Lupin de printemps

Zoom sur Séléopro : accompagner la recherche semencière

Ce dispositif de soutien à la recherche semencière est un levier stratégique pour développer des variétés plus performantes pour le colza et le tournesol. Au moment où Séléopro publie son rapport d’activité, coup de projecteur sur le rôle central de Terres Inovia, avec Martine Leflon, responsable du département génétique et protection des cultures de Terres Inovia.

Lors du Carrefour tournesol de Séléopro, organisé à Auzeville (31), les 10 et 11 février 2025

Séléopro vient de publier son rapport d’activité. Pouvez-vous nous dire quel est l’objectif de ce dispositif ?

Sa vocation est d’orienter et de soutenir les travaux des équipes de recherche sur des thématiques d’importance pour le colza et le tournesol pour favoriser l’innovation variétale et permettre à ces deux cultures d’être plus compétitives.

Comment, concrètement, ce dispositif est un levier stratégique pour soutenir la recherche semencière ?

Le dispositif finance et oriente les actions de recherche, par le biais de ses appels à projets et de son comité scientifique. L’objectif est d’apporter des connaissances et des outils pour améliorer les variétés ou les méthodes de sélection. Financé par Sofiproteol pour le compte du Fonds d’Actions Stratégiques des Oléagineux et Protéagineux (FASO), Terres Univia, Terres Inovia et l’Union Française des Semenciers, c’est un lieu d’échanges entre les acteurs de la filière, la recherche publique et les entreprises privées comme les semenciers. Ce dispositif permet de créer ce lien précieux pour faire avancer la recherche sur les variétés. Cette synergie, c’est la force de Séléopro, et c’est ça qui permet de rendre nos cultures plus compétitives grâce à la recherche. 

Quel est le rôle de Terres Inovia ?

En plus d’être co-financeur du dispositif, Terres Inovia participe au comité scientifique, qui sélectionne les projets dans le cadre de ses appels à projets. Mais surtout, notre rôle est d’encourager les échanges entre les équipes de recherche publique et les sélectionneurs pour créer des communautés de recherche sur ces deux cultures : nous animons au sein de Séléopro une commission colza et une commission tournesol, auxquelles ne participent que des volontaires, privés ou publics, pour partager des visions sur les travaux à mener ou des informations sur des actions en cours. Nous organisons chaque année les carrefours de la sélection (colza et tournesol) qui permettent via du partage d’informations et des échanges informels, de créer et de maintenir une réelle communauté de recherche sur ces cultures, avec à la clé de nouvelles idées et de nouvelles collaborations. 

 

Quatre grands thèmes de recherche 


•    Solution variétale dans la lutte contre les bioagresseurs
•    Adaptation aux impacts du changement climatique
•    Adaptation aux nouveaux itinéraires culturaux
•    Amélioration de la qualité des graines pour répondre aux débouchés huiles et protéines

 

Pour en savoir plus sur Séléopro

Séléopro : la recherche semencière au coeur des enjeux de Terres Univia
Séléopro, moteur d'une recherche semencière oléagineuse ciblée et collaborative
La présentation synthétique de Séléopro
Revivez les Carrefours du colza et du tournesol 2025

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France entière Ravageurs Changement climatique : atténuation et adaptation Débouchés Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole de printemps Féverole d'hiver Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline faso recherche seleopro varietes

Insérez-Les : première étape dans les avancées du projet

Après le lancement du projet en 2024, la réunion annuelle de 2025 d’Insérez Les s’est tenue à Rouen, dans les locaux d’Unilasalle, du 23 au 25 juin, rassemblant une cinquantaine de participants et avec deux représentants d’ANR, le financeur. L’événement a permis de travailler collectivement sur les avancées des travaux qui visent à dépasser les obstacles à l'adoption des légumineuses à graines par des actions coordonnées de l’amont à l’aval. 

Les participants d'Insérez Les à Rouen, devant les quais de la ville

Pour faciliter l’adoption des légumineuses à graines par les agriculteurs, Insérez Les veut faciliter les innovations à toutes les échelles : agronomique, variétale, technologique, économique et sociétale. D’une durée de quatre ans depuis mars 2024, il fait partie de la Stratégie nationale « Alimentation durable et favorable à la santé » de France Relance 2030.

Plus d'informations sur la fiche dédiée au projet

Cultiver la coordination des actions 

Le projet, animé par Terres Inovia, fédère 11 partenaires. « L’un des objectifs de la réunion a été atteint, avec une bonne appropriation individuelle par les différents contributeurs des enjeux collectifs de ce projet multidisciplinaire et l’identification des synergies à réaliser », résume Anne Schneider, chargée d’études de Terres Inovia et coordonnatrice d’Insérez Les. 

Le programme de la réunion a permis de mixer différents types d’échanges entre participants : partage d’information en séances plénières, ateliers en sous-groupes pour avancer plus spécifiquement sur des points techniques entre deux ou plusieurs modules de travail, assemblée générale pour les sujets d’ordre statutaire et des échanges avec le financeur, table-ronde avec des invités extérieurs de la région, visites des laboratoires et d’essais au champ. 

Les avancées du projet

Plusieurs formats d'échange ont été organisés

 

En l’espace d’un an, les différents modules de travail ont amorcé la dynamique partenariale pour préparer les sorties attendues du projet, avec : 
•    Les ingrédients de la recherche : l’arrivée de 2 doctorants, la mise en place des expérimentations au champ, les premières étapes de la collecte et de l’analyse de données et la mise en place de prestations avec des acteurs terrain régionaux ;
•    Les premiers résultats sur les transformations des graines : les réglages du décorticage de la féverole avec une meule de pierre comme une technique appropriable par les agriculteurs ; la fermentation de graines de soja pour des produits à profils nutritionnels et sensoriels plus intéressants et la mise au point d’un couscous de pois chiche ;
•    Les premiers éléments ont été mis en place pour un projet expérimental de PSE (contrat de Paiement pour Service Environnemental au bénéfice des agriculteurs) en Pays de la Loire ainsi que les enquêtes préalables pour des études économiques sur le décorticage de la féverole.  

Renforcer les synergies entre l’amont et l’aval 

Des visites terrain ont rassemblé les partenaires d'Insérez Les

La réunion annuelle d’Insérez Les a aussi été l’occasion de recueillir des témoignages d’acteurs régionaux œuvrant dans la chaine de valeur de ces cultures, comme la Chambre d’agriculture de Normandie, NatUp et Improve. « Depuis longtemps, la Chambre d’agriculture favorise l’utilisation de matières premières normandes, dont les légumineuses à graines.  Malgré le constat d’une perte d’expertise technique et peu de transformations de proximité, on note une belle dynamique d’entreprises au niveau de la transformation pour ces espèces », a précisé Peggy Bouchez, de la Chambre d’agriculture de Normandie. 

Cette table-ronde, riche en témoignages, a permis de mettre en avant la nécessité de renforcer : 
la connaissance et la compréhension réciproques entre producteurs, collecteur et acteurs de la transformation ;

  • la visibilité par le biais des contrats entre agriculteurs et/ou collecteurs et/ou industriels pour pouvoir s’engager avec ces cultures ;
  • l’expertise pour mieux réussir ces cultures en développant des synergies entre les différents types de conseillers. 

Les discussions ont souligné la pertinence des travaux engagés dans Inserez Les. Tous les protagonistes s’accordent sur les enjeux, mais il est essentiel de comprendre les raisons de la variabilité de rendement des légumineuses à graines et trouver des solutions pour l’atténuer en développant des innovations couplées sur l’ensemble de la chaîne de valeur. De plus, les synergies entre les acteurs sont à renforcer par un partage du risque et un accroissement de la valeur ajoutée associée à ces cultures. 

 

En savoir plus sur les actions de Terres Univia dans le projet

 

France entière Légumineuses à graines Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Lentille Pois d'hiver Pois de printemps Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps amont anr aval légumineuses

Réussir l'implantation des couverts d'été

Implanter des couverts en été après une paille peut s'avérer difficile en raison de l’humidité du sol parfois insuffisante, de la présence importante de débris végétaux qui complique la tâche de certains semoirs, de la difficulté logistique à organiser les chantiers de semis rapidement après la moisson. Voici quelques stratégies gagnantes.

Afin d’identifier les meilleures stratégies de semis de couverts après une paille, Terres Inovia et Arvalis ont implanté des essais durant les étés 2021, 2022 et 2023, lesquels croisent techniques et dates de semis. La synthèse des résultats observés montre qu’il n’y pas de technique incontestablement meilleure mais une palette de solutions adaptées à chaque situation.

Le semoir à dents permet de semer rapidement dans un gros volume de paille
tous types de semences, à la date souhaitée.

Les semis autour de la moisson lèvent bien

La date de semis impacte le pourcentage de levées des couverts. Le semis à la volée anticipé affiche les moins bonnes valeurs, toutes espèces confondues. Les graines en surface n’ne sont pas rapidement recouvertes par un mulch après le semis et les plantules peuvent être soumises à la concurrence hydrique de la céréale. Le semis à la volée réalisé juste avant la moisson donne des résultats plus satisfaisants. En revanche, en moyenne, on constate très peu d’écarts entre le semis à la volée avant la moisson, le semis direct après la moisson et le semis sur déchaumage après la moisson.

Lire la suite de l'article sur le site de Perspectives agricoles : 

https://www.perspectives-agricoles.com/conduite-de-cultures/semis-couverts-apres-une-paille

Contact : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr​​​​​​​

France entière Couverts végétaux Colza Tournesol Pois de printemps Soja Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin de printemps Lupin de printemps Cameline Chanvre Pois d'hiver Féverole d'hiver Lin d'hiver Lupin d'hiver paille semis sous couvert

Enquêtes de surveillance

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la hernie ou le tournesol sauvage.

Terres Inovia propose des questionnaires pour saisir les parcelles touchées par l'orobanche, la hernie ou le tournesol sauvage. Les informations saisies sont centralisées par Terres Inovia dans des bases de données de surveillance de ces pathogènes afin de surveiller leur évolution.

 

Saisir une parcelle touchée

Orobanche
rameuse
Orobanche
cumana
HernieTournesol
sauvage
Ambroisie trifide
Sud Ouest
Punaises des céréalesXenostrongylus

 

1) Je saisis en ligne les parcelles dans lesquelles j'ai identifié de l'orobanche, de la hernie, du tournesol sauvage ou de l'ambroisie trifide.

Un questionnaire simple et rapide pour ajouter vos parcelles touchées à notre base de surveillance.

2) Je consulte le récapitulatif des saisies
- carte pour visualiser la répartition des communes touchées en France.
- liste des régions touchées

Oui Enquête Désherbage Maladies Orobanche Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Pois chiche Lentille Soja Chanvre Féverole d'hiver Féverole de printemps Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Gratuit

Transi’Sols

Des tableaux de bord opérationnels pour évaluer les services attendus de la fertilité des sols Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

Le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt (compte d'affectation spéciale « Développement Agricole et Rural » - CASDAR)

640 520€

42 mois Oui National

Les enjeux

Les systèmes de production basés sur l’agroécologie impliquent que les agriculteurs testent de nouvelles stratégies, les évaluent et les adaptent en continu pour qu’elles répondent à leurs attentes et à leur contexte. Le sol est un pilier de ces systèmes pour améliorer la robustesse et la résilience des cultures, avoir une plus grande autonomie par rapport aux intrants et, plus globalement, permettre une meilleure durabilité des productions. Pourtant l’évaluation de la fertilité des sols est peu ou mal intégrée aux démarches de reconception pas à pas en ferme. Les agriculteurs et les conseillers sont dépourvus de démarches opérationnelles claires pour réaliser cette conception pas à pas, en prenant en compte l’évolution du fonctionnement de leurs sols. De nouvelles approches et outils sont nécessaires.  

Les objectifs

L’objectif du projet Transi’Sols est de co-construire avec 6 réseaux d’agriculteurs et leur animateurs une démarche d’accompagnement opérationnelle centrée sur les bénéfices attendus, et non pas sur des pratiques. Cette démarche doit permettre aux agriculteurs d’innover par eux-mêmes, mais aussi aux conseillers et animateurs de réseaux d’être mieux outillés pour les accompagner les agriculteurs sur cette thématique.

Les objectifs plus spécifiques de Transi’Sols sont de :  

  • Formaliser des tableaux de bord basés sur les attentes des agriculteurs mettant en évidence les principaux états du sol des cultures à atteindre et les pratiques clés à mettre en œuvre pour obtenir ces bénéfices, reliés entre eux par des relations de cause à effet.
  • Valider les indicateurs (observations ou mesures) alimentant ces tableaux de bords et permettant d’évaluer qualitativement ou quantitativement des niveaux d’atteinte des états clé des sols.
  • Piloter l’évolution pas à pas des systèmes en s’appuyant sur les analyses faites à partir de ces tableaux de bord et d’en tirer des enseignements afin d’améliorer la démarche mise en œuvre. 

Les résultats attendus

  • Des synthèses de connaissances solides sur différents services attendus de la fertilité des sols accessibles et sous un format adapté aux conseillers et agriculteurs.
  • Des outils d’accompagnement co-construits pour suivre et prendre en compte l’évolution des composantes de la fertilité des sols dans la situation spécifique des agriculteurs (contexte et exploitation).
  • L’évaluation d’indicateurs de fertilité et fonctionnement des sols adaptés à l’accompagnement des agriculteurs.
  • Un module de formation sur cette nouvelle approche d’accompagnement des agriculteurs sur la thématique de la fertilité des sols.
  • La montée en compétences des acteurs de terrain et une meilleure prise en compte de l’évolution du fonctionnement des sols dans la conception pas à pas de systèmes de culture. 

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Sujet

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Anne-Sophie Perrin as.perrin@terresinovia.fr

02 novembre 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia En cours

IDTypTerres

Aide à l’Identification des types de sols pour les décisions agronomiques et agro-environnementales par des outils nomades et des données harmonisées Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

CASDAR (297 009€)

371 370€

42 mois Oui National

Les enjeux

Dans les différents OAD, outils d’évaluation agro-environnementale et modèles existants, la multitude de typologies de sols n’est pas assez représentée pour couvrir la réalité du terrain. De plus, certaines ne sont employées que très localement, alors qu’il existe un besoin important de disposer de typologies applicables à différentes échelles.  

Les TypTerres - le terme définit à la fois la méthodologie pour établir la liste des sols à partir des données des référentiels régionaux pédologiques et la typologie elle-même - permet d’avoir une vision agronomique, une liste de sols en nombre raisonnable et des données sur le sol qui associées simplifiées.

Pour les développeurs d’OAD, il y a un véritable enjeu à pouvoir disposer d’une typologie de sols harmonisée au niveau du territoire national, dont le domaine de validité est défini régionalement. 

Les objectifs

La finalité du projet est d’améliorer l’intégration des données sur les sols dans le conseil en agronomie et en environnement pour répondre aux besoins des agriculteurs :

  • Améliorer le paramétrage des outils d’aide à la décision (OAD) et des modèles « sol-dépendants », en constituant des références agronomiques harmonisées et accessibles au plus grand nombre.
  • Aider les utilisateurs des OAD au choix des types de sol, grâce à l’utilisation d’une typologie agronomique des sols simple et opérationnelle (TypTerres) et de leur identification selon leur localisation et des clés de détermination claires basées sur des observations de terrain, à l’échelle de la parcelle.
  • Mettre en place les conditions pour l’interopérabilité entre les données TypTerres et les outils d’aide à la décision, via des API, des requêtes et des dispositifs nomades.
  • Informer, former sur les outils et diffuser les informations sur les sols, grâce à des fiches descriptives, illustrées et synthétisant les propriétés agronomiques des TypTerres. 

Les résultats attendus

  • Améliorer la diffusion des connaissances et les outils des porteurs du projet, au niveau scientifique, technique et pédagogique vers les autres acteurs du développement, de la recherche et de l’enseignement.
  • Permettre aux acteurs du conseil agricole d’améliorer leur conseil via des outils d’aide à la décision et des modèles pour qu’il soit mieux adapté au contexte pédoclimatique.  
  • Offrir aux agriculteurs une meilleure gestion agronomique et environnementale grâce à l’accès aux connaissances sur les sols qui concourent à la mise en œuvre d’une agriculture durable. 

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Anne-Sophie Perrin as.perrin@terresinovia.fr

01 janvier 2021 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Acta Terminé

LegumES

Valoriser les services écosystémiques offerts par les légumineuses dans les systèmes agro-alimentaires des pays de l’Union européenne Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

Horizon Europe (financé à 100% par l’Union européenne)

4 619 172€

48 mois Non National

Les enjeux

Le projet LegumES vise à instruire la façon de progresser vers une agriculture plus durable et résiliente à l’échelle européenne en faisant valoir les services écosystémiques offerts par les légumineuses dans les systèmes agricoles et alimentaires.  

Il répond à deux enjeux :  

  • Améliorer les connaissances et les quantifications des différents bénéfices aux différentes échelles
  • Intégrer leur prise en compte dans les décisions des parties prenantes politiques et socio-économiques 

Les objectifs

Quantifier les avantages environnementaux et socio-économiques apportés par les légumineuses à toutes les échelles. Pour cela, le consortium de partenaires européens développe des méthodologies innovantes, déploie une trentaine d’études pilotes, engage les agriculteurs dans des suivis simplifiés et interagit avec les décideurs régionaux, nationaux ou européens.  

Mettre en évidence les options permettant d'atteindre les objectifs de l'UE en matière de lutte contre le changement climatique, de réduction de la pollution, d'inversion de la perte de biodiversité et d'optimisation de l'apport en nutriments. LegumES apporte des outils et analyses afin de co-construire et discuter de scénarios futurs, pour alimenter les politiques agricoles et environnementales afin de progresser vers une agriculture plus durable et résiliente, tout en réduisant la dépendance aux importations de légumineuses. 

Les résultats attendus

  • Valoriser les services écosystémiques offerts par les légumineuses et les systèmes de culture basés sur les légumineuses
  • Réduire la dépendance aux importations par l’augmentation de la production de légumineuses cultivées localement  
  • Optimiser les pratiques agronomiques des systèmes enrichis en légumineuses par l’amélioration de la fertilité des sols et la réduction de l’utilisation d’engrais chimiques  
  • Intégrer les services écosystémiques dans les analyses de cycle de vie et les modèles économiques pour influencer les politiques agricoles et environnementales à différents niveaux (local, régional, national, européen).
  • Sensibiliser les consommateurs aux avantages des légumineuses pour la santé et l’environnement 

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Anne Schneider a.schneider@terresinovia.fr

01 janvier 2024 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Universida de Católica Portuguesa (UCP) En cours

INSEREZ-LES

Insertion réussie des légumineuses à graines dans les systèmes agricoles et alimentaires Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

ANR (France 2030, action « Protéines de légumineuses »)

7 800 000€

48 mois Non National

Les enjeux

Les légumineuses à graines sont des cultures essentielles pour contribuer à une agriculture durable, notamment grâce à leur capacité naturelle à fixer l’azote de l’air, et pour renforcer l’autonomie protéique en France et en Europe, grâce à leurs graines riches en protéines. Pourtant, elles ne représentent que 2% de la superficie des cultures arables dans l'agriculture européenne, contre environ 15% dans les autres continents. Pour augmenter leurs surfaces et dépasser le verrouillage socio-technique autour de ces espèces, il est nécessaire de mener des actions et des innovations coordonnées sur toute la chaîne, de l’amont à l’aval de la production.  

INSERER-LES fait partie des projets lauréats de l’appel à projets de 2023 « Développer les protéines végétales et diversifier les sources de protéines » de la Stratégie nationale « Alimentation durable et favorable à la santé » du 4ème Programme d’Investissement d’Avenir. Il veut ainsi contribuer à encourager l’adoption des légumineuses à graines en proposant une dynamique d’action collective dans une perspective centrée sur l’agriculteur. 

Les objectifs

Ce projet d’ampleur veut faciliter les innovations à toutes les échelles, agronomique, variétale, technologique, économique et sociétale, en ciblant l’agriculteur comme principal bénéficiaire. Sa finalité est de développer une offre compétitive de protéines de légumineuses pour améliorer l’autonomie alimentaire des élevages et élargir l’offre locale pour l’alimentation humaine. Il a deux ambitions principales : (i) augmenter les connaissances partagées entre tous les acteurs et (ii) générer davantage de valeur ajoutée pour le producteur de légumineuses à graines.  

Les résultats attendus

  • Créer de la valeur économique chez l’agriculteur par des circuits courts de valorisation des protéines végétales pour l’alimentation humaine ;
  • Favoriser l’insertion des légumineuses dans les systèmes de culture en fournissant à l’agriculteur les informations dont il a besoin (les débouchés, l’intérêt en termes économiques et au niveau des services écosystémiques, la liste des cultures adaptées à ses conditions)​ ;
  • Définir les conditions nécessaires pour réussir les cultures de légumineuses aujourd’hui et dans un futur proche dans un contexte de changement climatique et produire des innovations pour renforcer la robustesse des légumineuses​ ;
  • Améliorer la stabilité des rendements sur l’exploitation en améliorant la caractérisation des innovations variétales et en orientant les agriculteurs dans leur choix et stratégies de déploiement​ ;
  • Analyser les conditions socio-économiques de partage de connaissances et de valeur dans les filières​ et créer de la valeur ajoutée via des paiements pour services environnementaux.  

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Anne Schneider a.schneider@terresinovia.fr

01 janvier 2024 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia En cours

ClieNFarms

Recherche et innovation pour une agriculture qui contribue à l’atténuation du changement climatique Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

GreenDeal Europe

13 500 000€ (dont 1 200 000€ financé par l'UE)

48 mois Oui Européen

Les enjeux

Afin de soutenir le pacte vert pour l’Europe (« Green Deal »), le projet vise à innover et entrainer les acteurs du monde agricole pour soutenir la transition de l’agriculture et renforcer les efforts pour atténuer le changement climatique. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 50 % d'ici 2050 et augmenter la séquestration du carbone dans les sols agricoles, une approche systémique forte est nécessaire. L’enjeu est de développer, co-concevoir et mettre à l’échelle des solutions systémiques et pertinentes au niveau local pour favoriser une agriculture européenne neutre et résiliente sur le plan climatique.

Ce projet est coordonné par INRAE et réunissant 33 partenaires, dont l’Acta (qui représente Terres Inovia, l’Institut de l’élevage et Arvalis) et des entreprises privées (Nestlé, Danone et EDF).  

Les objectifs

ClieNFarms est un projet européen qui vise à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du secteur agricole en partant de l’échelle exploitation agricole et en le croisant avec les échelles filières et territoires. L’objectif est d’obtenir une diminution des GES d’au moins 50% d’ici 2050 afin que le secteur agricole participe à atteindre la neutralité carbone des territoires (cad : ne pas émettre davantage d’émissions dans l’air que ce que l’on peut compenser en séquestration via les forêts, les sols agricoles ou d’autres moyens).  

Le projet accompagne les agriculteurs vers la réduction des émissions et vers un meilleur stockage de carbone dans les sols pour compenser le plus possible les émissions résiduelles.  

Les résultats attendus

  • La mise en place d’une dynamique d’acteurs dans les cas territoriaux  

Des solutions systémiques innovantes pour l’atténuation du changement climatique sont testées sur une vingtaine d’études de cas territoriaux à travers l’Europe (dont 5 en France, avec 2 en systèmes de grandes cultures) et sont évaluées à l'aide d'approches de modélisation et d'évaluations multicritères.  

Ces cas territoriaux (baptisés I3S pour « innovative systemic solution space ») permettront de couvrir la diversité des systèmes de production (cultures, bétail, produits laitiers, cultures spéciales, etc.) et des situations géographiques (d'Est en Ouest et du Nord au Sud de l'Europe ainsi qu’en Nouvelle-Zélande).  

Chaque cas territorial est ensuite organisé autour d’une ferme de démonstration pour des mesures plus précises, d’une 10aine de fermes pilotes pour mettre en œuvre des leviers d’atténuation en situations agricoles et d’une 100aine fermes avoisinantes à sensibiliser par des actions de diffusion de l’information (visites, enquêtes, documents).  

Sur cette base une « arène créative » du cas territorial vise à rassembler d’autres acteurs du secteur du territoire afin d’accélérer et faciliter les efforts des agriculteurs.  

  • Des échanges de connaissances et de références sur les leviers d’atténuation et sur les outils d’accompagnement  
     
  • Des pistes pour le changement d’échelle des efforts d’atténuation, pour une massification à l’échelle territoriale ou à l’échelle des filières, ou pour une facilitation des marchés carbone.
     
  • Des messages vers, et des échanges, avec d’autres groupes de R&D ou avec les instances de politiques nationales ou européennes sur le sujet de l’atténuation. 

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01 janvier 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines INRAE En cours

VIPEA

Amélioration de la résistance du pois protéagineux de printemps aux virus et aux pucerons Diversifier son système de culture
French
Pois chiche Lupin d'hiver Lupin de printemps

FranceAgriMer

630 000€

30 mois Oui National

Les enjeux

Aujourd’hui, les rendements du pois sont instables et les surfaces se sont érodées au fil des années, en lien notamment avec le changement climatique et l’augmentation de la pression des bioagresseurs. Les pucerons et les viroses ont été à l’origine de dégâts et dommages particulièrement importants ces dernières années et la méthode de lutte la plus prometteuse est la lutte génétique. Disposer de variétés élites performantes, résistantes aux pucerons et aux virus, permettra de contribuer à la stabilité du rendement du pois protéagineux tout en diminuant l’utilisation des insecticides, et ainsi rendre la culture du pois économiquement plus performante. 

Les objectifs

L’objectif de ce projet est d’introduire des gènes de résistances à deux virus majeurs et au puceron vert chez le pois protéagineux de printemps (Pisum sativum), dans le but de créer des variétés élites performantes tolérantes à ces bioagresseurs. Il s’agit plus précisément :

  • De développer des outils de sélection et des méthodologies pour l’évaluation des caractères de tolérance aux virus et aux pucerons  
  • D’introduire dans des fonds génétiques élites un gène de résistance au Pea Seed-Borne Mosaic Virus (PSbMV), un gène de résistance au Pea Enation Mosaic Virus (PEMV) et un QTL majeur de tolérance au puceron vert (Acyrthosiphon pisum).

Les résultats attendus

  • Mise à disposition d’outils de sélection et de méthodologies pour l’évaluation des caractères de résistance/tolérance aux pucerons et aux virus  
  • A court terme, au moins une lignée performante résistante au PSbMV (Pea Seed-Borne Mosaic Virus) proposée à l’inscription au catalogue Français  
  • A plus long termes, des variétés élites de pois de printemps résistantes au puceron vert et/ou aux virus PSbMV (Pea Seed-Borne Mosaic Virus) et PEMV (Pea Enation Mosaic Virus).   

Les réalisations et les retombées

Le projet a permis de mettre au point et valider des dispositifs d’évaluation de la résistance du pois au puceron vert et aux viroses en conditions contrôlées ou au champ.

Des gènes/QTL de résistance au puceron vert et aux virus PEMV et PSbMV ont été introduits dans des fonds élites de pois de printemps et une lignée résistante au virus PSbMV a été proposée à l’inscription.

Moussart A. (2024) Expérimentation spéciale CTPS : Pois protéagineux de printemps résistant au Pea Seed-borne Mosaic Virus (PSbMV). Commission VATE CTPS, octobre 2024. 

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Anne Moussart a.moussart@terresinovia.fr

01 janvier 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines RAGT 2n Terminé