisées le plus souvent le long des nervures principales, donnant un aspect en “aile de fougère”. A la face inférieure des feuilles, les taches sont tapissées d’un feutrage blanc qui correspond aux fructifications de l’agent pathogène.

 

Phomospsis

La contamination par le phomopsis se produit en bordure des feuilles où se forme une tache triangulaire brune dont la pointe progresse par une nervure vers le pétiole puis la tige. La nécrose est souvent entourée d’une marge jaune et toujours en avance sur la nervure par rapport au limbe sur la face inférieure de la feuille.

 

Phoma

Les symptômes de phoma se présentent sous forme de petites lésions noires, discontinues ou non, le long des nervures. Souvent, ces lésions se développent à la jonction des 3 nervures principales de la feuille, formant une « patte d’oie ». Un sillon noir progresse ensuite le long du pétiole pour gagner rapidement le point d’insertion de la feuille sur la tige.

 

Verticillium

Les premiers symptômes de verticillium apparaissent sur les feuilles de la base des plantes et progressent du bas vers le haut. Ils se manifestent le plus souvent lors de la floraison mais peuvent apparaître avant, au stade bouton. A partir de petites taches, la maladie progresse en larges chloroses d'un jaune intense qui se développent entre les nervures. Ces lésions évoluent rapidement en larges nécroses brunes entourées d'une marge jaune. Les feuilles atteintes se trouvent le plus souvent d'un seul côté de la tige. Ne pas confondre avec les symptômes de Verticillium avec ceux de carence en magnésie ou de carence en bore.

 

L'alternia

L'alternaria se manifeste sur feuilles par de petites taches irrégulières brunes à noires de forme irrégulière, le long des nervures et sur le limbe. Sur les jeunes feuilles, ces taches sont entourées d'une marge décolorée jaune. Lorsqu’elles sont nombreuses, ces petites taches peuvent se rejoindre et entraîner une grillure de la feuille. Contrairement à la septoriose (qui par ailleurs reste cantonnée au tiers inférieur des plantes), on n’observe pas (avec une loupe !) de petits points noirs sur les taches d’alternaria (qui correspondent à des fructifications dans la cas de la septoriose), mais uniquement des cercles concentriques.

 

La rouille blanche

La rouille blanche (anciennement appelée Albugo) est caractérisée par des pustules vert-jaune, boursouflées, le plus souvent localisées dans la partie apicale de la feuille. A la face inférieure de la feuille et au niveau des cloques, se forment des croûtes blanc crème qui correspondent aux fructifications du champignon. Parfois, les taches foliaires peuvent apparaître en bordure des nervures principales et ressembler à des symptômes de mildiou.

 

Sclérotinia

Les attaques de sclérotinia sur feuilles sont rares. Une nécrose beige à gris clair, plutôt humide (pourriture), envahit le limbe et les nervures. Elle progresse vers le pétiole et pourra atteindre la tige. En conditions humides, un mycélium blanc peut apparaître, et s’agglomérer pour former des sclérotes noirs, forme de conservation du champignon.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Phase végétative Remplissage des gousses Maladies Tournesol Tournesol Tournesol alternaria maladies du tournesol mildiou phoma rouille blanche sclerotinia symptômes taches foliaires tournesol verticillium Emmanuelle MESTRIES (e.mestries@terresinovia.fr)

Pas d’azote minéral à l’automne sauf exception

A l’automne, un apport d’azote minéral se justifie très rarement

Même en situation de faible disponibilité ou de levée tardive. Les besoins du colza sont faibles (40 à 60 unités N) et les fournitures du sol suffisent. Une absorption d’azote limitée à l’automne ne pénalise pas le potentiel de production de la culture dans la mesure où la fertilisation au printemps est ajustée. Un apport d’azote en plein est le plus souvent interdit après le 31 août en zone vulnérable. En revanche, un apport d’engrais composé NP ou NPK jusqu’à 10 kg N/ha est toléré, à condition d’être localisé dans la ligne au semis. Consultez les arrêtés régionaux.

Raisonner la fertilisation pour limiter la nuisibilité des ravageurs

Dans les situations où la pression des ravageurs d’automne est forte et la disponibilité en azote du sol à l’automne est faible, des applications d’engrais composé NP ou NPK peuvent être réalisées en localisé (maximum 10 u d’azote) ou en plein (maximum 30 u d’azote) pour favoriser une croissance plus rapide du colza et lui permettre d’être plus robuste face aux bio-agresseurs. Les effets bénéfiques de ces apports d’azote apparaissent à partir du stade 3-4 feuilles. Ils sont inutiles lorsque le colza est mal implanté : levée tardive et mauvaise structure de peuplement. Ils ne permettent pas dans ce cas d’améliorer une situation compromise.

Ne pas favoriser les attaques de phoma

Dans les régions avec un risque phoma, attention aux fortes absorptions d’azote à l’automne. En effet, au-delà d’une centaine d’unités d’azote absorbé, la croissance automnale du colza est très forte, la tige commence à s’allonger, la zone d’élongation est sensible au gel et constitue une porte d’entrée pour le phoma.

En zones vulnérables, se référer aux arrêtés préfectoraux

Dans tous les cas, respecter strictement les réglementations en vigueur, notamment les arrêtés préfectoraux en zones vulnérables*. Les arrêtés préfectoraux diffèrent d'une région à une autre, dans les méthodes de calcul et les grilles de références.

* Liste des communes en zone vulnérable : voir le site de votre Chambre d'agriculture, DREAL ou DRAAF.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Fertilisation Colza Colza apport azote automne azote azote minéral colza colza ravageurs fertilisation colza gel phoma ravageurs Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Précautions en cas de présence de maladies dans le colza

Précautions en cas de présence de hernie

La hernie se développe dans les sols limoneux à pH faible ou acide, et peu ou pas dans les sols calcaires. Si le sol est acide, réaliser un chaulage après la récolte du colza permet dans certains cas de réduire la gravité du problème en corrigeant ou améliorant le pH du sol. Le chaulage a également des effets bénéfiques sur le fonctionnement d'autres cultures de la rotation en améliorant la structure des sols. 

Il est très important de limiter l'extension du problème aux autres parcelles de l'exploitation (terre contaminée) par nettoyage des outils et du tracteur, au jet d'eau ou au jet d'eau sous pression (type Karcher). 

hernie sur colza

Précautions en cas de présence de phoma  

Dans le cas d’utilisation d’une variété avec un gène de résistance spécifique, si la présence de macules de phoma était bien visible à l’automne sur feuilles, vérifier impérativement en fin de culture s'il y a présence de nécrose au collet.

Nécrose au collet colza

Celle-ci est le signe qu’un gène de résistance est potentiellement contourné et que la variété utilisée ne présente pas un niveau de résistance quantitative suffisant dans ce contexte. Dans ce cas, choisir pour les prochaines campagnes un autre profil de résistance pour cette parcelle et les parcelles alentours. Gérer le phoma grâce au choix variétal.

Pour éviter un transfert d’inoculum de phoma vers les nouveaux semis, broyer et enfouir les pailles des colzas dès leur récolte. En zone vulnérable, respecter les durées minimales de maintien des repousses et les dates de destruction prévues dans le cadre de la directive Nitrates.

broyage colza

Précautions en cas de présence de mycosphaerella  

Il est impératif d’enfouir les résidus de cultures afin de réduire la pression d'inoculum sur le secteur.

Précautions en cas de présence de cylindrosporiose 

Ne pas négliger les mesures prophylactiques de broyage et d’enfouissement des résidus de récolte contaminés afin de réduire l’inoculum à l’origine des attaques nouvelles. 

Précautions en cas de présence de sclérotinia 

Un traitement curatif par pulvérisation sur les résidus de cultures infectés LALSTOP CONTANS® WG permet de réduire le stock de sclérotes du sol et, en conséquence, à prévenir une pression parasitaire ultérieure de sclérotinia. La durée de vie de LALSTOP CONTANS® WG étant d’environ 12 mois, il convient de renouveler le traitement chaque année pour parvenir à moyen terme à réduire le potentiel infectieux du sol.   

logo contans bayer
LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société LALLEMAND SAS – 4 Route de Beaupuy – 31180 Castelmaurou. Tél : 05 34 27 67 80.

 

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Maturité/récolte Maladies Colza Colza cylindrosporiose hernie colza maladies colza mycosphaerella phoma sclerotinia Annette PENAUD (a.penaud@terresinovia.fr)

Colza : diagnostiquer les maladies sur siliques

Mycosphaerella

Sur siliques, la maladie s’exprime sous forme de taches grises ponctuées de points noirs en cercles.

Alternaria

alternaria sur siliques

Phoma

phoma sur siliques

Pseudocercosporella

Pseudocercosporella  sur siliques

 

les-maladies-du-colza-petit-guide
Publication
Petit guide pratique colza
Les maladies du colza

Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.

Acheter
adapter-l-itineraire-technique-du-colza-pour-optimiser-l-usage-des-fongicides
Formation
Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

S'inscrire à la formation
diagnostic-pathologique-sur-materiel-vegeta
Prestation
Diagnostic pathologique sur matériel végétal

Réalisation d’un diagnostic par observations macroscopique et microscopique, complété si nécessaire d’une recherche par analyse moléculaire et/ou par un isolement du micro-organisme pathogène sur milieu de culture.

Nous contacter
Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Maturité/récolte Maladies Colza Colza alternaria colza maladies colza mycosphaerella phoma pseudocercosporella siliques Annette PENAUD (a.penaud@terresinovia.fr)

Surveiller l’apparition de maladies en montaison

Colza : surveiller l’apparition de maladies

Phoma  

Dès la sortie de l’hiver, une nécrose au collet peut apparaître et conduire, dans les cas les plus extrêmes, à la rupture du collet et au dessèchement des plantes par défaut d’alimentation. 

nécrose au collet du colza à cause du phoma

Cylindrosporiose 

Crevasse transversale, liégeuse, plus ou moins profonde avec déformation de la feuille du côté attaqué. Un traitement fongicide peut être effectué en reprise de végétation.  

colza attaqué par cylindrosporiose

Hernie des crucifères 

L’arrachage de pieds permet d’observer une déformation et un renflement des racines. Ces hypertrophies sont de forme et de grosseur variables. Les galles sont d’abord fermes (intérieur plein) et blanches, puis brunissent et se craquellent, puis pourrissent. La dégradation du système racinaire entraîne la mort de la plante dans la majorité des cas.   
Les symptômes observés sur les parties aériennes vont du flétrissement temporaire du feuillage, au cours de chaudes journées, à un défaut de croissance et à un rougissement des plantes infectées. Avant l’apparition des symptômes sur feuilles, la maladie peut déjà avoir progressé considérablement dans les racines. 

colza touché par hernie des crucifères

Dégâts hernie des crucifères

Attention aux risques de confusion de symptômes entre la hernie et les galles provoquées au collet par le charançon gallicole. Sectionner les galles :

  • si présence de galeries et/ou de larves, il s'agit du charançon gallicole
  • si l'intérieur de la galle est plein, compact, parfois un peu spongieux, mais jamais creux, il s'agit de la hernie des crucifères.

larves de charançons gallicoles
Dégâts hernie des crucifères

Coupe transversale de galles : charançon gallicole (à gauche) et hernie des crucifères (à droite)

Remplissez le questionnaire en ligne

Simple et rapide, il vous permet d'ajouter vos parcelles touchées par la hernie des crucifères à notre base de surveillance.

 

les-maladies-du-colza-petit-guide
Publication
Petit guide pratique colza
Les maladies du colza

Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.

Acheter
adapter-l-itineraire-technique-du-colza-pour-optimiser-l-usage-des-fongicides
Formation
Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

S'inscrire à la formation
diagnostic-pathologique-sur-materiel-vegeta
Prestation
Diagnostic pathologique sur matériel végétal

Réalisation d’un diagnostic par observations macroscopique et microscopique, complété si nécessaire d’une recherche par analyse moléculaire et/ou par un isolement du micro-organisme pathogène sur milieu de culture.

Nous contacter
Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Pause hivernale Sortie hiver Maladies Colza Colza Colza charançon gallicole colza cylindrosporiose hernie des crucifères maladies colza phoma Annette PENAUD (a.penaud@terresinovia.fr)