Paroles d'agriculteurs : une plateforme zéro insecticides

Comment s'engager vers une agriculture plus durable ? Denis Perrault expérimente une plateforme "zéro insecticides" dans le cadre du projet R2D2.

Cet agriculteur, installé à Fontenailles, dans l'Yonne, souhaitait être un membre actif de la recherche répondant à l'objectif "zéro insecticide". Sur cette plateforme financée par Lesieur, qui est en place depuis 2 ans, il cultive du pois, du blé, de l'orge, du colza et du tournesol.

Pourquoi s'est-il engagé sur cette expérimentation ? Et quels résultats constatent-ils ? Découvrez-le dans ce dernier épisode des Pieds dans les champs.

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L'expertise de Terres Inovia déployée sur le salon Innov-Agri dans le Sud-Ouest

Les 4 et 5 septembre s'est tenu Innov-Agri à Ondes (Haute-Garonne), un salon en extérieur. A cette occasion, Terres Inovia était présent dans le village conseil, espace géré par la chambre d'Agriculture départementale.

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Malgré une météo défavorable et des allées difficilement praticables, cette 10e édition d'Innov-Agri a reçu 26 000 visiteurs venus rencontrer 285 exposants, dont Terres Inovia. (c) Laura Giles, Terres Inovia

Depuis plus de trois décennies, le groupe La France agricole organise Innov-Agri, un événement en extérieur dont l’objectif est de rapprocher les exploitants des fournisseurs de la filière. Au sein des villages sont présentés des thématiques d’actualité ou d’avenir, avec un angle terrain pour nourrir les succès de l’agriculture française de demain.

Ainsi, Terres Inovia avait toute sa place dans le village conseil, espace géré par la chambre d’Agriculture de Haute-Garonne (31). "Nous avons eu des moments de belle affluence sur le stand, avons distribué beaucoup de guides de cultures et répondu à un maximum de questions", souligne Laura Giles, chargée de communication pour la zone sud au sein de l'institut technique.

Soja et colza en ligne de mire

Une préoccupation assez marquée s'est fait sentir pour les conditions difficiles de la campagne du soja (semis et fortes présences des ravageurs en soja*)

Un autre thème souvent abordé a été les conditions de semis assez favorables des colzas sur le secteur. "Quentin Lambert, ingénieur de développement Centre-Est Occitanie et animateur technique national pois chiche, aurait dû tenir une conférence sur ce sujet le mercredi, mais faute de monde en raison de la météo, l'intervention a été annulée", précise Laura Giles. Aussi, vous pouvez retrouver la présentation ci-dessous au format PDF. Intitulée "A la reconquête du colza dans le Sud", elle traite du sujet suivant : "Le colza est une espèce minoritaire dans le sud-ouest de la France. Culture d’hiver aux multiples intérêts économiques et agronomiques à l’échelle de la rotation, le colza a tout son sens dans les assolements de notre territoire. Comment sécuriser son intégration dans le contexte pédoclimatique sud ?"

L'agroécologie au cœur des préoccupations

Clémence de Saintignon, animatrice du réseau d'agriculteurs Syppre et partenaires Caso et référente bio Sud-Ouest, a aussi participé à un atelier de présentation sur le stand Unisson.

Unisson est un projet multipartenarial créé en 2023 dans le cadre de la feuille de route régionale Ecophyto et du Plan de transfert régional 1. La bannière commune Unisson a pour objectif de labelliser des démarches agroécologiques pour un changement durable des pratiques agricoles sur le terrain pour en renforcer la valorisation et la diffusion. Son ambition est de fédérer le réseau des acteurs d’Occitanie de l’ensemble des filières agricoles (administrations, chambres d’Agricultures, associations, coopératives, négoces, instituts techniques, instituts de recherche, enseignement…). Un poster est consultable ci-dessous.

Contact : L. Giles, l.giles@terresinovia.fr

*Pour en savoir plus sur le soja :

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ClieNFarms : une journée d'échanges sur l'enjeu carbone

Le 13 juin, une quarantaine d’acteurs du monde agricole s’est réunie à la Chambre d’agriculture de l’Aube et de la Haute-Marne à Troyes pour échanger sur les enjeux carbone des grandes cultures et leur rôle dans l’atténuation du changement climatique. Baptisée "arène créative", cette journée  a permis de faire un constat clair : un collectif inter-métier est indispensable pour avancer sur le sujet carbone.

 

Une collaboration nécessaire pour une agriculture bas carbone

Cette journée, organisée dans le cadre du projet européen ClieNFarms a permis de co-construire des solutions autour de quatre fermes pilotes du territoire Nord-Est. Les participants ont réfléchi collectivement aux leviers d’atténuation à mettre en place sur les exploitations. Les témoignages du Crédit Agricole, de Nestlé et des Eaux de Paris ont illustré leur engagement dans l’accompagnement de la transition agricole. Un jeu de rôle a permis de proposer des actions collectives adaptées à trois situations du territoire Nord-Est.

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Des leviers en test dans les fermes pilotes

Dans les exploitations agricoles conventionnelles, les engrais minéraux azotés sont la principale source d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Les efforts se concentrent donc sur la réduction de leur utilisation et l’augmentation du recyclage de l’azote organique.

Plusieurs stratégies sont explorées : le pilotage et la réduction des fertilisants azotés industriels, l’introduction de cultures moins exigeantes en azote, l’utilisation de légumineuses fixant naturellement l’azote de l’air, l’amélioration de la fertilité du sol, et la modification des formes d’engrais utilisées pour une efficacité accrue. La compensation des émissions par le stockage du carbone dans les sols, bien que variable, représente une contribution positive. Cela inclut l’augmentation de la biomasse des couverts, la restitution des pailles après récolte, et l’implantation de haies ou d’arbres.

 

Combiner atténuation et résilience économique

 

L’intégration de la transition agricole dans un écosystème où les risques et les bénéfices sont partagés avec les acteurs de l’amont et de l’aval est cruciale. Les témoignages ont montré l’existence d’accompagnements pour aider les agriculteurs à mettre en place des pratiques bas carbone.

Cependant, la coordination des initiatives reste essentielle pour amplifier les impacts sur les territoires. Parmi les idées émergentes de l’arène créative : communiquer positivement sur l’intérêt de l’agriculture dans la captation du carbone, former les techniciens et agriculteurs aux pratiques bas carbone, massifier les offres de partage de risque et d’aide à l’investissement, simplifier et harmoniser les démarches de labellisation environnementale, et mettre en place des leviers limitant la distorsion de prix de la tCO2.
La journée s’est conclue par un moment convivial, permettant de mieux comprendre les enjeux carbone pour les exploitations viticoles de la région.

 

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Salon International de l’Agriculture : Terres Inovia mobilisée autour des transitions agroécologiques

Lors du 60ème Salon International de l’Agriculture, Terres Inovia a pu partager son expertise sur le stand de l’Acta, qui représentait les 19 instituts agricoles, mais aussi sur celui de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. Retour sur les faits marquants de l’événement phare du monde agricole.

Pour sa 60ème édition, le Salon International de l’agriculture a fait carton plein, avec quelques 603 652 visiteurs. Comme chaque année, Terres Inovia n’a pas manqué l’événement incontournable du monde agricole pour valoriser son expertise, montrant en particulier comment il accompagne et anticipe les transitions agroécologiques des systèmes agricoles et alimentaires.

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Fertilité des sols : les travaux de Terres Inovia valorisés

Sur le stand de l’Acta, les visiteurs ont pu découvrir les travaux de recherche et développement et les actions de l’institut sur la fertilité des sols : évaluation de l’effet des pratiques agronomiques sur les sols, mise au point d’indicateurs simples pour évaluer le fonctionnement des sols, méthodologies innovantes pour accompagner les agriculteurs…

Retrouvez la plaquette sur la fertilité des sols

L’apport de Terres Inovia sur l’atténuation de l’empreinte carbone

 

Toujours sur le stand de l’Acta, une conférence organisée le 26 février synthétisait les actions des instituts techniques agricoles pour atténuer l’empreinte carbone dans l’agriculture.

Anne Schneider, chargée d’études durabilité et systèmes de légumineuses chez Terres Inovia, a rappelé que « dans le cadre de l’objectif est de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, l’action est menée collectivement au niveau des filières ». Comment ? « Par l’harmonisation des méthodes et des outils entre les filières afin de s’assurer qu’ils soient cohérents et adaptables sur le terrain ». Anne Schneider a également rappelé que « l’institut technique produit des références pour accompagner ces réflexions et projeter des scenarii bas carbone afin d’en évaluer les impacts. C’est là aussi possible grâce à une concertation entre les filières des grandes cultures, de l’élevage et des forêts ».

Innovation variétale : l’expertise technique de Terres Inovia au cœur des enjeux des filières

C’est sur le plateau Village de semences, de l’Interprofession Semae, que Gilles Robillard, président de Terres Inovia, Laurent Rosso, directeur général et David Gouache, directeur adjoint, ont pu représenter l’institut technique au cours de tables-rondes.


Le 24 février, lors de la table-ronde « Semences et plants : une arme pour la souveraineté alimentaire ? », Gilles Robillard a rappelé que le rôle de Terres Inovia était « de chercher des solutions pour les agriculteurs afin qu’ils conservent leur capacité de production face au changement climatique ». Or, au niveau des semences, « qui représentent le début de ce processus, Terres Inovia apporte une expertise sur l’évaluation variétale et, en particulier, élabore par exemple actuellement un projet de recherche sur les protéagineux pour améliorer les variétés sur le pois ». Gilles Robillard alerte sur la nécessité de « se donner du temps avec une trajectoire et une vision sur l’innovation variétale ; il faut une combinaison de leviers et un horizon a minima à trois ans pour que l’innovation variétale puisse avoir un impact sur l’usage des produits phytosanitaires ».

 

Laurent Rosso, directeur de Terres Univia, était, de son côté, mobilisé lors de la table-ronde « La sélection variétale française sera-t-elle au rendez-vous ? », indiquant que « la variété de lentille française que nous cultivons date des années 1960. On se retrouve face à des verrous de compétitivité et de stabilité de rendement. Nous avons besoin d’innovation variétale. »

Laurent Rosso a ainsi valorisé le rôle de Terres Inovia comme d’un « passeur d’innovations entre la connaissance générée par la recherche académique et les professionnels et qui travaille à trouver des solutions techniques sur le terrain. Or, dans la mesure où tous les changements présents et futurs nécessitent de revoir la façon de travailler des agriculteurs, l’institut technique est en première ligne pour fournir les bonnes références ». Le directeur général de Terres Inovia plaide ainsi pour une innovation variétale « à condition qu’elle soit raisonnable, raisonnée et compétitive ».

Du rôle des prospectives pour faire face aux enjeux de demain

Le 27 février, David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia, a participé à une table-ronde sur le rôle de la prospective pour relever les enjeux du futur. « Ces exercices de prospective se traduisent par un impact concret et réel plus rapidement qu’on ne l’imagine. Chez Terres Inovia, nous réalisons des scénarii variables. Cet outil nous a permis d’être source d’influence sur les politiques publiques, par exemple sur les protéines végétales ». En outre, grâce à la prospection, David Gouache rappelle que l’institut a pu concentrer ces recherches, par exemple, « sur la technologie d’implantation et de vigueur précoce, et a permis d’anticiper les difficultés sur le colza liées au changement climatique ».

Zoom sur les formations proposées par l’institut

Des rencontres BtoB ont été organisées avec Frédéric Fine, Maria Malkoun et Laurence Giraud, de la direction de la valorisation de l’institut, afin de présenter l’offre de formation de Terres Inovia.

Enfin, Terres Inovia a pu profiter des After Works organisés sur le stand de l’Acta pour rencontrer les écoles et les étudiants.

 

 

 

 

 

 

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Ravageurs du colza : les leviers alternatifs au phosmet dans la web-série Les pieds dans les champs

La web-série Les pieds dans les champs est de retour ! A partir du 27 février, elle diffuse deux témoignages d’agriculteurs sur les leviers alternatifs au phosmet pour mieux combattre les ravageurs d’automne du colza. Des paroles d’agriculteurs à écouter… et retenir.

Lancée par Terres Inovia en mai 2021, la web-série vidéo Les pieds dans les champs propose une immersion sur les parcelles d’un agriculteur qui explique, au fil d’une discussion, comment il mène sa culture, à quelles difficultés il est confronté et quels leviers et pratiques agronomiques il utilise. Cet entretien est complété par un entretien technique entre l’agriculteur et un expert de Terres Inovia.

Ravageurs du colza : quels leviers alternatifs au phosmet utilisés par les agriculteurs ?

Après la dernière saison consacrée à l’agroécologie, Les pieds dans les champs reviennent avec une thématique d’actualité : mieux combattre les ravageurs d’automne, en particulier l’altise et le charançon du bourgeon terminal, avec des leviers alternatifs au phosmet.

Cette 7ème saison a été réalisée dans le cadre du Plan d'action de sortie du phosmet Ce programme de R&D co-piloté par Terres Inovia et l’Inrae et qui s’achève fin 2025, travaille à trouver des solutions alternatives au retrait du phosmet.

Pour cette saison, Terres Inovia a été à la rencontre de deux agriculteurs, à deux moments différents, en entrée d’hiver, puis au printemps, afin de mesurer les impacts des leviers au fil de la campagne. Les deux premiers épisodes sont donc diffusés avant le printemps, quand les deux autres seront disponibles avant la période estivale.  

 

Dominique Tristant, agriculteur à Grignon (Yvelines) : "donner plus de vigueur aux colzas"

Cet agriculteur, gérant de la ferme de Grignon, déploie toute son énergie pour obtenir un colza robuste et résistant aux attaques de maladies et de ravageurs en mettant en place différents leviers avant l'implantation.

Sur des terres argilo-calcaires et même caillouteuses, le colza est la tête de rotation principale. Dominique Tristant met en place un précédent d'orge, qui permet de donner plus de vigueur à la croissance des colzas. L'exploitant effectue un travail du sol avant le semis, qu'il positionne au bon moment. "Début juillet, on est prêt à semer", raconte-t-il.

Découvrez cet épisode des Pieds dans les champs

Benoît Vernillat, exploitant à Billy-sur-Oisy (Nièvre) : "un colza plus robuste grâce à l'agroécologie"

Benoît Vernillat a repris l’exploitation familiale, où il cultive du blé, de l’orge, du colza et du tournesol. L’agriculteur, qui fait partie du GIEE Magellan, a mis en place des leviers avant et pendant l’implantation pour donner à ses colzas plus de robustesse, et ainsi leur permettre d’être beaucoup plus résistants face aux ravageurs d’automne.

Lors de cet épisode, Benoît Vernillat explique comment il pratique l’association de couverts avec du radis chinois, mais aussi la mise en place d’engrais minéraux au semis et une implantation précoce, et un minimum du travail du sol. Ces leviers permettent de diminuer l’insecticide.

Michaël Geloen, ingénieur de développement de Terres Inovia, remarque que cet ensemble de pratiques permettent à la fois « diluer la pression des insectes et de limiter leur impact par des mesures qui dynamisent la croissance des colzas ».

Découvrez cet épisode des Pieds dans les champs

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Terres Inovia's expertise on agro-ecological transitions at the 60th International Agricultural Show

Du 24 février au 3 mars, l’institut technique diffusera son expertise sur les transitions agroécologiques lors du Salon international de l’Agriculture afin d’aider le monde agricole à mieux répondre aux défis de durabilité et de résilience des cultures. Terres Inovia profitera aussi de cet événement incontournable pour aller à la rencontre des étudiants.

Le Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes dans quelques semaines. Cette édition anniversaire, qui fête les 60 ans de l’événement, attend un chassé-croisé de professionnels des filières animales et végétales, de visiteurs grand public, d’agriculteurs et de personnalités politiques (plus d’une centaine de visites officielles prévues). Et, en 2024, c’est une jolie vache normande, baptisée Oreillette, qui sera l’égérie du Salon.

Les transitions agroécologiques à l’honneur

Comme chaque année, Terres Inovia sera présent sur le stand de l'Acta, qui représentera les 19 instituts techniques agricoles. Pour le cru 2024, ces acteurs majeurs de la recherche appliquée agricole montreront comment ils accompagnent et anticipent les transitions agroécologique et numérique des systèmes agricoles et alimentaires.

Le stand de l’Acta mettra ainsi en lumière les réalisations et les projets des instituts techniques agricoles autour de trois thématiques :
-Les sols agricoles et forestiers
-Les partenariats européens
-L’intelligence artificielle en agriculture

De la fertilité du sol aux enjeux carbone : l’expertise de Terres Inovia largement partagée

Au programme des animations, 12 conférences thématiques et 4 After works seront organisés sur le stand de l’Acta pendant toute la durée du salon. Il faut noter tout particulièrement la présence de Terres Inovia lors de rendez-vous importants :

-La conférence du lundi 26 février, « Atténuer l’empreinte carbone en agriculture, l’apport des instituts techniques agricoles », à laquelle Anne Schneider, chargée d’étude « durabilité et systèmes de légumineuses », participera.
Inscriptions

- La présentation de l’offre de formation de Terres Inovia et des prestations de service lors de rencontres BtoB, par Frédéric Fine, Maria Malkoun et Laurence Giraud, de la direction de la valorisation de l’institut.

-La valorisation des travaux de Terres Inovia sur les sols sera également à l’honneur.

-Différentes équipes de l’institut seront également présentes aux After works, sur le stand de l’Acta, pour rencontrer les écoles et les étudiants (du 27 février au 1er mars, de 17h à 18h).

Génétique et innovation variétale en débat

Terres Inovia participera aussi à deux conférences du plateau Village Semences :

-Gilles Robillard, président de l’institut, interviendra à la conférence intitulée « OGM, NBT, génomique, mutagénèse : des attentes fortes. Est-ce que la génétique végétale sera au rendez-vous ? » (24/02, 15h40/16h15)

-David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia participera à la conférence « De quelles variétés le monde aura-t-il besoin en 2050 ? » (27/02, 9h30/9h50)
 
Tout au long du salon, professionnels agricoles, élus, journalistes, étudiants, décideurs et leaders d’opinion seront invités à échanger avec les experts techniques et scientifiques des instituts.

L’institut technique sera également représenté sur le stand de Terres OléoPro, la bannière de la filière des huiles et des protéines végétales, aux animations pédagogiques nombreuses : des quizz lumineux pour tester ses connaissances sur les huiles et les protéines végétales, la presse à colza pour transformer les graines en huiles et tourteaux, une arche végétale pour permettre aux enfants de découvrir les bienfaits nutritionnels des oléoprotéagineux, sans oublier la présence quotidienne du chef cuisinier Clément Dujardin, qui concoctera de délicieuses recettes. Comme l’an dernier, un pôle éphémère mettra, chaque jour, une thématique à l’honneur…à commencer par les légumineuses, avec dégustation de produits !

En savoir plus sur le stand


Retrouvez Terres Inovia au SIA, du 24 février au 3 mars, Paris Expo, Porte de Versailles, stand 4D136

 

 

From 24 February to 3 March, the technical institute will be sharing its expertise on agro-ecological transitions at the Salon international de l'Agriculture, with the aim of helping the farming world to better meet the challenges of sustainability and crop resilience. Terres Inovia will also be taking advantage of this key event to meet students.

The Salon International de l'Agriculture opens its doors in a few weeks' time. This anniversary edition, which celebrates the 60th anniversary of the event, is expected to attract a host of professionals from the animal and plant sectors, visitors from the general public, farmers and political figures (over a hundred official visits are planned). And in 2024, a pretty Norman cow called Oreillette will be the show's muse.
Agro-ecological transitions in the spotlight

As every year, Terres Inovia will be present on the Acta stand, representing the 19 agricultural technical institutes. For the 2024 vintage, these major players in applied agricultural research will be showing how they support and anticipate the agro-ecological and digital transitions in agricultural and food systems.

 

 

The Acta stand will highlight the achievements and projects of the agricultural technical institutes on three themes:
-Agricultural and forest soils
-European partnerships
-Artificial intelligence in agriculture
From soil fertility to carbon issues: Terres Inovia's expertise widely shared

The programme of events will include 12 themed conferences and 4 after-work sessions on the Acta stand throughout the show. Terres Inovia will be present at a number of key events:

-The conference on Monday 26 February, "Mitigating the carbon footprint in agriculture, the contribution of agricultural technical institutes", at which Anne Schneider, research officer for "sustainability and legume systems", will be taking part.
Registration

- Presentation of Terres Inovia's training offer and services during BtoB meetings, by Frédéric Fine, Maria Malkoun and Laurence Giraud, from the institute's development department.

-Terres Inovia's work on soils will also be showcased.

-Various teams from the Institute will also be present at the After Works, on the Acta stand, to meet schools and students (from February 27 to March 1, from 5pm to 6pm).

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Genetics and varietal innovation under debate

Terres Inovia will also be taking part in two conferences on the Village Semences platform:

-Gilles Robillard, President of the Institute, will speak at the conference entitled "GMOs, NBT, genomics, mutagenesis: high expectations. Will plant genetics make the grade? (24/02, 15h40/16h15)

-David Gouache, Deputy Director of Terres Inovia, will take part in the conference entitled "What varieties will the world need in 2050?
 
Throughout the show, agricultural professionals, elected representatives, journalists, students, decision-makers and opinion leaders will be invited to exchange views with the institutes' technical and scientific experts.

The technical institute will also be represented on the Terres OléoPro stand, the banner of the vegetable oil and protein industry, with a wide range of educational activities: light-up quizzes to test your knowledge of vegetable oils and proteins, the rapeseed press to transform seeds into oils and cakes, a plant arch to help children discover the nutritional benefits of oilseeds, not forgetting the daily presence of chef Clément Dujardin, who will be concocting delicious recipes. As last year, an ephemeral centre will be set up each day to focus on a different theme, starting with pulses, with tastings of the products!

 


 

 

 

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The European Parliament opts for innovation and science with restricted access to NGTs

Le 7 février 2024, le Parlement européen a adopté, en séance plénière, sa position sur le projet de règlement visant à encadrer l’utilisation des nouvelles techniques d’amélioration des plantes (NGT). Le Collectif en faveur de l’innovation variétale, instauré en 2019 et représentant de nombreux acteurs des filières agricoles et alimentaires françaises, se félicite de cette étape importante après 4 années de travaux intenses menés par la Commission européenne. Ce vote reflète une prise en compte des moyens et potentiels que proposent la science et l’innovation pour relever les enjeux agricoles et environnementaux, grâce à un cadre juridique clair et adapté.

« Alors que de nombreuses régions du monde ont déjà autorisé ces techniques sur leur territoire, les eurodéputés ont voté de manière responsable et ont démontré leur écoute face aux attentes du monde agricole, de la chaine alimentaire ainsi que de la société civile. La proposition de règlement NGT est une opportunité pour l’avenir de l’agriculture européenne » réaffirment les présidents des organisations du Collectif en faveur de l’innovation variétale.

Dans un contexte de tensions agricoles inédites et révélatrices d’une véritable crise dans plusieurs pays européens, les députés européens ont pris en compte la réalité du terrain qui a besoin de solutions innovantes et d’alternatives pour relever les enjeux d’aujourd’hui et de demain : changement climatique, transition des pratiques agricoles, rémunération des agriculteurs, baisse des ressources et accès à une alimentation de qualité au juste prix pour les consommateurs ...

En affirmant ainsi leur volonté de changer de paradigme, les députés européens se donnent les moyens de garantir à l’Europe, une agriculture souveraine et contributrice à la conservation de l’environnement. Ce choix s’inscrit en droite ligne des engagements pris par la France et son Premier ministre en faveur d’une utilisation des NGT afin de concourir à la transition écologique.

Les prochains mois seront décisifs pour continuer à avancer sur le dossier en amont des élections européennes de juin prochain. Il convient désormais de regarder en détail le texte adopté ce jour en perspective de la prochaine étape qui aura lieu lors du Conseil de l’Union européenne de fin février. Nous appelons les Ministres à prendre leurs responsabilités en donnant des outils et des perspectives au secteur agricole et alimentaire européen par un texte équilibré et fonctionnel : à cette fin plusieurs points adoptés par le Parlement pourront nécessiter de réelles inflexions.
 

Lire le Communiqué de presse

On 7 February 2024, the plenary session of the European Parliament adopted its position on the draft regulation aimed at regulating the use of new plant breeding techniques (NGT). The Collectif en faveur de l'innovation variétale, which was set up in 2019 and represents a large number of players in the French agricultural and food sectors, welcomes this important step after 4 years of intense work by the European Commission. This vote reflects a recognition of the resources and potential offered by science and innovation to meet agricultural and environmental challenges, thanks to a clear and appropriate legal framework.

"At a time when many regions of the world have already authorised these techniques on their territory, MEPs have voted responsibly and shown that they are listening to the expectations of farmers, the food chain and civil society. The proposed NGT regulation is an opportunity for the future of European agriculture " reaffirmed the presidents of the organisations in the Collectif en faveur de l'innovation variétale.

Against a backdrop of unprecedented agricultural tensions, revealing a real crisis in several European countries, the MEPs have taken account of the reality on the ground, which needs innovative solutions and alternatives to meet the challenges of today and tomorrow: climate change, transition of agricultural practices, remuneration of farmers,

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By affirming their desire for a paradigm shift, the Members of the European Parliament are giving themselves the means to guarantee Europe a sovereign agriculture that contributes to environmental conservation. This choice is fully in line with the commitments made by France and its Prime Minister in favour of the use of NGTs to contribute to the ecological transition.
The next few months will be crucial for making further progress on this issue ahead of the European elections in June. The text adopted today must now be examined in detail with a view to the next stage, which will take place at the Council of the European Union at the end of February. We call on the Ministers to shoulder their responsibilities by giving the European agricultural and food sector tools and prospects through a balanced and workable text: to this end, several points adopted by the Parliament may require real changes.

 

 

 

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Plan de sortie du phosmet : des premiers résultats et des perspectives

Quels sont les premiers résultats du Plan de sortie du phosmet ? Le 30 novembre 2023, à Paris, les représentants des partenaires des huit projets du Plan, des membres du comité scientifique et des représentants des financeurs (ministère de l’Agriculture et Sofiproteol) se sont rassemblés pour discuter des résultats, des défis et des perspectives du Plan de sortie du phosmet.

 

Partage des avancées des projets

L'événement a servi de tribune pour discuter des premiers résultats des projets, mettant en avant les avancées concrètes réalisées par les équipes impliquées.

AltisOR

Emmanuelle Jacquin-Joly (INRAE), a partagé les avancées réalisées dans le projet AltisOR, avec le séquençage du transcriptome chimiosensoriel de l’altise, une ressource clé pour la communauté scientifique et une étape essentielle pour accélérer l’identification de composés actifs (attractifs, répulsifs, etc.) qui pourront permettre à terme de manipuler le comportement de l’altise.

RESALT

Comme en témoigne Antoine Gravot (INRAE/Université Rennes 1) au travers de la présentation du projet RESALT, le Plan de sortie du phosmet est aussi l’occasion pour différents acteurs de la filière de partager leurs méthodes et de mettre en commun leurs outils de recherche. 

La première année de RESALT a permis d’optimiser les méthodes d’évaluation variétales au champ sur les étapes clés de l’interaction entre le colza et les altises, de la pré-inscription à la post-inscription des variétés de colza, grâce à un partenariat large d’acteurs impliqués (10 obtenteurs, INRAE, Innolea, Terres Inovia). Il a également abouti à la création d’un nouvel élevage d’altises co-géré par Terres Inovia et INRAE, indispensable pour alimenter les travaux de recherche en cours, et d’un protocole d’évaluation de la résistance aux altises adultes en conditions contrôlées.

Ctrl-Alt

Anne-Marie Cortesero (INRAE/Université Rennes 1), a également partagé des premiers résultats prometteurs issus du projet Ctrl-Alt, qui mettent en évidence la capacité de certaines brassicacées à être plus attractives que le colza, et donc qui laisse imaginer des stratégies de gestion à base de plantes de services et de composés organiques volatils attractifs. Ces travaux serviront également à mieux caractériser les effets de ces plantes sur le comportement de l’altise, ce qui est complémentaire aux évaluations de stratégies territoriales, testés sous la forme d’intercultures-pièges par Terres Inovia et ses partenaires.

Adaptacol²

Cette réunion intermédiaire a aussi été l’occasion pour Céline Robert (Terres Inovia) de rappeler les interactions fortes qui existent entre les projets de recherche et Adaptacol².

Ce projet, animé par Terres Inovia en partenariat avec plus de 90 acteurs du développement, sous la forme de comités régionaux, contribue à acquérir des références sur le terrain et à déployer les stratégies de gestion les plus prometteuses.

Ainsi, à titre d’exemple, le réseau d’expérimentation du projet Adaptacol² évalue l’efficacité et les conditions d’application de solutions de biocontrôle notamment développées dans les projets du Plan : Nap-Guard (porté par Certis Belchim), VELCO-A (porté par BASF) et à l’avenir Colzactise (porté par DE SANGOSSE).

Adaptacol², via l’intermédiaire de ces comités régionaux, est également une opportunité pour confronter les recherches en cours aux acteurs régionaux, à titre d’exemple, Anne-Marie Cortesero (INRAE) et Margot Tixeront (Agriodor), sont intervenues dans les comités en juin 2023 pour partager leurs recherches sur l’écologie chimique.

Partage sur le développement et le transfert de solutions

Cette réunion intermédiaire a aussi été l’occasion de partager des témoignages sur le développement et le transfert des solutions en cours dans le Plan. Les intérêts pratiques ont été soulignés, sans masquer les contraintes techniques et économiques rencontrées par les agriculteurs sur le terrain.

Dans un premier temps, une table ronde, a réuni quatre intervenants pour témoigner des démarches misent en place :
-    Jean Lieven, ingénieur de développement régional chez Terres Inovia, a partagé son expérience en tant que co-animateur du comité régional Normandie-Hauts-de-France-Ile-de-France. Il a mis en lumière l'importance de mobiliser les acteurs en région, sur des nouvelles thématiques et une diversité de protocoles, qui constitue un support précieux d’animation en région.
-    Julien Goursaud, responsable du réseau d'expérimentation d’ACTURA, a présenté son rôle en tant que partenaire du projet Adaptacol². Il a souligné l'importance de mettre en place des réseaux d'essais en collectifs pour tester et valider des stratégies adaptées aux contextes locaux.
-    Antoine Gardarin a partagé son expertise en tant que maître de conférences à l'UMR Agronomie (INRAE) et partenaire du projet Ctrl-Alt. Impliqué dans des ateliers de co-conception, il a mis en avant l'importance de la collaboration avec les agriculteurs pour développer des solutions et s’inspirer de leurs idées pour faire évoluer les stratégies de protection proposées.
-    Enfin, le témoignage de Fabienne Maupas, responsable du département technique et scientifique de l'ITB et membre du comité de pilotage du PNRI (Plan Nationale de Recherche et Innovation) sur la betterave, a permis d’élargir la vision de l’ensemble des acteurs et les perspectives du Plan, en partageant les expériences de développement dans d'autres filières.

Cette table ronde a été suivi d’ateliers, pour échanger très concrètement sur les sorties opérationnelles du Plan, autour de 2 volets :

- Explorer les meilleures manières de combiner les leviers disponibles à court terme, complémentaires aux leviers déjà disponibles, pour assurer demain des stratégies de gestion intégrées des ravageurs d’automne du colza applicables sur le terrain.

- Se projeter sur une vision partagée des sorties du Plan et sur les actions à mener pour aboutir à des leviers complémentaires transférables à moyen-long terme.

Pour conclure, cette journée à Paris a été l'occasion de discuter des initiatives en cours et des perspectives à venir de stratégies de gestion des ravageurs d’automne du colza en adéquation avec les enjeux agricoles actuels.

Merci aux intervenants pour leurs contributions, et aux participants pour leurs échanges constructifs, marquant ainsi une étape-clé dans le Plan de sortie du phosmet.

 

Pour en savoir plus sur le projet Plan de sortie du phosmet

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La nouvelle saison des Pieds dans les champs s’intéresse à l’agroécologie


La web-série Les pieds dans les champs est de retour ! Depuis le 18 décembre, elle diffuse, au fil des semaines, trois témoignages d’agriculteurs sur les leviers agronomiques pour mener à bien les transitions agroécologiques. Comment font-ils ? Quels résultats obtiennent-ils ? Des paroles d’agriculteurs à écouter… et retenir.

Lancée par Terres Inovia en mai 2021, la web-série vidéo Les pieds dans les champs propose une immersion sur les parcelles d’un agriculteur qui explique, au fil d’une discussion, comment il mène sa culture, à quelles difficultés il est confronté et quels leviers et pratiques agronomiques il utilise. Cet entretien est complété par un entretien technique entre l’agriculteur et un expert de Terres Inovia.

Les leviers agroécologiques utilisés sur le terrain

Après cinq saisons consacrées à la conduite des cultures oléoprotéagineuses, la web-série revient en force avec une thématique plus transversale et d’actualité : l’agroécologie. Comment réduire son empreinte carbone sur son exploitation ? Améliorer la fertilité des sols ? Ou encore réduire l’apport de produits chimiques ? Les trois agriculteurs rencontrés par Terres Inovia nous confient leurs leviers et méthodes. Zoom sur le témoignage de Maxime Prut pour ce premier épisode des Pieds dans les champs.

 

Jérémy Lachaux, exploitant à Gy (Haute-Saöne) : "un colza plus robuste grâce à l'agroécologie"

Jérémy Lachaux a repris l'exploitation familiale à Gy, en Haute-Saône, il y a quelques années. Il a profité de cette reprise pour agrandir son exploitation et élargir son bouquet cultural. Jérémy cultive à présent des céréales et des oléoprotéagineux.

Sur ces parcelles, il rencontre particulièrement des problèmes de résistances face aux insectes mais également aux adventices. Jérémy fait le constat qu'il faut à présent "compter plus sur la plante que sur la chimie".

Une définition de l'agroécologie ?  Il s'agit de rendre l'agriculture conventionnelle plus respectable pour l'environnement. Sans se passer d'intrants, il est question de mieux raisonner les interventions pour mieux respecter la faune et la flore.     

En observant son sol, accouplé à deux pratiques différentes (travail du sol superficiel contre travail du sol profond), il a constaté un écart de 4 quintaux entre les deux méthodes !

En ne cessant de tester ses sols, il a pu adopter la meilleure méthode pour implanter son colza et le rendre robuste afin d'éviter les attaques d'altises ou de charançons du bourgeon terminal à l'automne et ainsi économiser un insecticide.

Michaël Geloen, ingénieur de développement de Terres Inovia, était à ses côtés pour anayser les leviers techniques utilisés.

 

François Parayre, exploitant à Montgazin (Haute-Garonne) : "l'amélioration du sol et la réduction du glyphosate grâce à la pratique des doubles couverts"

Cet agriculteur, dont l'exploitation est située à quelques dizaines de kilomètres de Toulouse, cherchait une méthode pour améliorer la fertilité du sol et réduire l'utilisation de glyphosate. "Comme nous étions en semis direct, nous utilisions systématiquement du glyphosate. J'ai voulu remettre de la fertilité dans mon sol pour perenniser notre structure et concurrencer les adventices".

L'agriculteur explique, dans cet épisode, comment il met en place les couverts d'été et d'hiver. "On arrive à un cumul de 6 à 8 tonnes de matière sèche. Notre couvert de féverole restitue a minima 30 unités d'azote de matière sèche pour la culture suivante et autant pour la seconde".

Clémence de Saintignon, ingénieur de développement de Terres Inovia, ajoute que la mesure des agregats du sol réalisés sur cette exploitation par une méthode utilisant les outils Biofunctool, montre qu'il y a bien eu "une amélioration de la structure du sol".

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Maxime Prut, exploitant à Jasseines (Aube):  « redonner de la couleur au sol »

C’est au cœur des terres de l’Aube que cet agriculteur, engagé dans un label Haute Qualité Environnementale (HVE), s’efforce d’améliorer la fertilité des sols et ses pratiques pour une conduite plus agroécologique de son exploitation. « J’ai voulu augmenter le rendement et le comportement du sol par plusieurs leviers pour redonner de la couleur aux parcelles ».

Implantation des haies, installation de couverts, apport de matières organiques et investissement d’un nouveau tracteur plus économe… Maxime Prut nous détaille ces méthodes pour améliorer la biodiversité.

Après un entretien sur les techniques utilisées avec Mathieu Dulot, ingénieur de développement de Terres Inovia, l’expert conclut qu’il y a, en effet, « des marges de manœuvre possibles dans les exploitations pour réduire son empreinte carbone ».

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