Stratégies efficaces pour maîtriser l’enherbement dès le début du cycle

Le pois chiche est une culture qui se développe lentement en première partie de cycle, jusqu’au début de la floraison, ce qui est propice à l’enherbement de l’entre-rang. A ce jour, une stratégie basée sur une application de prélevée est incontournable pour assurer une efficacité acceptable. Elle pourra être relayée par une application de post-levée en fonction de la flore. 

 

Application de la prélevée

Selon les conditions climatiques, la levée du pois chiche peut être relativement longue. Toutefois, il est conseillé de ne plus appliquer d’herbicides dans les quelques jours qui précèdent la levée afin d’éviter tout risque de phytotoxicité. Le positionnement de la prélevée au plus près du semis est donc à privilégier. L’humidité dans les premiers centimètres du sol conditionnera l’efficacité de ces herbicides racinaires dans les semaines qui suivent l’application. Pour leurs larges spectres, deux stratégies sont privilégiées : Prowl 400 1.5l/ha + Challenge 600 3l/ha ou Nirvana S 1,8 à 2l/ha (voir tableau ci-dessous).

Antidicotylédones en post-levée : deux spécialités commerciales disponibles

Le Challenge 600 peut être utilisé en post levée (à 0,5 l/ha), sous conditions d’une impasse de cette spécialité commerciale en prélevée. Il doit être appliqué tôt, au stade 2-3 feuilles du pois chiche sur des adventices jeunes (2-3 feuilles maximum). ONYX (Pyridate 600 g/l) apporte un bénéfice net sur la postlevée avec une efficacité régulière sur datura, repousses de tournesol, morelle et renouées. Comme le Challenge, il doit être appliqué tôt, à partir de 2 feuilles (et jusqu’à 8 feuilles) sur des adventices entre 2 et 4 feuilles. Une application par an et fractionnable en 2x 0,75l/ha. Un effet dose est constaté sur datura, morelle, renouées et matricaire (1,5 l plutôt que 0,75 ou 1 l). 

(1)    En fonction du type de sol, moduler la dose de Nirvana entre 1,5 et 2 l/ha maximum. Déconseillé dans les sols sableux.
(2)    Si Challenge 600 non utilisé en prélevée
(3)    Renouées en relais d’une prélevée efficace uniquement
(4)    Fractionnement à 7-10 jours d’intervalle
(5)    Non couvert par les firmes

Voir l’ensemble des caractéristiques et contraintes réglementaires dans le tableau complet 

Antigraminées

Kerb Flo, en prélevée, pourra être associé à d’autres spécialités commerciales homologuées. Attention vérifier la possibilité de ces mélanges d’un point de vue règlementaire avec l’outil Mélanges (https://melanges.arvalisinstitutduvegetal.fr/index.php). 
En semis tardif et en raison d’une température du sol plus chaude, son efficacité déclinera, notamment sur ray-grass. En post levée, les antigraminées foliaires homologuées de la famille des inhibiteurs de l’ACCase sont des solutions de rattrapage possibles, surtout sur panic-sétaire-digitaire. En forte pression ray-grass, la résistance à ce mode d’action est très fréquente, on privilégiera une stratégie avec Kerb Flo en prélevée en conditions propices à son efficacité (semis précoce uniquement). 

Désherbage mécanique

En complément ou en substitution, des solutions de désherbage mécanique sont possibles et montrent chez certains producteurs des efficacités tout à fait acceptables. 

•    Un passage d’herse étrille « à l’aveugle » en post semis prélevée sera profitable, puis de nouveau en végétation, à partir du stade 3-4 feuilles (le pivot des plantes est alors assez développé pour ne pas être arraché par l’outil). En adaptant la vitesse et l’agressivité, le passage de herse étrille est possible dès 1 feuille.
•    Un passage de bineuse dans l’inter-rang est possible, si l’implantation est réalisée au semoir monograine, à partir du stade 4-5 feuilles (en veillant à ne pas recouvrir les plantes).

Le déclenchement des passages mécaniques se fera selon la levée des adventices (privilégier des interventions sur adventices jeunes), le stade de la culture (voir tableau ci-dessous) et les conditions météorologiques (intervenir toujours par temps séchant : sol bien ressuyé et pas de pluie annoncée dans les jours suivants, afin d’éviter le repiquage des adventices ou la mise en germination de nouvelles graines).

Dans nos essais, en situation de printemps humide, écartement à 60 cm, nous avons pu constater qu’une stratégie basée uniquement sur l’utilisation de la herse étrille en début de cycle à 1-2 feuilles, n’a pas donné satisfaction. De même, une stratégie basée uniquement sur du binage à partir de 4 feuilles ne permet pas une efficacité comparable à une stratégie combinant les deux outils : Herse étrille à 1-2 feuilles puis binage à partir de 3-4 feuilles, stratégie qui pour le coup a présenté de bons résultats en expérimentation. La météo de l’année et la diversité de la flore dans la parcelle ont une grande influence sur les résultats.
 

Figure 1 : Désherbage mécanique du pois chiche, réglages et possibilités de passage en fonction du stade de la culture et du choix de l'outil.

Désherbage mixte

Allier chimique et mécanique prend tout son sens, d’autant plus pour une culture mineure où les solutions disponibles sont peu nombreuses et ne permettent pas toujours de répondre à toutes les flores rencontrées. En situation sèche au semis ou pluvieuse au printemps par exemple, une stratégie tout en prélevée peut s’avérer insuffisante : inefficacité de la prélevée ou re-sallissement au printemps. On peut alors adopter, en substitution ou complément de la prélevée, une stratégie avec herbicide de post-levée appliqué à 3-4 feuilles en combinaison avec un ou plusieurs passages de bineuse à partir de 4-5 feuilles. L’application de la post-levée sera considérée en fonction des levées d’adventices. Cette stratégie donne de bons résultats en flore simple à moyenne (dans notre essai 2023 : renouée liseron, mercuriale, véronique des champs et ray-grass). 

Votre contact 
Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Référent National Pois Chiche
 

Préparation de campagne Implantation Phase végétative Ouest Occitanie Est Occitanie Sud Aquitaine Désherbage Pois chiche Quentin Lambert & Gwénola Riquet & Fanny Vuillemin - Terres Inovia

Gestion des graminées, l'après S-Métolachlore

Le 20 avril 2023, l’ANSES a procédé au retrait des principaux usages des herbicides à base de S-Métolachlore. Des délais de grâce ont alors été accordés, avec une possibilité de stockage et d’usage jusqu’au 23 juillet 2024, tandis que les dernières ventes ont été prolongées jusqu'au 23 avril 2024. Certaines exploitations ayant su anticiper le calendrier ont pu couvrir leurs besoins en s-métolachlore, et pourront y recourir au printemps 2024. Dans les autres cas de figure la gestion des graminées doit s’envisager d’autre manière.

Des alternatives en prélevée efficaces

La gestion d’une pression moyenne à forte en graminées passe en premier lieu par un désherbage de prélevée efficace. Alors que cette gestion reposait jusqu’ici sur 2 molécules, le retrait du S-métolachlore va faire supporter à la Pendiméthaline un poids plus important dans le contrôle de prélevée des graminées.

La figure 1 présente les efficacités comparées de la pendiméthaline (Atic-Aqua : 2l/ha) et le S-métolachlore (Mercantor Gold : 1.2 l/ha), associé au Proman  (2,5 l/ha). Afin de limiter les risques de sélectivité de la pendiméthaline, il est proposé de retenir une dose à 1.8 l/ha sur les terrains argileux. Cette dose pourra être modulée à 1.5 l/ha sur les terrains plus limoneux, plus filtrants.  Cependant, vis-à-vis d’une dose abaissée à 1000g/ha du S-métolachlore, les performances des deux molécules présentent des niveaux d’efficacité proches sur les graminées estivales.


Autre molécule à considérer: la Pétoxamide (Successor 600). En retrait sur panic pied de coq, cette solution peut présenter un intérêt sur sétaire ou digitaire, malgré semble-t-il, une possible irrégularité observée dans d’anciennes références. L’acquisition de résultats actualisés sur cette molécule permettra de mieux appréhender son niveau d’efficacité. 
 

Un complément non négligeable de la post-levée

Bien que l’essentiel de la gestion des graminées repose sur l’efficacité de la base prélevée, une action complémentaire de post-levée apporte un complément d’efficacité dans les situations les plus infestées. Par ailleurs, avec des situations de printemps secs, comme en 2022, l’efficacité des prélevées décroit et devient insuffisante, nécessitant alors un complément en post-levée.

L’imazamox et la bentazone sont les 2 molécules employées dans les stratégies de post-levée, et ciblent prioritairement les dicotylédones. L’imazamox apporte un complément d’efficacité intéressant contre panic pied de coq et sétaire.  Son efficacité sur sétaire est en retrait. La bentazone quant à elle n’apporte pas de bénéfices dans la gestion des graminées. L’association imazamox et bentazone dans le Basagran, n’apporte pas le grammage d’imazamox suffisant pour permettre un renfort efficace.

Dernier recours, les antigraminées foliaires.

Ces solutions (Agil/Etamine/ Fusilade /Pilot/Stratos etc.) présentent de bonnes efficacités contre panic pied de coq, panic faux millet, sétaire ou encore digitaire. Elles sont également un recours vis-à-vis des vivaces telles que le chiendent ou le sorgho d’Alep, contrairement à l’ensemble des autres solutions de pré comme de post-levée. Leurs efficacités restent néanmoins conditionnées à leurs conditions d’utilisation.

Ainsi, privilégier l’application des stades 3 feuilles jusqu’à fin tallage des graminées annuelles et de 10 à 20 cm des graminées vivaces. Au-delà, les efficacités décroissent rapidement. Des conditions d’hygrométrie supérieures à 60% ainsi que des températures n’excédant pas ou peu les 20°C sont à privilégier.


Les essais conduits par Terres Inovia ont démontré un effet antagoniste de l’association des antigraminées foliaires à l’imazamox. Parmi les produits testés entre 2010 et 2012 (Stratos, Pilot, Fusilade), seules les associations avec le Stratos n’ont pas mis en évidence d’antagonisme. Parmi les autres solutions testées, les baisses d’efficacité observées par rapport aux efficacités seules, impliquent donc de bien dissocier les applications. Par conséquent, dans les situations à forte pression, ou en présence de vivaces, on interviendra en premier lieu avec l’imazamox ou bentazone à 2-3 nœuds du soja pour viser spécifiquement les dicotylédones, et l’antigraminée foliaire sera à réaliser environ 7 jours plus tard sur la cible graminée.

Voir programme désherbage Soja 2024
 

Votre contact régional

  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr)- Occitanie
  • Laura Cipolla (l.cipolla@terresinovia.fr) - AURA & PACA

 

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Le sclérotinia sur capitule a fait son retour dans plusieurs régions

Si les conditions climatiques estivales chaudes et sèches de ces dernières années ont permis de protéger la culture de tournesol des attaques de sclérotinia sur capitule, cette maladie a fait son retour en 2021 dans plusieurs régions. Explications…. 

 

Un inoculum capable de se conserver jusqu’à 10 ans dans le sol 

Le sclérotinia est un champignon qui, comme son nom l’indique, se conserve sous forme de sclérotes. Ces sclérotes se forment en fin de cycle, dans les tissus infectés : les filaments mycéliens du champignon s’agglomèrent et se mélanisent, formant des petites « boules » noires plutôt dodues, voire une grille entourant les graines sur les capitules. Ces sclérotes, capables de survivre 5 à 10 ans dans le sol, sont à l’origine des contaminations sur les cultures sensibles à la maladie.

 

Des conditions climatiques favorables à la production d’ascospores et à la réussite des infections

Enfouis dans l’horizon superficiel du sol (2-3 cm maximum), les sclérotes sont capables de produire, à partir d’avril, jusqu’à quatre vagues d’apothécies lorsque les conditions climatiques sont favorables : sol bien humide pendant une longue période, températures de 10 à 20°C. Ces apothécies ressemblent à de toutes petites girolles. Assez difficiles à repérer, elles larguent les ascospores contaminantes à chaque brusque variation de l’humidité relative de l’air. Les projections d’ascospores ne sont interrompues que lorsque les apothécies sont recouvertes d’eau, ou par temps très sec (humidité relative de l’air inférieure à 50%). Leur capacité de survie (qui peut être de plus de 30 jours), leur quantité et leur capacité à résister à des conditions de faible hygrométrie font qu’elles peuvent être présentes dans les champs durant toute la période de réceptivité du tournesol.  

Sur capitule, l’installation du sclérotinia est très fortement conditionnée à la pluviométrie au moment de la floraison. En effet, la contamination ne se fait que sur la face fleurie du capitule, et exige la présence d’eau libre sur les fleurons pendant 39 à 42 heures consécutives, dans une fenêtre de temps allant du début de la floraison (stade F1) à 200 degrés.jours plus tard (en base 5°C pour le champignon). De plus, des températures de 20 à 24°C sont favorables au développement du champignon dans les tissus. 

Cette année, en plusieurs régions, les pluies du mois de mai ont favorisé la production d’apothécies, puis les alternances régulières pluies-temps sec sur juin et juillet, concomitantes à une température moyenne favorable très rarement au-dessus de 25°C, ont permis la production d’un inoculum probablement significatif. La période de floraison a toujours été pluvieuse et, même si les jours de pluie ont parfois été rares, les quelques grosses journées pluvieuses à 30-40 mm ont été suffisantes pour permettre la création de conditions favorables aux contaminations des fleurons : les températures moyennes, souvent entre 20 et 25°C, ont à la fois limité l’évaporation de l’eau et permis au mycélium de se développer à l’intérieur des tissus.

 

Un retour des pluies en septembre qui a permis aux symptômes de se développer 

Lorsque le champignon s’est installé dans les tissus, il ne développe pas tout de suite des symptômes visibles. Ceux-ci apparaissent d’autant plus rapidement que la variété est sensible, mais la période dite de latence, entre l’infection et l’apparition de la pourriture, peut aller de 2 à 8 semaines selon les conditions climatiques. Seules des conditions climatiques très chaudes et très sèches (ex. 1976) peuvent bloquer la progression de la pourriture. Cette année, le retour des pluies observé au mois de septembre après un mois d’août sec mais sans excès de température ont été particulièrement favorables au développement des symptômes.

Panorama des conditions météorologiques de l’année 2021 dans cinq régions

 

Plateforme d’essais en Charente-Maritime : 34 mm de pluie le 24 juillet : déterminants pour l’infection.

En Sud Aquitaine, deux vagues de floraison en parcelles agriculteurs, soumises toutes deux à des épisodes pluvieux suffisants pour la réussite des infections.

Plateforme expérimentale en Lorraine : des conditions très favorables à la réussite des infections à partir des 43 mm de pluie du 14 juillet. 

En Bourgogne – Franche-Comté, une floraison étalée sur 15 jours en parcelles agriculteurs, dont le début a coïncidé avec un important épisode pluvieux puis des températures de 20-25°C très appréciées par le champignon.

En région Centre, les cumuls de pluies n’ont pas été toujours insuffisants pour les contaminations et une expression importante des symptômes avant la récolte.

 

A l’inverse, le Centre, peu touché …

Les dégâts liés au sclérotinia sur capitule ont été plutôt rares en région Centre. Les cumuls de pluies par décade sur la période de floraison ont été très variables selon les secteurs et pas toujours suffisants pour permettre la réussite des contaminations, malgré un ressenti plutôt pluvieux. Après le mois d’août sec, septembre a lui aussi connu une pluviométrie irrégulière selon les secteurs. On se trouve donc bien loin des parcelles touchées à 100% d’il y a 15 ans… Au-delà de ces conditions météorologiques, une faible pression d’inoculum liée aux rares attaques de sclérotinia sur les autres cultures sensibles depuis une bonne dizaine d’années et une évolution du comportement des variétés face à cette maladie ont probablement contribué à limiter les dégâts.

 

 

Les apothécies de Sclerotinia sclerotiorum mesurent 4 à 10 mm de diamètre ; chaque sclérote peut en produire plusieurs (crédits L. Jung). Une pourriture beige clair, humide et sentant bon le champignon se développe au dos du capitule (crédits E. Mestries). En conditions humides, le mycélium s’agglomère sur la face fleurie du capitule pour former une grille de sclérotes autour des graines (crédits E. Mestries). Les grilles de sclérotes tombent au sol en fin de cycle et enrichissent le réservoir d’inoculum pour les prochaines cultures sensibles (crédits D. Lebourgeois).

 

 

Un comportement variétal qui progresse malgré la complexité de la résistance du tournesol

Bien que cette forme d’attaque soit la plus nuisible sur tournesol, les niveaux d’attaque observés cette année ont globalement peu impacté la production. Associée à un réservoir d’inoculum faible suite à plusieurs années sans dégâts, la gamme des variétés cultivées a probablement sa part dans cette faible pression. En effet, même si la résistance du tournesol face à cette maladie est très complexe car contrôlée par de nombreux gènes (on parle de résistance quantitative), le progrès génétique est bien réel dans les variétés proposées aux producteurs : en 30 ans, les variétés sensibles ont quasiment disparu de l’offre variétale, alors que la part des variétés peu sensibles représente près de la moitié de l’offre sur les 20 dernières années.

 

Un stock d’inoculum qui se reconstitue et appelle à la vigilance pour les prochaines campagnes de cultures sensibles

Le sclérotinia dispose malheureusement d’une large gamme de cultures-hôtes parmi les oléoprotéagineux : le soja, le colza, les légumineuses, le tournesol, le lin, … ; d’autres espèces sont également concernées telles mais le melon, les haricots, la luzerne, etc… Chaque attaque est pour lui l’occasion de reconstituer un stock de sclérotes dans les résidus de culture infectés et d’enrichir le sol en inoculum. Dans la littérature, on trouve une estimation de la capacité de production de sclérotes par pied de tournesol infecté, se situant entre 50 à 100 ; pour un taux d’attaque moyen de 5%, le nombre potentiel moyen de sclérotes s’élèverait ainsi à 225 000 par hectare (pour un peuplement de 60 000 pieds/ha), soit 2 par m². Largement suffisant lorsque l’on sait qu’un sclérote peut produire plusieurs apothécies et qu’une seule apothécie est capable de larguer 200 millions d’ascospores à elle toute seule !

 

Des moyens de lutte avant tout préventifs

Les mesures de lutte à mettre en œuvre contre le sclérotinia reposent sur deux piliers : la lutte génétique, associée à de bonnes pratiques agronomiques qui peuvent réduire considérablement les périodes à risque pour la culture (moindre humidité dans le sol et sur les plantes, réduction du temps accordé au champignon pour se développer).
Pour le tournesol, optez pour :

  • le choix d’une variété à bon comportement (peu sensible) au sclérotinia et de précocité adaptée à votre région afin de maximiser les chances de récolter début septembre avant le retour des pluies, et donc de laisser le moins de temps possible au champignon d’envahir les capitules et de produire des sclérotes ;
  • un itinéraire technique à moindre risque, avec :
    • une date de semis raisonnée pour une récolte précoce, 
    • une densité de peuplement normale (pas au-delà de 60000 pieds/ha) et une fertilisation azotée ajustée pour limiter l’exubérance du couvert et réduire le risque d’infection,
    • l’arrêt de l’irrigation en floraison si le temps est humide,
    • et l’utilisation d’un produit de biocontrôle dans la rotation pour détruire les sclérotes et assurer une lutte sur le long terme : Contans ® WG.

Détruire les sclérotes avec LALSTOP CONTANS® WG

LALSTOP CONTANS® WG est produit de biocontrôle, basé sur un champignon parasite, Coniothyrium minitans. Ce champignon a pour particularité de détruire les sclérotes de sclérotinia en quelques semaines et contribue ainsi à limiter les attaques sur toute future culture sensible au sclérotinia.

LALSTOP CONTANS® WG est biocompatible avec certaines spécialités phytosanitaires. Ne pas mélanger LALSTOP CONTANS® WG avec les engrais liquides. Pour tout renseignement complémentaire, nous vous invitons à contacter la société LALLEMAND SAS – 4 Route de Beaupuy – 31180 Castelmaurou. Tél : 05 34 27 67 80.

Appliquer le produit de biocontrôle (2 kg/ha) après récolte sur les résidus contaminés pour détruire les sclérotes nouvellement formés.

Renouveler les applications (1 kg/ha) dans la rotation : doté d’une efficacité moyenne d’environ 50%, l’utilisation de C. minitans est à inscrire dans la durée car l’expérience montre que tous les sclérotes ne sont pas détruits à 100 % après une seule application et que l’efficacité tend à augmenter par des applications répétées sur la culture sensible et mieux encore sur l’ensemble des cultures sensibles de la rotation.

 

 

 

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[VIDEO] Le mildiou du tournesol : tout savoir sur la résistance, les contournements et les moyens de lutte

Le mildiou nécessite une gestion sur le long terme basée sur les leviers agronomiques et la pérennité des résistantes variétales et des matières actives disponibles et à venir. Petit tour de piste des connaissances essentielles sur cette maladie.

Pour en savoir plus :

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Dégâts d’oiseaux sur tournesols : pas de précipitation pour re-semer !

Différents types de dégâts d’oiseaux sont identifiables

Les dégâts provoqués par les colombidés ou corvidés diffèrent par leur nature et par leur impact sur le devenir des plants de tournesol :

  • Corbeaux et corneilles s’attaquent généralement à la graine ou déracinent la plantule, conduisant ainsi à la perte totale du pied.
  • Les pigeons quant à eux, provoquent des dégâts plus ou moins nuisibles en fonction du stade du tournesol au moment de leur arrivée. En effet, lorsque le tournesol est en cours de levée ou au stade crosse (attaque précoce), l’apex est souvent sectionné par le bec de l’oiseau, et la perte du pied est inéluctable. Par contre, quand les cotylédons commencent à se déployer, les dégâts peuvent se limiter à leur destruction plus ou moins partielle.

graines de tournesol attaque oiseaux

 

Attaque sur cotylédons : rien n’est perdu !

La nuisibilité des dégâts d’oiseaux sur cotylédons a été évaluée par Terres Inovia en simulant des dégâts de pigeons plus ou moins sévères (cotylédons sectionnés à moitié, voire entièrement, comparés à des plantes indemnes). L’expérimentation a été conduite sur deux campagnes (2016 et 2017) sur deux sites avec des potentiels très différents : résultats.

La destruction des cotylédons a peu d’impact sur le devenir des plantes et le rendement.

En effet, dès que l’apex est conservé, rares sont les pertes de pieds. Ainsi, la plupart des plantules dont les cotylédons sont sectionnés, même totalement, vont participer au peuplement.

Le rendement n’est pas affecté par la destruction des cotylédons.

Bien que l’ablation des cotylédons, organes de réserve, entraine un retrait de vigueur des plantules jusqu’au stade bouton étoilé, celles-ci vont poursuivre leur développement et donner des capitules productifs. Ainsi, aucune différence significative de rendement n’est observée entre des parcelles où les cotylédons ont été détruits entièrement et les parcelles où les plantules étaient indemnes. Les résultats sont similaires en situation de sol superficiel ou profond (graphique ci-contre).

Nuisibilité des dégâts d

Nuisibilité des dégâts d'oiseaux sur cotylédons (essais Terres Inovia 2016-2017)

 

Retourner/re-semer son tournesol, comment décider ?

Ressemer sa parcelle, a fortiori sur l’ensemble de sa surface, est une décision qui doit être murement réfléchie, compte tenu de son coût et de la réelle nuisibilité des dégâts d’oiseaux sur cotylédons (cf. ci-dessus). En 2019, plus d’une parcelle de tournesol sur 2 ayant subi des dégâts d’oiseaux a été ressemée. Cette proportion de re-semis est largement supérieure aux années passées. (Source Terres Inovia : enquête « dégâts d’oiseaux/ravageurs des cultures oléo-protéagineuses » 2019)

Prendre en compte le niveau de peuplement et le coût du re-semis pour décider

  • Evaluer le peuplement : la première chose à faire sera d’évaluer les pertes de pieds (apex coupé ou plantule arrachée) pour savoir si le peuplement est inférieur (ou pas) à l’objectif de peuplement optimum : 50 000 plantes/ha en sol superficiel et 60 000 plantes/ha en sol profond. Si l'on est en dessous de cet objectif, un re-semis partiel sur la zone de dégâts peut alors être pertinent. Les dégâts d’oiseaux sont en effet le plus souvent localisés sur une zone, en bordure d’une haie ou en lisière de forêt par exemple.

Au moment du semis, tenir compte des dégats d'oiseaux et semer à une densité minimum de 65 000 graines/ha !

A retenir : L’observation à la parcelle vous permettra de prendre la décision la plus rentable !

Il est indispensable d’identifier le type de dégât d’oiseaux et de quantifier le peuplement présent.

  • si l’apex est présent, la plantule contribue au peuplement et au rendement au même niveau qu’une plantule indemne.
  • si l’apex est sectionné, la plante est détruite.

 

Grille de conseil à partir des seuils critiques de peuplement

Evaluer la densité moyenne de pieds avec apex sain (avec cotylédons entiers ou coupés) sur la zone attaquée.

présence apex

En pratique : Compter le nombre de pieds avec apex (N) sur 5 fois deux mètres linéaires sur des rangs de semis différents. La densité moyenne D = N/ (10 X Ec) Ec étant l’écartement entre rangs en mètre.

Exemple : je compte 20 pieds avec apex sur 5x2=10 ml sur une zone avec dégâts semée à 50 cm d’écartement. D = 20/ (10 x 0.5) = 4 pieds avec apex / m². Je n’ai alors pas à re-semer quel que soit la profondeur de sol.

  Densité de pieds avec apex (pieds/m²) Conseil
Sol profond Sol superficiel
Densité de pieds avec apex (pieds/m²) <3 <4 Re-semis à prévoir si variété de précocité adaptée disponible

3

4
Pas de re-semis

 

Calculer le gain espéré en tenant compte du coût du re-semis :

Pour être économiquement rentable, le coût du re-semis doit être inférieur au gain de rendement espéré par cette opération. Sachant que le coût estimé d’un re-semis s’élève à environ 127€/ha, le re-semis n’est pertinent que si l’on estime que l’on va gagner plus de ~3.5 à 4 q/ha avec cette intervention (modalités de calcul ci-dessous).

Attention, ce calcul ne tient pas compte de la perte de rendement causée par une implantation tardive.

Pour un semis après le 10/05, cette perte est estimée à 12% par rapport à la 1ère date de semis, soit 3 q/ha sur la base d’un rendement moyen de 25 q/ha (source : enquêtes Terres Inovia sur les pratiques culturales). Par ailleurs, la disponibilité en semences de variétés précoces, adaptées aux re-semis tardifs, peut être limitée.

Modalités de calcul du seuil de rentabilité du re-semis

Charges opérationnelles + mécanisation = 127 €/ha

  • Charges opérationnelles liées au re-semis : 100 €/ha de semences (expertise Terres Inovia)
  • Charges de mécanisation, carburant et main d’œuvre du re-semis : 27 €/ha (barème APCA*)

Gain de rendement à atteindre pour compenser les 127€/ha de re-semis :

~3,5q/ha pour un tournesol oléique au prix de vente de 365€/t et

~4q/ha pour un tournesol linoléique au prix de vente de 320€/t.

*barème APCA 2019 incluant amortissement, entretien, énergie (carburant) et main d’œuvre

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Pois chiche : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de pois chiche.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

 

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